Facebook Bankable LinkedIn Bankable
Twitter Bankable WhatsApp Bankable
Bankable
Bankable
Equipe Publication

Equipe Publication

Dans un mémorandum adressé au ministère de l’Emploi, relayé par l’Agence congolaise de presse, la délégation syndicale de Chemaf Resources appelle les autorités congolaises à accélérer le processus de cession de la société minière afin de préserver les emplois et la stabilité sociale des travailleurs.

Selon les représentants du personnel, l’incertitude entourant la finalisation de la vente a déjà des répercussions négatives : retards dans le paiement des salaires, non-respect de certains avantages sociaux et baisse significative de la production. Les employés, qui affirment ne pas être informés de l’évolution du dossier depuis plusieurs mois, redoutent une aggravation de la situation en raison du vieillissement des équipements et de la chute de l’activité.

La délégation syndicale sollicite ainsi une implication directe de l’État congolais pour lever les blocages administratifs, garantir par écrit la sauvegarde des emplois et des droits sociaux, et instaurer un cadre de dialogue permanent entre les autorités, l’employeur et les représentants des travailleurs.

Selon Bloomberg, un consortium américain composé notamment d’anciens membres des forces spéciales mène actuellement des négociations pour racheter l’entreprise minière. Ce groupe réunit Orion Resource Partners et Virtus Minerals, avec l’appui de Trafigura, principal créancier de Chemaf.

En juin 2024, Chemaf avait déjà annoncé un accord de cession de ses actifs au groupe chinois Norin Mining, incluant un projet majeur de cobalt en développement sur un permis de la Gécamines. Mais la société minière publique s’était opposée à la transaction, entraînant son blocage, et avait formulé une contre-offre. Si la nouvelle transaction se concrétise, Orion devrait assurer le financement, tandis que Virtus prendrait en charge la gestion.

Chemaf traverse de graves difficultés financières, notamment sur son projet phare de la mine de Mutoshi à Kolwezi. L’entreprise affiche une dette estimée à près de 900 millions de dollars.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

Cuivre et cobalt : le chinois Norinco renonce à racheter les actifs de Chemaf en RDC

La Gécamines prête à investir près d’un million $ pour racheter Chemaf et assumer le passif

Nommé ministre des Postes et Télécommunications lors de la formation du gouvernement Suminwa II, le 7 août 2025, José Mpanda Kabangu a présenté au Conseil des ministres du 5 septembre un constat préoccupant sur la qualité des services de télécommunications en République démocratique du Congo (RDC). Il a pointé plusieurs problèmes : coupures fréquentes, saturation du réseau, pertes de crédit injustifiées et transactions mobiles échouées mais néanmoins facturées.

Selon le ministre, cette situation porte un préjudice direct à la population, dans un contexte où les services numériques sont devenus essentiels à la vie économique et sociale. L’absence d’échange de données malgré un forfait actif ou la présence d’interférences durant les communications vocales illustrent l’ampleur des dysfonctionnements.

En amont, les causes identifiées renvoient à des problématiques structurelles : infrastructures de réseau endommagées ou mal protégées, manque de coordination entre ministères lors des travaux publics, carences dans le contrôle qualité des équipements installés et régulation peu contraignante à l’égard des opérateurs.

Pour redresser la situation, le ministre a soumis plusieurs recommandations. Il préconise la création d’une commission interministérielle regroupant les ministères concernés (Urbanisme, Aménagement du territoire, Économie numérique, etc.) afin de coordonner les déploiements d’infrastructures. Il recommande également la mise en place d’un cadre de concertation technique pour planifier tous les travaux susceptibles d’affecter les réseaux de télécommunications, le renforcement du contrôle des opérateurs par le régulateur (ARPTC) avec une application rigoureuse des cahiers des charges, ainsi que la protection systématique des réseaux de fibre optique lors des travaux publics, conformément au manuel de procédure administrative et technique en vigueur.

Le Conseil des ministres a pris acte de ces recommandations et réaffirmé son engagement à faire des télécommunications un levier du développement socio-économique. Pour y parvenir, José Mpanda, avocat de profession, devra aussi encourager les investissements dans les infrastructures en promouvant un environnement fiscal et réglementaire plus transparent et stable. Les opérateurs estiment en effet que la taxation excessive du secteur en RDC freine les investissements dans les infrastructures numériques nécessaires à l’expansion du réseau.

