Highlights
Rawbank, the leading bank in the Democratic Republic of Congo (DRC), has announced key management appointments as it prepares to implement its 2026-2030 strategic plan. The bank has created a new position, Deputy General Manager in charge of Business and Development, to oversee its production, sales, performance, network, and fintech divisions.
Hugues Bosala, who has risen through the ranks since joining Rawbank in 2008, will fill the role, joining Christian Kamanzi, responsible for administration and risk, and Nadeem Akhtar, in charge of support and infrastructure. The General Management team now comprises one Managing Director and three CEOs.
In addition, Kadija Sangho Keita, formerly at Société Générale, is the new Head of Finance, and long-time Rawbank employee Tatiana Maresca has been appointed Head of Human Capital, succeeding Dieudonné Nkunzi.
The appointments are designed to reinforce the bank’s focus on commercial growth, financial discipline, and talent management, with a particular emphasis on leadership, gender diversity, and workforce development.
"By welcoming these exceptional profiles, Rawbank is strengthening its ability to anticipate changes in the sector and embody demanding, dynamic, and forward-looking leadership," commented Board Chair Isabelle Lessedjina.
Professional background
Hugues Bosala, 42, will be key to implementing the lender’s new strategic plan. After joining Rawbank in 2008 as a retail credit analyst, he has risen through the ranks to branch manager, regional manager for the East zone, and since 2019, director of the Kinshasa zone.
Kadija Sangho Keita, 40, brings international experience from Société Générale, where she oversaw the accounting management of eight African subsidiaries. She will be responsible for the reliability of financial information, accounting, taxation, and relations with correspondent banks.
Tatiana Maresca, 44, will oversee administration, payroll, recruitment, career management, and training, placing talent development, gender diversity, and collective performance at the heart of the bank's transformation. Having joined Rawbank in 2009, she was already involved in these issues, notably as an ambassador for the She Leads program for women's empowerment.
Last July, Rawbank’s Board of Directors welcomed its fourteenth member, Françoise Lungangi Kitundu, a specialist in auditing and certification. Kitundu was appointed Chair of the Audit Committee and a member of the Remuneration Committee.
As its current five-year plan draws to a close, the bank had a solid 2024 performance, with net banking income of $514 million, up 6.2% from 2023, and net profit of $212.7 million, up 11.4%, which underscores its central role in financing the Congolese economy through diversification, digitalization, and sustainable finance.
Pierre Mukoko and Timothée Manoke
Préoccupés par la rupture de la circulation sur la route nationale numéro 1 (RN1), après l’effondrement du pont Bundwe le 1er septembre 2025, une délégation conduite par le gouverneur du Haut-Lomami, Marmont Banza Mulume, accompagnée de députés nationaux, a rencontré, le 6 septembre à Kinshasa, le ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza (photo). Ces autorités et élus locaux ont plaidé pour la reconstruction de ce pont et la réhabilitation d’autres ouvrages, notamment les ponts Lovoyi, Lomami et Lwembe.
En réponse, le ministre a annoncé une intervention rapide « dans les prochains jours » pour rétablir la circulation entre la ville de Kamina et le territoire de Bukama (Haut-Lomami). Cette opération d’urgence a également pour objectif d’améliorer la fluidité du transport vers d’autres régions tributaires de cet axe vital.
Selon Dieudonné Salumu, administrateur du territoire de Bukama, l’incident survenu le 1er septembre a immobilisé 175 camions et près de 2 000 passagers, paralysant les échanges commerciaux. L’approvisionnement de Kamina et d’autres villes du Grand Katanga en marchandises provenant de Bukama est particulièrement affecté.
L’administrateur souligne que des véhicules en provenance du Haut-Katanga vers le Haut-Lomami, ainsi que ceux reliant Lomami au Kasaï, se trouvent aussi bloqués. La situation est jugée critique.
L’effondrement du pont a été causé par un camion surchargé de marque Howo, en provenance de Lubumbashi. Pour masquer la surcharge, le conducteur du véhicule aurait placé des sacs de moustiquaires au-dessus d’un chargement de ciment. Par ailleurs, des agents postés à l’entrée du pont sont accusés d’avoir laissé passer des véhicules surchargés contre des paiements informels, en violation des règles en vigueur.
