A week ago, Ahmed Mukuna, the quaestor of the Haut-Katanga provincial assembly, led a delegation to a Coordination Unity of the Transforme Project. Mukuna went to find out why Lubumbashi was excluded from the program. This initiative, which supports small and medium-sized enterprises (SMEs), overlooked the capital of Haut-Katanga, despite its participation in the pilot phase of the project, the PADMPME.
Alexis Mangala, the project's National Coordinator, explained that the financing agreement signed with the World Bank in June 2022 dictates which towns will benefit. Currently, only Bukavu, Bunia, Goma, Kananga, Kinshasa, Matadi, Mbuji-Mayi, and the Kasangulu-Muanda Corridor are included.
During the visit, the Haut-Katanga delegation said it would keep pledging its case with the Minister of Finance and the World Bank. They emphasized that this support is crucial for local SMEs, which have protested against the exclusion.
This appeal comes at a time when several cities involved in Transforme have been affected by renewed tensions following an offensive by M23 rebels and their Rwandan allies that began in January 2025. Bukavu and Goma, the capitals of South and North Kivu respectively, are currently under rebel control, threatening economic activities. Meanwhile, Lubumbashi is stable and seems like a viable alternative for the project. However, incorporating Lubumbashi into Transforme would necessitate a revision of the existing financing agreement with the World Bank.
The program directly supports businesses and aims to foster a sturdier entrepreneurial ecosystem. Beneficiaries will be selected through a business plan competition, with three competitions planned between September 2024 and June 2027 to support 800 SMEs and establish 3,050 new businesses. The initiative also aims for 60% female participation among winners and partly focuses on climate resilience.
This article was initially published in French by Boaz Kabeya (intern)
Edited in English by Ola Schad Akinocho
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé, le 7 février 2025, une formation complémentaire destinée à 72 ingénieurs employés par l’État congolais. Cette session s’est concentrée sur un domaine clé : le contrôle des systèmes énergétiques. Selon le PNUD, l’objectif est de renforcer l’expertise nationale en vue des grands chantiers du Compact énergétique national, la feuille de route visant à accélérer l’accès à l’électricité en République Démocratique du Congo (RDC).
« Grâce à cette initiative, les opérateurs, experts indépendants, bureaux d’études, établissements publics, services et usagers du secteur pourront désormais bénéficier de l’accompagnement des fonctionnaires du ministère des Ressources hydrauliques et Électricité pour garantir la conformité aux normes et règlements en vigueur », a déclaré Mongompasi Pelé, secrétaire général aux ressources hydrauliques et électricités, cité dans une note d’information du PNUD.
Dans le Compact énergétique national, l’État congolais reconnaît l’importance de disposer de ressources humaines qualifiées pour la mise en œuvre de cette feuille de route. Toutefois, le document ne dresse pas d’état des lieux précis des besoins en compétences. Le gouvernement s’est néanmoins engagé à élaborer un plan permettant d’anticiper et de combler les éventuelles lacunes en matière de formation et de personnel, aussi bien à court qu’à moyen terme.
Selon un rapport de 2021 sur le secteur des énergies renouvelables et décentralisées en RDC, la demande de professionnels qualifiés (techniciens, ingénieurs, spécialistes en marketing et finance) ne cesse d’augmenter. Cependant, le développement des compétences et les offres de formation adaptées restent insuffisants pour répondre à cette demande.
D’après le Compact énergétique national, le gouvernement ambitionne d’accroître le taux d’accès à l’électricité de 21,5 % actuellement à 62 % d’ici 2030, pour une population estimée à 130 millions d’habitants. Cela nécessite une hausse du rythme de connexion, qui devrait passer de 1 % à 6 % par an. Pour atteindre ces objectifs, un investissement total de 37 milliards de dollars est requis, dont 17 milliards de dollars pour le secteur public et 20 milliards de dollars pour le secteur privé.
Abigael Kayiba, stagiaire
Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC), rattaché au département du Trésor américain, a annoncé, ce 20 février 2025, des sanctions économiques visant des individus et entités impliqués dans la déstabilisation de l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Ces sanctions ciblent James Kabarebe, ancien ministre rwandais de la Défense, aujourd’hui ministre d’État chargé de l’intégration régionale, ainsi que Lawrence Kanyuka Kingston, porte-parole du Mouvement du 23 mars (M23) et de sa branche politique, l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Deux sociétés liées à Kanyuka, enregistrées au Royaume-Uni et en France, figurent également sur la liste des entités sanctionnées.
