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Equipe Publication

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En juin 2024, la troisième usine de traitement du complexe cuprifère Kamoa-Kakula est entrée en production. Derrière ce succès qui augmente la capacité de production annuelle de la plus grande mine de cuivre en RDC, on retrouve un homme : Robert Friedland. Né en 1950 à Chicago, dans l’État de l’Illinois, c’est le fondateur et coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines, compagnie canadienne qui pilote le projet Kamoa-Kakula.

L’épopée congolaise de M. Friedland commence à la fin du 20e siècle. Ivanhoe Mines obtient en 1996 des licences d’exploration sur 50 000 km² dans l’ancienne province du Katanga. L’homme d’affaires vient de faire fortune en vendant pour le compte d’une de ses sociétés un important gisement de nickel au Canada pour 4,3 milliards de dollars canadiens, et recherche de nouveaux terrains de jeu. Et le temps lui donne vite raison, puisque moins d’une décennie sépare le début des travaux d’exploration (2001) de la découverte d’un gisement.

En 2008, Ivanhoe annonce en effet la découverte du gisement de Kamoa et signe en mai 2015 un accord avec le chinois Zijin Mining pour le développer. Un an après cet accord, un nouveau gisement de cuivre à haute teneur, Kakula, est découvert en juin 2016 et les travaux de construction de la première usine démarrent en 2020. Kamoa-Kakula entre en production en 2021 et contribue depuis cette date à la croissance de la production congolaise de cuivre, qui a atteint 2,8 millions de tonnes en 2023.

« Nous étudions des options pour augmenter la production de cuivre vers notre prochain objectif de 800 000 tonnes par an […]  Un taux de production qui propulserait le complexe cuprifère de Kamoa-Kakula vers l’un des deux plus grands producteurs de cuivre de notre planète », indique désormais l’homme d’affaires américano-canadien.

Pour rappel, Kamoa-Kakula a livré 393 551 tonnes de concentré de cuivre en 2023, pour un chiffre d’affaires de 2,7 milliards de dollars. Le complexe est détenu à parts égales par Ivanhoe et Zijin (39,6% chacun) et à 20% par le gouvernement congolais. Crystal River Global Limited, qui a investi en même temps que Zijin en 2015, contrôle la participation de 0,8% restante.

Emiliano Tossou

Les sociétés minières, coopératives et artisans miniers sont désormais interdits d’activité sur l’ensemble des concessions minières du Sud-Kivu. Dans un arrêté rendu public le 19 juillet 2024, le gouverneur de cette province, Jean-Jacques Purusi, a en effet ordonné la suspension des opérations jusqu’à nouvel ordre.

Selon le document, cette décision vise à « remettre de l’ordre » dans l’exploitation minière en vue de préserver les vies humaines et assurer la traçabilité de la production des minerais sur ces sites. Les services compétents n’arriveraient plus à remplir correctement leurs missions, en raison du « désordre occasionné par les exploitants ». Arrivé à la tête du Sud-Kivu en juin, le gouverneur cherche à assainir l’exploitation minière dans une province chère à son cœur.

C’est en effet dans cette partie de la RDC qu’il a vu le jour en 1964, avant de s’envoler quelques décennies plus tard en Belgique pour ses études supérieures. Titulaire d’un doctorat de l’université de Gand en Belgique, c’est un spécialiste reconnu des questions de droits de l’Homme.

Professeur invité dans des universités européennes et africaines, il a travaillé, de 1994 à 2008, comme expert des Nations unies dans le cadre d’opérations de maintien de la paix au Rwanda, au Kosovo, au Togo, au Liberia et au Soudan. Ces décennies d’expérience devraient désormais être mises à profit pour réorganiser l’exploitation minière au Sud-Kivu. Dans cette province riche en minerais, notamment or, coltan et étain, les cas de violations de droits de l’Homme dans les mines côtoient ceux liés aux exportations illégales de minerais.

Emiliano Tossou

La République démocratique du Congo a vu son offre de formation en compétences numériques renforcée le vendredi 19 juillet. Cela s’est traduit par l’inauguration à Kinshasa de l’Institut africain de Huawei pour le développement des technologies de l’information et de la communication. Il s’agit d’un centre dédié à la formation et à l’innovation numérique. Il servira aussi de base pratique du programme Future Cheetahs, lancé en avril dernier par Huawei pour doter le marché TIC local d’une nouvelle génération de talents hautement qualifiés.

Selon Augustin Kibassa Maliba, le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, « cet institut est un centre d’excellence que nous avons toujours espéré voir le jour (…) où les personnes talentueuses et visionnaires du pays auront la possibilité d’explorer, d’innover et de contribuer à la transformation numérique de notre société et de créer ainsi des millionnaires congolais ».

