Facebook Bankable LinkedIn Bankable
Twitter Bankable WhatsApp Bankable
Bankable
Bankable
Equipe Publication

Equipe Publication

Alphamin Resources a annoncé, le 5 septembre 2025, l’entrée de Ziad Mikhael et Salman Bhatti au conseil d’administration de la société en qualité d’administrateurs non exécutifs, sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires. Ces nominations interviennent à la demande d’International Resources Holding (IRH), filiale du conglomérat émirati IHC, qui a conclu en juin dernier un accord pour l’acquisition de 56 % du capital d’Alphamin, de manière indirecte via le rachat de Tremont Master Holdings.

Mikhael et Bhatti occupent tous deux des postes de direction au sein de 2PointZero, société d’investissement basée à Abou Dhabi et maison-mère d’IRH.

Ziad Mikhael, actuellement directeur des investissements chez 2PointZero, est titulaire d’un Master of Engineering en génie électrique, option télécommunications, ainsi que d’un MBA. Après une première carrière dans l’ingénierie et la gestion de projets, il s’est orienté vers la finance à partir de 2019 en rejoignant Chimera Capital, société d’investissement appartenant à la holding 2PointZero.

Salman Bhatti, vice-président des investissements chez 2PointZero, est diplômé d’un master en économie et membre de l’Association of Chartered Certified Accountants (ACCA). Il a débuté sa carrière dans l’audit et le conseil, cumulant près de neuf années chez Deloitte et KPMG, avant d’intégrer le secteur des investissements en 2022 au sein de Chimera Capital de 2PointZero.

En tant qu’administrateurs non exécutifs, leur rôle sera d’apporter un regard externe et une expertise complémentaire à la direction. Dans les faits, leur présence traduit surtout la volonté d’IRH de protéger ses intérêts et de suivre de près la stratégie et la gouvernance d’Alphamin, sans intervenir directement dans la gestion quotidienne.

Pour permettre leur entrée, deux administrateurs en place ont dû céder leurs sièges, conformément à la constitution d’Alphamin qui limite la taille du conseil sans convocation d’une assemblée générale des actionnaires. Eoin O’Driscoll et Jan Trouw ont ainsi présenté leur démission, tout en conservant des fonctions opérationnelles : O’Driscoll demeure directeur financier (CFO) de la société, tandis que Trouw continuera d’apporter son expertise en tant que consultant technique, fort de son expérience dans le secteur minier.

Alphamin Resources est l’opérateur de Bisie, la plus importante mine d’étain de la République démocratique du Congo (RDC) et l’une des plus riches au monde. La société vise une production de 17 500 tonnes d’étain cette année.

Timothée Manoke

Lire aussi :

John Robertson entre au conseil d’Alphamin, sur fond de prise de contrôle par IHC

Mine d’étain de Bisie : Alphamin rate son objectif de production au 2e trimestrielle

Étain : l’Émirati IRH conclut un deal à 367 millions $ pour prendre le contrôle de Bisie

 

 

Des agents et cadres de la Société nationale d’électricité (SNEL) ont organisé, le 9 septembre 2025, une manifestation dans l’enceinte de l’entreprise publique à Kinshasa. Ils s’opposent au projet de démembrement de la société présenté par le conseil d’administration. Selon le président de la délégation syndicale, Samuel Kaya, le plan prévoit la création de trois entités distinctes : SNEL Production, SNEL Transport et SNEL Commerciale.

D’après les informations rapportées par l’Agence congolaise de presse (ACP), « les manifestants ont demandé aux membres du conseil d’administration de poursuivre plutôt les efforts de redressement en cours, au lieu d’initier des projets qui ont conduit d’autres entreprises à la disparition ».

Le démembrement de la SNEL figure pourtant dans la liste des réformes que le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre dans le cadre du Compact énergétique. Cette feuille de route vise à porter le taux d’accès à l’électricité de 21 % à plus de 60 % d’ici 2030 et à permettre à la société de recouvrer 100 % de ses coûts opérationnels d’ici 2029, afin de retrouver l’équilibre financier.

