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Equipe Publication

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Le complexe minier de Kamoa-Kakula, situé dans le sud de la RDC, peut désormais livrer 600 000 tonnes de cuivre par an, grâce à l’entrée en production commerciale d’une nouvelle usine de traitement. L’annonce faite le lundi 19 août par Ivanhoe Mines, la compagnie opérant sur le site, permet à ce projet congolais de devenir la troisième plus grande mine de cuivre au monde.

Selon plusieurs sources médiatiques concordantes, seules les mines Escondida (Chili) et Grasberg (Indonésie) devancent actuellement Kamoa-Kakula en matière de capacité de production. D’après le rapport de production publié en janvier dernier par Freeport-McMoRan, compagnie opérant sur le projet Grasberg, ce dernier a livré en 2023 un total de 1,66 milliard de livres de cuivre (environ 752 963 tonnes). Quant à Escondida, la compagnie BHP y a déclaré une production de 1,05 million de tonnes pour le compte de l’exercice 2023.

Il faut rappeler qu’avant le démarrage de la production commerciale sur la nouvelle usine de traitement (la troisième du projet), la capacité du complexe Kamoa-Kakula était de 450 000 tonnes. Selon les prévisions d’Ivanhoe et ses partenaires (l’État congolais et le chinois Zijin Mining), le projet devrait devenir la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, avec une production totale de plus de 800 000 tonnes, avec l’entrée en service d’une quatrième usine de traitement.

Pour la RDC, héberger la plus grande mine de cuivre d’Afrique et l’une des plus grandes mines de cuivre au monde est une bonne nouvelle dans un contexte de hausse des prix du cuivre et de perspectives reluisantes pour le marché selon l’Agence Ecofin. D’après le FMI, qui a rapporté une augmentation des revenus miniers de la RDC depuis 2018, il existe une « corrélation presque parfaite » entre les recettes intérieures du pays et les prix du cuivre.

Louis-Nino Kansoun

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Le Fonds monétaire internationale a élaboré la contribution projetée du secteur des télécommunications aux revenus de l’État de République démocratique du Congo entre 2024 et 2029. Elle s’élève à 701 millions de dollars (1995 milliards de Francs congolais). Dans son rapport pays n° 23/434, publié en début juillet 2024, l’institution financière entrevoit pour 2024 un revenu de 236 milliards de francs congolais (83 millions $) pour les caisses de l’État. Il était projeté à 159 milliards de francs congolais (55,9 millions $) en 2023, plus faible que les 254 milliards de francs congolais (89,4 millions $) enregistrés en 2022. Le FMI considère que le revenu tiré par l’État du secteur des télécoms au cours des cinq prochaines années connaîtra une croissance continue jusqu’en 2029.

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Les prévisions de croissance établies par le FMI découlent d’un ensemble de réformes engagées par la République démocratique du Congo. Elles portent entre autres sur l’amélioration du climat des affaires pour encourager les investissements privés et la diversification de l’économie, et l’efficacité fiscale.

Le gouvernement congolais a annoncé au FMI le déploiement de la plateforme de gestion des recettes (LOGIRAD) au sein des différents services de l’État (mines, hydrocarbures, télécommunications, Direction générale de la migration, des affaires foncières et du cadastre minier) et l’intégration du progiciel de gestion fiscale PGI à la Direction générale des impôts et à la Direction générale des douanes et accises. Par ailleurs, la facturation normalisée et les systèmes fiscaux électroniques pour les grandes entreprises sont annoncés pour ce mois d’août 2024.

Muriel Edjo

Les travaux de réhabilitation du tronçon Aru-Kengezi base, long de 100 kilomètres et situé à la frontière avec le Soudan du Sud, ont été lancés samedi 17 août. Ce projet, dont le coût n’a pas été précisé, est financé par le gouvernement provincial, apprend-on.

D’après les autorités provinciales, le projet, dont la consistance n’a pas été révélée, s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à revitaliser le commerce transfrontalier entre les provinces de l’Ituri et du Haut-Uele. Il est également soutenu par la Fédération des entreprises du Congo (FEC), qui s’est félicité du lancement des travaux.