Ce centre vient s’ajouter aux initiatives de formations formelles, mais fragmentées qui existent en RDC, comme le déplorait la Banque mondiale en 2020 dans son rapport intitulé Democratic Republic of Congo Digital Economy Assessment. L’institution financière soutenait que ce sont les structures de formation informelles naissantes qui jouaient un rôle toujours important, mais ne bénéficiaient d’aucun soutien pour accroître leurs actions. Conséquence, la RDC affiche toujours un faible niveau de développement des compétences numériques. Dans le Network Readiness Index 2023 de Portulans Institute, le pays occupe la 102e place sur 134 pays classés en la matière.

Aujourd’hui, alors que le gouvernement accélère l’avènement de l’économie numérique et encourage l’investissement local et étranger dans la tech, il se pose le problème de la disponibilité de la main-d’œuvre adéquate et en quantité suffisante pour répondre aux nouvelles exigences du marché du travail. La Société financière internationale estime que 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques d’ici 2030. Près de 65% des personnes recrutées pour des emplois dans les entreprises africaines devront avoir au moins des compétences numériques de base.

Le faible niveau de compétences numériques en RDC — qui accentuent le taux de chômage et la pauvreté — ne touche pas uniquement Kinshasa où la majorité des offres de formation est concentrée. En plus des investissements de Huawei et de plusieurs autres acteurs internationaux tels qu’Orange, UIT, Smart Africa, l’État doit jouer sa partition comme le prévoit le plan national du numérique.

Muriel Edjo

Le gouvernement de la République démocratique Congo a adopté en Conseil des ministres une nouvelle feuille de route pour étoffer, sur une période de 5 ans, la flotte de Congo Airways avec 3 Airbus A320. Le plan envisagé selon un modèle location-achat devrait permettre de régler l’urgence actuelle relative à la sécurisation de son Certificat de transporteur aérien (CTA) et de son agrément IATA (Association du transport aérien international), menacés de suspension.

La mesure permettra aussi de poursuivre le programme de relance du transporteur, dont les indicateurs sont actuellement prometteurs, selon le ministère des Transports.    « La relance de Congo Airways se justifie au regard de son impact significatif sur la souveraineté nationale et la mobilité des personnes et des biens, ainsi que sur la vie économique et sociale. Les indicateurs de performance démontrent une rentabilité et une viabilité satisfaisante avec la desserte graduelle de 47 destinations domestiques et intra-africaines suivant son programme d’exploitation », lit-on dans le compte rendu du Conseil.

Depuis 2022, l’État se montre très impliqué dans le redressement de la compagnie aérienne national, qui joue un rôle important dans la mobilité vers l'intérieur du pays.  Actuellement, l’écosystème du transport aérien congolais est dominé par quelques compagnies privées et des charters qui se concentrent sur le trafic domestique, du fait des interdictions de l’Union européenne qui les a intégrés dans sa liste noire pour raisons de sécurité.

Avant l’éruption du Covid-19 qui l’a davantage fragilisée alors qu’elle était déjà confrontée à des problèmes de trésorerie, Congo Airways transportait près de 400 000 passagers par an, selon les statistiques de 2018.

Feriol Bewa

L’importation de bières et de boissons gazeuses est suspendue pendant 12 mois en RDC, selon un arrêté ministériel signé le 26 juin dernier. L’information a été révélée le 19 juillet par Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur. 

« En cas de nécessité d’approvisionnement dans les parties du territoire national où les consommateurs ont un accès difficile aux produits locaux, les opérateurs économiques peuvent bénéficier d’une dérogation d’importation par le ministre ayant le Commerce extérieur dans ses attributions », précise l’arrêté. 

D’après les médias locaux, cette décision a été prise de concert avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC), le ministère de l’Industrie et d’autres services spécialisés. Pour la FEC l’objectif principal de cette mesure est de protéger l’industrie locale face à la concurrence étrangère.

D’après l’organisation, la suspension temporaire des importations de boissons vise à stimuler la production locale et encourager la consommation des produits nationaux en vue de renforcer la compétitivité des entreprises locales.

En RDC, les importations de boissons se renforcent chaque année. D’après les données compilées par la banque centrale du pays, la valeur des importations de cette catégorie de produits a augmenté de 9,8% en moyenne par an entre 2018 et 2022, passant de 627 millions $ à plus de 1 milliard $.

Parmi les principaux fabricants locaux de boissons se trouvent entre autres African Foods & Beverages (AFB), les Brasseries du Congo (Bracongo) ou encore la Brasserie de Léopoldville (Bralima). L’industrie congolaise devrait bientôt être renforcée par des investissements étrangers. Selon le ministère du Commerce extérieur, la multinationale américaine Pepsico lancera une nouvelle usine de fabrication de boissons de sa marque phare « Pepsi » dans la zone économique de Makulu en 2024.

