Depuis la signature à Pékin, en septembre 2024, d’un protocole d’accord sur les exonérations de droits de douane pour les exportations de la République démocratique du Congo (RDC) vers la Chine, Kinshasa et Pékin travaillent à la conclusion d’un accord définitif. Le 15 août 2025, le ministre du Commerce, Julien Paluku, a reçu à Kinshasa l’ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, pour faire le point sur l’avancement des négociations.
Selon le ministre Julien Paluku, le texte final devrait être prêt d’ici 60 jours. Ce délai a été accordé aux négociateurs des deux pays pour finaliser le projet. Le ministère de l’Agriculture sera également associé au processus, en tant que pouvoir organisateur de la production intérieure avant exportation.
D’après la cellule de communication du ministère, l’accord-cadre signé à Pékin repose sur plusieurs modules : facilitation des échanges commerciaux, développement inclusif, renforcement de la résilience des chaînes d’approvisionnement, montée en gamme industrielle et modernisation des échanges via le commerce et les paiements électroniques.
À terme, le gouvernement congolais prévoit d’accroître ses exportations vers la Chine dans le cadre de cet accord, qui permettra l’expédition d’un million de tonnes de soja, 20 000 tonnes de sésame, 10 000 tonnes de piments, 5 000 tonnes de café et 3 000 tonnes de cacao. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la décision de Pékin de supprimer unilatéralement, sans contrepartie, les droits de douane sur les importations en provenance de pays à faibles revenus, dont 33 nations africaines, parmi lesquelles la RDC.
Ronsard Luabeya
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La société Kipushi Corporation (KICO), détenue à 62 % par Ivanhoe Mines et à 38 % par la Gécamines, a attribué des contrats de sous-traitance à 19 entreprises congolaises, lors d’une cérémonie supervisée, le 11 août 2025, par Miguel Kashal Katemb, directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP).
Ces entreprises interviennent dans des secteurs tels que la sécurité et le gardiennage, la restauration, le financement et la fourniture pour le secteur minier, l’assainissement et le développement communautaire, ainsi que dans des activités diverses comprenant l’intérim, l’ingénierie industrielle, la distribution de carburants et le commerce de biens variés.
Selon l’ARSP, deux nouvelles entreprises locales devraient prochainement rejoindre la chaîne de sous-traitance : une société de production d’eau minérale et une minoterie, toutes deux dirigées par des ressortissants de Kipushi. Elles signeront leurs contrats dans les prochains jours.
En 2024, le secteur privé congolais avait obtenu près de 2,044 milliards dollars de contrats de sous-traitance, selon un rapport partiel publié en mars 2025. Ce rapport recensait 1 282 contrats conclus avec 797 sous-traitants. KICO y figurait parmi les acteurs majeurs, avec 478 contrats signés avec 132 sous-traitants, pour une valeur estimée à 279 millions de dollars.
Relancée en 2024 après 33 ans d’arrêt, KICO exploite une mine de zinc à très haute teneur dans la cité de Kipushi, province du Haut-Katanga, dans le cadre d’un partenariat entre Ivanhoe Mines et la Gécamines. Au premier trimestre 2025, l’entreprise a exporté 86 362 tonnes de zinc pour une valeur d’environ 57 millions dollars. Sa capacité de production mensuelle est de 45 000 tonnes, soit un potentiel annuel de 540 000 tonnes.
Ronsard Luabeya
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Le ministère de la Fonction publique prépare le lancement de l’identification biométrique des agents émargeant au budget annexe du pouvoir central. Le chef de ce département ministériel, Jean-Pierre Lihau, a réuni, le 12 août 2025, les membres de la commission chargée de cette opération. Celle-ci s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à renforcer la maîtrise des effectifs et de la masse salariale.
Dans la loi de finances initiale, la RDC prévoyait de consacrer 3,4 milliards de dollars au paiement des salaires des agents publics cette année. Mais, avec le doublement des salaires des militaires et policiers intervenu en février dernier, la masse salariale est désormais attendue à 4 milliards de dollars, soit 23,3 % des dépenses globales du pays et 4,8 % de son PIB.
Dans un rapport publié en juillet dernier, le Fonds monétaire international (FMI) indique que le gouvernement s’est fixé pour objectif de maintenir la masse salariale en dessous de 5 % du PIB à moyen terme. Pour y parvenir, il prévoit, en plus de l’identification biométrique des agents, l’adoption, d’ici décembre 2025, d’une nouvelle politique salariale. Celle-ci sera élaborée en concertation avec les partenaires sociaux afin d’améliorer l’efficacité et l’équité dans la rémunération des agents publics, réduire les disparités non justifiées et limiter les recrutements au strict nécessaire.