Selon le Compact énergétique, le projet repose sur une « séparation interne par métier de la SNEL ». Concrètement, il s’agit de scinder les actifs, les comptes, le personnel et la gestion entre les différents segments de la chaîne de valeur : production, transport, distribution et vente au détail.

Grand Inga

La Banque mondiale, qui soutient cette réforme, estime que ce découpage doit améliorer la transparence, permettre un suivi plus rigoureux des performances et identifier les défis propres à chaque fonction. L’objectif affiché est de transformer « la SNEL en une entreprise forte et durable », condition préalable à la mise en œuvre du programme Grand Inga.

L’institution souligne qu’il sera difficile pour la RDC de mobiliser les milliards de dollars nécessaires à la construction de ce barrage hydroélectrique — dont le potentiel est évalué à 42 000 MW — sans une SNEL assainie sur le plan financier. Car c’est cette société qui devra vendre l’électricité produite et garantir aux investisseurs la récupération de leurs fonds.

Dans ce contexte, la réforme de la SNEL fait partie des conditionnalités liées au décaissement de l’appui budgétaire de 600 millions de dollars accordé à la RDC par la Banque mondiale le 22 mai dernier, dont 165,4 millions doivent être décaissés cette année.

Pour cela, le gouvernement a déjà signé un contrat de performance avec la direction générale de la SNEL, le 2 octobre 2024, ainsi qu’un protocole d’accord, le 22 janvier 2025, pour régler les arriérés de factures d’électricité des institutions publiques et préciser les modalités de paiement régulier des factures courantes. La prochaine étape consistera à adopter, par décret, une feuille de route pour la réforme de la société. Ces mesures visent à porter le taux de recouvrement des factures de 55,9 % en 2023 à 75 % en 2026, et à réduire les pertes techniques et commerciales de 45,9 % à 40 % sur la même période.

Pierre Mukoko et Boaz Kabeya

Lire aussi :

Électricité : vers une restructuration de la dette de la SNEL, évaluée à 3 milliards $

Électricité : une nouvelle société publique en projet aux côtés de la SNEL

Électricité : la SNEL perd 46 % de sa production à cause de la vétusté du réseau et de la fraude

Secteur minier : 4 milliards $ échappent à la SNEL en 5 ans, faute de capacité électrique

Rawbank fait partie de la dizaine d’institutions financières retenues pour gérer les subventions accordées aux lauréats du concours des plans d’affaires (Copa) du Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des petites et moyennes entreprises pour la transformation économique et l’emploi (Transforme), financé par la Banque mondiale. Un accord de partenariat entre l’Unité de gestion du projet et la première banque de la République démocratique du Congo (RDC) a été conclu le 12 septembre 2025, au siège de la banque à Kinshasa. Les autres institutions bancaires, dont l’identité n’a pas encore été dévoilée, devraient signer leurs accords dans les prochains jours.

Selon les termes de l’accord, Transforme déposera auprès de Rawbank les ressources destinées aux entreprises lauréates du Copa. Ces dépôts dépendront du nombre de lauréats ayant choisi d’héberger leurs subventions dans ses livres et du montant de la subvention de chaque bénéficiaire.

La banque ouvrira des comptes pour les nouveaux clients acquis lors du processus, ou des sous-comptes pour les lauréats déjà titulaires d’un compte dans l’institution. Ces comptes accueilleront la subvention et feront l’objet d’une gestion et d’un suivi adaptés. Rawbank proposera en outre un accompagnement spécifique, incluant un assouplissement possible des conditions d’accès à d’autres services financiers (escompte de factures, crédit-bail, etc.).

Par ailleurs, la banque mettra à disposition son expertise, ses outils et son réseau pour faciliter l’accès au crédit, renforcer les capacités entrepreneuriales et soutenir la croissance des micros, petites et moyennes entreprises (MPME), notamment celles dirigées par des femmes. À travers le Copa, Transforme prévoit de subventionner 3 850 entreprises à travers la RDC, dont 800 PME, avec l’objectif que 60 % de ces PME soient dirigées par des femmes.