Cette route, en mauvais état depuis des années, avait gravement affecté la circulation des personnes et des marchandises notamment agricoles, entre les centres commerciaux d’Aru, Ariwara, Ingbokolo, et les villes du Haut-Uele, telles que Durba, Watsa, Faradje, Dungu et Isiro. De nombreux opérateurs économiques, reliant la République démocratique du Congo au Soudan du Sud via ce tronçon, avaient suspendu leurs activités à cause de ces difficultés.

Le lancement des travaux a été accueilli avec une grande satisfaction par la population locale, qui voit en cette réhabilitation une opportunité de redynamiser l’économie de la région. Pour les habitants cités par les médias, cette route facilitera l’évacuation des produits agricoles tels que le maïs, le soja, le haricot et le manioc vers d’autres marchés de l’Ituri et du Haut-Uele.

Les commerçants, qui importent des marchandises d’Ouganda, se réjouissent également de cette initiative, anticipant une meilleure fluidité des échanges.

MN

En RDC, l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) a récemment émis des allégations de détournement de 940 millions $ à l’encontre de la Snel, la compagnie publique d’électricité. Si la Snel n’a pas encore réagi, cette nouvelle sortie visant une entreprise appartenant à l’État montre l’importance que revêt pour la RDC la poursuite de la lutte contre la corruption.

Selon les détails relayés par plusieurs médias, le détournement présumé dénoncé par Asadho porte sur des fonds liés à des droits de douane et des amendes payées par des compagnies minières pour l’importation d’électricité dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga. L’association indique que ces sommes, qui devaient être reversées à la Direction générale des douanes et accises (DGDA), n’ont pas été transférées par la Snel, malgré le fait que les entreprises minières avaient déjà effectué les paiements requis. Elle affirme qu’un réseau de corruption au sein de la Snel serait responsable et appelle la justice à mener des enquêtes.

Il faudra attendre davantage d’éléments et d’éventuels développements pour évaluer le niveau de crédibilité de ces allégations. Néanmoins, il est important de rappeler que la lutte contre la corruption est l’une des priorités du programme politique de Felix Tshisekedi depuis son arrivée au pouvoir en 2019.

Ces dernières semaines des hommes politiques invitent les populations et les agents économiques à ne plus se taire et à dénoncer les actes de corruption. Le ministère de la Justice a indiqué pour sa part que son administration travaille à assainir au mieux la gestion publique. Au niveau du ministère des Finances enfin, une mission est annoncée dans l’ensemble des régions du pays, pour effectuer divers contrôles sur le travail des représentants de cette administration.

Dans un entretien accordé en décembre 2023 à BBC, Jules Alingete, chef de l’Inspection générale des finances (IGF), a évoqué les efforts consentis par cet organisme depuis 2020 pour assainir la gestion des finances publiques. Selon lui, si en 2020, la situation était « catastrophique » marquée par des cas de corruption dans tous les secteurs ; les différents efforts auraient conduit à « des améliorations sensibles en termes de mobilisation des recettes, en termes de budgets, en termes de croissance économique, en termes de réserves de changes et d’autres paramètres économiques ».

Si la RDC a occupé en 2023 la 162e place sur 180 pays classés selon le niveau perçu de corruption dans le secteur public, il faut noter que le score du pays a progressé par rapport à 2019. De 18 sur 100 en 2019, l’indice de perception de la corruption (Corruption perceptions Index-CPI) de la RDC est passé à 20/100 en 2023, 100/100 étant la note attribuée aux pays perçus comme non corrompus.

Louis-Nino Kansoun

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En République Démocratique du Congo (RDC), Vodacom a déclaré un chiffre d’affaires de 37,5 millions de dollars pour ses services financiers au cours de son 1er trimestre se terminant le 30 juin 2024, principalement porté par son portefeuille M-Pesa. Cette performance représente une augmentation de 24,4 % par rapport à la même période en 2023, reflétant l’expansion continue des services financiers numériques dans le pays.