Malgré l’ambition présidentielle de réduire la fracture numérique, la RDC reste confrontée à une lenteur dans le déploiement des infrastructures de base. Le FMI notait dans un rapport de 2024 que la faible densité du réseau fibre et le manque de stations de base 4G dans les zones rurales limitaient fortement la numérisation de l’économie et des services publics. La couverture 4G demeure inégalement répartie, concentrée dans les grandes villes. Et selon la GSMA, près de 43 % de la population reste exclue de tout service mobile, soit par absence de couverture, soit pour des raisons économiques.

Ronsard Luabeya 

Lire aussi :

Airtel et Vodacom s’allient pour renforcer la couverture et la qualité de leurs services

Numérisation : Noël Litanga à la tête d’un projet de plus de 500 millions $

Internet : des réductions d’impôts à l’étude pour faciliter l’accès à Starlink en RDC

Gouvernement Suminwa II : des changements dans des secteurs économiques clés 

Le ministère de l’Économie nationale a annoncé, le 1er septembre 2025, que les contrôles économiques ont permis de recouvrer 5,053 millions de francs congolais (environ 1,77 million de dollars) au 30 juin 2025, soit près de sept fois le montant enregistré en 2024. Selon le ministère, cette performance résulte des efforts conjoints des services de contrôle économique et de la Commission de la concurrence dans la lutte contre les infractions à la législation sur les prix et la concurrence.

Ces résultats, obtenus au premier semestre 2025, s’inscrivent dans un contexte où le gouvernement renforce progressivement son dispositif de régulation économique. Le 4 juillet 2025, le Conseil des ministres a adopté le décret restructurant la Commission de la concurrence, désormais appelée Comco (et non plus Conac), dotée d’une autonomie administrative et financière. L’objectif est de rendre l’institution plus réactive et mieux outillée face aux pratiques anticoncurrentielles, notamment dans des secteurs stratégiques tels que les denrées alimentaires importées.

Parallèlement, près de 300 nouveaux inspecteurs économiques ont achevé leur formation en juin 2025 sur les nouvelles techniques de contrôle. Ces agents viennent renforcer la capacité du ministère à vérifier la conformité des prix affichés sur les marchés, dans le but de protéger le pouvoir d’achat des ménages.

La vigilance des autorités s’est également traduite par des contrôles ciblés dans les supermarchés de Kinshasa, menés à la suite de la polémique sur les prix pratiqués par le supermarché Carrefour Hyper Psaro. Selon un communiqué publié le 5 août 2025, ces missions visaient à s’assurer que les pratiques tarifaires respectaient les principes de transparence et d’équité. Toutefois, les résultats de ces inspections n’ont pas encore été rendus publics.

Dans son communiqué du 1er septembre, le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a encouragé ses services à maintenir cette dynamique afin de garantir le respect de la législation et de préserver durablement le pouvoir d’achat des consommateurs.

Timothée Manoke

Lire aussi :

Régulation économique : la RDC restructure sa Commission de la concurrence

Kinshasa : des missions de contrôle lancées après la polémique sur les prix de Carrefour

Selon un article publié le 7 septembre 2025 par Expobéton Newsletter, plateforme d’information spécialisée dans le secteur de la construction, du béton et des infrastructures, fondée par le cimentier Jean Bamanisa de PPC Barnet DRC, des analyses de laboratoire mettent en cause la qualité d’un ciment importé des Émirats arabes unis et commercialisé dans la ville portuaire de Matadi.

D’après cette publication, les résultats indiquent que ce ciment ne respecte pas les normes internationales de référence, notamment la norme EN 197-1, qui définit la composition chimique des ciments, et la norme EN 196-1, qui fixe les critères de résistance mécanique. Ces normes, largement appliquées en Europe, servent de référence en matière de sécurité et de performance des matériaux.

Les analyses font état d’une granulométrie supérieure aux seuils acceptables, entraînant une mauvaise hydratation du matériau. Sur le plan mécanique, la résistance à la compression après deux jours est évaluée à 0,5 MPa, alors que la norme impose 10 MPa pour un ciment de type 32,5 R. La composition chimique présente également des anomalies, avec une teneur en magnésium jugée trop élevée et un ratio oxyde de calcium / dioxyde de silicium (CaO/SiO₂) inférieur à la valeur de référence de 2, ce qui remet en cause la stabilité et la réactivité du ciment.

