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Equipe Publication

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The supply of basic goods to Bunia has been disrupted by difficulties on the main routes connecting the city to Uganda. The provincial capital of Ituri is largely dependent on imports from Uganda, Kenya, and Tanzania.

According to local sources, the 55 km Bunia-Kasenyi road is now impassable after heavy rains caused the Kisenge River to overflow. This route, used by traders as an alternative to the RN27, allows for the transport of low-tonnage goods shipped across Lake Albert via the ports of Chomia and Kasenyi.

The RN27, the region’s main corridor connecting Bunia to Mahagi (185 km), also faces serious challenges. The road is in poor condition and has been the site of regular clashes between the army and armed groups. From July to August, several ambushes were reported, attributed to CODECO, Zaïre, and the Convention for the Popular Revolution (CRP) militias led by Thomas Lubanga. On August 14, the Congolese armed forces (FARDC) had to escort about a hundred trucks that had been stranded in Mahagi for two weeks to ensure their safe passage to Bunia.

Faced with these obstacles, many traders had turned to the Kasenyi route despite its limited capacity. Its current interruption is increasing fears of a supply shortage from Uganda.

Two Congolese companies, Good News Africa and Congo Éveil Logistique, are in advanced discussions with the government to modernize the RN27 through a public-private partnership. The project, a Build-Operate-Transfer (BOT) model, involves the rehabilitation and operation of the Komanda-Mahagi section (258 km), with the installation of toll booths and weigh stations to preserve the road's condition.

Timothée Manoke (Intern)

FirstBank DRC has created a second deputy managing director position, appointing Mbembo Bemba to the role. According to the bank's 2024 Pillar III report, its management committee previously consisted of a managing director and only one deputy.

The Congolese subsidiary of the Nigerian banking group did not explain the reasoning behind the new position, but confirmed that Bemba will also join the board of directors, which previously had eight members. This marks a double promotion for the executive, who joined FirstBank DRC in 2023 as the regional director for the Greater Katanga region.

"In this capacity, he contributed to the expansion of the network and the strengthening of the client portfolio, particularly in the mining sector," the bank stated. Before joining FirstBank, Bemba spent four years at Standard Bank DRC, where he managed the client portfolio in the Katanga mining region.

His promotion comes as FirstBank DRC seeks to strengthen its presence in the mining region, boost retail banking growth through digitalization, and increase the share of revenue from digital products to 30% of total turnover. The bank also aims to expand its network of banking agents from nearly 3,000 to 100,000 by 2029.

The bank's sole deputy managing director previously oversaw commercial segments, including retail services, public institutional clients, NGOs, private banking, and customer experience. Now, Bemba will assist Managing Director Olajide Ayeronwi in implementing the bank's strategy, managing its operations, and strengthening its network across the country. He is expected to draw on his fifteen years of experience in the banking sector.

Boaz Kabeya

Lors du Conseil des ministres du 29 août 2025, la Première ministre Judith Suminwa (photo) a annoncé la mise en place d’une commission interministérielle chargée de dresser un état des lieux et de formuler des propositions pour une « réforme en profondeur » du secteur des assurances. Objectif : rendre ce secteur « plus compétitif et le hisser au niveau des standards internationaux ».

Cette décision marque un revirement inattendu. En effet, lors du Conseil des ministres du 11 avril 2025, le gouvernement avait déjà adopté un projet de loi modifiant la loi n°15/005 du 17 mars 2015 portant Code des assurances. Il ne restait alors qu’à soumettre le texte à l’examen du Parlement.

Aucune explication officielle n’a été donnée sur ce changement de cap. Le compte rendu du dernier Conseil évoque simplement trois axes autour desquels s’articulera désormais la réforme : l’élargissement de la couverture assurantielle à tous les secteurs de la vie nationale ; le renforcement des capacités de réassurance locale pour limiter l’évasion des capitaux ; et l’utilisation stratégique des ressources du secteur pour financer l’économie.