En dehors de sa participation de 34,7 % dans Safaricom au Kenya, la RDC se classe comme le troisième marché le plus important pour les services financiers de Vodacom, derrière la Tanzanie (51 millions de dollars) et l’Afrique du Sud (47,5 millions de dollars). La croissance en RDC est alimentée par une augmentation du nombre d’utilisateurs de M-Pesa, qui atteint désormais 5,48 millions.

Vodacom n’a pas fourni de détails spécifiques sur les moteurs de cette croissance en RDC, mais a souligné l’importance stratégique du pays dans son expansion internationale. « Dans nos opérations internationales, les revenus normalisés de M-Pesa ont augmenté de 10,9 %, soutenus par la Tanzanie et la RDC. Nos services financiers avancés, incluant les prêts, l’épargne, les transferts d’argent internationaux, l’assurance et les services aux commerçants, visent à approfondir l’inclusion financière sur tous nos marchés », a déclaré l’entreprise.

Bien que ce premier trimestre soit exceptionnel pour ce segment d’activités, Vodacom RDC doit encore rattraper la croissance de 48 % enregistrée sur la même période en 2023, laquelle s’est stabilisée à 40 % à la fin de l’exercice clos le 30 mars 2024. Cette dynamique laisse entrevoir des marges de progression importantes pour Vodacom et ses concurrents en RDC, pays dont le taux de bancarisation totale (mobile money inclu) était juste de 38 % à la fin mars 2024.

Avec plus de 21,74 millions d’abonnés, Vodacom RDC couvre une part significative du marché national. Bien que ce chiffre puisse sembler modeste par rapport à une population estimée à 105,6 millions d’habitants, il convient de considérer la structure démographique du pays. Selon les estimations des Nations Unies, 41 % de la population est âgée de moins de 14 ans et jusqu’à 52 % a moins de 19 ans, ce qui donne un aperçu plus précis de la pénétration de Vodacom.

Ce contexte démographique révèle également un potentiel de croissance considérable. Malgré les défis économiques, notamment un coût élevé de la vie, la RDC bénéficie d’une croissance soutenue, stimulée par son rôle clé dans l’approvisionnement en minéraux essentiels à la transition énergétique mondiale. Le revenu par habitant, bien que modeste, a progressé ces dernières années, renforçant ainsi les perspectives de développement pour Vodacom RDC.

Gorges Auréole Bamba

Moody’s Investors Service a salué les performances financières de Rawbank en améliorant sa note de dépôt à long terme de Caa1 à B3, une évolution notable annoncée le 16 août 2024. Cette décision est justifiée par une rentabilité accrue et un solide niveau de fonds propres, reflétant la robustesse financière de la banque. En 2023, les revenus d’intérêts sur les prêts ont bondi de 48 %, principalement grâce à la dynamique du secteur minier, en particulier dans la chaîne de valeur du cuivre, un pilier de l’économie de la République Démocratique du Congo où Rawbank est basée.

L’amélioration de la capitalisation de Rawbank a également été un facteur déterminant, avec un ratio de fonds propres sur actifs pondérés par les risques passant de 11,0 % en 2022 à 15,7 % en 2023. Cette solidité financière témoigne d’une meilleure résistance aux risques et renforce les perspectives de croissance future de la banque, soutenue par une gestion prudente des marges et une rétention des bénéfices nets qui ont presque doublé en 2023.

Cependant, quelques points d’attention subsistent, notamment un léger accroissement du ratio des prêts non performants, passé de 2,5 % en 2022 à 3,1 % en 2023. Ce phénomène reflète également l’expansion dynamique du portefeuille de prêts, particulièrement dans les segments de détail et PME, secteurs en pleine croissance pour Rawbank.

Malgré un contexte économique complexe en République Démocratique du Congo, Moody’s reste optimiste quant à la capacité de Rawbank à maintenir, voire améliorer, sa rentabilité et sa capitalisation à long terme. Cette nouvelle notation consolide la stratégie de la banque, visant à renforcer son rôle sur la scène internationale. À cet égard, le 6 août 2024, Rawbank a pris une participation dans l’Africa Finance Corporation, une institution multilatérale spécialisée dans le financement des infrastructures en Afrique, avec plus de 200 millions de dollars mobilisés uniquement pour la République Démocratique du Congo.