Une expertise confirmée

Rawbank dispose déjà d’une expérience en matière d’accompagnement des PME et des femmes entrepreneures. Avec son programme Lady’s First, elle soutient plus de 2 000 femmes entrepreneures. En 2024, son encours de crédits accordés aux PME a progressé de 46,3 %, atteignant 225 millions de dollars, notamment grâce à son programme « 20 000 PME », mis en œuvre avec le Fonds pour l’inclusion financière (FPM). Ce programme cible divers secteurs, tels que la sous-traitance minière, les télécoms ou encore l’agro-industrie.

Pour Rawbank, ce partenariat représente une opportunité d’élargir sa base clientèle et de consolider les relations avec les MPME, tout en prenant moins de risques. « Ce partenariat constitue une opportunité unique de catalyser l’énergie entrepreneuriale des Congolaises et de bâtir un tissu économique plus résilient, moderne et équitable. Rawbank est honorée de contribuer activement à cette transformation nationale », a commenté le directeur général adjoint administration et risques de Rawbank, Christian Kamanzi.

À ce jour, 1 154 entreprises ont déjà été sélectionnées dans le cadre du Copa, pour un volume global de subventions avoisinant 70 millions de dollars. Les sélections se poursuivent.

Lancé en juin 2022, Transforme cible les petites entreprises, en particulier celles créées et/ou gérées par des femmes, pour qu’elles se développent et créent des emplois dans 13 localités situées dans sept provinces  du pays. Avec un budget d’environ 295 millions de dollars, financé à moitié par un prêt et à moitié par un don, il propose des aides financières, facilite l’accès au financement pour les entrepreneurs et améliore leurs conditions de travail grâce à des centres dédiés. Le projet doit s’achever en septembre 2027.

Pierre Mukoko et Ronsard Luabeya

Lire aussi :

Banque mondiale–RDC : 73,8 millions $ de subventions disponibles pour les entrepreneurs

Bunia : un appui de la Banque mondiale pour développer un centre des PME

En 2024, Rawbank conjugue croissance, transformation digitale et impact social

Crédit-bail : Rawbank lance une offre « rapide, fiscalement optimisée et sans garanties »

Le gouvernement congolais a lancé, le 11 septembre 2025, la campagne nationale de sensibilisation et de vulgarisation de la réforme de la fiscalité directe. Cette réforme, introduite par la loi n°25/035 du 30 novembre 2023, entrera en vigueur le 1er janvier 2026.

Elle prévoit le passage d’un système d’imposition cédulaire — où chaque catégorie de revenu est imposée séparément selon des règles propres — à un système global, dans lequel l’ensemble des revenus d’un contribuable est agrégé pour constituer une base unique soumise à l’impôt.

La réforme introduit ainsi deux impôts principaux : l’Impôt sur les sociétés (IS) et l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). Ces derniers remplacent plusieurs prélèvements existants : l’impôt sur les revenus locatifs, l’impôt sur les revenus des capitaux mobiliers et l’impôt sur les revenus professionnels (rémunérations, profits et bénéfices).

Contrairement à l’ancien régime, le nouveau système distingue clairement la fiscalité des sociétés de celle des personnes physiques et vise à restaurer une justice fiscale. Désormais, des personnes physiques disposant d’un revenu égal supporteront des charges fiscales similaires.

Cette réforme permet aussi à la RDC d’aligner son système fiscal aux standards internationaux, le système global étant le plus répandu dans le monde. Elle facilitera notamment la négociation de conventions fiscales visant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu.

Autres innovations

Selon une analyse publiée en juin 2025 par Deloitte, l’IS concernera les sociétés anonymes, les SARL, les SAS, ainsi que les coopératives, associations et autres entités à but lucratif. Le taux d’imposition est fixé à 30 % des bénéfices nets imposables, avec un minimum de 1 % du chiffre d’affaires déclaré en cas de déficit ou de bénéfices insuffisants. La réforme prévoit aussi un encadrement strict des charges déductibles, conditionnant par exemple la déductibilité des rémunérations du personnel à leur imposition effective à l’IRPP.