Des réformes légales sont également prévues pour moderniser et encadrer les processus de recrutement, ainsi que renforcer l’éthique professionnelle des agents publics. Toute hausse salariale devra être compensée par des économies ou des recettes supplémentaires, avec un échelonnement planifié pour éviter tout impact inflationniste. Par ailleurs, il est prévu d’interconnecter les fichiers assainis des agents de l’État aux bases de données de paie pour éliminer les doublons et les agents non éligibles.
Le gouvernement entend aussi poursuivre la réforme du système de sécurité sociale des agents publics. Il a déjà relancé le programme de départ à la retraite cette année. Repris en 2022 avec une première vague de 11 000 départs, ce processus s’est de nouveau interrompu, entraînant une augmentation du nombre d’agents éligibles à la retraite, qui atteint aujourd’hui plus de 314 000 personnes, tous régimes confondus.
Boaz Kabeya
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Les transporteurs opérant sur l’axe routier Beni–Bunia ont interrompu leurs activités à la suite d’une attaque meurtrière survenue à Lesse, localité située le long de ce corridor commercial stratégique pour l’acheminement de marchandises entre le Nord-Kivu et l’Ituri.
Selon le porte-parole des conducteurs, Fiston Nkumu, cité par Radio Okapi, la reprise du trafic est conditionnée à la mise en place de garanties sécuritaires par les autorités provinciales. Il a appelé le gouverneur militaire à assurer la protection des usagers. En attendant, les véhicules resteront immobilisés dans les agences, a-t-il précisé.
Parallèlement, sur l’axe Mahagi–Bunia (RN27), plus de 200 camions transportant du carburant et diverses marchandises sont bloqués à Mahagi-centre, à environ 185 km au nord de Bunia, selon la même source. Les transporteurs refusent d’emprunter cette route jugée trop risquée en raison des attaques répétées de groupes armés, qui multiplient embuscades, pillages et enlèvements.
Plusieurs voyageurs en provenance de Butembo vers Bunia sont portés disparus depuis le 9 août 2025, après une embuscade attribuée aux Forces démocratiques alliées (ADF) sur l’axe Eringeti–Kainama, dans le territoire de Beni.
La paralysie du trafic menace l’approvisionnement en biens de consommation entre le Nord-Kivu et l’Ituri.
Ronsard Luabeya
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La Coopérative des artisanaux miniers du Congo (CDMC) réfute « catégoriquement » tout lien avec les activités d’un groupe armé ou la contrebande de minerais, a-t-elle déclaré dans un communiqué cité par l’agence de presse américaine Bloomberg. Dans ce document, signé par son président-fondateur Serge Mulumba Kalambay (photo), la société minière congolaise estime que les sanctions américaines prises contre elle relèvent d’un complot visant à la dépouiller de ses actifs miniers.
Le 12 août 2025, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor américain a annoncé, dans un communiqué, des sanctions contre quatre entités « liées à la violence et à l'exploitation minière illégale » à Rubaya, vaste zone riche en minéraux essentiels utilisés dans l'électronique moderne, située à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Sont visés : le groupe armé Coalition des patriotes résistants congolais – Force de frappe (PARECO-FF), la CDMC et les entreprises chinoises East Rise Corporation et Star Dragon Corporation.
Selon l’OFAC, le PARECO-FF, qui a contrôlé des sites miniers à Rubaya entre 2022 et mars 2024, a généré des revenus en supervisant les opérations minières, en collectant des taxes et impôts illégaux auprès des mineurs et en se livrant à la contrebande de minerais, tout en imposant le travail forcé et en exécutant des civils. La CDMC est accusée d’avoir acheté des minerais issus des zones sous contrôle de ce groupe armé, puis de les avoir revendus à East Rise et Star Dragon, toutes deux enregistrées à la même adresse dans le district central de Hong Kong.
La CDMC affirme être le « détenteur légal et enregistré » de la concession incluant Rubaya, mais soutient avoir suspendu tous ses achats en 2023 en raison de l’insécurité. « Nous ne sommes pas les auteurs, mais les principales victimes », a déclaré l’entreprise. Elle accuse par ailleurs certains responsables congolais, « soutenus par des canaux diplomatiques et financiers opaques », de mener « un effort coordonné pour saper » la propriété de son permis minier à Rubaya.
Menaces américaines
« Le commerce des minerais de conflit fait des ravages parmi les civils congolais, alimente la corruption et empêche les entreprises respectueuses de la loi d'investir en RDC », a déclaré John K. Hurley, sous-secrétaire au Trésor chargé de la lutte contre le terrorisme et du renseignement financier. « Le département du Trésor n'hésitera pas à prendre des mesures contre les groupes qui empêchent les États-Unis et leurs alliés d'accéder aux minerais essentiels à notre défense nationale », a-t-il ajouté.