Georges Auréole Bamba 

Rawbank, leader du secteur bancaire en République démocratique du Congo, a inauguré, en collaboration avec le ministère de la Justice, Garde des Sceaux, des guichets bancaires avancés dans les services chargés de percevoir les droits, taxes et redevances diverses. Cette initiative vise la bancarisation des frais judiciaires en vue de limiter les manipulations d’argent par diverses personnes.

« Rawbank, en tant que partenaire, joue un rôle essentiel dans ce projet. Notre expertise et notre engagement en faveur de l’innovation financière sont des atouts précieux pour relever les défis auxquels notre société est confrontée. Grâce à cette synergie, nous établirons un système judiciaire plus moderne et efficace, générant une augmentation des recettes grâce à une meilleure traçabilité des paiements des frais de justice », a déclaré Christian Kamanzi, directeur général adjoint en charge de l’administration et des risques, représentant du directeur général, Mustafa Rawji.

Plus qu’une simple ouverture d’agence au sein du palais de justice, cette initiative répond à la volonté gouvernementale de lutter contre la corruption dans le secteur judiciaire, comme l’a souligné le ministre d’État Constant Mutamba : « Il y avait une confusion à ce sujet, tout le monde pouvait percevoir ces taxes et redevances. Le rapport de la Cour des comptes a révélé des détournements de plusieurs centaines de milliers de dollars par certains greffiers ».

Rawbank est consciente de l’urgence de la situation. « La bancarisation des frais de justice représente un tournant décisif pour notre pays. Elle renforcera la transparence et l’efficacité du système judiciaire, tout en garantissant une meilleure traçabilité des transactions financières liées aux procédures judiciaires », a affirmé Constant Kamanzi.

Un exemple concret de l’efficacité de ce processus est la collecte des recettes par la direction des cultes et associations du ministère de la Justice. Selon le ministre d’État Constant Mutamba, les montants perçus sont passés de 15 à 20 millions de Francs Congolais (CDF) par mois à près de 328 millions de CDF, un record jamais atteint. Le gouvernement espère donc une « explosion des recettes » grâce à ce partenariat avec le secteur bancaire.

Georges Auréole Bamba

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La British International Investment, institution de financement du développement du gouvernement britannique, a annoncé qu’elle s’engage à investir près de 35 millions de dollars américains dans la construction du nouveau port en eau profonde de Banana, dont la concession est attribuée à DP World de Dubaï. Cet apport est destiné à accélérer la mise en place des infrastructures de cette plateforme dont le développement se fera en 3 phases, pour un investissement global de 1,2 milliard $.

La première phase du projet dont les travaux sont en cours porte sur un investissement de 350 millions $ qui permettra d’ériger un quai de 600 m et 25 hectares d’espace de stockage, pour manutentionner environ 322 000 conteneurs par an. Le port, dont la capacité devrait augmenter progressivement au fil du temps, sera relié à un réseau d’infrastructures logistiques supplémentaires, notamment une zone franche et des voies multimodales pour raccorder facilement les pôles urbains du pays tels que Kinshasa, Boma et Matadi. Ces différentes infrastructures s’imbriqueront dans les autres réseaux routiers et ferroviaires prévus dans le plan national des transports pour établir un système multimodal plus maillé.  

Le chantier du port une fois achevé aidera à mettre fin à la dépendance de la République démocratique du Congo vis-à-vis des ports voisins, notamment de Pointe-Noire (République du Congo), de Dar es Salam (Tanzanie) ou de Lobito (Angola), ses principales portes d’entrée maritimes pour l’approvisionnement et le commerce international. L’éloignement de ces ports, qui abritent en même temps la plupart des entrepôts de stockage de chaine logistique de la RDC, impacte en effet grandement la facture des expéditions de minerais, et les coûts de revient des marchandises importées par le pays comme les denrées alimentaires, les vêtements, les produits pharmaceutiques et d’autres biens de consommation. Le nouveau port deviendra par ailleurs une plateforme majeure d’expédition des minerais critiques dont d’importantes réserves mondiales sont concentrées en RDC et en Zambie voisine.

