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On July 8 in Abu Dhabi, UAE-based investment group NG9 Holding signed two confidentiality agreements with Congolese companies Buenassa Resources SA and Kipay Energy. The deals were signed in the presence of Daniel Mukoko Samba, the Democratic Republic of Congo’s Minister of National Economy. The non-disclosure agreements open the door for formal discussions toward future partnerships.

NG9 Holding is a diversified conglomerate based in Abu Dhabi, formed by the merger of Nirvana Holding, Gewan Holding, and 9Yards Group. It operates across tourism, hospitality, logistics, and media sectors.

According to the Ministry of Economy, as reported by Radio Okapi, NG9 Holding could play a key role in financing the two Congolese projects thanks to its $500 million energy fund and credit lines that could extend beyond $1 billion.

Buenassa Resources is leading the development of DR Congo’s first integrated copper and cobalt refinery. A completed feasibility study pegs the cost of the project’s first phase at $600 million. By the end of 2027, the plant is expected to begin operations with an annual output of 30,000 tons of copper cathodes and 5,000 tons of cobalt sulfate. The long-term goal is to scale up to 120,000 tons of copper and 20,000 tons of cobalt per year.

Kipay Energy is spearheading the Sombwe hydropower project in Haut-Katanga. The facility will combine a hydroelectric station with a 46 MW solar component, for a total capacity of 166 MW and an estimated annual output of 967 GWh. The $500 million investment aims to reduce the province’s energy deficit by 10%, power 100,000 homes, support the production of 300,000 tons of copper, and create 4,000 direct and indirect jobs.

Selon une annonce du ministre de l’Économie nationale, le groupe émirati NG9 Holding a signé, le 8 juillet à Abou Dhabi (Émirats arabes unis), deux accords de confidentialité avec les sociétés Buenassa Resources SA et Kipay Energy, en présence du ministre Daniel Mukoko Samba. Ce contrat juridique, qui garantit la non-divulgation des informations, permet aux parties d’engager des discussions en toute sécurité en vue d’un partenariat.

NG9 Holding est un conglomérat d’investissement et de services basé à Abou Dhabi, né de la fusion de trois entités : Nirvana Holding, Gewan Holding et 9Yards Group. Le groupe opère dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la logistique et des médias.

Selon le ministère de l’Économie, cité par Radio Okapi, avec son fonds énergétique de 500 millions de dollars et ses lignes de crédit extensibles à plus d’un milliard de dollars, NG9 Holding pourrait jouer un rôle déterminant dans la structuration financière des projets portés par Buenassa Resources SA et Kipay Energy.

Buenassa développe la première raffinerie intégrée de cuivre et de cobalt de la République démocratique du Congo (RDC). L’étude de cadrage, déjà réalisée, estime le coût de la première phase du projet à 600 millions de dollars. Dans cette phase, l’usine, dont la mise en service est prévue d’ici fin 2027, devrait produire chaque année 30 000 tonnes de cathodes de cuivre et 5 000 tonnes de sulfate de cobalt, avec un objectif final de 120 000 tonnes de cuivre et 20 000 tonnes de cobalt par an.

Kipay Energy, pour sa part, conduit le projet hydroélectrique de Sombwe, dans le Haut-Katanga. L’infrastructure combinera une centrale hydroélectrique et une installation solaire de 46 MWc, pour une capacité totale de 166 MW et une production annuelle estimée à 967 GWh. L’investissement, évalué à 500 millions de dollars, devrait permettre de réduire de 10 % le déficit énergétique de la province, d’alimenter 100 000 foyers, de soutenir la production de 300 000 tonnes de cuivre et de créer 4 000 emplois directs et indirects.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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U.S firm Anzana Electric Group (AEG) has given its preliminary agreement to join the regional Ruzizi III hydropower project, following an invitation from Ruzizi III Holding Power Company Limited (RHPCL). The two parties signed an invitation agreement on June 24, 2025, during the U.S.-Africa Business Summit in Luanda. They committed to finalizing a legally binding partnership by September 15, 2025, according to a joint statement.

The forthcoming agreement will define governance rights, investment commitments, and long-term collaboration prospects. The statement also indicates that AEG could acquire at least 10% of RHPCL’s capital. This reflects a desire for Anzana to be not just an investor but also a stakeholder involved in the project’s strategic direction.

The Ruzizi III project, with an estimated cost of $760 million, involves constructing a 206 MW hydropower plant on the Ruzizi River, located between the Democratic Republic of Congo (DRC) and Rwanda. It is a public-private partnership bringing together RHPCL and the governments of the DRC, Rwanda, and Burundi. Each state holds a 10% stake in the project company, Ruzizi III Energy Limited (REL), while RHPCL is the majority shareholder with 70%.