Le gouvernement dit vouloir transformer le secteur en un « pilier stratégique du développement économique », capable de mobiliser des capitaux pour les investissements productifs, de garantir une stabilité économique accrue et d’offrir une couverture plus étendue aux citoyens et aux entreprises.

Ce que prévoyait le projet de loi

Pourtant, le projet de loi du 11 avril 2025 semblait déjà répondre à ces ambitions. Le compte rendu de cette réunion indiquait que le texte corrigeait plusieurs erreurs matérielles et techniques, tout en introduisant des innovations destinées à permettre au secteur des assurances de « remplir pleinement son rôle » dans l’économie et s’aligner sur les normes internationales.

Parmi les innovations citées figuraient : l’intégration de la micro-assurance pour favoriser l’inclusion financière ; l’instauration d’une souscription minimale obligatoire des compagnies d’assurances dans les titres publics ; l’adoption des technologies numériques ; la diversification des moyens de paiement des primes ; le renforcement des droits des assurés ; ainsi que la création d’une Direction générale des assurances pour le contrôle des assurances obligatoires et la gestion des fonds de garantie.

Le secteur des assurances a été libéralisé par le Code du 17 mars 2015, mais la mise en œuvre effective n’est intervenue qu’en 2019. Depuis, le marché est en pleine expansion, avec un chiffre d’affaires passé de 70 millions de dollars en 2019 à plus de 350 millions en 2024.

Malgré cette croissance, plusieurs défis persistent : faible respect des assurances obligatoires, évasion des primes, déficit de culture d’assurance dans la population, et manque de confiance envers les compagnies du secteur.

Pierre Mukoko et Boaz Kabeya

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FirstBank DRC a créé un deuxième poste de directeur général adjoint (DGA). Selon son rapport Pilier III de 2024, le comité de gestion se composait jusqu’ici d’un directeur général et d’un seul DGA. Dans son annonce, la filiale congolaise du groupe bancaire nigérian n’a pas expliqué les raisons de ce choix, mais elle a indiqué que ce nouveau poste revient à Mbembo Bemba.

Avec cette nomination, il fait également son entrée au Conseil d’administration, qui comptait jusque-là huit membres. Il s’agit donc d’une double promotion pour ce cadre arrivé en 2023 à FirstBank DRC comme directeur régional pour le Grand Katanga.

« À ce titre, il a contribué à l’expansion du réseau et au renforcement du portefeuille clients, en particulier dans le secteur minier », souligne l’institution bancaire. Avant de rejoindre FirstBank, Mbembo Bemba avait passé quatre ans à la Standard Bank DRC, où il était en charge du portefeuille client dans la région minière du Katanga.

Sa montée en puissance dans le top management survient alors que FirstBank DRC entend renforcer sa présence dans la région minière, stimuler la croissance de la banque de détail grâce à la numérisation et porter la part des revenus issus des produits numériques à 30 % du chiffre d’affaires total. La banque ambitionne par ailleurs d’accroître son réseau d’agents bancaires, de près de 3000 actuellement à 100 000 d’ici 2029.

Jusqu’ici, l’unique DGA supervisait les segments commerciaux, notamment les services aux particuliers, aux clients institutionnels publics, aux ONG, la banque privée et l’expérience clientèle. Désormais, Mbembo Bemba épaulera le directeur général, Olajide Ayeronwi, dans la mise en œuvre de la stratégie de la banque, le pilotage de ses activités et le renforcement du réseau sur l’ensemble du territoire. Il devra donc faire appel à sa quinzaines d’années d’expérience dans le secteur bancaire.

Boaz Kabeya

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L’Office congolais de contrôle (OCC) et le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN) ont signé, le 29 août 2025 à Bujumbura, un protocole d’accord pour mettre en œuvre le règlement sur la coopération sanitaire et phytosanitaire. L’objectif est de renforcer la coopération bilatérale en matière de normalisation, de contrôle de qualité et de certification, afin de faciliter les échanges tout en protégeant les consommateurs. Mais des précisions n’ont pas été données sur le calendrier de concrétisation de ce processus.