Long de 165 mètres, le pont Bundwe est érigé sur le fleuve Congo. Déjà dans un état de vétusté avancée, il avait fait l’objet d’une réhabilitation en 2023, après un effondrement survenu la même année.
Ronsard Luabeya
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Les nominations dévoilées le 5 septembre 2025 au sein de Rawbank, première banque de la République démocratique du Congo (RDC), traduisent un renforcement de sa direction générale avec la création d’un poste de directeur général adjoint (DGA) chargé du business et du développement.
Ce pôle, qui regroupe les directions production bancaire, commerciale, performance et réseau et fintech, relevait jusqu’ici directement du directeur général, Mustafa Rawji. Il revient désormais à Hugues Bosala (à gauche sur la photo), nommé à ce nouveau poste. Il rejoint ainsi Christian Kamanzi, chargé de l’administration et des risques, et Nadeem Akhtar, en charge du support et des infrastructures, tous deux en poste depuis 2019. La direction générale compte donc désormais un DG et trois DGA.
Outre ce renforcement, de nouveaux profils ont été nommés à des fonctions clés. Kadija Sangho Keita (à droite sur la photo), débauchée de Société Générale, prend la tête de la direction des Finances, en remplacement de Baby Pallipadan. Tatiana Maresca (au centre sur la photo), déjà en poste à Rawbank depuis 2009, est nommée à la direction du capital humain, succédant à Dieudonné Nkunzi.
Pour Rawbank, ces nominations traduisent la volonté de consolider trois piliers essentiels de son développement : la croissance commerciale, la rigueur financière et la gestion du capital humain, en vue de la mise en œuvre de son plan stratégique 2026-2030, dont les détails restent à venir.
« En accueillant ces profils d’exception, Rawbank renforce sa capacité à anticiper les évolutions du secteur et à incarner un leadership exigeant, dynamique et tourné vers l’avenir », a commenté la présidente du conseil d’administration, Isabelle Lessedjina.
Des trajectoires confirmées
À 42 ans, Hugues Bosala sera au cœur de l’exécution du nouveau plan stratégique. Arrivé à Rawbank en 2008 comme analyste de crédit de détail, il a ensuite gravi les échelons : gérant d’agence, directeur régional de la zone Est, puis directeur de la zone Kinshasa depuis 2019.
Âgée de 40 ans, Kadija Sangho Keita apporte son expérience internationale acquise au sein de Société Générale, où elle supervisait la gestion comptable de huit filiales africaines. Elle sera responsable de la fiabilité de l’information financière, de la comptabilité, de la fiscalité et des relations avec les correspondants bancaires.
Tatiana Maresca, 44 ans, supervisera l’administration, la paie, le recrutement, la gestion des carrières et la formation, en plaçant le développement des talents, la mixité et la performance collective au cœur de la transformation de la banque. Au sein de Rawbank depuis 2009, elle était déjà impliquée dans ces thématiques, notamment en tant qu’ambassadrice du programme She Leads, dédié à la promotion des femmes.
En juillet dernier, Rawbank avait déjà renforcé son conseil d’administration avec la nomination d’un quatorzième membre, Françoise Lungangi Kitundu, spécialiste de l’audit et de la certification, désignée présidente du comité d’audit et membre du comité de rémunération.
Alors que s’achève son actuel plan quinquennal, Rawbank affiche des performances solides. En 2024, la banque a enregistré un produit net bancaire de 514 millions de dollars, en progression de 6,2 % par rapport à 2023, et un bénéfice net de 212,7 millions de dollars, en hausse de 11,4 %. Des résultats portés par la diversification, la digitalisation et la finance durable, qui confirment son rôle central dans le financement de l’économie congolaise.
Pierre Mukoko et Timothée Manoke
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Après cinq ans d’interruption, le trafic ferroviaire entre Kinshasa et la ville portuaire de Matadi (Kongo Central) reprendra dès la semaine prochaine, avec plusieurs rotations hebdomadaires. L’annonce a été faite le 5 septembre 2025 par le ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, lors d’une cérémonie présidée par le président Félix Tshisekedi.