RHPCL's current shareholders are SN Power, a subsidiary of TotalEnergies, and Industrial Promotion Services (IPS), an entity of the Aga Khan Group. RHPCL's board members consider AEG's entry "strategic" due to the American company's expertise and experience. Anzana Electric Group is already active in Africa, particularly in Burundi, where it operates the Weza Power distribution project and two hydroelectric plants run by Songa Energy, with a combined capacity of 10.65 MW.

According to Africa Intelligence, the United States is actively supporting an American company's entry into Ruzizi III. Washington backed the project during the negotiation of the peace agreement signed on June 27, 2025, between the DRC and Rwanda, considering it among the confidence-building measures. This support could reassure certain donors whose commitments depend on the security situation in eastern DRC.

The Walungu territory in South Kivu, where the plant is to be built, is currently experiencing clashes between the Congolese Armed Forces and M23 rebels. This unstable context poses a direct threat to the project's implementation. Its financial close is expected by September 30, 2025.

Pierre Mukoko & Timothée Manoke

Invité par Ruzizi III Holding Power Company Limited (RHPCL), l’Américain Anzana Electric Group (AEG) a marqué son accord de principe pour rejoindre le projet hydroélectrique régional Ruzizi III, selon un communiqué conjoint. Les deux parties ont signé un accord d’invitation le 24 juin 2025, en marge du Sommet d’affaires États-Unis–Afrique organisé à Luanda, et se sont engagées à conclure un partenariat juridiquement contraignant d’ici le 15 septembre 2025.

D’après le communiqué, l’accord à venir définira les droits de gouvernance, les engagements d’investissement et les perspectives de collaboration à long terme. Selon la même source, AEG pourrait acquérir au moins 10 % du capital de RHPCL, traduisant une volonté de faire d’Anzana non seulement un investisseur, mais également un acteur impliqué dans les orientations stratégiques du projet.

D’un coût estimé à 760 millions de dollars, le projet Ruzizi III prévoit la construction d’une centrale hydroélectrique de 206 MW sur la rivière Ruzizi, entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Il s’agit d’un partenariat public-privé réunissant RHPCL et les États de la RDC, du Rwanda et du Burundi. Chaque État détient 10 % du capital de la société de projet Ruzizi III Energy Limited (REL), tandis que RHPCL en est l’actionnaire majoritaire avec 70 %.

Les actionnaires actuels de RHPCL sont SN Power (filiale de TotalEnergies) et Industrial Promotion Services (IPS), une entité du groupe Aga Khan. Pour ses administrateurs, l’entrée d’AEG est « stratégique », en raison de l’expertise et de l’expérience de cette entreprise américaine. Anzana Electric Group est déjà active en Afrique, notamment au Burundi où elle opère à travers le projet de distribution Weza Power et deux centrales hydroélectriques exploitées par Songa Energy, pour une puissance cumulée de 10,65 MW.

Selon Africa Intelligence, les États-Unis soutiennent activement l’entrée d’une entreprise américaine dans Ruzizi III. Le projet figure parmi les mesures de confiance évoquées lors de la négociation de l’accord de paix signé le 27 juin 2025 entre la RDC et le Rwanda, et appuyées par Washington. Ce soutien pourrait rassurer certains bailleurs de fonds, dont les engagements sont conditionnés à l’évolution de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.

Pour mémoire, le territoire de Walungu (Sud-Kivu), où la centrale doit être implantée, est actuellement le théâtre d’affrontements entre les Forces armées de la RDC et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Ce contexte instable constitue une menace directe pour l’exécution du projet, dont la clôture financière est attendue pour le 30 septembre 2025.

Pierre Mukoko et Timothée Manoke, stagiaire

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The Sucrière du Kivu (SUKI), a sugar company based in Kiliba in South Kivu’s Uvira territory, is asking for new financial support from the Congolese government despite receiving $5.9 million in public funds earlier this year. The funding included a $3 million loan and a $2.9 million grant. The information was disclosed by Minister of State Portfolio, Jean Lucien Bussa, during the Council of Ministers meeting held on July 4, 2025.

According to the meeting report, SUKI is seeking urgent government backing to secure essential funding for the 2024–2025 agricultural campaign. The goal is to prevent the loss of 1,400 hectares of mature sugarcane and ensure uninterrupted factory operations.

The harvest season, scheduled between July and September 2025, is seen as critical. To avoid any disruption, the minister also called for reinforced security measures for staff, equipment, and facilities. He further proposed appointing an interim management team to fill the gap left by the withdrawal of Super Group of Companies, SUKI’s private shareholder.

The Council of Ministers also tasked the Superior Council of State Portfolio (CSP) and the government auditor with carrying out a full audit of SUKI. This assessment will review current assets, financial commitments, and the private shareholder’s actual contribution. The audit is intended to lay the groundwork for a balanced capital restructuring, which could allow the state to gradually withdraw in favor of new strategic investors.

