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Equipe Publication

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The Democratic Republic of Congo (DRC) has signed a Memorandum of Understanding (MoU) with U.S.-based Hydro-Link LLC to build a 1,150-kilometer transmission line that will import 1.2 gigawatts (GW) of electricity from Angola.

The deal, worth an estimated $1.5 billion, was signed on October 14, 2025, during the DRC-U.S. Economic Forum in Washington by DRC Minister of Hydraulic Resources and Electricity Aimé Molendo Sakombi and Hydro-Link CEO Paul Hinks.

This agreement completes a series of preliminary MoUs required to advance the project. Hydro-Link first signed an initial framework with its partner Mitrelli at the 17th U.S.-Africa Business Summit held by the Corporate Council on Africa in Luanda on June 22, followed by accords with Angola and the DRC.

The transmission line is slated for commissioning in 2029, though several steps remain before construction begins, including licensing and financing. Hydro-Link plans to seek a loan from the U.S. Development Finance Corporation (DFC) to fund about 70% of the cost, with additional support from the U.S. Trade and Development Agency (USTDA) for feasibility studies and U.S. Exim Bank export credits.

In the DRC, the energy shortfall for mining operators is estimated at 1,500 MW, according to the Ministry of Mines. The new line will carry electricity generated mainly at Angola’s Lauca hydropower plant to the Kolwezi mining zone in Haut-Katanga, where major producers such as Glencore and Ivanhoe Mines operate.

The African Development Bank (AfDB) estimates that Angola currently has 1.5 GW of surplus clean hydropower capacity, projected to reach 3.5 GW by 2027. The Hydro-Link initiative is the third project aimed at transmitting this excess power to Congo’s mining centers, alongside efforts by Morocco’s Somagec and a consortium led by Trafigura and ProMarks.

With the rapid growth of the mining sector, we anticipate a complete transformation of Congo’s energy supply over the next decade,” said Paul Hinks, CEO of Hydro-Link and founder of New York-based Symbion Power.

Kinshasa and Washington are also exploring a “minerals-for-security” partnership intended to encourage U.S. investment in the DRC. Following the MoU signing, Minister Sakombi said, “I welcome this partnership and invite American investors to follow suit.”

Ronsard Luabeya

Le 14 octobre 2025 à Kindu, les provinces du Maniema et du Nord-Kivu ont officialisé, à travers un protocole d’accord, leur volonté de mutualiser leurs efforts pour créer un corridor routier reliant Cacayer, Beni, Walikale, Lubutu et Kindu. Cet axe est présenté comme une déclinaison provinciale de la politique nationale du Couloir vert Kivu–Kinshasa impulsée par l’État central.

Dans la même cérémonie, un second accord préliminaire a été signé, incluant cette fois la province de la Tshopo, afin de cofinancer la réhabilitation de la route RP410. Longue de 126 km, cette route relie Kisangani à Ubundu.

Selon les médias locaux, la province du Maniema dispose déjà d’une contribution initiale de 150 000 dollars américains et de 100 mètres cubes de gazole pour lancer les travaux. Les interventions prévues sur la RP410 concernent notamment le décapage, le traçage, le profilage, le compactage, l’aménagement de fossés latéraux ainsi que la construction d’ouvrages d’art.

Cette démarche interprovinciale, qui repose sur la mutualisation des moyens, vise à stimuler le commerce régional. Mais sa réussite dépendra de la mise en œuvre effective des travaux et de la sécurisation des axes.

La route Kisangani–Ubundu traverse en effet des zones sensibles : des arrestations de présumés membres de l’AFC/M23 ont été signalées sur cet axe reliant la Tshopo, le Maniema et le Nord-Kivu via Lubutu. Par ailleurs, des affrontements récents entre les rebelles de l’AFC/M23 et les forces loyalistes ont été rapportés à Walikale, soulignant le contexte sécuritaire fragile qui entoure ces projets d’infrastructures.

Boaz Kabeya

Un mois après la réouverture officielle de la ligne ferroviaire Kinshasa–Matadi, l’Office national des transports (ONATRA) a communiqué les tarifs applicables aux passagers du train express, présenté comme le symbole de la relance du transport ferroviaire entre la capitale et le Kongo Central.

Selon un communiqué signé, le 14 octobre 2025, par son directeur général, Martin Lukusa Cibangu Panu, le prix du billet en première classe est fixé à 25 dollars américains par passager, tandis que la classe de luxe coûte 50 dollars américains. Ces montants, payables en francs congolais, seront calculés au taux de change en vigueur au moment du règlement. L’ONATRA précise par ailleurs que le paiement doit intervenir au moins 48 heures avant le départ, afin de mieux planifier et gérer le trafic voyageurs.