Cette reprise doit faciliter l’évacuation des 4 millions de tonnes de marchandises transitant chaque année par le port de Matadi, désengorger l’axe stratégique entre Kinshasa et le Kongo Central, et réduire la pression sur la Nationale n°1. Elle devrait aussi améliorer la mobilité et renforcer les échanges commerciaux intérieurs et extérieurs.
Le gouvernement vise plus loin. Une étude de faisabilité est en cours pour construire un tronçon de 150 km reliant le port en eaux profondes de Banana à la ligne Matadi–Kinshasa via Boma. Ce projet permettrait de créer un corridor ferroviaire continu Banana–Boma–Matadi–Kinshasa, offrant de nouvelles perspectives pour l’évacuation des marchandises depuis et vers les principaux ports du pays.
Relance du trafic urbain
Jean-Pierre Bemba a également annoncé la reprise prochaine du trafic ferroviaire urbain sur l’axe Gare centrale–Aéroport international de N’Djili, actuellement en aménagement. Ce tronçon permettra aux voyageurs de rejoindre l’aéroport en moins de trente minutes, désengorgeant ainsi la circulation dans la capitale. La ligne Gare centrale–Kitambo magasin doit elle aussi être relancée.
La liaison Kinshasa–Kasangulu est déjà opérationnelle, avec deux rotations quotidiennes, matin et soir, pour répondre à la demande croissante de mobilité.
La relance de Kinshasa–Matadi s’accompagne de la mise en service de sept voitures voyageurs automotrices acquises en 2023 par l’ONATRA : quatre automotrices modernes, deux unités intermédiaires et une unité VIP climatisée. Elles viennent renforcer un parc déjà composé de cinq locomotives, 77 wagons, 27 voitures voyageurs et 42 wagons porte-conteneurs.
Le ministre a annoncé l’arrivée prochaine de cinq locomotives neuves et quarante wagons porte-conteneurs supplémentaires, financés par la Redevance logistique terrestre (RLT), un mécanisme destiné à soutenir la relance de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC).
Arise IIP en suspens
La reprise du trafic intervient après des travaux de stabilisation de la voie ferrée entre Kinshasa et Matadi. Le coût et le mécanisme de financement n’ont pas été précisés.
En février 2024, le Conseil des ministres avait approuvé un partenariat public-privé avec le groupe indien Arise pour réhabiliter, moderniser et exploiter la ligne, moyennant un investissement de 956 millions $ sur trois phases. Ce projet prévoyait la création d’une société de projet détenue à 40 % par l’ONATRA et à 60 % par Arise IIP. Mais depuis, aucune information n’a filtré sur son évolution.
Ronsard Luabeya
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Highlights
• Congo’s RVF launches buoyage campaign on three rivers covering over 500 km (310 miles)
• The effort aims to improve navigation safety and boost transport reliability
• Officials stress the need for more resources to sustain operations
DR Congo’s river authority, Régie des voies fluviales (RVF), has begun a buoyage operation across more than 500 km (310 miles) of waterways, aiming to improve navigation and reduce accident risks.
The campaign, launched Sept. 1, covers 13 km (8 miles) on the Kwango, 329 km (204 miles) on the Kwilu up to Kikwit, and 187 km (116 miles) on the Kasaï between Kwamouth and Kandolo, RVF said. It also includes hydrographic and hydrological surveys to enhance traffic flow and support trade along these strategic corridors.
Transport ministry official Abolia Taba Mopolo, who inaugurated the operation, said river infrastructure is vital for mobility, multimodal transport, and economic development.
By February this year, RVF had already secured 1,734 km (1,077 miles) of the Congo River between Kinshasa and Kisangani, after earlier works on 605 km (376 miles) of the Kasaï. But the agency still faces financial and technical limits. At the launch, Kwilu provincial authorities urged greater resources to ensure permanent beaconing of the waterways.
Ronsard Luabeya
Highlights
• Congo’s General Strategic Reserve (RSG) sells corn flour at 35,000 CF per 25kg bag, below market price
• Operation covers four Kinshasa markets, with rollout planned for Kongo Central
• RSG says stock is “large” and could influence market prices
The General Strategic Reserve (RSG), a department of the Congolese presidency, has begun selling corn flour in Kinshasa at 35,000 Congolese francs ($13.20) per 25 kg bag, undercutting current market prices of 40,000 to 63,000 francs.
