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Equipe Publication

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The Democratic Republic of Congo has begun construction of a 24-km road linking the coastal city of Moanda in Kongo Central province to Yema on the Angolan border.

Prime Minister Judith Suminwa launched the project on Sept. 29. It is being built by Congolese firm Vaste Réseau des Services au Congo (VRSC) under the supervision of the Agency for Major Works (ACGT) and is expected to take two years.

The works include paving the road, installing two toll and weigh stations, and building a dry port at Yema on the Angolan side.

The Moanda-Yema route is the second DRC-Angola corridor under modernization. Work is also ongoing on the Mbuji-Mayi–Kananga–Kalamba-Mbuji road, where a new dry port is planned. Both projects aim to ease commercial flows between the two countries.

BK

North Kivu’s military governor, Maj. Gen. Kakule Somo Évariste, has suspended charcoal production in Mayangose, Beni territory, after tensions flared between farmers and eco-guards from the Congolese Institute for Nature Conservation (ICCN).

The ICCN accuses farmers of clearing land inside Virunga National Park. In retaliation, eco-guards destroyed more than 20 hectares of crops, sparking conflict with local communities.

Governor Somo said a commission will be set up to investigate. Farming will be allowed to continue in the meantime to avoid further clashes, according to local chief Mwami Atsu Taibo Alphonse.

Illegal logging and charcoal production have long fueled disputes in Beni. In February 2025, authorities reported widespread exploitation in Mayangose and other areas, prompting a ban on harvesting timber, charcoal, bark and other forest products.

Military administrator Col. Euta Omeonga Charles reminded operators that forestry activities must comply with the 2002 Forestry Code, which requires permits, licenses and registration of equipment. Violators face legal sanctions.

Ronsard Luabeya

Le ministre de l’Emploi et du Travail, Ferdinand Massamba wa Massamba, a signé, le 24 septembre 2025, un arrêté fixant à 0,5 % le nouveau taux de la contribution patronale dédiée au financement de l’Office national de l’emploi (ONEM). Cet établissement public, chargé de promouvoir et d’organiser le marché du travail, a pour missions de prospecter les offres d’emploi, de placer les demandeurs, de proposer des formations adaptées, de produire des statistiques régulières sur l’emploi et de veiller à la conformité des contrats de travail avec la législation nationale.

Le nouvel arrêté modifie et complète celui de 2018, qui avait fixé ce taux à 0,2 %. Désormais, chaque employeur, y compris l’État et les organisations humanitaires, devra verser chaque mois à l’ONEM 0,5 % de la rémunération payée à ses travailleurs.

Le texte introduit également de nouvelles sanctions. Tout employeur qui ne transmettra pas les documents requis lors des contrôles pourra être soumis à une taxation décidée par le contrôleur. Les contributions non acquittées avant le 24 septembre, ainsi que les pénalités correspondantes, seront en outre recalculées sur la base de cette nouvelle réglementation.

Cette révision devrait entraîner une hausse des dépenses salariales. Elle intervient dans un contexte de difficultés financières pour l’ONEM, confronté à une perte de recettes liée à l’insécurité persistante dans l’Est du pays. Les zones occupées par les rebelles du M23 échappent en grande partie à la collecte des contributions, ce qui complique l’exécution d’un budget déjà fragilisé, selon la direction de l’institution.

Depuis la nomination de nouveaux dirigeants en juillet 2023, la direction générale et le conseil d’administration affirment avoir engagé un processus de redressement. Celui-ci inclut la revalorisation des rémunérations, l’amélioration des conditions de travail des agents et l’extension des activités de l’institution.

L’ONEM prévoit par ailleurs l’ouverture de bureaux dans les universités, territoires et communes du pays, afin de renforcer sa présence sur le terrain. Ces initiatives devraient être financées par les ressources issues de la contribution patronale. L’institution dit attendre les premiers effets de l’arrêté dès le 1er octobre 2025.

Ces mesures s’inscrivent dans la perspective de l’objectif fixé par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui prévoit la création de 6,4 millions d’emplois d’ici 2028, un cap auquel l’ONEM doit contribuer à travers ses programmes et services.

Timothée Manoke.

