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Equipe Publication

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The Democratic Republic of Congo is in talks with a Chinese company about a social network monitoring system. On September 4, 2024, Augustin Kibassa Maliba, Minister of Posts, Telecommunications, and Digital, signed a memorandum of understanding to this effect in Beijing, at the DRC embassy in China, on the sidelines of the China-Africa Cooperation Forum.

Although the Congolese government did not provide further details about this non-legally binding agreement, the system may help authorities manage and regulate online content in the DRC. Faced with the resurgence of disinformation, hate speech, and other illicit content on social media, the government could leverage the system to stop activities likely to undermine national security and social cohesion.

The DRC’s socio-political context is currently marked by armed tensions with the M23 rebels in the east, friction with Rwanda, and a monkeypox epidemic. These create fertile ground for fake news and propaganda. Claims that a digital army is working to destabilize the country are multiplying on social networks. An analysis note from CIPESA deplores this information war, which it deems "characterized by a spiral of incitement, disinformation, misinformation, and hate speech" that "undermines cohesion between communities".

According to DataReportal, the DRC registered 6.45 million active user identities on social networks in January 2024, representing growth of 37.2% or 1.8 million new users between January 2023 and January 2024. 37.2% of social media users in the DRC were women, while 62.8% were men. All these users subscribed to Facebook; 4.44 million to TikTok; 1.15 million to Messenger; almost 670,000 to Instagram; 620,000 to LinkedIn and 253,000 to X.

In many African countries, including the DRC, social media play an important role in everyday life. But they also raise increasingly complex ethical challenges, requiring urgent attention. Striking the right balance between defending freedom of speech and tackling online abuses is the puzzle most countries on the continent seek to solve. 

Muriel Edjo

Eurasian Resources Group (ERG), a Luxembourg-based mining company, has secured a $150 million pre-export financing agreement with the Bank of China London Branch and Glencore International. The funds will finance ERG's operations in the Democratic Republic of Congo (DRC), including Metalkol’s which focus on reprocessing copper and cobalt tailings.

A pre-export financing agreement allows a company to borrow money using its future export revenues as collateral, providing liquidity before product sales. The $150 million financing is backed by a contract to supply copper cathodes from ERG's Metalkol operation in the DRC. According to the company, the funds will help sustain the Group's ongoing investments at Metalkol and in the wider Kolwezi region.

"We are delighted that Glencore and the Bank of China have collaborated with us to set up this pre-export financing facility for Metalkol, which will enable us to prioritize the company's investment program," said Nicolas Treand, CEO of ERG Africa.

The DRC’s mineral reserves, especially cobalt and copper, make the country strategic for ERG. The firm, 40% owned by the Kazakh state, has four mines in the DRC: Frontier, Comide, Metalkol, and Boss Mining, as well as other projects at various stages of development.

Earlier this year, the Congolese government suspended nine of ERG's subcontractors working in its copper and cobalt mines. According to Bloomberg, they were suspended for "non-compliance with local content rules." Before that, the Ministry of Mines had suspended operations at Boss Mining, an ERG-owned copper and cobalt operation, citing environmental pollution. In February 2024, Congolese company Gécamines expressed interest in buying back these assets to strengthen its role in the global metals market, but no developments have been announced since.

Louis-Nino Kansoun

Shanghai Electric, un groupe chinois spécialisé dans les prestations de services et la production de biens liés au secteur de l’électricité, s’est positionné sur de nouveaux projets en République Démocratique du Congo, avec la signature de deux protocoles d’accord avec le ministère des Ressources hydrauliques et de l’Électricité.

Selon des médias locaux citant un communiqué de presse, l’un des protocoles porte sur la réalisation d’une étude de faisabilité pour la construction d’une nouvelle centrale électrique dans la province de Tshopo. L’autre concerne la construction de lignes de transport d’électricité entre Kinshasa et les provinces de Kwilu et Kwango.

La province de Tshopo, dont la ville la plus connue est Kisangani, fait face à des défis croissants en matière d’électricité. Le rapport 2023 de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité indique que son unique barrage, d’une capacité installée de 21,3 mégawatts, ne peut fournir que de 6,8 mégawatts à date. Ce barrage hydroélectrique, construit sur le fleuve Tshopo entre 1954 et 1974, nécessite une maintenance constante.

Concernant le deuxième protocole, il n’est pas précisé si la ligne de transport envisagée acheminera l’énergie de Kinshasa vers les deux autres provinces ou l’inverse. Les deux hypothèses sont plausibles. Kinshasa, la ville-province la plus peuplée de RDC, est un important pôle économique, mais affiche un taux d’accès à l’électricité d’environ 44 %, selon les données officielles.

