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Equipe Publication

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Un projet de décret portant réglementation de l’importation des véhicules d’occasion en République démocratique du Congo a été adopté lors du Conseil des ministres du 26 septembre 2025. Aucune information n’a filtré sur le contenu précis du texte. Selon le compte rendu de la réunion, il vise à « réformer en profondeur la réglementation relative à l'importation des véhicules d'occasion » afin de garantir la sécurité routière, préserver l’environnement et améliorer la qualité du parc automobile national.

Ce projet devrait se traduire par un durcissement des conditions d’importation, surtout que le gouvernement estime que le parc automobile national est « majoritairement composé de véhicules vétustes importés ». Une situation qui, selon lui, « constitue un facteur aggravant d'accidents de circulation et de pollution environnementale, compromettant ainsi la sécurité routière, la santé publique et la qualité de vie des populations ».

En avril 2017, un décret avait porté l’âge maximal des véhicules importés de 10 à 20 ans, tout en maintenant l’obligation de contrôle technique par un centre agréé. Cet assouplissement du décret d’octobre 2012 visait à faciliter l’accès au marché des véhicules d’occasion, à répondre à la demande de la profession des transporteurs et à tenir compte du pouvoir d’achat des ménages.

Près de dix ans plus tard, le gouvernement choisit de revoir cette politique qu’il considère désormais comme l’une des causes des accidents de la circulation et de la dégradation de l’environnement. Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le nouveau décret s’inscrit d’ailleurs dans la dynamique du Plan national de sécurité routière (PNSR). Il est aussi aligné à la volonté de l’exécutif de réduire les importations des véhicules en favorisant le montage local. 

La Direction générale des douanes et accises (DGDA) a estimé la valeur des véhicules d’occasion importés en 2024 à 587,7 millions de dollars, pour des recettes projetées à 65 millions de dollars, soit près de 39 % des recettes totales. Ces chiffres illustrent le poids des véhicules d’occasion dans le parc automobile congolais.

Boaz Kabeya

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Le parquet général près la Cour d’appel de Matete a scellé, le 25 septembre 2025, les bureaux de la société Multiplay Sarl pour violation de la loi sur l’électricité. Cette décision fait suite à plusieurs plaintes de résidents de la Cité du Fleuve, dans le quartier Kingabwa à Kinshasa, dénonçant la surfacturation de leurs factures.

Selon l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité (ARE), Multiplay Sarl appliquait des tarifs supérieurs de plus de 50 % aux prix officiels, libellés en rand sud-africain. Ces coûts jugés excessifs s’ajoutaient aux charges communes des locataires, alourdissant considérablement leurs factures.

Dans une correspondance publiée en 2021, le comité syndical des propriétaires de la Cité avait déjà dénoncé la situation, précisant que les occupants des appartements déboursaient 250 dollars par mois, tandis que ceux des villas payaient 300 dollars, malgré une fourniture irrégulière. Le groupe électrogène de la société ne fonctionnait qu’à des plages horaires limitées : de 6 h à 9 h, de 12 h à 14 h et de 18 h à minuit.

En plus, entre juin et septembre 2025, plusieurs missions de contrôle de l’ARE ont confirmé que Multiplay Sarl exerçait illégalement des activités de distribution d’électricité. Les inspections menées sur les installations de la Cité du Fleuve — notamment la cabine électrique, le groupe électrogène de secours et le compteur principal — ont révélé l’absence de titres légaux et administratifs : « aucun contrat d’abonnement auprès de la SNEL, aucune concession, licence ou autorisation conforme à la loi n°14/011 du 17 juin 2014 ».

Face à cette situation, l’ARE recommande la mise en œuvre de mesures judiciaires rigoureuses, le renforcement de la coopération avec la SNEL SA, un suivi rapproché des installations et une communication claire et transparente auprès des usagers.

La Cité du Fleuve est un projet immobilier ambitieux implanté sur des terrains gagnés sur le fleuve Congo. Lancé en 2008, il visait à créer un quartier moderne doté d’infrastructures de classe internationale, comprenant des immeubles résidentiels, des centres commerciaux, des écoles et des espaces verts.

Ronsard Luabeya

• The DRC will deploy 129 fortified operational bases (FOB) to secure cocoa and coffee harvests in the conflict-affected east.
• The Alliance Virunga has allocated a budget to make these FOBs operational, but authorities gave no deployment timeline.
• The plan aims to protect production zones, safeguard trade corridors, and cut off armed groups from resources.