L’OFAC accuse James Kabarebe d’être un acteur clé du soutien du gouvernement rwandais au M23. Les États-Unis lui reprochent également d’organiser l’exportation illégale de minerais congolais. En tant que porte-parole du M23 et de l’AFC, Lawrence Kanyuka Kingston joue un rôle central dans la propagande et la justification des actions du groupe armé.
L’OFAC rappelle par ailleurs que le M23 est impliqué dans des massacres de civils, des violences sexuelles et des déplacements forcés. Le groupe armé alimente l’instabilité régionale par ses offensives militaires et la prise de territoires stratégiques, comme Rubaya, l’un des principaux bassins miniers du pays.
Satisfaction de la RDC
Les sanctions de l’OFAC entraînent le gel de tous les biens et intérêts des personnes et organisations désignées aux États-Unis ou sous contrôle de citoyens américains. En outre, toute entité détenue à 50 % ou plus par ces personnes est également bloquée, restreignant ainsi leurs opérations financières. Ces mesures interdisent toute transaction économique ou financière impliquant des personnes américaines ou transitant par le système financier américain, réduisant considérablement l’accès des sanctionnés aux ressources internationales.
« Le but ultime des sanctions n’est pas de punir, mais d’apporter un changement positif de comportement », a déclaré l’OFAC.
Cette décision constitue un signal à l’égard de Kinshasa, qui réclame depuis plusieurs semaines des sanctions internationales contre le Rwanda depuis le début de l’offensive du M23, menée avec l’appui de l’armée rwandaise. À ce jour, ces rebelles et leurs alliés occupent plusieurs localités stratégiques, dont Goma, capitale du Nord-Kivu, et Bukavu, capitale du Sud-Kivu, et poursuivent leur avancée.
« Nous accueillons favorablement les sanctions américaines contre le Général James Kabarebe, ministre rwandais de l’intégration régionale et contre le porte-parole du mouvement terroriste M23. Ceci marque le début d’une longue série de sanctions que nous voulons plus robustes de la part du Conseil de Sécurité, de l’Union européenne et d’autres partenaires afin de contraindre le Rwanda à retirer ses troupes et à cesser ses activités criminelles sur notre sol », a réagi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Boaz Kabeya, stagiaire
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Les réserves d’or prouvées de la mine de Kibali, située à 220 kilomètres d’Isiro, capitale de la province du Haut-Uele, en République Démocratique du Congo (RDC), sont estimées à 98,15 tonnes à fin 2024. Ces estimations, effectuées par le groupe minier Barrick Gold, exploitant de la mine, ont été révélées par son partenaire AngloGold Ashanti.
À ces réserves prouvées s’ajoutent des réserves probables, c’est-à-dire celles dont l’exploitation est envisagée mais non encore entièrement confirmée, représentant 217,7 tonnes d’or. Au total, les réserves prouvées et probables de Kibali atteignent environ 315 tonnes.
Ces nouvelles estimations de réserves offrent une perspective positive pour un site minier dont la performance en 2024 a été contrastée. Malgré une baisse de la production, aggravée par la hausse des coûts d’exploitation, la contribution de Kibali au chiffre d’affaires de Barrick Gold a progressé de 30,8 % entre 2023 et 2024, permettant ainsi de compenser en partie ce recul.
Selon diverses statistiques officielles, Kibali reste le principal site de production d’or destiné à l’exportation et le seul complexe industriel majeur exploitant ce minerai en RDC. Toutefois, la valeur effective de ces réserves dépend des acteurs économiques.
Valorisation contrastée des réserves d’or de Kibali
Pour Barrick Gold et AngloGold Ashanti, le prix moyen retenu pour l’once d’or dans leurs estimations est fixé à 1 400 dollars. Cette approche, couramment utilisée par les exploitants miniers, permet de refléter une valeur réaliste des actifs lors des négociations avec les investisseurs.
Cependant, sur les marchés internationaux, le prix de l’or fluctue sous l’effet des contrats d’achat et des mouvements spéculatifs des traders cherchant des profits à court terme. En 2024, le prix moyen annuel de l’or depuis l’an 2000 s’est établi à 1 500 dollars l’once, mais sur le marché des métaux précieux, il dépasse actuellement les 2 900 dollars.