Stéphanas Assocle

En RDC, le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi (photo), a ordonné la suspension de toutes les activités minières sur le territoire de sa province. Dans une décision rendue publique le vendredi 19 juillet, l’autorité administrative donne jusqu’à 72 heures aux différentes sociétés, coopératives et artisans miniers pour quitter les sites miniers.

Mais cette suspension, dont la durée n’est pas encore connue, n’aura qu’un impact limité sur la production congolaise de cuivre. Cette dernière se concentre en effet dans d’autres provinces, en l’occurrence le Lualaba et le Haut-Katanga qui abritent les plus grandes mines de cuivre et de cobalt. Le Sud-Kivu est aussi une province riche en minerais, mais surtout en or, coltan ou étain. L’exploitation minière y est surtout artisanale, avec des sociétés à capitaux chinois opérant parfois à la limite de la légalité.

Nommé en juin à la tête de la province, le gouverneur Jean-Jacques Purusi veut remettre de l’ordre dans le secteur et assurer la traçabilité de la production minière. Une réunion avec les différents acteurs du secteur a ainsi été convoquée pour le 30 juillet en vue de faire l’état des lieux de l’exploitation minière et évaluer les modalités de régularisation des activités minières.

Pour rappel, la RDC tire jusqu’à 70 % de ses revenus d’exportations de l’exploitation du cuivre. L’exploitation de l’or est également une source de revenus non négligeable. L’accord signé entre l’État et la société émiratie Primera Group a permis un bond de 12 000% des exportations d’or artisanal en 2023. Primera a opéré dans le Sud-Kivu, une province dont le potentiel reste sous-exploité à cause de l’exploitation illégale des ressources.

Emiliano Tossou

Lire aussi :

12/07/2024 - RDC : hausse en vue des recettes tirées de l’or, dont le prix se rapproche de son pic

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo prévoit d’engager 4 202,4 milliards de francs congolais (CDF), soit 1,5 milliard $, sur fonds propres pour les dépenses d’investissement en 2024. Cette décision permet au pays de sortir progressivement du schéma où la majorité des infrastructures, notamment dans l’éducation et la santé, est financée par des bailleurs étrangers.

Selon le FMI, en 2022, 90% des investissements dans la santé, soit environ 1 273,4 milliards de francs congolais, ont été réalisés par des bailleurs internationaux. La situation est similaire dans l’éducation. Cela résulte de la faible mobilisation des recettes fiscales, qui ne représentaient que 11,5% du PIB formel en 2022, contre 23,4% en moyenne en Afrique subsaharienne.

Pour financer ses ambitions, le gouvernement compte sur 3 703 milliards de francs congolais dans les recettes fiscales en hausse au premier semestre 2024 et 499 milliards de CDF issus de la renégociation d’un contrat minier sur le cuivre (Sicomines). Il avait déjà aussi prévu d’affecter un montant global de 714 millions $ de ressources accordées par le FMI en 2021, mais on ignore quelle portion sera utilisée pour cette année.

Les investissements devraient principalement cibler les infrastructures routières. La RDC, pays le plus vaste d’Afrique au cœur de corridors stratégiques regroupant sept pays, doit améliorer sa connectivité pour se diversifier au-delà du secteur minier. Il y a aussi le projet « Plan de Développement Local 145 Territoires » qui vise à développer les infrastructures sociales dans plusieurs localités, constituant ainsi une source de gains économiques et d’emplois.

Le gouvernement espère tirer jusqu’à 5,5 milliards $ de Sicomines d’ici 2040 si les prix du cuivre restent élevés. Malgré leur importance, ces ressources ne suffiront pas. Entre 2022 et 2029, 46,5 milliards $ de dépenses d’investissement sont prévus. Le recours aux bailleurs restera pertinent, mais dès 2025 la part du gouvernement devrait dépasser celle des étrangers, la doublant quasiment vers 2030.

Mais dans l’immédiat, l’urgence est l’amélioration de la capacité à consommer efficacement le budget d’investissement. Selon un récent rapport de la banque centrale (BCC), au 12 juillet 2024, le gouvernement n’avait annoncé que 1357,5 milliards CFD au titre de dépenses d’investissement. Cela ne représente que 87% de ce qui était programmé. En plus, on ignore quelle est la part des engagements sur fonds propres, dans ce montant global.

Idriss Linge

En RDC, la star de la rumba Koffi Olomide a été convoquée par le procureur général près la Cour de cassation à Kinshasa. Il doit être entendu ce 15 juillet pour « des faits qui lui seront communiqués sur place », d’après les médias locaux. Le 11 juillet, le chanteur avait déjà été convoqué devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) suite à des propos controversés dans l’émission « Le Panier, the Morning show » à la RTNC, la télévision nationale.