Selon Expobéton, l’utilisation d’un tel produit expose les infrastructures à des risques importants : fissurations précoces, effondrements de structures, susceptibles de mettre en danger la vie des usagers et de causer des pertes matérielles. La publication appelle à une intervention de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) afin de vérifier et encadrer la commercialisation de ce ciment sur le marché.

En République démocratique du Congo, l’importation de ciment est soumise à une réglementation stricte destinée à soutenir l’industrie locale. Néanmoins, des dérogations sont accordées pour pallier le déficit de production. Selon les données de la Banque centrale du Congo (BCC), la production nationale a atteint 2 298 206 tonnes en 2023, pour une consommation estimée à 2 559 063 tonnes, soit un déficit de plus de 260 000 tonnes, couvert par des importations autorisées par le ministère du Commerce extérieur.

Timothée Manoke

Lire aussi :

Innovation : l’Unikin développe un ciment à bas carbone

Ciment : le Chinois WIH Cement en voie de devenir le premier producteur en RDC

Jean Bamanisa : « Si Kinshasa ne refait pas ses voiries, elle va disparaître »

Selon le compte rendu du Conseil des ministres du 5 septembre 2025, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a demandé au gouvernement de mettre en œuvre un plan urgent pour protéger l’industrie locale et lutter contre la fraude douanière.

Sous la coordination de la Première ministre Judith Suminwa, plusieurs ministres — dont ceux de l’Intérieur, de l’Économie nationale, de l’Industrie, des Finances et du Commerce extérieur — sont chargés d’élaborer un ensemble de mesures comprenant la révision des taxes à l’importation, le renforcement du cadre légal et réglementaire, la modernisation des dispositifs de contrôle et de répression, la mise en place d’incitations à l’investissement productif ainsi que le lancement d’une stratégie nationale de communication pour promouvoir la production et la consommation locales.

Le compte rendu indique que cette décision fait suite à l’afflux de produits importés subventionnés, à la contrebande et au phénomène du bilanga (agriculture traditionnelle, sans respect des normes), qui alimentent les marchés en produits illicites à bas prix, affaiblissent les entreprises locales, réduisent les recettes fiscales et aggravent le chômage.

Pour les autorités, le renforcement de l’industrie locale et la lutte contre la fraude douanière constituent des priorités visant à réduire la dépendance extérieure, préserver les devises et consolider la souveraineté économique.

Boaz Kabeya

Lire aussi :

Produits hygiéniques : la RDC suspend les importations dans plusieurs provinces

Emballages de ciment et minerais : le coup de pouce de l’État à Bags and Sacs

L’Autorité de régulation du secteur de l’électricité (ARE) a annoncé, dans un communiqué publié le 6 septembre 2025, avoir délivré des licences d’importation et de commercialisation d’électricité à deux sociétés : Twiga Power et Stima Energy. La remise officielle de ces documents a eu lieu le 12 août 2025. Ces agréments portent sur une capacité totale de 199 MW, soit 99 MW pour Twiga et 100 MW pour Stima, destinés à approvisionner en priorité les sociétés minières en République démocratique du Congo (RDC).

Twiga Power est une entreprise congolaise récemment agréée dans le domaine de l’énergie. Elle ambitionne de se positionner comme un fournisseur stratégique d’électricité importée pour répondre aux besoins croissants du secteur minier. Selon les chiffres communiqués par l’ARE, sa mise en service devrait permettre la création de 120 emplois directs et 315 emplois indirects, renforçant ainsi son impact économique et social.

Stima Energy, société par actions simplifiée unipersonnelle, s’inscrit pour sa part dans une stratégie d’intégration énergétique régionale. Grâce à sa licence d’importation de 100 MW, elle entend contribuer à l’extension de l’offre énergétique en RDC, en ciblant d’abord les industries minières, avec la perspective d’élargir progressivement sa desserte vers d’autres secteurs à forte demande. Selon sa représentante, Mme Malou Monia, cette approbation marque une étape importante pour l’entreprise sur le marché congolais de l’électricité.