Ces tarifs marquent une légère hausse par rapport à ceux qui avaient circulé mi-septembre sur les réseaux sociaux et dans certains journaux en ligne, après la réouverture de la ligne. À l’époque, ils étaient de 46 dollars pour la classe VIP, 23 dollars pour la première classe et 6 dollars pour la seconde classe. Dans la grille officielle publiée hier, la seconde classe disparaît et les prix des catégories supérieures augmentent, une évolution qui suscite déjà des critiques. À titre de comparaison, le même trajet revient à environ 20 dollars en bus Transco.

Au-delà du transport de passagers, la relance de la ligne Kinshasa–Matadi est censée faciliter l’évacuation des plus de 4 millions de tonnes de marchandises transitant chaque année par le port de Matadi, désengorger la Nationale n°1 et fluidifier les échanges commerciaux entre Kinshasa et le littoral atlantique.

Ronsard Luabeya 

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En marge du Forum économique RDC–USA tenu à Washington, la République démocratique du Congo a signé, le 14 octobre 2025, un protocole d’accord avec la société américaine Hydro-Link LLC pour la construction d’une ligne de transmission de 1 150 kilomètres, destinée à importer 1,2 gigawatt (GW) d’électricité depuis l’Angola. Le document a été paraphé par le ministre congolais des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Aimé Molendo Sakombi, et le directeur général de Hydro-Link, Paul Hinks.

Avec cette signature, l’entreprise américaine boucle la série d’accords préliminaires (MoU) nécessaires à la réalisation de ce projet, évalué à 1,5 milliard de dollars. Lors du 17ᵉ Sommet des affaires États-Unis–Afrique du Corporate Council on Africa, tenu à Luanda le 22 juin, Hydro-Link avait signé un premier MoU avec son partenaire Mitrelli. Deux autres accords ont suivi : l’un avec l’Angola, l’autre avec la RDC.

La mise en service de la ligne est prévue pour 2029, mais plusieurs étapes restent à franchir avant le lancement effectif des travaux. Il faudra notamment obtenir les licences requises et mobiliser les financements. Hydro-Link prévoit de solliciter un prêt auprès de la US Development Finance Corporation (DFC) couvrant environ 70 % du coût du projet, complété par une assistance technique de la US Trade and Development Agency (USTDA) pour les études de faisabilité, ainsi que par des crédits à l’exportation de la US Export-Import Bank.

En RDC, le déficit énergétique des opérateurs miniers est estimé à au moins 1 500 MW, selon le ministère des Mines. Cette ligne électrique permettra d’acheminer l’énergie produite principalement par la centrale hydroélectrique de Lauca en Angola jusqu’à la frontière congolaise, afin d’alimenter la zone minière de Kolwezi (Haut-Katanga), où opèrent plusieurs grands acteurs tels que Glencore et Ivanhoe Mines.

Selon la Banque africaine de développement (BAD), l’Angola dispose actuellement de 1,5 GW d’énergie hydroélectrique propre inutilisée, une capacité qui devrait atteindre 3,5 GW d’ici 2027. Le projet de Hydro-Link est le troisième projet en cours de maturation visant à acheminer ce surplus d’électricité vers les zones minières de la RDC. Les autres projets sont  portés par le groupe marocain Somagec et par un consortium formé de Trafigura et ProMarks.

« Avec la croissance rapide du secteur minier, nous anticipons une transformation complète de l’approvisionnement énergétique du Congo au cours de la prochaine décennie », a déclaré Paul Hinks, PDG de Hydro-Link et fondateur de Symbion Power, société basée à New York.

Kinshasa et Washington discutent par ailleurs d’un partenariat bilatéral baptisé « minerais contre sécurité », visant à stimuler les investissements américains en RDC. « Je me réjouis de ce partenariat et j’invite les investisseurs américains à lui emboîter le pas », a déclaré Aimé Sakombi Molendo après la signature du protocole d’accord.

Ronsard Luabeya

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The Central Bank of Congo (BCC) said on October 14, 2025, that it will carry out on-site inspections and impose disciplinary measures, including possible license withdrawals, against currency exchange bureaus and money changers that fail to comply with regulations.

The move is aimed at curbing malpractice in the foreign exchange market, particularly the posting of speculative rates, excessive buy-sell spreads, and other violations of Administrative Instruction No. 007, amended in 2023 to govern manual foreign exchange activity.

The bank reiterated that operators are prohibited from displaying rates outside their offices and must adhere to official indicative exchange rates. It said its inspectors will verify compliance and recommend sanctions where necessary. The public was urged to conduct foreign exchange transactions only through commercial banks and authorized bureaus.

The announcement follows directives issued by President Félix Tshisekedi during the October 3 Council of Ministers meeting, where he ordered immediate action to stop speculation undermining monetary stability.