Ainsi, en appliquant la valorisation prudente de Barrick Gold à 1 400 dollars l’once, les réserves de Kibali sont estimées à 10 milliards de dollars. En revanche, si l’on se base sur le cours actuel de l’or, leur valeur pourrait atteindre 21 milliards de dollars.
La mine de Kibali est un maillon clé de la chaîne de valeur minière en RDC, générant des revenus en devises et offrant des opportunités économiques à plusieurs acteurs. Pour les exploitants et actionnaires, elle représente une source de dividendes et de remboursements d’intérêts. En 2024, AngloGold Ashanti a perçu 88 millions de dollars en dividendes, soit une baisse de 51 % par rapport aux 180 millions de 2023. En parallèle, l’entreprise a encaissé 149 millions de dollars au titre du remboursement des prêts accordés pour financer les investissements liés à la mine.
Kibali constitue également une source majeure de revenus fiscaux pour l’État congolais et les administrations locales. Sur les six dernières années, avec la hausse du prix de l’or sur le marché international, les royalties perçues par l’État ont atteint plus de 375 millions de dollars.
Si les réserves actuelles sont confirmées et que les prix du marché restent stables, les royalties issues de l’exploitation de la mine pourraient atteindre 735 millions de dollars (3,5 % de la valeur de la mine). Ce montant pourrait même grimper à 2,1 milliards de dollars si l’or venait à être classé comme minerai stratégique. Le Code minier de 2018, actuellement en vigueur, prévoit en effet un taux de royalties de 10 % pour les minéraux stratégiques, contre 3,5 % pour les autres minerais.
Georges Auréole Bamba
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Depuis janvier 2025, les provinces du Haut-Katanga et du Kasaï oriental connaissent des pénuries des produits pétroliers. Cette situation a entrainé une hausse des prix des carburants à la pompe dans les deux régions.
Dans le Haut-Katanga, un litre d’essence se négocie à 4500 francs congolais (FC) à Lubumbashi, capitale provinciale. Il s’est vendu, il y a peu, entre 8500 FC et 10 000 FC. Dans certains cas, les prix varient selon les stations-service. Au Kasaï oriental, le litre d’essence à la pompe se négocie entre 4500 FC et 5500 FC dans toutes les stations-service de Mbujimayi, la capitale provinciale. Tandis que le gasoil est passé de 4 950 à 5 100 francs congolais. Ces prix sont toujours pratiqués aujourd’hui.
D’après la Fédération des entreprises du Congo (FEC) du Haut-Katanga, qui a adressé, le 12 février, un mémorandum au gouverneur de province, Jacques Kyabula, la crise actuelle dans cette province est liée à plusieurs facteurs. La FEC cite notamment une baisse des stocks d’essence depuis décembre, un incendie à la raffinerie Natref en Afrique du Sud d’où vient une partie de carburants vendus localement, des politiques fiscales restrictives au Zimbabwe affectant le transit des cargaisons, une pénurie de camions-citernes et des dysfonctionnements dans la gestion des frontières en République Démocratique du Congo (RDC).
Au Kasaï oriental, la branche locale de la même organisation patronale, attribue les pénuries aux difficultés d’acheminement du carburant vers Mbujimayi. En cause, le mauvais état des routes, les problèmes logistiques de la Société nationale de chemin de fer du Congo et les tracasseries fiscales.
Les recommandations de la FEC
Préoccupées par la situation, les sociétés pétrolières, membres de la FEC, ont fait des recommandations aux autorités de ces deux provinces. Dans le Haut-Katanga, elles appellent au respect strict des horaires de passage à la frontière Zambie-RDC, l’augmentation des effectifs des agents de la direction générale des douanes et accises (DGDA) pour fluidifier les opérations, ainsi que la fin des tracasseries à la frontière sur la route Sakania-Lubumbashi et le sursis du paiement du péage sur la route de contournement en cette période, selon le mémorandum transmis au gouverneur Jacques Kyabula.
Le 5 février, une délégation de la FEC, accompagnée de représentants des sociétés pétrolières, a proposé au gouverneur Jean-Paul Mbuebua de mettre fin aux tracasseries fiscales, de réhabiliter des routes en état de délabrement avancé et permettre l’acheminement par la SNCC des produits pétroliers vers le Kasaï oriental par voie ferrée, apprend-on d’une note d’information de la cellule de communication du gouvernement du Kasaï oriental.
En octobre 2023, l’inaction du gouvernement provincial du Haut-Katanga avait entrainé une grève des opérateurs du secteur pétrolier, aggravant la crise dans la fourniture des carburants qui prévalait alors.