The Democratic Republic of Congo (DRC) plans to deploy 129 advanced operational bases (FOB) to protect cocoa and coffee harvests in the east, Agriculture and Food Security Minister Muhindo Nzangi Butondo said on Sept. 19. He announced the initiative in an information note presented to the Council of Ministers.

The Council’s report stated that the fortified installations will first target high-value agricultural zones. The provinces include North Kivu (Beni), Ituri (Irumu and Mambasa), and Tshopo (Bafwasende, Banalia, Ubundu, Isangi, and Lubuya Bera in Kisangani). Authorities also plan to secure buffer zones around Virunga and Maiko National Parks and the Okapi Wildlife Reserve.

The program replicates a pilot launched in Mutwanga, Beni territory. After Allied Democratic Forces (ADF) rebels attacked in May 2021, authorities established a FOB at Nzenga with support from Alliance Virunga. The camp included soldier housing and an operations center linked to community alerts. Three units operated there: one with zero response time, one with 15 minutes’ notice, and one in reserve.

The Council noted that Alliance Virunga has a budget to activate the 129 bases. However, officials did not specify a deployment timeline. The plan aims to expand the security model along the Kivu-Kinshasa green corridor, which the government considers vital for economic diversification, poverty reduction, and rural stabilization.

Authorities said the bases will protect production zones and trade corridors, reduce post-harvest losses tied to insecurity and poor transport links, boost food sovereignty, and increase agricultural exports. They added that the initiative should create rural jobs to anchor youth in at-risk areas, deny resources to armed groups, and protect forest ecosystems.

The government has set up a steering committee led by the Agriculture and Food Security Minister. Officials plan to integrate the project into the National Development Plan and the Agricultural Transformation Program.

This article was initially published in French by Boaz Kabeya

Adapted in English by Ange Jason Quenum

• GSMA estimates telecom reforms could generate 9,800 billion Congolese francs ($3.7 billion) in GDP by 2029.
• Mobile operators in DRC face a tax burden of 91% of profits, among the heaviest compared to mining (71%) and banking (34%).
• The sector could connect 9.7 million new mobile internet users and unlock $3.2 billion in value across mining, agriculture, and public services.

The first Digital Africa Summit in Kinshasa on Sept. 18 became a platform for mobile operators to advocate tax and regulatory reforms in the Democratic Republic of Congo (DRC). The push relied on a report by the GSMA, the global mobile industry association, titled “Driving Economic Growth through Digital Transformation in the DRC.”

Angela Wamelo, GSMA’s Africa director, said the reforms could add 9,800 billion Congolese francs ($3.7 billion) to GDP and connect 9.7 million additional mobile internet users by 2029. The report projected that mobile adoption could release more than 8,600 billion Congolese francs ($3.2 billion) in value across mining, agriculture, and public services.

“The Democratic Republic of Congo has the opportunity to leapfrog into a digital-driven economy,” Wamelo said. “But to realize this potential, reforms in taxation, spectrum management, and energy infrastructure must be a priority. We aim to regulate this sector in DRC to make it more transparent and attract investors,” she added.

A separate GSMA report from June, “Mobile Sector Taxation: Comparative Tax Burden in DRC,” highlighted the heavy fiscal environment operators face. It said mobile operators pay on average 91% of their profits in taxes, compared with 71% for mining companies and 34% for retail banks. The report blamed multiple sector-specific levies, often calculated on revenues, for deterring investment and limiting service expansion.

The GSMA urged simplification and harmonization of taxes. It recommended modernizing fiscal frameworks through rationalization of sectoral taxes to lower consumer prices and encourage investment. It also called for a collaborative national framework, coordination of energy and digital policies, expanded spectrum access, license reform, skills development through public-private partnerships, and integration of mobile platforms into education, health, and government services.

The government, facing major financing needs, has argued that telecom operators must pay their “fair share” of taxes. Some officials questioned the fiscal contribution of multinational operators, noting that some had not declared taxable profits in nearly two decades, raising suspicions of tax avoidance.

Despite these concerns, Digital Economy Minister Augustin Kibassa Maliba welcomed the GSMA report. He described it as a “clear diagnostic” of the sector’s progress and challenges. “We have the responsibility to transform the recommendations of this report into concrete actions, because it is through them that we will build a true digital economy,” he said.

According to GSMA, the mobile sector contributed an estimated $63–64 billion to DRC’s GDP in 2022 and $66 billion in 2023.