The crackdown comes a week after the BCC cut its policy rate to 17.5% from 25% to encourage franc-denominated financing and support the de-dollarization of the economy. As of October 14, the official indicative rate stood at 2,246.57 Congolese francs per U.S. dollar, reflecting the currency’s continued appreciation.

Boaz Kabeya

Kinshasa Governor Daniel Bumba met on October 13, 2025, with officials from the transport, economy, and finance ministries, as well as representatives of drivers’ unions, ahead of a tariff commission meeting expected in the coming days. The talks aim to establish a new and balanced public transport fare structure that reflects recent economic changes, including the appreciation of the Congolese franc (FC) and a sharp drop in fuel prices.

The franc has strengthened by about 20% in just a few weeks, rising from 2,800 FC to 2,246.57 FC per U.S. dollar as of October 14, 2025. Over the past year, fuel prices in the Western zone, which includes the capital, have fallen nearly 25%, with gasoline dropping from 3,440 FC to 2,690 FC per liter and diesel from 3,435 FC to 2,680 FC per liter.

The current fare schedule, adopted in December 2024 and setting prices between 500 FC and 8,500 FC depending on distance, has not been consistently enforced. Governor Bumba called for a fair and regulated adjustment, criticizing operators who set prices arbitrarily with no regard for market conditions.

He also denounced the widespread practice of “demi-terrain,” meaning drivers dividing routes in half to double fares, and announced measures to curb it, including the mandatory display of route information on all public transport vehicles and tighter inspections to ensure compliance.

The adoption and publication date of the revised fare schedule has not yet been announced.

Boaz Kabeya

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a réuni le 13 octobre 2025 les responsables des secteurs des transports, de l’économie et des finances, ainsi que les représentants des chauffeurs, en prévision de la réunion de la commission de la grille tarifaire prévue dans les prochains jours. Objectif : définir une nouvelle grille des tarifs des transports en commun équilibrée, prenant en compte la situation économique actuelle marquée par l’appréciation du franc congolais (FC) et la baisse des prix des carburants.

En quelques semaines, le franc congolais s’est raffermi de 20 %, passant de 2 800 FC à 2 246,57 FC pour un dollar au 14 octobre 2025. Sur un an, les prix des carburants ont reculé de près de 25 % dans la zone Ouest, qui comprend la capitale, avec le litre d’essence passé de 3 440 FC à 2 690 FC et celui de gasoil de 3 435 FC à 2 680 FC.

Une nouvelle grille tarifaire avait déjà été adoptée en décembre 2024, avec des prix variant entre 500 et 8 500 FC selon les distances. Mais ces tarifs ne sont toujours pas respectés.

En insistant sur la nécessité d’un ajustement juste et encadré, le gouverneur a dénoncé le fait que certains opérateurs fixent leurs prix de manière arbitraire, sans tenir compte de l’évolution économique. Il a également déploré le phénomène du « demi-terrain », qui consiste à fractionner les itinéraires pour gonfler les tarifs. Pour y mettre fin, des mesures ont été annoncées, notamment l’affichage obligatoire des itinéraires sur chaque véhicule de transport public et un contrôle renforcé pour veiller au respect de cette règle.

La date d’adoption et de publication de la nouvelle grille tarifaire n’a pas encore été communiquée.

Boaz Kabeya

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Dans un avis public publié le 14 octobre 2025, la Banque centrale du Congo (BCC) a annoncé le déploiement de contrôles sur place et la mise en œuvre de sanctions disciplinaires, pouvant aller jusqu’au retrait d’agrément, contre les bureaux de change et cambistes manuels qui ne respectent pas la réglementation. Cette décision vise à corriger les mauvaises pratiques constatées sur le marché, notamment l’affichage de taux spéculatifs, l’élargissement des écarts entre cours acheteurs et vendeurs, ainsi que les manipulations contraires à l’instruction administrative n°007 (modification n°3) de 2023, qui encadre l’activité de change manuel en RDC.

La BCC rappelle que cette instruction interdit notamment l’affichage des taux à l’extérieur des bureaux et impose le respect strict des taux indicatifs officiels. Elle précise que ses services compétents seront déployés sur le terrain afin de vérifier la conformité des opérations et, le cas échéant, proposer des sanctions allant jusqu’au retrait de l’agrément. L’institution invite par ailleurs le public à s’adresser exclusivement aux banques commerciales et aux bureaux agréés pour toute transaction en devises.

Cette annonce s’inscrit dans la continuité des instructions données par le président Félix Tshisekedi lors du Conseil des ministres du 3 octobre 2025, au cours duquel il avait demandé des mesures immédiates contre la spéculation qui fragilise la stabilité monétaire. Le chef de l’État avait alors relevé des disparités préoccupantes dans les taux appliqués par certains opérateurs.