Ronsard Luabeya, stagiaire
The price of Arabica coffee, a key export for the Democratic Republic of Congo (DRC), has surged on international markets. According to Reuters, As of February 12, 2025, Arabica futures were trading at approximately $4 per pound, or $8.80 per kilogram.
The surge is mainly attributed to rising transaction costs on the ICE exchange, where margins have been raised by 10% to $10,410 per contract nearly double what they were a year ago. As a result, many traders have liquidated their positions, further driving up prices.
The DRC's Ministry of Foreign Trade reported a 7.89% rise in the price of a kilogram of Arabica coffee on international markets. Between February 10 and 15, 2025, the price climbed to $7.38, up from $6.84 the previous week.
A study by the University of Liège in Belgium suggests that higher international coffee prices could benefit Congolese producers. However, the country’s eastern region, where most coffee is produced, is currently at the heart of conflicts opposing the Congolese army to invaders–M23 rebels and their Rwandan allies. The storm threatens the Arabica coffee-producing areas in North and South Kivu and Ituri. The invaders have already taken over Bukavu and Goma, the provincial capitals of South Kivu and North Kivu.
Beyond the conflict, the coffee sector grapples with numerous challenges including low productivity, deteriorating infrastructure, and rampant illegal exports. In Ituri province alone, over 80% of the coffee produced is clandestinely exported to neighboring countries, according to recent data from the Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC), limiting potential income for the DRC.
The country produced 12,422 tonnes of coffee in 2023, up from 10,729 tons in 2022. According to the data, disclosed by the Central Bank of Congo (BCC), Robusta made up over 70% of the output in 2023, and the rest was Arabica.
This article was initially published in French by Boaz Kabeya(intern)
Edited in English by Ola Schad Akinocho
The projected value of measured copper and copper reserves of the Mutanda mine in the Democratic Republic of Congo (DRC) is $72 billion. Glencore, the Anglo-Swiss multinational commodity trading and mining company, recently disclosed the estimate in its 2024 reserves and resources report.
Based on estimated potential, mineral deposits fall under three classifications: measured reserves, which offer high reliability; indicated reserves, which are reliable but require further confirmation; and inferred reserves, which are less certain.
According to Glencore's latest report, Mutanda boasts measured reserves of 197 million tonnes of ore with a copper grade of 1.94%, yielding a total of 3.8 million tonnes of copper. The cobalt grade in this category is 0.61%, translating to approximately 1.2 million tonnes. By applying the market value of mineral contracts deliverable in one year (February 2026) to these measured reserves, Glencore estimates $41 billion for copper and $31 billion for cobalt, totaling $72 billion.
These projections could change, based on factors like actual resource extraction, complex financial modeling, and the terms of sales contracts over time.
The Mutanda mine is 40 km from Kolwezi, the capital city of Lualaba Province in the southern part of the DRC. Glencore owns 95% of the asset, against 70% of the Kamoto project. The Anglo-Swiss firm has secured two permits valid until 2037 for Mutanda, with the mine's lifespan potentially extending to 20 years pending further investment.
In contrast, the latest report from Kamoto does not mention measured resources but reveals indicated resources that still require further study estimated at 10.4 million tonnes of copper and 1.5 million tonnes of cobalt suggesting a potential mining life of around 15 years.
The figures could spark local stakeholders’ interest, including the Congolese government, which collects taxes and royalties on industrial mines. After smelling opportunity, subcontractors and suppliers linked to Glencore's regional operations could also flock to the project.
This article was initially published in French by Georges Auréole Bamba
Edited in English by Ola Schad Akinocho
Cyrille Mukendi Ilunga, directrice des ressources humaines chez FirstBank DRC, a été sacrée meilleure femme directrice des ressources humaines dans le secteur bancaire en République Démocratique du Congo (RDC) lors des Women’s Tabloid Awards 2024, tenus le 23 janvier 2025 à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Selon le magazine Women’s Tabloid, cette distinction récompense son expertise, son leadership et son engagement en faveur du développement du capital humain dans le secteur bancaire congolais. Pour FirstBank DRC, ce prix illustre non seulement son savoir-faire, mais aussi son dévouement à incarner les valeurs d’excellence et d’inspiration chères à la banque.