The report noted that the proposal was approved, although no timeline has been set for the planned actions.

SUKI was revived by the Congolese government after more than two decades of inactivity. According to the Ministry of Industry, the $5.9 million allocated in 2024 helped create 1,400 direct jobs—toward a target of 3,000—and expand sugarcane plantations to 700 hectares.

The Congolese government plans to create two new financial institutions: a deposit and consignment fund (CDC) and a development bank. Finance Minister Doudou Fwamba presented the progress of these projects during the 50th Council of Ministers meeting on July 4. These institutions will centralize public funds and channel them toward priority investments to strengthen medium- and long-term financing.

The CDC’s creation is nearing completion, with a draft law soon to be submitted for government approval. Fwamba said the project relies on a technical and financial study supported by the United Nations Development Programme (UNDP). The study found underused funds scattered across several banks and recommended pooling these resources to better target public investments.

At the same time, the government plans to launch a development bank. Fwamba explained this bank will operate as a subsidiary of the CDC, with an estimated capital of $150 million. The government will submit its approval request to the Central Bank of Congo. The development bank will act as a financing lever. As it secures stable long-term resources, it will reduce dependence on external borrowing and increase its resilience.

Since 2022, the Ministry of Finance has mandated the consulting firm FINACTU to support the bank’s operational setup. The ultimate goal is to improve financing access for Congolese businesses and support public and private projects.

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya

Edited in English by Ange Jason Quenum

 

Dowstone Technology, a Chinese company specializing in battery materials, announced on July 3, 2025, its plan to build a new copper smelter in the Democratic Republic of Congo (DRC). The company intends to invest $165 million in the plant, which is expected to produce 30,000 tons of copper cathodes annually. Construction for the facility is projected to take 18 months.

Subject to regulatory approvals from both countries, this project could ultimately strengthen China’s presence in the refined copper sector within the DRC. Several Chinese companies have been investing in local processing of Congolese copper in recent years. Dowstone itself is already active in the country, reporting cathode production units with an annual capacity exceeding 60,000 tons as of late 2024. China Nonferrous Mining Corp (CNMC) also operates the Lualaba Copper Smelter, which opened in 2020 and has a processing capacity of 100,000 tons of copper.

Meanwhile, Chinese groups Zijin Mining and CITIC Metal have signed agreements with Canadian company Ivanhoe Mines to secure 80% of the output from the upcoming Kamoa-Kakula smelter. This facility, set to begin operations in September 2025, will be Africa's largest of its kind with an annual processing capacity of 500,000 tons of copper. Notably, Zijin Mining is already directly involved in the project due to its 39.6% stake in the Kamoa-Kakula mine.

China's Growing Footprint in DRC Copper

China's significant involvement in refined Congolese copper highlights the evolving trade relationship between the two nations. In 2024, Congolese exports of refined copper to China reached 1.48 million tons, marking a 71% annual increase.

As a major hub for refining strategic minerals, China is also a large consumer, relying on key supply sources to meet its demand. The DRC, for its part, is Africa's leading copper producer and ranks second globally.

However, this new project announced by Dowstone comes as Kinshasa looks to diversify its mining partners. According to Marcellin Paluku, Deputy Chief of Staff at the Ministry of Mines, 80% of Congolese mines are operated in partnership with Chinese companies, which he views as a "risk" to the local economy.

The government is therefore seeking other partners, such as the United States and Saudi Arabia, to lessen this reliance. The impact of this strategic shift on future Chinese investments remains uncertain for now.

Aurel Sèdjro Houenou, Ecofin Agency

Le gouvernement congolais projette de créer deux nouvelles institutions financières : une caisse des dépôts et consignations (CDC) et une banque de développement. Lors de la 50ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue le 4 juillet 2025, le ministre des Finances, Doudou Fwamba (photo), a présenté l’état d’avancement de ces deux projets. Ces structures viseront à centraliser les ressources publiques et à les orienter vers des investissements jugés prioritaires, dans le but de renforcer l’offre de financement à moyen et long terme.

Concernant la CDC, un projet de loi encadrant sa création est en phase de finalisation et sera soumis prochainement à l’examen du Conseil des ministres. D’après Doudou Fwamba (photo), ce projet s’appuie sur une étude technique et financière réalisée avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L’étude a permis d’identifier des sources de financement peu exploitées, disséminées dans plusieurs banques, et de recommander leur centralisation afin de mieux cibler les investissements publics.

En parallèle, la création d’une banque de développement est également envisagée. Selon le ministre, cette dernière sera structurée comme une filiale de la future CDC, avec un capital social estimé à 150 millions de dollars. Le dossier de demande d’agrément sera soumis à la Banque centrale du Congo. Le ministre précise que la banque de développement constituera un levier de financement. Ses ressources longues devenant stables, sa dépendance vis-à-vis des emprunts extérieurs sera limitée et sa résilience renforcée.