Les États-Unis ne cachent pas leur intérêt pour les minerais congolais. Washington et Kinshasa discutent actuellement d’un accord spécifique sur les minerais stratégiques. L’administration Trump s’emploie également à trouver une solution au conflit dans l’est de la RDC. Après avoir facilité l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, signé le 27 juin 2025, elle œuvre à la conclusion d’un accord de coopération entre les deux pays, destiné notamment à formaliser les chaînes d’approvisionnement en minerais.
Ces sanctions entraînent le gel de tous les avoirs détenus aux États-Unis par les entités visées. Les personnes et entreprises américaines se voient également interdire toute transaction avec elles. East Rise, qui commerce encore des produits miniers de RDC, et Star Dragon s’exposent ainsi à la saisie de toute cargaison leur étant liée dès lors qu’elle transiterait par un port utilisant le dollar, y compris en RDC.
L’OFAC précise que ces mesures peuvent aussi concerner des entités détenues à plus de 50 % par des personnes sanctionnées. Détenue à 70 % par la CDMC, la société Congo Fair Mining (CFM) est ainsi dans le viseur. Créée en 2020 en partenariat avec l’entreprise publique Sakima (30 % du capital), CFM a pour objectif de transformer localement les minerais de 3T (tantale, étain et tungstène).
Pierre Mukoko et Boaz Kabeya
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La République démocratique du Congo et le Brésil ont consolidé leurs liens bilatéraux à travers la signature, le 11 août 2025, de plusieurs accords et mémorandums d’entente dans le cadre d’une tournée gouvernementale en Amérique latine entreprise par Kinshasa. Ces accords portent notamment sur l’exemption de visa pour les titulaires de passeports spéciaux et l’autorisation de travail rémunéré pour les personnes à charge des diplomates.
Dans le domaine sécuritaire, les deux pays ont convenu de renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), d’acquérir des équipements, d’échanger des expériences et des expertises en matière d’industrie militaire, ainsi que d’organiser l’entraînement au combat des unités spéciales jungle.
« La signature de ces accords témoigne de la volonté commune des deux États de consolider leurs relations diplomatiques au service du bien-être de leurs peuples », a indiqué le ministère des Affaires étrangères de la RDC sur X (ex-Twitter).
Les deux pays entretiennent une collaboration active dans plusieurs domaines stratégiques, incluant des projets dans les secteurs électoral, agricole, environnemental, des biocarburants et de la santé. Depuis 2022, un projet de coopération technique bilatérale est en cours pour former les petits producteurs agricoles congolais.
En 2023, Félix Tshisekedi a été le premier président congolais à effectuer une visite officielle au Brésil. L’année suivante, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une hausse de 28 %, atteignant un record de 259 millions de dollars, selon le gouvernement brésilien. Le pays d’Amérique du Sud a exporté principalement du sucre, de la volaille et du porc pour un total de 191,5 millions de dollars, tandis que la RDC a exporté vers le Brésil pour 67,6 millions de dollars, essentiellement des huiles de pétrole brut.
Lydie Mobio, Agence Ecofin
Selon le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI), publié en juillet 2025, le gouvernement de la République démocratique du Congo, en collaboration avec la Banque centrale du Congo (BCC), prévoit d’adopter d’ici décembre 2025 une feuille de route « pour améliorer le fonctionnement du marché des titres publics ».
Cette feuille de route, fondée sur les recommandations récemment formulées par le FMI, mettra l’accent sur plusieurs axes. Il s’agira notamment d’améliorer la planification, la prévisibilité et la transparence du processus d’émission, en renforçant l’alignement entre les calendriers d’adjudication et le plan annuel d’emprunt, en cohérence avec la stratégie globale de gestion de la dette.
La réforme vise également à diversifier la base d’investisseurs au-delà du secteur bancaire, qui détient actuellement 99 % des titres. Pour ce faire, il est prévu d’organiser régulièrement des ateliers de formation à la comptabilité des titres publics à destination des investisseurs non bancaires, ainsi que d’instaurer une souscription minimale obligatoire pour les compagnies d’assurances. Dans cette optique, un projet de loi modifiant le Code des assurances a été adopté en avril dernier et doit encore être soumis au Parlement.
En outre, des mesures sont annoncées pour favoriser le développement d’un marché secondaire, notamment par la mise en place de coupons différenciés selon la maturité, afin d’améliorer la formation des prix et la liquidité des titres, ou encore par le dépôt au Parlement, d’ici fin décembre 2025, d’un projet de loi sur les fonds communs de placement.