The operation is taking place at the Gambela, Matete, Bayaka, and Kapela markets, the RSG said in a statement. It will soon extend to Kongo Central province at the same price.
The RSG, which also supports local producers, rolls out such interventions on a seasonal basis to counter price spikes or disruptions caused by crises and natural disasters.
Created by presidential decree, the RSG manages stocks of essential goods to prevent shortages, stabilize prices, and support food security. It said its flour reserves are “large, even unlimited”, and could influence market dynamics in the capital.
Timothée Manoke, intern
Visa launches Visa Pay app in Kinshasa to boost digital payments and financial inclusion
Service supports CF and USD transactions, with low-cost bank account options for unbanked users
Five banks onboard, with more joining soon; DRC chosen as pilot market due to high cash usage
Visa has launched its Visa Pay mobile application in Kinshasa, aiming to expand access to digital financial services in the Democratic Republic of the Congo (DRC), where cash remains the dominant payment method.
Launched on September 4, the app allows users to transfer money, pay merchants, make deposits and withdrawals, and shop online using virtual cards. Transactions can be made in both Congolese francs (CF) and U.S. dollars (USD).
Sophie Kafuti, General Manager of Visa DRC, said the initiative seeks to reduce costs, improve interoperability, and support financial inclusion. “Today in the DRC, there are several fragmented payment systems. With Visa Pay, payments become secure, fast, and reliable, accessible to students and seniors alike, whether banked or unbanked,” she said.
Accessible, low-cost tool
Designed to consume little mobile data and memory, Visa Pay also allows users without a bank account to open one at low cost with partner banks. “Thanks to agreements with Visa, people can access affordable banking services,” said François Jurd De Girancourt, Visa Vice President for Strategy in Central Europe, the Middle East, and Africa.
The rollout begins with five banks — Access Banque, FBN, Sofibanque, Solidaire Banque, and UBA — with BGFIBank, Equity Bank, and TMB expected to join shortly. The app is also available via partner banks’ mobile platforms and can be downloaded from the App Store and Google Play.
Pilot Phase
Visa chose the DRC as a pilot market due to its high reliance on cash. The country’s financial ecosystem, combining banks and mobile operators, was seen as favorable for building an interoperable solution.
The launch follows Visa’s expansion in the DRC since 2022, including partnerships with Vodacom — which issued 150,000 Visa cards linked to M-Pesa — and a $1 million financial education program with the Financial Inclusion Fund (FPM).
Ronsard Luabeya
La Réserve stratégique générale (RSG), service spécialisé de la Présidence de la République, a annoncé la mise en vente à Kinshasa d’un stock de farine de maïs au prix de 35 000 francs congolais (FC) le sac de 25 kg. Ce tarif est inférieur à celui actuellement pratiqué sur le marché de la capitale, où le même produit se négocie entre 40 000 et 63 000 francs, selon la qualité.
La commercialisation de cette farine s’effectue notamment au marché Gambela (croisement Kasa-Vubu Force), au marché Matete, au marché Bayaka et à Kapela (en diagonale de Kin Marché), précise la RSG dans sa communication.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des actions saisonnières menées par la RSG. L’institution a également annoncé l’arrivée prochaine de son stock dans la province du Kongo Central, où elle compte mettre sur le marché de la farine de maïs au même tarif.
La RSG affirme disposer d’un stock important, voire « illimité », ce qui pourrait influencer les prix pratiqués sur le marché de Kinshasa.
Créée par ordonnance présidentielle, la RSG a pour mission d’assurer la prévention et la gestion des crises par la constitution de stocks stratégiques de produits de première nécessité. Elle intervient pour soutenir la sécurité alimentaire, stabiliser les prix et appuyer les producteurs locaux, en constituant et renouvelant des réserves destinées à répondre aux situations de crise, de pénurie ou de calamités naturelles.
Timothée Manoke, stagiaire
Le 4 septembre 2025, Visa, leader mondial des paiements numériques, a lancé à Kinshasa son application mobile Visa Pay, destinée à élargir l’accès aux services financiers digitaux.