Cette décision de l’ARE s’inscrit dans le cadre de la loi n°14/011 du 17 juin 2014, qui encadre la production, le transport, la distribution, l’importation et le commerce de l’électricité en RDC. Avec une demande énergétique en constante progression, portée par les activités minières, de plus en plus d’opérateurs sollicitent leurs licences auprès de l’ARE. L’institution, dont le siège est situé à la Gombe, centralise désormais ces démarches. Elle estime que cette dynamique reflète une volonté d’assainir et de formaliser l’accès au marché de l’électricité.

Lors de la cérémonie du 12 août 2025, le PDG de Twiga Power, Papy Nvulazana, a souligné que l’accompagnement de l’ARE avait permis une instruction rapide et transparente de son dossier. Mme Malou Monia, représentante de Stima Energy SAU, a, pour sa part, indiqué que son entreprise voyait dans cette licence l’opportunité de contribuer au renforcement de l’approvisionnement énergétique en RDC. Ces déclarations sont rapportées dans la communication publiée par l’ARE le 6 septembre 2025.

Boaz Kabeya

 Lire aussi :

Électricité : la production de la RDC en hausse de 303 GWh en 2024, mais des défis persistent

Électricité : Kamoa Copper projette d’installer 120 MW de solaire sur son site minier

Ligne électrique Angola–RDC : l’Américain Hydro-Link porte un projet à 1,5 milliard $

Électricité : feu vert de la Zambie au projet d’interconnexion Kalumbila-Kolwezi 

La République démocratique du Congo (RDC) vient de se doter d’une Commission permanente interministérielle chargée de la rationalisation de la parafiscalité (Copirap). Ses activités ont été lancées le 4 septembre 2025, lors d’une cérémonie présidée par la Première ministre Judith Suminwa.

« Aujourd’hui, l’on dénombre plus de 240 organismes bénéficiaires et plus d’un millier d’actes parafiscaux. Cette multiplicité alourdit le climat des affaires et réduit la compétitivité de notre économie. La Copirap devra apporter des réponses claires et durables à cette situation », a indiqué le ministre des Finances, Doudou Fwamba, lors de cette cérémonie.

La parafiscalité désigne un ensemble de prélèvements obligatoires autres que les impôts et taxes classiques (impôt sur les sociétés, TVA, droits de douane, etc.). Ces prélèvements sont généralement affectés à des organismes ou fonds spécifiques (souvent publics ou parapublics) pour financer leurs missions.

Généralement marginale, la parafiscalité s’est étendue en RDC « jusqu’à devenir une pratique quasi généralisée, générant la prolifération des prélèvements, institués souvent sans cohérence et en marge du budget de l’État, et échappant au contrôle budgétaire », a constaté le vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito. Une situation critiquée par les opérateurs économiques, les institutions internationales et même certains responsables publics. Selon eux, elle freine l’investissement, alourdit les charges des entreprises et nourrit la méfiance vis-à-vis de l’administration.

Enjeux budgétaires

Dans le cadre de son programme triennal avec le FMI, le gouvernement s’est engagé à rationaliser ces prélèvements. Dans cette perspective, la Copirap a pour mission de recenser, évaluer et rationaliser l’ensemble des taxes parafiscales afin de rendre le système plus clair et plus transparent. Elle s’appuie sur un arrêté interministériel adopté en mai 2025, qui fixe les bases de la réforme. Une feuille de route, à mettre en œuvre progressivement, est attendue avant la fin de l’année.

« C’est très important parce que cela va permettre d’avoir un environnement des affaires beaucoup plus attractif pour exploiter le potentiel du pays », avait estimé, en juillet dernier, René Tapsoba, représentant résident du FMI en RDC, dans un entretien avec Bankable.

La réforme revêt aussi un enjeu budgétaire. « Ces prélèvements abusifs dérogent à la contrainte budgétaire et impliquent une asymétrie d’informations entre le gouvernement, le Parlement et les entités bénéficiaires. Lesquelles finissent par considérer ces recettes comme leurs propriétés. Les conséquences de cette absence de maîtrise sont multiples : absence d’efficacité dans la gestion des finances publiques, réduction des marges de manœuvre dans l’affectation des ressources et affaiblissement du rôle de l’autorité budgétaire », a illustré Adolphe Muzito.