La mesure intervient également dans le contexte de l’assouplissement monétaire décidé par la BCC le 7 octobre 2025, avec la baisse du taux directeur de 25 % à 17,5 %, afin de rendre le financement en franc congolais plus attractif et de soutenir la dédollarisation progressive de l’économie. Au 14 octobre 2025, le cours indicatif de la BCC s’établissait à 2 246,57 FC pour un dollar, confirmant la poursuite de l’appréciation du franc congolais.

Boaz Kabeya

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• Belgium Innovation Company (Belinco) will conduct a three-month gold exploration mission in Luiza, Kasai Central, Democratic Republic of Congo (DRC).
• The company plans to train local teams and may invest further if results confirm significant mineral potential.
• Belinco, active in the DRC for over 15 years, previously partnered with Hazina Investments SAS on feasibility studies for Leta Mbanvu Mining Company in Luiza.

 

Belgium Innovation Company (Belinco) plans to start a gold exploration mission in Luiza, located in the Kasai Central province of the Democratic Republic of Congo (DRC).

The announcement came from Sahel Tshibangu, head of the Cooperative of Artisanal and Agricultural Miners of Luiza (CEMIAL), who led a company delegation to meet the acting provincial governor, Job Kuyindama, on October 3, 2024.

Tshibangu said the initiative is based on previous geological studies conducted in the area. The three-month mission aims to identify gold reserves and assess other exploitable mineral resources across the Luiza territory.

Representatives of Belinco also plan to strengthen the technical capacity of local teams to support the exploration process. If results prove promising, the company will expand its investment to the production stage, subject to official provincial approval.

Belinco, which has operated in the DRC for over 15 years, specializes in mining exploration and extraction. The company’s headquarters are in Kinshasa, and it is led by mining expert Joseph Olcauz.

In 2023, Belinco partnered with Hazina Investments SAS to conduct research and a feasibility study for Leta Mbanvu Mining Company, which holds mining rights in Luiza.

The upcoming mission marks a new phase of mineral development in Kasai Central, a province increasingly attracting junior and mid-tier mining investors seeking to tap underexplored gold deposits in central DRC.

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya 

Adapted in English by Ange Jason Quenum

• Oil companies in the Democratic Republic of Congo (DRC) expect $15.97 million in government reimbursements for losses and shortfalls in the first half of 2025.
• Fuel consumption doubled in the western region after the October 2024 price cut, while subsidies remained stable.
• A stronger Congolese franc and subsidy reforms are improving state finances and reducing payment delays to oil firms.

 

Oil companies operating in the Democratic Republic of Congo are awaiting a $15.97 million payment from the government to cover losses and shortfalls for the first half of 2025, the Ministry of Economy announced on October 10 on X, formerly Twitter.

The certified amount was approved by the committee overseeing petroleum product prices after joint discussions between government officials and oil-sector representatives from October 7 to 10.

Subsidies Remain Stable Despite Consumption Surge

Year-on-year, the subsidy level remained stable despite a sharp rise in fuel consumption. Economy Minister Daniel Mukoko Samba said fuel demand in the western region — which includes Equateur, Kongo-Central, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa, Kinshasa and Boende — has doubled since the October 2024 price cuts, increasing from under 50,000 cubic meters per month in September 2024 to nearly 100,000 cubic meters today.

“The southern zone, covering Haut-Katanga, Kasaï, Lualaba, and Tanganyika, has recorded record consumption levels,” the minister said. He did not provide data for the eastern and northern zones, including Haut-Uele, Ituri, and Kisangani.

The stability of the subsidies marks a relief for public finances. At the end of 2023, fuel subsidies exceeded $400 million, a burden that had forced the state to accumulate heavy arrears to oil companies, disrupting supplies of refined products.

By contrast, subsidies fell to $31.5 million in 2024, allowing faster reimbursements. “Payments are now made very quickly so oil companies can operate under the best conditions,” Minister Mukoko Samba assured.

Policy Reforms and Transparency Measures

These results stem from several reforms designed to improve transparency in the calculation of company shortfalls and the fuel pricing structure. The latest measure excludes fuels used in the mining industry — including gasoline, kerosene, diesel, fuel oil, lamp oil, and LPG — from public subsidies and all fiscal and customs exemptions.

On October 8, the government cut fuel prices again in the western zone. The price of gasoline fell from 2,990 to 2,690 Congolese francs (FC) per liter, and diesel from 2,980 to 2,680 FC, representing a 10% reduction. The minister said the decline should hold, though it may further stimulate consumption.

The price adjustment coincides with the appreciation of the Congolese franc against the dollar. Within weeks, the exchange rate strengthened from 2,800 FC to 2,300 FC per U.S. dollar. If this trend continues, the government will no longer need to offset exchange-rate losses for oil firms, as current fuel prices are based on an exchange rate of 2,600 FC per dollar.

This article was initially published in French by Pierre Mukoko and Ronsard Luabeya

Adapted in English by Ange Jason Quenum

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