Autre nouveauté : le traitement des pertes fiscales. Alors que l’ancien régime permettait un report illimité, les déficits ne pourront plus être imputés que sur trois exercices. Pour les entreprises minières relevant du Code minier, deux options sont prévues : appliquer les dispositions du Code, avec un report limité à cinq ans, ou s’aligner sur le droit commun instauré par la nouvelle législation.

Les contribuables et opérateurs économiques sont désormais invités à s’approprier cette réforme et à participer aux sessions de vulgarisation organisées par la Direction générale des impôts (DGI) sur l’ensemble du territoire. Les prochains mois seront décisifs pour la mise en place de ce nouveau cadre fiscal, que les autorités présentent comme un levier majeur de mobilisation des ressources internes et de consolidation de la gouvernance financière.

Boaz Kabeya

Lire aussi :

Parafiscalité : la RDC lance la rationalisation de plus de 1000 actes recensés

Lutte contre l’évasion fiscale : la RDC prépare une unité dédiée à l’échange de données 

KEY HIGHLIGHTS:

12-year dormancy ends as $7.5M Chinese-funded polystyrene panel factory in Kisangani prepares restart with new equipment
Four-factory network planned nationwide to tackle housing crisis and build schools, health centers, security facilities
Localization drive targets import reduction through domestic prefabricated materials industry for social infrastructure

The Democratic Republic of Congo (DRC) is preparing to restart domestic production of polystyrene panels for prefabricated housing after a 12-year dormancy. Infrastructure Minister John Banza Lunda recently announced this while visiting a prefabricated panels factory in Kisangani.

The $7.5 million factory, installed in 2013 through the Sino-Congolese Sicomines program and managed by the Congolese Agency for Major Works (ACGT), has been inactive since its construction. However, plant manager Patrick Muyeye confirmed that containers of additional equipment to boost production capacity have arrived in Kinshasa and await shipment to Kisangani for the facility's effective startup.

Already, 16 Congolese technicians have been trained to operate the plant as part of preparations for the relaunch. According to the Infrastructure Ministry, the Kisangani facility represents just the beginning of a broader national strategy—four similar factories will be established across the country to address the housing shortage while supporting construction of schools, health centers, and training facilities for police and military forces.

The initiative reflects the DRC's push to reduce import dependence and develop a domestic prefabricated materials industry serving both social and security sectors. Plans are also underway to establish a manufacturing plant for inputs currently imported, further localizing the production chain.

Timothée Manoke

Dans un communiqué signé le 10 septembre 2025 par son président Christian Katende, l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) a lancé un ultimatum aux opérateurs du secteur des télécommunications pour la conversion de leurs titres d’exploitation. Elle leur donne jusqu’au 24 septembre pour déposer leurs dossiers. Passé ce délai, les anciens titres deviendront caducs, privant leurs détenteurs de l’exercice légal de leurs activités, prévient l’ARPTC.

Plusieurs acteurs sont concernés : opérateurs de réseaux mobiles, opérateurs d’infrastructures, fournisseurs de services Internet, sociétés de télédistribution ainsi que les chaînes de radiodiffusion et de télévision.

Selon l’ARPTC, cette démarche s’appuie sur les articles 199 et 200 de la loi n°20/017 du 25 novembre 2020 relative aux télécommunications. L’article 199 prévoit la mise en conformité des concessions, licences et autorisations existantes dans les 12 mois suivant la promulgation de la loi, tout en conservant les droits et obligations initiaux sans frais supplémentaires, jusqu’à leur terme.

Toutefois, la mise en œuvre effective de la loi avait été retardée jusqu’en 2025, en raison de l’élaboration des instruments réglementaires nécessaires. L’arrêté ministériel prévu à l’article 200, fixant les modalités de conversion des titres existants et de délivrance des nouveaux, n’a en effet été adopté que le 17 août 2024.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

Télécoms : José Mpanda alerte sur la dégradation de la qualité des services en RDC

La réhabilitation de la ligne ferroviaire Dilolo–Kolwezi–Tenke, fragment du segment congolais du corridor de Lobito, nécessitera un investissement compris entre 400 et 410 millions de dollars, ainsi que des coûts d’entretien estimés à 180 millions de dollars sur dix ans. C’est ce que révèlent les conclusions des études de faisabilité présentées, le 9 septembre 2025, par une délégation conjointe d’experts de l’Union européenne et des États-Unis au ministre congolais des Transports, Jean-Pierre Bemba.