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Dans un communiqué publié le 1ᵉʳ octobre 2025, le ministère du Commerce extérieur a annoncé la mise en service d’une plateforme numérique dédiée aux demandes et renouvellements du numéro import-export en République démocratique du Congo (RDC). Cette innovation, qui sera opérationnelle à partir du 5 octobre 2025, centralise désormais toutes les démarches via le Guichet unique intégral du commerce extérieur (GUICE).

En RDC, l’exercice du commerce d’importation et d’exportation est subordonné à l’immatriculation dans un registre import-export, après agrément du département du Commerce extérieur. Le numéro import-export est valable pour une année civile et doit être renouvelé au plus tard le 31 mars de l’année suivante.

Le communiqué, signé par le secrétaire général du ministère, Jules Muilu, précise que cette plateforme vise à réduire les délais et les coûts liés aux procédures. Elle doit également améliorer la transparence, renforcer la traçabilité des opérations et garantir un accès unifié à l’ensemble des services connectés à la plateforme en ligne de la Société d’exploitation du guichet unique du commerce extérieur (SEGUCE).

Avant son déploiement, la nouvelle plateforme de gestion du numéro import-export a fait l’objet d’une phase pilote, suivie d’ajustements techniques et administratifs. Selon le ministère du Commerce extérieur, cette étape a permis de fiabiliser le système et de garantir son efficacité, tout en impliquant les principales parties prenantes du secteur.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement pour faciliter les échanges commerciaux. Elle repose sur le décret n°15/019 du 15 octobre 2015 portant création du GUICE.

Ronsard Luabeya 

A la suite de tensions entre agriculteurs et éco-gardes de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Kakule Somo Évariste, a suspendu l’exploitation du bois destiné à la production de charbon dans la cité de Mayangose, territoire de Beni.

L’ICCN accuse des cultivateurs d’abattre illégalement des arbres et d’implanter des champs dans une zone qu’il considère comme faisant partie du parc national de Virunga. En représailles, plus de 20 hectares de cultures auraient été détruits, exacerbant les tensions.

Pour apaiser la crise, le gouverneur a annoncé la création d’une commission chargée d’examiner le dossier. Dans l’attente de ses conclusions, il a autorisé la poursuite des activités agricoles afin d’éviter de nouveaux affrontements. Ces décisions ont été relayées par le Mwami Atsu Taibo Alphonse, chef des villages Bapakombe-Bakondo.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large. En février 2025, les autorités locales avaient déjà dénoncé l’exploitation illégale du bois dans plusieurs zones du territoire de Beni, notamment à Mayangose, Kididiwe, Vemba, Mikuha, Halungupa, Loselose, Mwenda, Kikingi et dans la chefferie de Watalinga. Ces pratiques avaient conduit à une interdiction formelle de l’exploitation du bois d’œuvre, du charbon, des écorces, feuilles et racines.

Dans ce cadre, l’administrateur militaire du territoire, le colonel Euta Omeonga Charles, avait rappelé que toute activité forestière devait se conformer au code forestier congolais (loi n°011/2002 du 29 août 2002). Les exploitants sont tenus de disposer d’un permis de coupe actualisé, d’un agrément, d’une licence d’achat et de vente de produits forestiers, ainsi que de l’enregistrement des engins utilisés. Tout contrevenant s’expose à des sanctions légales.

Ronsard Luabeya

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Dans deux ans, la ville côtière de Moanda, dans la province du Kongo-Central, devrait être reliée à celle de Yema, à la frontière avec l’Angola, par une route asphaltée. Les travaux de construction de cette section de la route nationale n°11, longue de près de 24 kilomètres, ont été officiellement lancés le 29 septembre 2025 par la Première ministre, Judith Suminwa.

Le chantier, confié à l’entreprise congolaise Vaste Réseau des Services au Congo (VRSC) et placé sous la supervision de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), doit être exécuté sur une durée de deux ans. Il comprend plusieurs composantes : la construction de la route asphaltée, l’installation de deux postes de péage et de pesage, ainsi que l’aménagement d’un port sec côté angolais, à Yema.

La route Moanda–Yema constitue le deuxième corridor entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Angola actuellement en modernisation. En parallèle, les travaux de construction de la route Mbuji-Mayi–Kananga–Kalamba-Mbuji, à la frontière angolaise, se poursuivent, avec également la création d’un port sec prévu à Kalamba-Mbuji. Ces projets visent à faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays.