Avec plus de 15 ans d’expérience en ressources humaines, Cyrille Mukendi est une figure incontournable du secteur en RDC. Depuis 2015, elle supervise les fonctions RH chez FBNBank RDC, où elle met en place des stratégies visant à renforcer la culture de la performance et le développement du capital humain. Avant cela, elle a occupé des postes clés chez UBA RDC et Millicom, développant une expertise approfondie en gestion des talents, recrutement et stratégie RH.
Titulaire d’une licence en droit privé de l’Université Protestante du Congo, elle associe sa formation juridique à une vision stratégique des ressources humaines, contribuant ainsi à l’excellence opérationnelle et à la croissance des institutions qu’elle accompagne.
Organisés chaque année, les Women’s Tabloid Awards sont des distinctions qui célèbrent les réalisations remarquables des femmes à travers le monde, tous secteurs confondus. L’événement met particulièrement en avant les femmes leaders, les cadres supérieures, les entrepreneures et les entreprises dirigées par des femmes. Les candidatures peuvent être soumises par des individus, des entreprises ou leurs représentants.
Boaz Kabeya, stagiaire
The long-awaited Mbombo hydropower station project is underway. Construction works for the station were kicked off on 15 February 2025 by Joseph Moïse Kambulu Nkonko, governor of the Kasaï-Central province which houses the station.
Located on the Lulua River, about 9.3 miles (15 km) from downtown Kananga, the station should have an installed capacity of 10 MW. It will enable more people in the region to have electricity. For now, it is not officially known how many direct and indirect jobs the project will create, nor how many people it will benefit.
Set to cost up to $35 million, the plant will be managed by the Agence Nationale de l'Électrification et des Services Énergétiques en Milieux Rural et Périurbain (ANSER). Established in 2016, ANSER is responsible for electrifying areas that lack private funding.
The project should be completed in under 24 months, with a target delivery date in February 2027. Provincial authorities urge residents to follow the plant’s construction, closely. Governor Kambulu emphasized that the project's success hinges on community vigilance and commitment, highlighting the importance of transparency and diligence in implementing this vital infrastructure.
This article was initially published in French by Boaz Kabeya (intern)
Edited in English by Ola Schad Akinocho
Rawbank, première banque de la République Démocratique du Congo en 2023 en termes d’activités, a permis à certaines des « ambassadrices » de son programme Lady’s First de participer à la deuxième édition du Francophone Africa Business Summit qui s’est tenue du 18 au 19 février 2025 à Lagos au Nigeria. Cet événement plutôt singulier dans le genre, vise à créer des passerelles entre les économies francophones et anglophones d’Afrique subsaharienne.
« La RDC est presque toujours perçue sous l’angle de son rôle clé dans la transition énergétique. Avec nos ambassadrices, nous avons souhaité qu’elles puissent non seulement interagir avec des acteurs économiques au-delà de l’espace francophone, mais aussi partager leurs expériences dans leurs secteurs respectifs », a déclaré Laurence Feza, responsable des structurations avec les institutions de financement du développement chez Rawbank, qui a conduit la délégation des entrepreuneures congolaises.
Lors du forum, les ambassadrices Lady’s First ont participé à un échange spécifique entre femmes entrepreneures africaines. Elles ont également présenté à de potentiels investisseurs et des chefs d’entreprise nigérians, ainsi qu’à ceux d’autres pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Cameroun et le Burkina Faso, les opportunités offertes par l’économie congolaise.
« Nous avons reçu de nombreuses sollicitations pour mieux comprendre le marché congolais. Nous avons approché ces acteurs en leur expliquant qu’il existait une forte demande d’informations. Leur réponse a été immédiate. Rawbank, comme d’autres acteurs congolais, voit cet événement comme une opportunité stratégique, non seulement pour faciliter l’accès à l’information, mais aussi pour renforcer les connexions entre acteurs locaux et investisseurs régionaux », a expliqué Johanna Monthe, associer gérante chez Epena Law, organisatrice de l’événement avec d’autres partenaires.
En RDC, selon la Banque mondiale, 62 % des femmes font partie de la population active. Elles représentent environ 70 % de la main-d’œuvre agricole, selon la FAO. Le programme Lady’s First de Rawbank joue ainsi un rôle essentiel dans l’accompagnement de ces entrepreneures. Son Lady’s First Business Club rassemble des femmes dirigeantes et entrepreneures autour d’un principe d’entraide et de co-accompagnement. Ce réseau est ouvert à toutes, qu’elles soient clientes de la banque ou non.
Georges Auréole Bamba à Lagos