Le partenariat prévoit l’échange d’informations sur les normes et l’assurance qualité, la métrologie, l’évaluation de la conformité et le contrôle des marchandises avant et après expédition. Il inclut aussi des actions de renforcement des capacités à travers des formations, ateliers et stages conjoints.

Autre innovation, les deux pays ont convenu d’une reconnaissance mutuelle progressive des certificats de conformité. Chaque État pourra ainsi accepter les inspections, tests et certifications réalisés par l’autre. Sur le plan normatif, la priorité sera donnée aux standards nationaux, puis régionaux (ARSO, COMESA, EAC) et enfin internationaux (ISO, CEI, ASTM, etc.). L’accord, conclu pour trois ans renouvelables, prévoit un mécanisme de règlement amiable en cas de différend, avec recours aux voies diplomatiques en ultime recours.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de facilitation du commerce et d’intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL), financé par la Banque mondiale à hauteur de 250 millions de dollars, dont 152 millions pour la RDC, 90 millions pour le Burundi et 8 millions pour le COMESA. Dans ce contexte, quatre ports à guichet unique sont prévus au Sud-Kivu (Kavimvira, Nyamoma, Rubenga et Kamanyola) pour fluidifier les échanges transfrontaliers.

Ce nouvel accord prolonge celui signé en mars 2022 entre la RDC et le Burundi, qui couvrait déjà les droits d’importation, la fiscalité, les normes, les mesures anti-dumping et de sauvegarde, la lutte contre la fraude, la facilitation du transit, ainsi que la coopération entre les administrations douanières.

Ronsard Luabeya

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La Rawbank, première institution bancaire de la République démocratique du Congo (RDC), s’apprête à lancer la deuxième phase du All Stars Game University 3X3, une compétition universitaire de basketball destinée à détecter de nouveaux talents sportifs. L’annonce a été faite le 29 août 2025 à Kinshasa par son Brand Manager Jimmy Baraka, lors d’une conférence de presse. L’événement se déroulera du 18 au 20 septembre dans la capitale, après une première étape organisée il y a quelques semaines à Matadi, chef-lieu du Kongo Central.

Cette initiative vise à mettre en valeur les capacités techniques et sportives des étudiants congolais, tout en leur permettant d’acquérir des points officiels FIBA. Selon Jimmy Baraka, le tournoi constitue une véritable plateforme de progression pour les jeunes athlètes, leur ouvrant la voie vers le niveau national et, pour les meilleurs, vers les compétitions internationales. L’équipe victorieuse représentera en effet la RDC lors du prochain tournoi international FIBA 3X3 comme l’a fait l’équipe de la HEC Kinshasa après de la première édition.

« En soutenant ce tournoi, Rawbank réaffirme son engagement à investir dans le capital humain et à promouvoir un avenir fondé sur l’inclusion et la responsabilité. Nous sommes fiers de nous associer à un événement qui dynamise la vie universitaire et sportive du pays », a déclaré Mustafa Rawji, directeur général de Rawbank.

Douze universités de Kinshasa prendront part à cette phase : l’Université Catholique du Congo (UCC), l’Université Protestante du Congo (UPC), la Haute École de Commerce (HEC), l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’Université Pédagogique Nationale (UPN), l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA), l’Université Belcampus, l’Université William Booth, l’Académie des Beaux-Arts, l’Institut Supérieur d’Informatique, Programmation et Analyse (ISIPA), l’Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics (INBTP) et l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC). Certaines de ces institutions mettront leurs infrastructures sportives à disposition pour accueillir les matchs.

Organisé en partenariat avec la Fédération congolaise de basketball, le tournoi bénéficie aussi du soutien de Visa et Illicocash. Il s’inscrit dans le cadre du programme We Act, qui accompagne les jeunes en RDC dans les domaines de l’entrepreneuriat, du numérique et de l’éducation financière. Lancé il y a deux ans, ce programme a déjà permis à près de 250 jeunes de bénéficier de formations et d’un accompagnement personnalisé, a indiqué son responsable, Éric Ngeleka.