BK

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The project to modernize the Bunia National Airport, also known as Murongo, in Ituri province is expected to be delivered in February 2026, according to Barry Boubacar, track works director for the Congolese contractor Mont Gabaon SARLU.

The project manager at the Central Coordination Office (BCECO) reported in September that physical execution stood at about 76 percent, according to the Congolese News Agency (ACP).

The work, launched in June 2022 and originally slated for a 36-month duration, is running eight months behind schedule, Mont Gabaon stated. The company cited several challenges, including delays in releasing the site by the MONUSCO peacekeeping mission and surrounding populations, the presence of rocky areas not factored into the initial studies, and the lack of suitable gravel in Bunia. The scarcity required complicated imports from Uganda, made difficult by poor road conditions, especially during the rainy season.

The entire project is valued at more than $48 million USD, according to Finance Minister Doudou Fwamba, who spoke on Top Congo FM on September 29. It encompasses four main lots.

The first involves extending and widening the runway from 1,850 to 2,500 meters in length and 30 to 45 meters in width. Boubacar confirmed that 2,300 meters have already been completed. The second lot focuses on expanding the aircraft parking area from 14,000 to 32,000 square meters.

The third lot covers the construction of a 3,500 square meter passenger terminal with two separate arrival and departure circuits, which is currently 70 percent complete. Finally, the fourth lot includes the new control tower, which will offer visibility of both runway ends and is scheduled for completion in December 2025, alongside a fire station that has already been completed and provisionally accepted.

The works director emphasized that the chosen strategy allowed the airport to remain operational throughout the construction period, preventing the province from being isolated.

The project's objective is to increase the airport’s capacity to accommodate wide-body aircraft, grant it international status, and link it to major cities across the continent. Currently, Bunia Airport primarily handles domestic flights and some international connections, mainly for medical evacuations and humanitarian operations.

Timothée Manoke

The Democratic Republic of Congo (DRC) adopted a draft decree to regulate the importation of used vehicles during a Council of Ministers meeting on September 26, 2025.

While the precise content of the text was not released, the government stated the decree aims to "fundamentally reform the regulation related to the importation of used vehicles" to ensure road safety, protect the environment, and improve the quality of the national vehicle fleet.

The move signals a likely tightening of import conditions. The government argues that the national vehicle fleet is "mostly composed of dilapidated imported vehicles," a situation it calls "an aggravating factor in traffic accidents and environmental pollution, thereby compromising road safety, public health, and the quality of life."

This policy shift reverses an April 2017 decree that had raised the maximum allowable age for imported vehicles from 10 to 20 years, while maintaining the requirement for technical inspections by an accredited center. That previous relaxation of the 2012 law was intended to facilitate market access for used vehicles, meet demand from the transport industry, and account for the purchasing power of households.

Almost a decade later, the government is moving to overhaul the policy, viewing it as a cause of traffic accidents and environmental degradation. The new decree aligns with the DRC's National Road Safety Plan (PNSR) and the executive branch's desire to reduce vehicle imports by promoting local assembly.

The Directorate General of Customs and Excise (DGDA) estimated the value of used vehicles imported in 2024 at $587.7 million USD, with projected customs revenue of $65 million USD. These figures underscore the dominance of used vehicles in the Congolese automotive fleet.

Boaz Kabeya

Chinese electronics component maker Shenzhen Hongfuhan Technology is set to be the main investor in a 30 megawatt (MW) solar power plant designed to supply the Kamoa-Kakula mining complex in the Democratic Republic of Congo (DRC).

Citing Chinese media, sources reported on Wednesday, October 1, 2025, that Hongfuhan announced it would soon sign a partnership agreement with its compatriot, Green World Energy and Green World's parent company, the Construction and Commercial Development Company (SDCC), to finance the $198 million project.

Hongfuhan, a Shenzhen-based firm that recently expanded into the solar sector, plans to invest $158.4 million in the project, with Green World/SDCC covering the remaining balance.

The pending agreement includes the creation of a joint venture, with shares distributed proportionate to the investment: 80 percent for Hongfuhan and 20 percent for Green World/SDCC. Green World/SDCC will handle construction, installation, operation, and maintenance, while the majority shareholder, Hongfuhan, will exercise control.