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya

Adapted in English by Ange Jason Quenum

À Kisangani, les prix des carburants dépassent les barèmes officiels fixés par le ministère de l’Économie nationale. Selon Bienvenue Batumbe, chef de bureau chargé du suivi des approvisionnements à la Division provinciale de l’Économie de la Tshopo, le litre d’essence, arrêté à 3 772 francs congolais (FC), se vend jusqu’à 4 220 FC, soit une hausse de 11,9 %. Le gasoil, fixé à 3 762 FC, atteint pour sa part 4 270 FC, en progression de 13,5 % par rapport au prix officiel.

Il attribue ces écarts aux opérateurs économiques qui s’approvisionnent depuis l’Est du pays et appliquent des tarifs supérieurs aux prix réglementés. Ces derniers invoquent notamment les taxes perçues dans les provinces traversées et la dégradation des routes.

Pour Bienvenue Batumbe, ces arguments ne sauraient justifier la non-application des prix officiels. Il estime que ces pratiques faussent la régulation du marché et pénalisent les consommateurs. Ce responsable annonce que des mesures coercitives seront prises contre les contrevenants, conformément à la législation en vigueur. « Tout opérateur qui ne respecte pas les prix fixés s’expose à des sanctions, car il s’agit d’une infraction économique », a-t-il déclaré.

Il affirme par ailleurs compter sur la collaboration entre le gouvernement provincial et les autorités nationales pour faire respecter la réglementation tarifaire et garantir un approvisionnement durable et équitable.

Ronsard Luabeya

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Pour sécuriser les récoltes de cacao et de café face à l’aggravation de la crise sécuritaire à l’est du pays, Kinshasa prévoit de déployer 129 bases opérationnelles avancées (FOB). L’annonce a été faite le 19 septembre 2025 par le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Muhindo Nzangi Butondo, dans une note d’information présentée au Conseil des ministres.

Selon le compte rendu de cette réunion, ces installations militaires fortifiées seront implantées en priorité dans les zones à forte valeur agricole. Les provinces ciblées sont le Nord-Kivu (territoire de Beni), l’Ituri (territoires d’Irumu et de Mambasa), la Tshopo (territoires de Bafwasende, Banalia, Ubundu, Isangi, ainsi que le secteur de Lubuya Bera à Kisangani), ainsi que les zones tampons autour des parcs nationaux de Virunga, Maiko et de la réserve de faune à Okapi.

Ce programme entend répliquer un projet pilote qui permet de sécuriser les unités agro-industrielles de Mutwanga, dans le territoire de Beni. Après une attaque des rebelles ADF en mai 2021, une FOB avait été installée à Nzenga avec l’appui de l’Alliance Virunga. Ce petit camp militaire comprend des logements pour les soldats et un centre des opérations équipé d’un système de communication recevant les alertes de la population. Trois unités y sont basées : une à préavis zéro, prête à intervenir immédiatement ; une deuxième à préavis 15 minutes, mobilisable en appui ; et une troisième en réserve.

D’après le compte rendu du Conseil des ministres, l’Alliance Virunga dispose d’un budget pour rendre opérationnelles les 129 FOB. Aucun calendrier de déploiement n’a cependant été communiqué. Le document précise uniquement que l’ambition est d’étendre ce modèle le long du couloir vert Kivu-Kinshasa, considéré comme un levier stratégique pour la diversification économique, la réduction de la pauvreté et la stabilisation des zones rurales.

Avec la mise en place de ces bases, les autorités espèrent sécuriser les bassins de production et les corridors de commercialisation, réduire les pertes post-récolte liées à l’insécurité et à l’enclavement, renforcer la souveraineté alimentaire, accroître les exportations agricoles, créer des emplois ruraux pour stabiliser les jeunes dans les zones à risque, priver les groupes armés de ressources et préserver les écosystèmes forestiers.

Pour mener à bien ce projet, un comité de pilotage a été mis en place autour du ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire. L’initiative devrait par ailleurs être intégrée aux priorités du Plan national de développement et du Programme de transformation agricole.

Boaz Kabeya

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La première édition du Digital Africa Summit, tenue le 18 septembre 2025 à Kinshasa, a servi de plateforme de plaidoyer aux sociétés de téléphonie mobile pour des réformes fiscales et réglementaires. Ce plaidoyer s’est appuyé sur un rapport intitulé « Stimuler la croissance économique par la transformation numérique en RDC », publié pour l’occasion par le Global System for Mobile Communications (GSMA), l’organisation mondiale qui réunit les acteurs de l’écosystème de la téléphonie mobile.