Proche du Kongo-Central, le poumon énergétique de la RDC où se développe le projet Inga 3, Kinshasa pourrait bénéficier de ce mégaprojet censé électrifier une grande partie de l’Afrique subsaharienne. Cependant, la pertinence du projet dépend de sa capacité à cibler le secteur productif et de l’existence de lignes de transport vers l’est. Les provinces de Kwango et Kwilu sont à proximité des Kasaï (régions diamantifères) et du Lualaba, zones à forte activité minière.

La République Démocratique du Congo représente l’un des marchés les plus prometteurs pour le secteur de l’énergie. Le pays, qui cherche à diversifier son économie en développant l’agro-industrie et la première transformation de ses ressources minières, a un besoin important en électricité, alors que ses capacités disponibles sont en deçà de la demande potentielle.

Shanghai Electric n’en est pas à ses débuts en RDC. En octobre 2023, le président Tshisekedi a inauguré un centre de transformation électrique dans le quartier de Kinsuka, à l’ouest de Kinshasa, dont l’objectif principal était d’alimenter 2 millions de personnes supplémentaires.

Georges Auréole Bamba

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Lors du Forum économique Chine-RDC à qui s’est déroulé la semaine dernière à Pékin, l’Agence de presse publique Chine Nouvelle a fait part de son intention de contribuer à la transformation numérique de l’Agence congolaise de presse (ACP). Fu Hua, président de l’agence chinoise, a renouvelé cet engagement à l’égard de Bienvenu-Marie Bakumanya, directeur général de l’ACP, en insistant sur l’importance de renforcer les liens médiatiques entre la Chine et la RDC.

L’annonce de ce partenariat survient dans un contexte où les médias en République démocratique du Congo, et plus particulièrement l’ACP, sont confrontés à des défis majeurs tels que la mise à niveau des infrastructures et l’intégration des nouvelles technologies. Ceci, alors que Bienvenu-Marie Bakumanya a indiqué que la transition vers le numérique est cruciale pour permettre à l’ACP de « rester pertinente dans un paysage mondial où l’information se diffuse à grande vitesse, notamment via les plateformes digitales ».

L’appui de Chine Nouvelle représente une opportunité pour l’ACP de moderniser ses méthodes de production et de diffusion de l’information. De plus, cette collaboration pourrait stimuler les échanges culturels et médiatiques entre les deux nations. Dans ce sens, Bienvenu-Marie Bakumanya a déclaré : « nos deux peuples ne se connaissent pas suffisamment. Nos médias doivent collaborer pour permettre une meilleure compréhension mutuelle entre les Congolais et les Chinois ».

OS

Le ministre du Commerce extérieur en République Démocratique du Congo (RDC), Julien Paluku Kahongia, a annoncé avoir récemment supervisé la signature d'un protocole d'accord visant l'exportation de plus d'un million de tonnes de produits agricoles de RDC vers la Chine par des producteurs congolais. « L'État n'étant pas commerçant, il a un rôle régulateur : il crée des marchés et un environnement propice aux affaires », a expliqué le représentant du gouvernement.

Dans le détail, l'accord prévoit l'exportation vers la Chine d'un million de tonnes de soja, 20 000 tonnes de sésame, 10 000 tonnes de piments, 5 000 tonnes de café et 3 000 tonnes de cacao. Cet accord fait suite à la décision de la Chine de supprimer unilatéralement, sans contrepartie, les tarifs douaniers sur les produits en provenance de pays jugés à faibles revenus, dont 33 pays africains.

Pour le ministre du Commerce extérieur, la conclusion de cet accord marque une étape importante dans la volonté du président Félix Tshisekedi de diversifier l'économie du pays au-delà du secteur minier. Bien que les détails de l'accord n'aient pas encore été rendus publics, il se concentre sur des secteurs capables de développer davantage de chaînes de valeur.

Le piment est un produit particulièrement prisé par les classes moyennes en Chine, et le pays a déjà signé des accords d'importation avec le Rwanda. Le café, quant à lui, est un produit d'exportation dont on parle peu en RDC, bien que sa production soit estimée à près de 73 000 tonnes, entièrement destinées à l'exportation. Cependant, le gouvernement peine à établir des filières traçables. La Chine est également le principal marché mondial du soja. Entre janvier et juillet 2024, elle en a acheté pour près de 29 milliards de dollars, selon des données de la plateforme Statista. En 2023, l'Empire du Milieu représentait 60 % des importations mondiales de ce produit.

Le protocole d'accord signé pourrait offrir une opportunité pour le développement initial des chaînes de valeur agricoles, mais des défis restent à relever. Pour les banques, il sera crucial de trouver des modèles de financement adaptés à ce secteur, potentiellement délicat et comportant des risques de pertes. Au-delà de l'accord, les producteurs devront bien comprendre les attentes des consommateurs chinois et se donner les moyens de s'adapter à un marché qui a souvent montré des signes de volatilité ces derniers temps.