« C’est pourquoi la rationalisation de la parafiscalité est une priorité stratégique », a-t-il conclu.

Pierre Mukoko

Lire aussi :

Gestion de la trésorerie : Kinshasa amorce le retrait des fonds publics des banques

Titres publics : la RDC prépare une réforme pour diversifier les investisseurs

Kinshasa entame la révision de son code pétrolier pour attirer les investisseurs

Lutte contre l’évasion fiscale : la RDC prépare une unité dédiée à l’échange de données

 

Kinshasa-Matadi line will restart next week with multiple weekly trains, part of broader transportation revival

Key Highlights:

Kinshasa–Matadi rail service resumes after a five-year halt, improving goods transport and reducing congestion on National Route n°1.

Urban commuter links upgraded, with new self-propelled coaches and expansions on the Gare Centrale–N’Djili Airport and Kinshasa–Kasangulu lines.

Future expansion planned, including a Banana–Boma–Matadi–Kinshasa corridor, while the Arise IIP modernization project remains on hold.

The Democratic Republic of Congo will restore rail service between its capital Kinshasa and the strategic port city of Matadi next week, ending a five-year suspension that forced millions of tons of cargo onto congested roads.

Transport Minister Jean-Pierre Bemba announced the resumption on September 5 at a ceremony led by President Félix Tshisekedi, marking a significant step in the government's efforts to revitalize the country's rail network.

The restored service promises to ease a major logistical bottleneck. Matadi's port handles four million tons of goods annually, and the lack of rail transport has forced virtually all cargo onto National Route No. 1, creating severe congestion along the critical Kinshasa–Central Kongo corridor. Officials expect the rail line to significantly improve cargo flow while reducing road traffic.

The revival extends beyond freight. Urban passenger services will also restart, including a new line connecting Gare Centrale to N'Djili International Airport, currently under construction. Once complete, the airport link will cut travel time to under 30 minutes, offering relief to the capital's chronic traffic problems. The government also plans to relaunch the Gare Centrale–Kitambo Magasin route, while the Kinshasa–Kasangulu connection already operates with two daily trains to meet growing commuter demand.

Infrastructure improvements support the expansion. The state railway operator ONATRA acquired seven new self-propelled passenger coaches in 2023, including four modern units, two intermediate cars, and an air-conditioned VIP carriage. These join an existing fleet of five locomotives, 77 freight wagons, 27 passenger cars, and 42 container wagons. Additional equipment—five locomotives and 40 container wagons—will arrive soon, financed through the Redevance Logistique Terrestre, a fund created to support the revival of the national railway company SNCC.

The government has completed stabilization work on the Kinshasa–Matadi track, though officials have not disclosed the project's cost or financing details.

Looking ahead, authorities are studying a 150-kilometer extension that would connect the deep-water port of Banana to the existing network via Boma. This proposed Banana–Boma–Matadi–Kinshasa corridor would create an unbroken rail connection between the country's main ports, potentially transforming goods transport across the region.

The rail revival comes amid questions about a larger modernization plan. In February 2024, the Council of Ministers approved a $956 million public-private partnership with Indian conglomerate Arise to rehabilitate and operate the line through a joint venture 40% owned by ONATRA and 60% by Arise IIP. The three-phase project has shown no visible progress since the initial announcement, leaving the scope and timeline of broader improvements unclear.

Ronsard Luabeya

Highlights

  • Rawbank created a Deputy General Manager role for Business and Development, now held by Hugues Bosala, to oversee production, sales, performance, network, and fintech.
  • The appointments reinforce the bank’s focus on commercial growth, financial discipline, and workforce management, ahead of the 2026-2030 strategic plan.
  • In 2024, Rawbank posted net banking income of $514 million (+6.2%) and net profit of $212.7 million (+11.4%), reflecting growth through diversification, digitalization, and sustainable finance.

Rawbank, the leading bank in the Democratic Republic of Congo (DRC), has announced key management appointments as it prepares to implement its 2026-2030 strategic plan. The bank has created a new position, Deputy General Manager in charge of Business and Development, to oversee its production, sales, performance, network, and fintech divisions. 

Hugues Bosala, who has risen through the ranks since joining Rawbank in 2008, will fill the role, joining Christian Kamanzi, responsible for administration and risk, and Nadeem Akhtar, in charge of support and infrastructure. The General Management team now comprises one Managing Director and three CEOs.