Selon une étude menée par la British International Investment, les gains d’efficacité du projet Banana « devraient aider à réduire le coût du commerce en RDC de 12 %. Son développement permettra la création d’environ 85 000 emplois, d’environ 1,12 milliard USD d’échanges commerciaux supplémentaires et de 429 millions USD d’amélioration des perspectives économiques, ce qui équivaut à une augmentation de 0,65 % du PIB de la RDC ».

Henoc Dossa

Mohammed Bouhelal devrait jouer un rôle clé dans le positionnement international de Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, en tant que place forte pour les données numériques. À la tête d’OADC Texaf Digital – Kinshasa, il supervise le premier centre de données de colocation neutre Tier-III du pays, inauguré officiellement dans la capitale le mercredi 14 août 2024. Cette infrastructure résulte d’une collaboration stratégique entre les groupes Open Access Data Center (OADC) et Texaf.

Le directeur général explique que « OADC Texaf Digital - Kinshasa est essentiel pour dynamiser de nombreux secteurs de l’économie de la RDC, créer des écosystèmes numériques riches et dynamiques, et offrir aux réseaux de distribution de contenu ainsi qu’aux fournisseurs de cloud un accès à un emplacement de peering de qualité dans le pays ». Il a également révélé que 12 grands opérateurs, nationaux et internationaux, se sont déjà connectés et ont adopté les solutions d’OADC Texaf Digital – Kinshasa, le secteur bancaire étant le premier à en bénéficier.

Ce centre de données arrive à un moment crucial pour la RDC dont le gouvernement place la transformation numérique au cœur du développement national. Dans le secteur public, cette infrastructure pourrait susciter plus d’efficacité pour des services tels que l’identification des personnes, les paiements, l’enseignement, les soins médicaux, l’agriculture, et la coordination de la logistique, entre autres.

Mohammed Bouhelal compte faire du centre de données d’une capacité de 2 mégawatts (MW) un atout stratégique pour la création d’un écosystème numérique dynamique. Il sera orienté pour répondre aux besoins des points d’échange Internet, des fournisseurs de contenu, des opérateurs de cloud, des transporteurs de données, des opérateurs de télécommunications et des fournisseurs d’accès Internet, leur permettant de développer leurs opérations en RDC de manière rentable, flexible et sécurisée.

Située à Silikin Village, la nouvelle infrastructure technologique d’OADC et Texaf ouvre ses portes quelques jours avant celle de Raxio, un autre centre de données neutre de niveau Tier-III, dont l’inauguration est également imminente.

Muriel Edjo

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Jean-Michel Sama Lukonde est le nouveau président du Sénat, la chambre haute du parlement congolais. L’information a été rendue publique le lundi 12 août au terme d’une élection ayant permis au candidat unique de la majorité au pouvoir de récolter 84 voix sur 96. Dans la foulée, il a annoncé un « plan visant à mettre en place un Sénat efficace, moderne et accessible » et un Sénat qui « devra exercer en toute indépendance le contrôle sur le gouvernement, les institutions d’appui à la démocratie, les entreprises publiques, les établissements publics et services publics ».

L’action publique, Jean-Michel Sama Lukonde la connait bien pour avoir été Premier ministre de février 2021 à février 2024. Né le 4 août 1977 à Paris, il est le fils de Stéphane Lukonde Kyenge, un homme politique de la province du Katanga assassiné en 2001. Après des études universitaires en Chimie industrielle et en informatique, en RDC et en Afrique du Sud, il débute sa vie professionnelle au sein du groupe audiovisuel sud-africain MultiChoice. Il s’oriente ensuite vers le secteur des mines en s’impliquant notamment dans des projets de la Gécamines, Métal mines, Huashin ou Rubamin. Il est nommé directeur de la Gécamines en 2019 par le président de la RDC, Félix Tshisekedi avant d’être porté aux fonctions de Premier ministre.

SA

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