In April 2025, Kamoa Copper, the owner of the Kamoa-Kakula mine, signed a power purchase agreement with Green World Energy. The Beijing-based firm committed to financing, building, and operating a solar plant with a constant power capacity of 30 MW. Hongfuhan states the contract duration is 15 years.

High Profitability Expected

During the first 5.5 years—a period encompassing the construction phase and deemed necessary to recoup the initial investment—net profits will be shared pro rata to the joint venture stakes. After that, the distribution will shift to 76 percent for Hongfuhan and 24 percent for SDCC.

Kamoa Copper plans to boost its total solar capacity to 120 MW to power Kamoa-Kakula, which has an annual copper production capacity of 600,000 metric tons. The mining company has also signed an agreement with CrossBoundary Energy DRC to finance, build, and operate a separate 30 MW constant-power solar plant, with a contract duration of 17 years.

Both solar projects, including grid connection, are expected to be completed by the end of July 2026. By that deadline, the Kamoa-Kakula complex’s electricity needs are projected to reach 240 MW. The company aims to cover this demand exclusively with green energy, retiring its diesel generators.

Beyond solar, Kamoa is also relying on hydropower, specifically through the rehabilitation of Inga II’s Turbine 5 (178 MW). Full commissioning of the turbine is expected in 2026 after network reinforcement. With these combined projects, Kamoa Copper anticipates being able to reduce its electricity imports from Zambia and Mozambique.

 Timothée Manoke

Le groupe suisse Mole Groupe, spécialisé dans le trading des matières premières agricoles, a conclu, le 30 septembre 2025, un partenariat public-privé (PPP) avec la République démocratique du Congo (RDC) pour la réalisation de son projet agro-industriel, localisé dans le territoire de Mbanza-Ngungu, au Kongo-Central. Le contrat a été signé par le directeur général du groupe, Grandi Mole, et le ministre de l’Agriculture, Muhindo Nzangi Butondo.

Pour l’instant, les détails du PPP n’ont pas été dévoilés, mais sa signature, attendue depuis un an, devrait permettre de boucler la structuration du projet. Outre l’État, d’autres partenaires sont impliqués, parmi lesquels le groupe suisse Bühler, spécialisé dans la fabrication d’équipements pour l’industrie agroalimentaire et les matériaux avancés, ainsi que la société belge De Smet Engineers & Contractors, reconnue pour son expertise en ingénierie et en construction d’usines agro-industrielles clés en main. Des bailleurs de fonds internationaux sont également pressentis.

À l’issue de la cérémonie, le directeur général de Mole Groupe a annoncé que les études secondaires, menées en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), devraient débuter dès octobre 2025. Le lancement des travaux de construction est projeté pour le 3e trimestre 2026, avec une durée estimée à quatre ans.

Le projet prévoit la construction d’un parc agro-industriel doté d’infrastructures modernes : tours de communication mobile, hangars, entrepôts, silos de collecte, ateliers de transformation et bureaux administratifs. Il inclura également des infrastructures sociales et techniques telles que des écoles et des laboratoires phytosanitaires. L’initiative couvrira plus de 105 000 hectares, dont 85 000 cultivables, et mobilisera un investissement estimé à un milliard de dollars.

Gandi Mole fixe un objectif de production annuelle de 650 000 tonnes de denrées alimentaires, réparties comme suit : 70 000 tonnes de farine de blé, 150 000 tonnes de sucre, 150 000 tonnes de farine de maïs, 20 000 tonnes de riz et 260 000 tonnes de farine de manioc. Les principales matières premières concernées – manioc, maïs, blé, riz et canne à sucre – seront transformées en farine, sucre raffiné et éthanol. Le projet devrait créer plus de 20 000 emplois directs et indirects et contribuer au dynamisme de l’économie rurale locale.

Ce projet, s’il se concrétise, devrait contribuer à réduire le déficit de production alimentaire auquel le pays est confronté, ainsi que sa forte dépendance aux importations. Selon les données compilées par la Banque centrale du Congo (BCC), la facture des achats de produits alimentaires sur le marché international s’est élevée en moyenne à près de 1,79 milliard de dollars entre 2019 et 2023.

Ronsard Luabeya

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