Ronsard Luabeya

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L’approvisionnement de Bunia en produits de consommation courante est perturbé par les difficultés rencontrées sur les principaux axes reliant la ville à l’Ouganda. La capitale provinciale de l’Ituri dépend en grande partie des importations en provenance de l’Ouganda, du Kenya et de la Tanzanie.

Selon des sources locales, la route Bunia–Kasenyi, longue de 55 km, est désormais impraticable à la suite du débordement de la rivière Kisenge provoqué par de fortes pluies. Cet axe, utilisé comme alternative à la RN27 par les opérateurs économiques, permet le transport de marchandises à faible tonnage acheminées par le lac Albert via les ports de Chomia et Kasenyi.

La RN27, corridor principal de la région reliant Bunia à Mahagi (185 km), est quant à elle confrontée à de sérieux défis. Fortement dégradée, elle est régulièrement le théâtre d’affrontements entre l’armée et des groupes armés. Entre juillet et août, plusieurs embuscades attribuées aux milices CODECO, Zaïre et à la Convention pour la Révolution Populaire (CRP), dirigée par Thomas Lubanga, ont été signalées. Le 14 août, les FARDC ont dû escorter une centaine de camions bloqués depuis deux semaines à Mahagi pour sécuriser leur passage vers Bunia.

Face à ces entraves, de nombreux commerçants s’étaient repliés sur la route de Kasenyi, malgré sa faible capacité. Mais son interruption actuelle accentue les inquiétudes d’une rupture d’approvisionnement depuis l’Ouganda.

Deux entreprises congolaises, Good News Africa et Congo Éveil Logistique, sont en discussions avancées avec le gouvernement pour moderniser la RN27 dans le cadre d’un partenariat public-privé. Le projet, de type BOT (Build–Operate–Transfer), prévoit la réhabilitation et l’exploitation de la section Komanda–Mahagi (258 km), avec l’installation de stations de péage et de postes de pesage pour préserver l’état de la route.

Timothée Manoke, stagiaire

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  • U.S. firms push for DRC-Rwanda critical minerals agreement to foster economic growth and stability.

  • Roundtable discussions focused on investments and security, part of a regional integration framework.

  • The initiative aims to counter Chinese influence and increase U.S. private sector engagement in the region.

American business leaders are pressing for closer cooperation between the Democratic Republic of Congo (DRC) and Rwanda on critical minerals, seeking to turn the region’s vast resources into engines of growth rather than sources of conflict.

Securing America’s Future Energy (SAFE), a U.S. nonprofit that includes Fortune 500 executives on its board, hosted a roundtable in Washington on Aug. 28 with delegations from both countries. Talks focused on investment opportunities in critical minerals and regional security, SAFE said.

The meeting builds on a peace deal signed in June between Kinshasa and Kigali, which paved the way for a Regional Economic Integration Framework aimed at boosting trade and investment in supply chains for cobalt, lithium, and other minerals. A preliminary agreement was signed on Aug. 1, with a full deal expected by Sept. 27.

SAFE, which works closely with the U.S. State Department, said the framework could increase American private-sector investment while reducing reliance on conflict minerals and limiting China’s dominance in the sector.

At the same time, Kinshasa and Washington are negotiating a bilateral pact on strategic minerals. Several U.S. companies are already active in the DRC, including KoBold Metals in exploration and Starlink in satellite internet. Other Fortune 500 firms are also weighing entry into Congo’s resource sector.

This article was initially published in French by Boaz Kabeya

Adapted in English by Ange Jason Quenum

La Securing America’s Future Energy (SAFE), une organisation américaine spécialisée dans l’énergie et les minerais critiques, qui réunit au sein de ses instances des PDG de grandes entreprises du Fortune 500, a organisé le 28 août 2025 à Washington une table ronde entre des délégations de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda. Selon SAFE, les échanges ont porté sur la collaboration en matière d’investissements dans les minerais critiques et sur la sécurité.