Selon ce document, présenté par la directrice Afrique du GSMA, Angela Wamelo, ces réformes pourraient permettre à la République démocratique du Congo (RDC) de générer 9 800 milliards de francs congolais (FC) de contribution supplémentaire au PIB et de connecter 9,7 millions d’utilisateurs uniques supplémentaires à l’internet mobile d’ici 2029. Plus de 8 600 milliards FC de valeur économique pourraient aussi être libérés dans les secteurs des mines, de l’agriculture et des services publics grâce à l’adoption des technologies mobiles.

« La République démocratique du Congo a l’opportunité de sauter les étapes vers une économie portée par le numérique. Mais pour concrétiser pleinement ce potentiel, les réformes de la fiscalité, de la gestion du spectre et des infrastructures énergétiques doivent être une priorité », a précisé Angela Wamelo. « Nous cherchons à réguler ce secteur en RDC pour le rendre plus transparent et attirer les investisseurs », a-t-elle ajouté.

Dans un autre rapport publié en juin 2025, intitulé « Fiscalité du secteur mobile : charge fiscale comparative en RDC », le GSMA souligne que les opérateurs mobiles évoluent dans un environnement fiscal complexe, susceptible de compromettre la pérennité de leurs investissements. Selon ce document, ces acteurs paient en moyenne 91 % de leurs bénéfices en impôts, contre 71 % pour les entreprises minières et 34 % pour les banques de détail. Cette pression fiscale résulterait de multiples taxes spécifiques, souvent calculées sur le chiffre d'affaires, ce qui pénaliserait les investissements et l’extension des services.

« Diagnostic clair »

Le GSMA recommande que la simplification et l’harmonisation de la fiscalité deviennent une priorité. Il suggère la modernisation des cadres fiscaux à travers la rationalisation et la simplification des impôts sectoriels, afin de réduire les prix à la consommation et d’encourager l’investissement. Le rapport préconise également un cadre national collaboratif, la coordination des politiques énergétiques et numériques, l’élargissement de l’accès au spectre, la réforme des licences, le développement des compétences via des partenariats public-privé, et l’intégration des plateformes mobiles aux services d’éducation, de santé et gouvernementaux.

En RDC, l’exécutif, confronté à d’importants besoins de financement, estime que les opérateurs de téléphonie mobile doivent payer leur « juste part » d’impôts. Certains responsables ont publiquement mis en doute la contribution fiscale des multinationales du secteur, soulignant par exemple que certains opérateurs n’ont jamais déclaré de bénéfices imposables dans le pays depuis près de vingt ans, ce qui alimente les soupçons d’optimisation fiscale.

Malgré ces réserves, le ministre de l’Économie numérique, Augustin Kibassa Maliba, a salué le rapport du GSMA, le qualifiant de « diagnostic clair » des avancées et défis du secteur. Il a souligné qu’il constitue un outil précieux pour orienter les politiques publiques et un catalyseur de dialogue entre l’État, le secteur privé et les partenaires internationaux. « Nous avons la responsabilité de transformer les recommandations de ce rapport en actions concrètes, car c’est à travers elles que nous pourrons bâtir une véritable économie numérique », a-t-il déclaré.

Selon le rapport du GSMA, la contribution du secteur mobile au PIB de la RDC a été estimée à 63–64 milliards de dollars en 2022 et à 66 milliards en 2023.

Ronsard Luabeya

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• President Félix Tshisekedi pledged $1 billion in public spending from 2026–2030 to implement the new national digital plan.
• The program will focus on infrastructure, e-government, cybersecurity, and digital skills training, with emphasis on women and youth.
• DRC signed an MoU with Cisco and Cybastion to train 250,000 young people in cybersecurity, data science, and programming.

Democratic Republic of Congo (DRC) President Félix Tshisekedi announced a $1 billion public investment to support the country’s next five-year digital development plan. The pledge, made Sept. 26 during the “DRC Digital Nation 2030” event at the UN General Assembly in New York, represents an annual commitment of $250 million from 2026 to 2030.

Tshisekedi said the initiative aims to position Congo as a technology hub at the heart of Africa.

According to the Ministry of Digital Affairs, the program will center on four pillars: expanding digital infrastructure such as connectivity and data hosting, developing e-government services, strengthening cybersecurity governance, and building digital skills. Training programs will prioritize women and young people.

Dominique Migisha, head of the Digital Development Agency, said unfinished projects from the current plan—achieved at roughly 60% due to funding gaps—will be incorporated into the new program.