Selon ces études, la deuxième phase du projet, qui prolongerait la ligne jusqu’à la frontière zambienne, porterait l’investissement global à environ 1,1 milliard de dollars.

Les discussions se poursuivent avec les autorités congolaises et les partenaires pour finaliser le montage financier et le calendrier de mise en œuvre. Le modèle de gestion de l’infrastructure n’est pas encore arrêté : deux options sont actuellement examinées, confier le projet à un organe public ou opter pour un partenariat public-privé.

Plusieurs bailleurs de fonds affichent déjà leur intérêt pour le projet : l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement, les États-Unis, la Banque mondiale et l’Italie, via l’initiative Mattei. Pour l’heure, le projet mobilise principalement des entreprises occidentales regroupées au sein du consortium international Lobito Atlantic Railway.

Le corridor de Lobito est présenté comme un levier stratégique pour le développement des régions du sud de la RDC, notamment le Kasaï et le Katanga, ainsi que pour le renforcement des échanges entre la RDC, l’Angola et la Zambie. Son exploitation permettrait de réduire à une dizaine de jours le temps d’acheminement vers un port, contre 20 à 25 jours actuellement pour rallier Dar es-Salaam (Tanzanie) ou Durban (Afrique du Sud).

Ce délai d’expédition plus rapide vers les marchés internationaux attire plusieurs compagnies  minière opérant en RDC, qui ont déjà signé des accords pour faire transiter leur production par le corridor de Lobito. C’est le cas de Kamoa Copper, qui exploite la plus grande mine de cuivre d’Afrique. L’entreprise a d’ailleurs prévu d’augmenter substantiellement ses expéditions de minerais via ce corridor en 2025.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

Corridor de Lobito : les États-Unis envisagent d’investir du côté congolais

Avec le corridor de Lobito, la RDC réduit ses délais d’exportation de minerais à une semaine

Pour Félix Tshisekedi, Inga 3 est clé pour maximiser le potentiel du corridor de Lobito 

  • Enforcement surge sees economic controls recover $1.77 million in first half of 2025—nearly seven times the entire 2024 total—through coordinated crackdown on pricing violations

  • Regulatory overhaul includes restructured Competition Commission (now Comco) with financial autonomy and 300 newly trained economic inspectors to combat anti-competitive practices

  • Consumer protection focus drives targeted supermarket inspections following Carrefour pricing controversy, as government strengthens framework to preserve household purchasing power

Economic enforcement operations recovered 5.053 million Congolese francs ($1.77 million) in the first half of 2025—nearly seven times the amount collected in all of 2024—as the Democratic Republic of Congo (DRC) intensifies its fight against pricing violations and anti-competitive practices.

The Ministry of the National Economy announced on September 1 that the dramatic increase reflects coordinated efforts between economic control services and the Competition Commission to crack down on breaches of price and competition legislation across key sectors.

The surge in recoveries coincides with significant regulatory reforms. In July, the Council of Ministers restructured the Competition Commission, renaming it Comco (formerly Conac) and granting it administrative and financial autonomy to better combat anti-competitive practices, particularly in strategic sectors like imported foodstuffs.

Enforcement capacity has also expanded substantially, with nearly 300 new economic inspectors completing training in advanced control techniques in June. These agents are tasked with verifying price compliance in markets nationwide to protect household purchasing power amid economic pressures.

The government's heightened vigilance became visible during targeted inspections of Kinshasa supermarkets following controversy over pricing at the Carrefour Hyper Psaro supermarket. According to an August 5 press release, these missions aimed to ensure pricing practices adhered to transparency and fairness principles, though inspection results remain unpublished.

Deputy Prime Minister and Minister for the National Economy Daniel Mukoko Samba urged his departments to maintain the enforcement momentum, emphasizing the need to ensure legislative compliance and preserve consumer purchasing power over the long term.