La solution permet aux utilisateurs d’effectuer des transferts d’argent, des paiements marchands, des dépôts et retraits en agence, ainsi que des achats en ligne via des cartes virtuelles. Elle est disponible en franc congolais (FC) et en dollar américain (USD).
Selon Sophie Kafuti, directrice générale de Visa RDC, l’initiative vise à « stimuler la croissance des paiements numériques et soutenir l’inclusion financière ». L’application garantit interopérabilité, sécurité et rapidité des transactions, tout en réduisant leurs coûts.
« Il existe aujourd’hui en RDC plusieurs systèmes et écosystèmes de paiement qui évoluent de manière fragmentée. En tant que réseau qui aspire à être la meilleure solution pour payer et être payé, nous apportons une interopérabilité capable de réduire les coûts des transactions et de créer un environnement plus inclusif. Avec Visa Pay, les paiements deviennent sécurisés, rapides et fiables, accessibles aussi bien aux étudiants qu’aux personnes âgées, qu’elles soient bancarisées ou non », a-t-elle déclaré.
Outil accessible et peu coûteux
Conçue pour être peu consommatrice en mémoire et en données mobiles, Visa Pay facilite aussi la bancarisation. Pour les personnes sans compte bancaire, l’application propose d’en ouvrir un auprès des banques partenaires, à très bas prix, grâce aux accords conclus avec Visa, explique François Jurd De Girancourt, vice-président de Visa en charge de la stratégie pour la région Europe centrale, Moyen-Orient et Afrique (CEMEA).
Le déploiement repose sur cinq établissements partenaires : Access Banque, FBN, Sofibanque, Solidaire Banque et UBA. Trois autres banques – BGFIBank, Equity Bank et TMB – devraient rejoindre le dispositif prochainement. L’application peut aussi être intégrée directement aux plateformes mobiles des banques. Elle est disponible sur App Store et Google Play Store.
RDC, marché pilote
François Jurd De Girancourt précise que la RDC a été choisie comme premier marché en raison de son taux élevé d’utilisation des espèces, bien supérieur à la moyenne régionale. Pour un pays de cette taille, le développement de solutions alternatives apparaît comme une nécessité.
Il souligne également que la RDC dispose d’un écosystème favorable, réunissant banques et opérateurs de services financiers mobiles, permettant de bâtir une solution de paiement interopérable et inclusive.
Depuis 2022, Visa a renforcé sa présence locale avec l’ouverture d’un bureau à Kinshasa et le développement de partenariats, notamment avec Vodacom (émission de 150 000 cartes Visa liées à M-Pesa) et avec le Fonds pour l’inclusion financière (FPM) pour un programme d’éducation financière doté d’un million de dollars.
Ronsard Luabeya
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La Régie des voies fluviales (RVF) a lancé, le 1er septembre 2025, une campagne de balisage sur les rivières Kwilu, Kwango et une partie du Kasaï. L’opération couvre 13 km sur le Kwango, 329 km sur le Kwilu jusqu’à Kikwit, et 187 km sur le Kasaï, entre Kwamouth et la passe rocheuse de Kandolo. Le coup d’envoi a été donné par Abolia Taba Mopolo, secrétaire général au ministère des Transports, voies de communication et désenclavement.
Selon le directeur général de la RVF, Daniel Lwaboshi, l’objectif est de sécuriser la navigation fluviale et de réduire les risques d’accidents. Les travaux incluent également des activités d’hydrographie, d’hydrologie et de barométrie, afin de fluidifier le trafic et de renforcer la fiabilité des échanges sur ces axes stratégiques.
Pour le secrétaire général du ministère des Transports, le développement des infrastructures fluviales contribue à la mobilité des personnes et des marchandises, au développement du transport multimodal et à un meilleur accès aux voies de communication, considérés comme des leviers du développement économique et social.
En juillet 2024, la RVF avait déjà sécurisé 605 km sur la rivière Kasaï, et en février 2025, 1 734 km sur le fleuve Congo entre Kinshasa et Kisangani. Malgré ces avancées, l’établissement fait face à des contraintes structurelles qui limitent ses capacités d’intervention. Lors de la cérémonie de lancement, les autorités locales de la province du Kwilu ont plaidé pour un renforcement des moyens techniques et financiers afin d’assurer un balisage permanent.
Ronsard Luabeya
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