Invité sur l’émission le 6 juillet, le chanteur a laissé entendre qu’il n’y a pas de réponse efficace aux agressions des rebelles du M23 dans l’Est de la RDC. « Il n’y a pas de guerre. Nous sommes tapés. On nous gifle. On fait de nous ce qu’on veut. […] J’ai vu que nos militaires vont à la guerre à moto. J’ai des larmes. Il n’y a pas de guerre. On nous traite comme des enfants. La guerre, c’est quand on tire, nous nous répliquons », avait déclaré Koffi Olomide.

Contrairement à la convocation devant le CSAC, le passage de Koffi Olomide devant le procureur fait craindre une sanction pour ses propos. L’annonce de la convocation de l’artiste a provoqué de vives réactions. Martin Fayulu, candidat aux élections présidentielles de 2018 a déclaré que « l’invitation de Koffi Olomide au parquet général près la Cour de cassation est une insulte de trop » pour le peuple.

Servan Ahougnon

Avec une production maximale de 490 000 tonnes de concentré attendue en 2024, Kamoa-Kakula est la plus grande mine de cuivre de RDC et d’Afrique. Pour porter la production annuelle à plus de 600 000 tonnes dès 2025, ses propriétaires ont mis en service une nouvelle unité.

En RDC, Ivanhoe Mines a annoncé le 11 juin la production du premier concentré de cuivre à partir du nouveau concentrateur mis en service le mois dernier à son complexe cuprifère Kamoa-Kakula. Ce troisième concentrateur actif sur le projet devrait entrer en production commerciale au troisième trimestre 2024, précise la compagnie minière canadienne.

Avec cette nouvelle unité de traitement, Kamoa-Kakula devrait se positionner en 2025 comme la troisième plus grande mine de cuivre au monde, derrière les mines Escondida (Chili) et Grasberg (Indonésie). Le complexe dispose en effet désormais d’une capacité de production de plus de 600 000 tonnes de cuivre par an. Il contribuera à maintenir la RDC parmi les leaders du secteur, alors que le pays vient de passer en deux ans du statut de 4ème producteur mondial de cuivre en 2021 à celui de deuxième producteur mondial en 2023.

Il faut souligner que l’objectif final d’Ivanhoe Mines et de ses partenaires de coentreprise est de faire de Kamoa-Kakula la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, avec une production totale de plus de 800 000 tonnes. Un quatrième concentrateur avec une capacité de traitement annuelle de 5 millions de tonnes de minerais au moins est donc déjà à l’étude par les ingénieurs de la mine.

Pour rappel, Ivanhoe Mines et le chinois Zijin Mining détiennent respectivement 39,6 % d’intérêts dans Kamoa-Kakula, contre 20 % d’intérêts pour le gouvernement congolais. Une production de 440 à 490 000 tonnes de concentré de cuivre est attendue au complexe en 2024.

Emiliano Tossou

Lire aussi:

28/05/2024 - RDC : la mine Kamoa-Kakula peut livrer 600 000 tonnes de cuivre par an

La mise en œuvre de ce programme ambitieux est perçue comme une étape essentielle pour conduire la RDC vers une économie stable et prospère, malgré les défis considérables qui subsistent.

En République démocratique du Congo, le gouvernement dirigé par Judith Suminwa (photo) a été officiellement investi le mardi 11 juin 2024. Lors de cette cérémonie, la Première ministre a dévoilé un programme d'action quinquennal ambitieux, structuré autour de six piliers stratégiques.

Estimé à près de 93 milliards de dollars pour la période 2024-2028, ce programme se concentre sur la diversification économique, la protection du territoire, l'aménagement territorial, l'accès aux services sociaux, le renforcement des capacités des Congolais et la gestion durable de l'écosystème face aux changements climatiques.

30% des dépenses seront allouées à la création d'emplois, 20% à la sécurité nationale et 25% à l'aménagement territorial. Pour financer le programme, la cheffe du gouvernement table notamment sur des recettes fiscales qui devraient augmenter, passant de 16% du PIB en 2024 à 28% en 2028. Cette mobilisation des recettes sera soutenue par les régies financières et complétée par des appuis publics de partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que par des partenariats public-privé.

 

« Ce programme ambitieux et détaillé, soutenu par une planification rigoureuse et une gestion transparente, vise à répondre aux défis auxquels notre nation est confrontée tout en tirant parti de nos atouts naturels et humains. Nous avons établi des bases solides pour la croissance économique, la stabilité politique et sociale, et l'inclusion de tous les citoyens dans le processus de développement », a déclaré Judith Suminwa.

Ce plan arrive à un moment crucial où le pays fait face à des difficultés économiques et à une insécurité touchant une large partie de la population, notamment dans l'Est du pays. Par ailleurs, les tensions politiques restent vives après une tentative de coup d'Etat récemment déjouée.

Notons que le programme quinquennal a été adopté par 397 députés sur un total de 405.

Charlène N’dimon  

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