Tshisekedi stressed that digital development depends on political stability and implementation of peace accords with Rwanda and the M23 rebels. Security improvements are also vital to attract private investors.

On the sidelines of the forum, Digital Minister Kibassa Maliba held talks with U.S.-based Unity Development Fund, which expressed interest in investing in infrastructure, innovation, and youth entrepreneurship.

Congo also signed a memorandum of understanding with Cisco and Cybastion to train 250,000 young people over five years in fields such as cybersecurity, data science, programming, operating systems, technical English, digital transformation, and entrepreneurship.

This article was initially published in French by PM & Ecofin Agency

Adapted in English by Ange Jason Quenum

 

• Mining companies in the Democratic Republic of Congo (DRC) claim more than $2 billion in unpaid VAT credits despite a government repayment strategy.
• Firms report additional challenges, including insecurity, illegal miners, energy shortages, and over 52 audits since January 2025.
• The Mines Ministry set up a follow-up committee to address industry concerns and monitor implementation of solutions.

Mining companies operating in the DRC demanded repayment of more than $2 billion in value-added tax (VAT) credits during a meeting with Mines Minister Louis Watum Kabamba on Sept. 18. They described the arrears as a “major structural barrier” to their operations.

The government adopted a three-year strategy with the International Monetary Fund (IMF) to settle VAT credits. Finance Minister Doudou Fwamba said on March 21 that repayment requires debt certification, payment of excess profit tax (ISPE), compliance with tax obligations, reimbursement of undue fuel subsidies, and acceptance of a haircut of up to 20%.

The strategy aims to stabilize the macroeconomic framework by improving foreign currency supply, fixing repayment system flaws, and allowing the state to recover a portion of fiscal revenues. However, operators say the measures have yet to result in actual repayments.

Mining Firms Report Additional Challenges

Beyond tax arrears, mining firms criticized ongoing insecurity at concessions and incursions by illegal artisanal miners. Companies reported losses of up to $3 billion for a single operator. They also cited energy shortages as obstacles to expansion and instability caused by frequent changes in annual finance laws.

Administrative pressure remains a concern, with firms facing more than 52 regulatory inspections since January.

“You can have all the minerals in the world, but if the entry ticket is too complicated, the rules too complex, and then you face a plethora of audits — sometimes illegal, sometimes legal but overly repetitive — you end up tiring those already there and discouraging those who might want to come,” said Romain Battajon, a business lawyer.

Industry Calls for Simplified Tax Collection

In an interview, Landry Djimpe, partner at Innogence Consulting and head of its DRC office, also president of the legal commission of the Mining Chamber at the Congolese Business Federation (FEC), called for a single revenue collection entity to replace the current fragmented system. He said this would avoid a “layer cake” of bureaucracy that hampers efficiency.

Mines Minister Kabamba pledged to escalate industry concerns to the presidency. The ministry set up a follow-up committee to oversee implementation of recommendations, draft an operational roadmap, and establish regular evaluations to track progress.

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya

Adapted in English by Ange Jason Quenum

 

• UAE firms Lone Star Ltd and Business Gate plan energy investments in Tshopo province, Democratic Republic of Congo (DRC).
• A delegation will visit Kisangani for site inspections and technical assessments.
• Governor Paulin Lendongolia says the projects could boost jobs, tax revenue, and sustainable development.

Two UAE-based companies, Lone Star Ltd and Business Gate, announced plans to invest in the Democratic Republic of Congo’s (DRC) Tshopo province, focusing on oil and renewable energy.

The announcement came on Sept. 26 in Dubai, following a meeting between Salem Saeed Salem, CEO of both companies, and Tshopo Governor Paulin Lendongolia, according to the governor’s communication office.

Officials said a delegation from the firms will soon travel to Kisangani for on-site visits and technical evaluations. The talks aim to identify opportunities for joint ventures and partnerships in the province’s energy industry.

Lone Star Ltd, headquartered in Dubai, supplies high-performance components across sectors including energy, renewables, defense, nuclear, and civil infrastructure. The company is already active in the U.S., Saudi Arabia, and the UAE.

Business Gate General Trading LLC, founded in 2007 and based in Dubai, is a leading distributor of lubricants in the UAE. It markets a wide range of branded products for engines and machinery.

Governor Lendongolia said the potential partnerships could deliver employment, tax revenue, and sustainable development for Tshopo.

“We are building a bridge between Tshopo and the world. The presence of investors in Kisangani will cement our ambition to integrate the province into the global growth dynamic,” he said.

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya

Adapted in English by Ange Jason Quenum

 

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