The crackdown reflects broader government efforts to stabilize prices and protect consumers as Congo navigates economic challenges while strengthening its regulatory framework.

Timothée Manoke

  • Dangerous quality defects in UAE cement show 0.5 MPa strength versus 10 MPa requirement, risking infrastructure collapse

  • International standards failed across chemical composition, grain size, and mechanical strength benchmarks

  • Import oversight gap highlighted amid Congo's 260,000-tonne cement shortage requiring authorized foreign supplies

Laboratory analyses have revealed serious quality defects in cement imported from the United Arab Emirates (UAE) and sold in the port city of Matadi, raising urgent safety concerns about potential infrastructure risks, according to a construction industry publication.

The Expobéton Newsletter, a specialized platform founded by PPC Barnet DRC cement manufacturer Jean Bamanisa, reported September 7 that the imported cement fails to meet critical international standards, including European norms EN 197-1 for chemical composition and EN 196-1 for mechanical strength requirements.

The analysis results paint a troubling picture: grain size exceeds acceptable thresholds, leading to poor material hydration, while compressive strength after two days measured just 0.5 MPa—far below the required 10 MPa standard for type 32.5 R cement. Chemical composition tests revealed excessive magnesium content and a calcium oxide/silicon dioxide ratio below the benchmark value of 2, compromising the cement's stability and reactivity.

According to Expobéton, using such substandard material exposes infrastructure to severe risks, including early cracking and potential structural collapse, endangering lives and causing significant financial losses. The publication has called for immediate intervention by the Congolese Control Office (OCC) to verify and regulate the cement's marketing.

The quality concerns emerge against a backdrop of Congo's cement supply challenges. Central Bank data shows national production reached 2.298 million tonnes in 2023, falling short of estimated consumption at 2.559 million tonnes—a deficit exceeding 260,000 tonnes that requires authorized imports to fill the gap.

While Congo maintains strict import regulations to support domestic cement production, exemptions are granted to address shortfalls, creating potential oversight gaps in quality control systems.

The incident highlights broader challenges facing Congo's construction sector as it balances supply needs with quality assurance in a market heavily dependent on both local production and strategic imports.

Timothée Manoke

  • Worker crisis escalates with delayed salaries, reduced benefits, as months-long Chemaf sale uncertainty affects production

  • Bidding competition between an American consortium and a blocked Chinese deal over debt-laden mining assets worth $900M

  • Union pressure mounts for government intervention, written job guarantees, and a dialogue framework amid financial collapse

In the Democratic Congo Republic (DRC), Workers at financially troubled mining company Chemaf Resources are urging Congolese authorities to accelerate a stalled sale process, warning that mounting uncertainty threatens jobs and social stability across the company's operations.

In a memorandum to the Ministry of Employment obtained by the Congolese Press Agency, the Chemaf union delegation highlighted deteriorating conditions as the sale drags on: delayed salary payments, reduced social benefits, and plummeting production levels at facilities including the flagship Mutoshi mine in Kolwezi.

Employee representatives, who say they have been kept in the dark for months about sale negotiations, expressed fears that aging equipment and declining activity could worsen their plight. The union is demanding direct government intervention to remove administrative obstacles, written guarantees for job protection and social rights, and the establishment of permanent dialogue between authorities, management, and workers.

The company's financial crisis has attracted international attention, with Bloomberg reporting that an American consortium including former Special Forces members is currently negotiating to acquire Chemaf's assets. The group comprises Orion Resource Partners and Virtus Minerals, backed by Trafigura, Chemaf's primary creditor.

The potential deal follows a collapsed agreement from June 2024, when Chemaf had arranged to sell its assets—including a major cobalt development project on a Gécamines permit—to Chinese group Norin Mining. However, the state-owned mining company blocked that transaction with a counteroffer, leaving workers in limbo.

Under the proposed American deal, Orion would provide financing while Virtus assumes operational management of a company struggling with debts estimated at nearly $900 million.

The standoff illustrates broader challenges facing Congo's mining sector, where geopolitical competition over critical minerals intersects with urgent needs for economic stability and worker protection.

Ronsard Luabeya

Page 27 sur 185

Please publish modules in offcanvas position.