« Cet événement met l’accent sur les investissements du secteur privé américain afin que les ressources minérales du Rwanda et de la RDC deviennent un moteur de croissance économique pour la région, plutôt qu’un facteur de perpétuation des conflits », indique l’organisation, qui collabore avec le Département d’État américain pour promouvoir l’engagement du secteur privé dans la sécurisation des minerais critiques.

Pour l’heure, les conclusions de la rencontre n’ont pas été précisées. Il est toutefois établi que cette table ronde s’inscrit dans le Cadre d’intégration économique régionale, prévu par l’accord de paix signé en juin dernier entre la RDC et le Rwanda. Cet accord distinct, attendue avant le 27 septembre prochain, doit permettre de « développer le commerce extérieur et les investissements liés aux chaînes d’approvisionnement régionales en minerais critiques ». Dans cette perspective, un pré-accord a été paraphé le 1er août dernier par les deux parties.

« Reposant sur une base de paix, le Cadre d’intégration économique régionale ouvre la voie à une augmentation des investissements américains tout en consolidant la stabilité dans une région longtemps exploitée par des entreprises chinoises, tirant profit de l’instabilité et des minerais de conflit », souligne SAFE.

En parallèle, Kinshasa et Washington discutent d’un accord bilatéral spécifique sur les minerais stratégiques, destiné à contrer l’influence chinoise. Déjà, plusieurs entreprises américaines sont actives en RDC, à l’image de KoBold Metals (exploration minière) et Starlink (Internet par satellite). D’autres membres du Fortune 500 manifesteraient également leur intérêt pour les minerais congolais.

Boaz Kabeya

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In a report published on August 28, 2025, the World Economic Forum (WEF) highlights a financing arrangement by Rawbank in the Democratic Republic of Congo (DRC) as a model for scaling the extraction of critical minerals for the energy transition while meeting global environmental, social, and governance (ESG) risk standards.

“Rawbank played a leading role in financing the Kamoa-Kakula copper project in the DRC by helping arrange a $400 million syndicated loan with partners Absa, Africa Finance Corporation (AFC), and First Bank DRC. The agreement complied with international standards while integrating ESG and local-content requirements, including the repatriation of 60% of revenues to the DRC,” the report states. The document was prepared in collaboration with the Development Bank of Southern Africa and McKinsey & Company.

By executing this transaction—the first of its kind in this structuring—Rawbank reinforced its position as the leading bank in the DRC. “This agreement sets a precedent for other African financial institutions, which can in the future arrange similarly complex syndicated loans, thereby increasing the availability of financing for the mining sector,” the report notes.

In practical terms, the bank ensured that the financing aligned with the ESG standards of the International Finance Corporation (IFC) and the International Council on Mining and Metals (ICMM), as well as the Global Industry Standard on Tailings Management (GISTM), recognized sustainable mining practices, and Congolese legislation.

On local content, the WEF report also underscores that Rawbank proactively integrated Congolese suppliers—such as Pacific Logistics—into the project. This approach supported compliance with Article 108 of the DRC Mining Code, which requires domestic processing of minerals, Congolese shareholding in processing companies, and a limitation of subcontracting to local firms.

Ultimately, the financing contributed to Kamoa Copper’s objective of reaching an annual production capacity of 600,000 tons of copper. Kamoa Copper is the local subsidiary of a holding majority-owned by Canada’s Ivanhoe Mines and China’s Zijin Mining.

The WEF cautions, however, that financing the sustainable development of critical minerals in Southern Africa still faces significant hurdles, including high costs, geopolitical risks, stringent regulatory demands, and the need to embed ESG practices fully. The institution advocates for a cohesive strategy to harmonize regulations, bolster investor confidence, and expedite the development of local value chains in the production of transition minerals.

Georges Auréole Bamba

 

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