In addition, Kadija Sangho Keita, formerly at Société Générale, is the new Head of Finance, and long-time Rawbank employee Tatiana Maresca has been appointed Head of Human Capital, succeeding Dieudonné Nkunzi. 

The appointments are designed to reinforce the bank’s focus on commercial growth, financial discipline, and talent management, with a particular emphasis on leadership, gender diversity, and workforce development.

"By welcoming these exceptional profiles, Rawbank is strengthening its ability to anticipate changes in the sector and embody demanding, dynamic, and forward-looking leadership," commented Board Chair Isabelle Lessedjina.

Professional background

Hugues Bosala, 42, will be key to implementing the lender’s new strategic plan. After joining Rawbank in 2008 as a retail credit analyst, he has risen through the ranks to branch manager, regional manager for the East zone, and since 2019, director of the Kinshasa zone.

Kadija Sangho Keita, 40, brings international experience from Société Générale, where she oversaw the accounting management of eight African subsidiaries. She will be responsible for the reliability of financial information, accounting, taxation, and relations with correspondent banks.

Tatiana Maresca, 44, will oversee administration, payroll, recruitment, career management, and training, placing talent development, gender diversity, and collective performance at the heart of the bank's transformation. Having joined Rawbank in 2009, she was already involved in these issues, notably as an ambassador for the She Leads program for women's empowerment.

Last July, Rawbank’s Board of Directors welcomed its fourteenth member, Françoise Lungangi Kitundu, a specialist in auditing and certification. Kitundu was appointed Chair of the Audit Committee and a member of the Remuneration Committee.

As its current five-year plan draws to a close, the bank had a solid 2024 performance, with net banking income of $514 million, up 6.2% from 2023, and net profit of $212.7 million, up 11.4%, which underscores its central role in financing the Congolese economy through diversification, digitalization, and sustainable finance.

Pierre Mukoko and Timothée Manoke

Préoccupés par la rupture de la circulation sur la route nationale numéro 1 (RN1), après l’effondrement du pont Bundwe le 1er septembre 2025, une délégation conduite par le gouverneur du Haut-Lomami, Marmont Banza Mulume, accompagnée de députés nationaux, a rencontré, le 6 septembre à Kinshasa, le ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza (photo). Ces autorités et élus locaux ont plaidé pour la reconstruction de ce pont et la réhabilitation d’autres ouvrages, notamment les ponts Lovoyi, Lomami et Lwembe.

En réponse, le ministre a annoncé une intervention rapide « dans les prochains jours » pour rétablir la circulation entre la ville de Kamina et le territoire de Bukama (Haut-Lomami). Cette opération d’urgence a également pour objectif d’améliorer la fluidité du transport vers d’autres régions tributaires de cet axe vital.

Selon Dieudonné Salumu, administrateur du territoire de Bukama, l’incident survenu le 1er septembre a immobilisé 175 camions et près de 2 000 passagers, paralysant les échanges commerciaux. L’approvisionnement de Kamina et d’autres villes du Grand Katanga en marchandises provenant de Bukama est particulièrement affecté.

L’administrateur souligne que des véhicules en provenance du Haut-Katanga vers le Haut-Lomami, ainsi que ceux reliant Lomami au Kasaï, se trouvent aussi bloqués. La situation est jugée critique.

L’effondrement du pont a été causé par un camion surchargé de marque Howo, en provenance de Lubumbashi. Pour masquer la surcharge, le conducteur du véhicule aurait placé des sacs de moustiquaires au-dessus d’un chargement de ciment. Par ailleurs, des agents postés à l’entrée du pont sont accusés d’avoir laissé passer des véhicules surchargés contre des paiements informels, en violation des règles en vigueur.

Long de 165 mètres, le pont Bundwe est érigé sur le fleuve Congo. Déjà dans un état de vétusté avancée, il avait fait l’objet d’une réhabilitation en 2023, après un effondrement survenu la même année.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

La rupture du trafic avec Lubumbashi fait craindre des pénuries à Kamina

Pont Luilu : un chaînon clé entre Lomami et Grand Katanga à nouveau opérationnel 

Page 42 sur 199

Please publish modules in offcanvas position.