Georges Auréole Bamba

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Devenue célèbre en RDC grâce à son café produit localement, l’entrepreneuse Tysia Mukuna a récemment ajouté une nouvelle distinction à la success-story de son entreprise. La Congolaise a remporté le prix de l’Impact lors de l’édition 2024 du prix GoGettaz Africa, dédié aux agripreneurs. La promotrice du Café la Kinoise recevra donc une récompense de 60 000 $ pour développer son activité.

Diplômée d’une école de commerce, Tysia Mukuna a choisi de produire du café en RDC, à la fois par passion pour l’agriculture et, en partie, par défi.

« L’agriculture pour moi, c’est plutôt une histoire de passion. Je faisais pousser tout un tas de choses, des orangers, des citronniers. Et puis, un jour, j’ai essayé de faire du café. Tout le monde me disait que cela ne pouvait pas pousser à Kinshasa, et comme je suis têtue, je me suis dit que j’allais essayer », déclare-t-elle à RFI.

Après s’être lancée dans la production, Tysia Mukuna accumule sa récolte jusqu’en 2021, année où elle décide de lancer sa propre marque de café, « La Kinoise ». Grâce à ses études en commerce, elle conçoit une stratégie commerciale qui lui permet de faire rapidement connaître son café.

En 2023, lors de la visite du pape en RDC, elle fait goûter son café au souverain pontife, ce qui lui offre une exposition mondiale. La même année, elle participe au Salon de l’Agriculture de Paris et remporte l’un des « Trophées des agriculteurs du monde ». L’une des plus grandes fiertés de Tysia Mukuna, qui est également la fille de Georges Mukuna, une des plus grandes fortunes du secteur pétrolier congolais, est d’avoir réussi par ses propres moyens, sans avoir eu recours à l’aide paternelle pour lancer son entreprise.

Servan Ahougnon

En RDC, les compagnies minières opérant dans la province du Sud-Kivu sont désormais interdites d’importer leur carburant de l’étranger et devront s’approvisionner auprès des fournisseurs locaux. C’est ce qu’a annoncé le gouverneur provincial, Jean-Jacques Purusi, lors d’un meeting à Bukavu, le dimanche 8 septembre 2024. Il a précisé que cette mesure vise à éviter que plusieurs millions de dollars échappent chaque mois à la province.

« Par mois, ce sont des millions de dollars qui sont envoyés à l’extérieur. Voilà pourquoi nous avons pris la décision d’interdire l’importation du carburant, il y a des sociétés qui importent 90 camions-citernes par mois de 35 mille mètres cubes […] », a déclaré M. Purusi, selon des propos rapportés par les médias locaux, dont actualite.cd. Ce dernier ajoute qu’un partenariat a été conclu avec les pétroliers pour « prélever 60 francs congolais par litre de carburant afin de financer la construction et la réhabilitation des routes ».

Si les sources congolaises ne donnent pas davantage de détails, il faut souligner que cette mesure intervient quelques semaines après l’annonce le 19 juillet de la suspension par le même gouverneur de toutes les activités minières sur le territoire de sa province. Il a organisé une réunion avec les acteurs du secteur pour faire l’état des lieux de l’exploitation minière et évaluer les modalités de régularisation des activités minières. Après les échanges, la suspension a été levée à partir du 15 août.

Nommé à la tête du Sud-Kivu au mois de juin, Jean-Jacques Purusi cherche à remettre de l’ordre dans le secteur et assurer la traçabilité de la production minière. L’objectif annoncé est de « transformer le secteur minier en un véritable levier de stabilité, de création de richesses pour tous et de développement socioéconomique de la province ».

Il faut rappeler que la province congolaise du Sud-Kivu est réputée pour sa richesse en or et en minerais comme l’étain, le tungstène ou encore le tantale. Si des compagnies chinoises y sont présentes, l’exploitation minière dans la région est principalement artisanale et serait, selon plusieurs sources concordantes, confrontée à plusieurs problèmes, y compris la contrebande.


Louis-Nino Kansoun

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À Pékin, le ministre des Ressources hydrauliques de la République démocratique du Congo (RDC), Teddy Lwamba, a annoncé la construction imminente d’une usine de traitement d’eau dans le district de Lukunga, à Kinshasa. Aucune spécification technique et indication temporaire sur la réalisation de l’infrastructure n’a été donnée.  

Le projet qui sera réalisé par la China First Highway Engineering, vise à améliorer l’accès à l’eau potable pour les habitants de la capitale. Selon des chiffres récents du ministère de l’Hydraulique, la desserte en eau dans le pays est de 34 % et la disponibilité du liquide est aussi complexe dans les grandes villes qu’en milieu rural.