Pour piloter ce processus, le ministère des Finances a mandaté, depuis 2022, le cabinet FINACTU, chargé d’accompagner l’opérationnalisation de cette banque. L’objectif à terme est d’améliorer l’accès au financement pour les entreprises congolaises et de soutenir le développement de projets publics et privés.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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Le prix du carburant connaît une hausse remarquable dans plusieurs villes de la République démocratique du Congo, en raison de fortes pénuries. Cette flambée, qui peut atteindre jusqu’à 60 %, touche notamment Bunia, Beni, Butembo et Lusambo.

À Bunia, dans la province de l’Ituri, le litre d’essence est passé de 3 300 à 3 800 francs congolais (FC) dans les stations-service, soit une augmentation de 15 %. Chez les revendeurs informels, appelés localement Kadhafi, le prix a grimpé à 4 000 FC. Selon des responsables de stations-service, cette hausse est en partie due à l’augmentation des tarifs au Kenya, principal fournisseur de carburant pour la région.

Dans le Nord-Kivu, la ville de Beni subit également cette pénurie depuis le 4 juillet 2025. En cause : un désaccord autour d’une nouvelle structure tarifaire entre les importateurs de carburant et la Direction générale des douanes et accises (DGDA). Environ 60 camions-citernes sont bloqués à l’entrée de la ville. Le litre d’essence, habituellement vendu à 3 400 FC, atteint désormais 6 000 FC sur le marché parallèle, soit une hausse de 76 %. Cette situation a entraîné une multiplication par trois des tarifs de transport urbain. Des négociations sont en cours, selon un responsable de l’Association congolaise des commissionnaires agréés en douane, cité par Radio Okapi.

La ville voisine de Butembo n’est pas épargnée. Le litre d’essence y est passé de 3 500 FC à 5 000, voire 6 000 FC. Cette augmentation impacte directement le coût de la vie et restreint fortement la mobilité des habitants.

À Lusambo, capitale de la province du Sankuru, le litre d’essence est passé de 5 000 FC en juin à 8 000 FC actuellement, soit une hausse de 60 %, due à la raréfaction du produit dans les dépôts et stations locales. Selon Apollinaire Noyi wa Ngoyi, un vendeur de produits pétroliers interrogé par l’ACP, cette flambée complique l’accès aux produits de première nécessité et renchérit les transports. Il appelle les autorités à renforcer le ravitaillement depuis les provinces voisines.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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Après avoir reçu 5,9 millions de dollars de fonds publics en 2024 – répartis entre un prêt de 3 millions et une subvention de 2,9 millions de dollars – la Sucrière du Kivu (SUKI), implantée à Kiliba dans le territoire d’Uvira (Sud-Kivu), sollicite de nouveau un appui financier de l’État. L’information émane de l’exposé du ministre du Portefeuille, Jean Lucien Bussa, lors du Conseil des ministres du 4 juillet 2025.

Selon le compte rendu de cette réunion, l’entreprise requiert « l’accompagnement du gouvernement pour l’octroi, à brève échéance, d’un financement indispensable » afin de garantir la campagne agricole 2024-2025. L’objectif est d’éviter la perte de 1 400 hectares de canne à sucre arrivés à maturité et de préserver la continuité opérationnelle de l’usine.

La période de récolte, prévue entre juillet et septembre 2025, est jugée cruciale. Pour éviter toute interruption, le ministre du Portefeuille a également recommandé de renforcer la sécurité du personnel, des équipements et des installations. Il a en outre proposé la désignation d’une équipe intérimaire pour combler le vide laissé par les représentants du groupe Super Group of Companies, l’actionnaire privé de la SUKI.

Le Conseil des ministres a par ailleurs chargé le Conseil supérieur du portefeuille (CSP) et le commissaire aux comptes de conduire un audit complet de l’entreprise. L’évaluation devra porter sur les actifs disponibles, les engagements financiers en cours ainsi que sur la contribution effective de l’actionnaire privé. Cette démarche vise à préparer une restructuration équilibrée du capital, préalable à un éventuel désengagement progressif de l’État, au profit de nouveaux partenaires stratégiques.

Le compte rendu précise que « ce dossier a été adopté » à l’issue des discussions. Toutefois, aucune indication n’a été donnée sur le calendrier de mise en œuvre de ces mesures.

Après plus de vingt ans d’inactivité, la relance de la SUKI a été initiée par le gouvernement congolais. D’après les chiffres communiqués par le ministère de l’Industrie, les 5,9 millions de dollars mobilisés en 2024 ont permis la création de 1 400 emplois directs – sur un objectif de 3 000 – ainsi que l’extension des plantations à 700 hectares.

Boaz Kabeya, stagiaire

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