Avec la mise en œuvre de cette feuille de route, les autorités espèrent approfondir le marché et allonger les maturités, afin de réduire le risque de refinancement. Ce marché, dont l’encours des titres publics est passé de 0,14 % du PIB en 2019 à 1,65 % en décembre 2024, reste dominé par les bons du Trésor à remboursement fractionné, d’une maturité moyenne d’environ 18 mois, représentant 90 % de l’encours total.
Boaz Kabeya
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Kibali produced 306,667 ounces in H1 2025, below the half-year target of 344,000–377,500 ounces.
Production is down 13% year-on-year due to lower ore grades and operational challenges.
Strong gold prices boosted revenues despite lower output
The Kibali gold mine in Haut-Uélé province, DRC, produced 306,666.6 ounces (8,693.8 kg) of gold in the first half of 2025. Barrick Mining, the mine’s operator, reported the figure on August 11. This output falls short of the half-year target of 344,000–377,500 ounces and marks a 13% decline compared with 351,111 ounces in the same period of 2024.
AngloGold Ashanti, which holds a 45% stake in the mine alongside Barrick, attributes the decline to lower ore grades. “Operational difficulties have reduced the amount of underground ore available for processing, increasing the use of lower-grade open-pit ore,” the company said. Barrick had previously forecast higher underground grades later in the year, but this has not yet materialized.
Despite the production drop, high gold prices have bolstered revenue. Kibali’s first-half average selling price is forecast at $3,099 per ounce, up from $2,213 a year earlier. The mine generated $702.2 million in sales in 2024, and analysts from Canadian firm Fidelity anticipate gold could reach $4,000 per ounce by year-end, supporting Barrick’s revenue growth even amid lower output.
This article was initially reported in French by Pierre Mukoko
Adapted in English by Ola Schad Akinocho
The Katanda plant in Kasaï Oriental will have an annual capacity of 1.2 million tonnes, with the first phase producing 300,000 tonnes.
Cement prices in the province could fall from $24–30 per 50 kg bag due to local production.
Combined with Cilu acquisition, WIH Cement could become the DRC’s leading cement producer with 2.2 million tonnes capacity.
The cement plant under construction in Katanda, Kasaï Oriental province, is scheduled to begin production in February 2026, according to interim governor Dr. Augustin Kayemba Mulemena during his inspection of the site on August 8.
Construction, which started in August 2024, currently focuses on the life base and staff offices. Some equipment has already arrived in Lubumbashi, while the remainder is expected from China by the end of August 2025. Foundations for steel structures, essential for the installation of production machinery, are underway.
The plant’s first phase, estimated at $400 million, will produce 300,000 tonnes per year, gradually increasing to its full 1.2 million tonnes capacity. Local cement prices, currently around $24 per 50 kg bag and rising to $30 at times due to logistical challenges, are expected to decline once production starts.
With this plant, the DRC could narrow its cement deficit, which stood at over 260,000 tonnes in 2023, according to the Central Bank of Congo. Coupled with WIH Cement’s acquisition of a 91% stake in Cimenterie de Lukala near Kinshasa, the company could reach a combined production capacity of 2.2 million tonnes per year, positioning it as the country’s leading cement producer.
This article was initially reported in French by Timothée Manoke (intern)
Adapted in English by Ola Schad Akinocho
Airtel Africa and Vodacom announced a strategic network-sharing agreement on August 12, 2025.
The partnership aims to expand coverage, improve connectivity quality, and reduce infrastructure costs.
In the DRC, Airtel leads the mobile market with 35.5% revenue share, followed by Vodacom at 32.6%.
Airtel Africa and Vodacom Group have struck a strategic agreement to share network infrastructure across the Democratic Republic of Congo (DRC), Mozambique, and Tanzania, pending regulatory approval. Announced on August 12, the collaboration pools fiber optic networks and mobile towers to accelerate digital service rollout, cut infrastructure costs, and enhance connectivity quality.
By leveraging their combined assets, the operators aim to expand coverage to rural and underserved areas and provide customers with more reliable 4G and 5G services. Vodacom CEO Shameel Joosub emphasized that the partnership will connect more people faster and at lower cost, ensuring "no one is left behind in the digital age." Airtel Africa CEO Sunil Taldar highlighted the shared goal of widening access to digital opportunities, even in remote regions.
In the DRC, Vodacom has already partnered with Orange to install solar-powered mobile base stations in rural areas, while Airtel Africa recently teamed up with SpaceX to offer Starlink broadband services. Last year, Airtel led the DRC mobile market with $741 million in revenues (35.5% market share), followed by Vodacom with 32.6%, Orange at 28.1%, and Africell at 3.8%.
This article was initially reported in French by Boaz Kabeya
Adapted in English by Ola Schad Akinocho