Il faut savoir que la RDC ne dépense que 0,3 % de son budget annuel au secteur de l’eau, selon la Banque mondiale. Ce qui justifie le faible niveau de développement des réseaux de distribution d’eau. Une situation qui fait que les populations dépendent de sources d’approvisionnement qui ne garantissent pas une hygiène optimale et qui justifient la prépondérance des maladies hydriques dans le pays.

Par ailleurs, il est prévu que le projet favorise le renforcement de l’approvisionnement en eau en RDC, tout en intégrant des solutions plus durables dans les processus de distribution, comme le remplacement de l’énergie thermique par des systèmes photovoltaïques pour la Regideso, la société publique en charge la distribution de l’eau.

Une fois que le projet mis en place, il jouera un rôle clé dans la réalisation des réformes visant à transformer l’accès aux services publics en RDC, notamment dans la région de Kinshasa.

OS

La République démocratique du Congo a entamé des discussions avec une entreprise chinoise autour d’un système de surveillance des réseaux sociaux. Mercredi 4 septembre 2024, le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo, à gauche), a signé un mémorandum d’entente à cet effet à Beijing, à l’ambassade de la RDC en Chine. C’était en marge du Forum de coopération Chine - Afrique du 4 au 6 septembre.

Bien que le gouvernement congolais n’ait pas fourni d’amples informations sur l’objectif de cet accord juridiquement non contraignant, l’on peut supposer que le système en question a un objectif de gestion et de régulation des contenus en ligne en RDC. Face à la recrudescence de la désinformation, des discours de haine et d’autres contenus illicites sur ces plateformes, le gouvernement congolais pourrait y entrevoir un moyen de limiter les activités susceptibles de nuire à la sécurité nationale et à la cohésion sociale.

Le contexte sociopolitique en RDC — marqué par des tensions armées avec les rebelles du M23 à l’Est, des frictions avec le Rwanda, et une épidémie de variole du singe (mpox) — crée un terreau fertile pour la prolifération de fausses nouvelles et de propagande. Des affirmations quant à l’activité d’une armée numérique pour déstabiliser la République démocratique du Congo se multiplient sur les réseaux sociaux. Dans une note d’analyse, Collaboration on International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA) déplore cette guerre de l’information qu’elle juge « caractérisée par une spirale d’incitation, de désinformation, de mésinformation et de discours de haine » qui met « à mal la cohésion entre les communautés ».

Selon les données de DataReportal, la RDC enregistrait 6,45 millions d’identités d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux en janvier 2024. En croissance de 37,2 %, soit 1,8 million de nouveaux utilisateurs entre janvier 2023 et janvier 2024. 37,2 % des utilisateurs des médias sociaux en RDC étaient des femmes, tandis que 62,8 % étaient des hommes. Tous ces utilisateurs étaient abonnés à Facebook ; 4,44 millions d’entre eux à TikTok ; 1,15 million à Messenger ; près de 670 000 à Instagram ; 620 000 à LinkedIn et 253 000 à X (ex-Twitter). 

En RDC, comme dans plusieurs pays africains, les réseaux sociaux occupent aujourd’hui une place importante dans la vie quotidienne. Mais ils soulèvent également des défis éthiques de plus en plus complexes, nécessitant une attention urgente. Entre la défense de la liberté d’expression et la lutte contre les dérives en ligne, le meilleur équilibre à trouver reste un sujet de débat.

Muriel Edjo

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Projets numériques : Augustin Kibassa en VRP auprès d’investisseurs chinois

Rawbank was one of the Congolese actors that participated in the recent China-Africa Forum. There, the bank showcased its ability to support climate finance projects to international investors in China. 

"In 2023, Rawbank launched an investment platform for climate-related projects to address climate challenges while facilitating economic development," the bank stated in the International Business Daily China.

The bank highlighted its commitment to providing sustainable solutions that meet customer needs and reduce its carbon footprint. For example, Rawbank's partner fintech, Illicocash, has enabled over 420,000 users to conduct paperless financial transactions, helping to lower the bank's environmental impact.

"We consider financing climate-friendly projects a major responsibility for future generations. That's why the projects we invest in must protect the environment and stimulate economic growth in our country," said Rawbank CEO Mustafa Rawji. He mentioned a $200 million project with the Swiss group Vitol to reduce carbon emissions and provide clean, affordable energy to the Congolese population.

Rawbank's efforts align with international commitments and the growing interest from African Chinese partners. In his address to African leaders, President Xi Jinping emphasized the importance of sustainable development in his new strategy.

"China is ready to launch 30 clean energy projects in Africa, set up weather early warning systems, and carry out cooperation in disaster prevention, mitigation, and relief, as well as biodiversity conservation," the Chinese president announced, outlining priorities for China-Africa relations over the next three years.

Georges Auréole Bamba

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