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Equipe Publication

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Lors d’un échange le 30 octobre 2024 avec les investisseurs, des responsables de l’entreprise sino-canadienne Ivanhoe Mines ont présenté les prévisions de production de cuivre de la mine de Kamoa-Kakula, située à 25 kilomètres de Kolwezi, la principale ville de la province du Lualaba, en République démocratique du Congo. « Nous prévoyons probablement… de dépasser les 600 000 tonnes par an en 2026, une fois que nous aurons terminé le projet 95 », a fait savoir Mama Cloete, la présidente et directrice des finances chez Ivanhoe Mines.

Le projet 95 est une initiative qui permet à l’entreprise de récupérer jusqu’à 95 % du concentré de cuivre pour les mêmes quantités de minerais extraits et les mêmes charges opérationnelles. Prévu pour être mis en œuvre au cours du premier trimestre 2026, ce projet devrait ajouter entre 30 000 et 40 000 tonnes de concentré de cuivre à la production annuelle.

La multinationale minière, implantée au Canada et principalement contrôlée par des entités chinoises, prévoit même une phase 4 qui lui permettra, au cours des 40 prochaines années, d’atteindre une moyenne de production située entre 700 000 et 800 000 tonnes de cuivre par an. L’entreprise semble bien positionnée pour atteindre cet objectif, même si les prévisions de production pour 2024 ont été revues à la baisse, en raison principalement de défis énergétiques qui n’ont pas permis d’atteindre la pleine capacité de l’infrastructure d’exploitation installée.

Mais ces défis sont en train d’être surmontés. Un programme de développement des capacités de production d’énergie de secours est en cours sur le site. Cette capacité de secours, qui a atteint 135 MW en septembre, devrait être portée à 201 MW d’ici la fin de l’année. Selon Ivanhoe Mines, des négociations sont par ailleurs en cours pour faire passer la puissance importée d’Afrique australe, via l’interconnexion zambienne, de 65 MW actuellement à 100 MW d’ici la fin de l’année. En outre, un projet développé avec la Société nationale d’électricité (SNEL), visant à améliorer l’efficacité des réseaux de transport d’énergie, devrait s’achever vers le deuxième semestre 2025.

Finances en équilibre

Sur le plan financier, l’entreprise continue de renforcer son équilibre. Bien que les coûts d’exploitation aient augmenté au troisième trimestre 2024, elle reste sur une moyenne de 3 527,3 $ la tonne, contre une prévision de 3 748 $ dans l’étude de faisabilité. Elle peut également continuer à mobiliser des financements à faible coût sur ses contrats de vente anticipée. De plus, bien qu’ils se stabilisent désormais autour de 9 645 $ la tonne, les prix du cuivre restent au-dessus des prévisions de l’étude de faisabilité, qui étaient de l’ordre de 8 152 $ la tonne.térêt pour plusieurs parties prenantes, y compris le gouvernement, actionnaire du projet Kamoa-Kakula et percepteur des taxes minières, les banques internationales et locales qui accordent des crédits pour le développement et le fonctionnement du projet, ainsi que les actionnaires d’Ivanhoe Mines, qui espèrent en tirer une solide rentabilité financière.

Cela dit, les perspectives d’une augmentation des quantités produites ne garantissent pas une amélioration systématique des retombées positives. Tout dépendra de l’évolution de la demande sur les marchés, notamment celui de la Chine, qui est la principale destination du cuivre congolais. Le plus grand partenaire africain a lancé des projets de reprise économique, mais les résultats restent attendus. L’élection du président Donald Trump, qui prévoit d’abolir les incitations pour l’achat de véhicules électriques et de surtaxer ceux en provenance de Chine, constitue également un paramètre à prendre en compte.

D’un autre côté, le renforcement de nouvelles alliances commerciales dans le cadre des BRICS pourrait continuer de soutenir la demande, tout comme les besoins européens pour réaliser leurs ambitions de mobilité électrique à l’horizon 2035. Ces facteurs maintiennent un certain optimisme dans le secteur.

Georges Auréole Bamba

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Poland will help the Democratic Republic of Congo develop its digital sector. The related Memorandum of Understanding (MoU) was signed on November 8, 2024, by Augustin Kibassa Maliba, the Congolese Minister of Posts and Telecommunications, and Krzysztof Gawkowski, the Polish Deputy Prime Minister for Digitalization. This agreement focuses on improving digital infrastructure, training, cybersecurity, digitizing administrative services, and supporting tech startups, among others.

Specifically, Poland will help the DRC acquire hardware and technology to enhance its communication and digital systems. The agreement also includes support for public administrations to boost efficiency, transparency, and access to services.

Regarding cybersecurity, the deal aims to strengthen the DRC's defenses against cyber threats by providing technical assistance during attacks and developing rapid response strategies.

The memorandum also plans to establish ICT vocational training centers to prepare a new generation of digital professionals in the DRC. These centers will focus on practical training and access to advanced technologies. Additionally, there will be training programs and workshops for ICT professionals and civil servants to enhance their skills in digital technology and cybersecurity.

Support for startups is also included in the agreement, offering opportunities for study trips, professional exchanges, access to technology incubators, funding, mentoring, and essential equipment.

The MoU is a milestone in cooperation between the DRC and Poland, and it is Poland's first digital agreement with an African nation. It follows a meeting between Congolese President Félix Tshisekedi and Polish President Andrzej Duda during the UN General Assembly last September. Since then, experts from both countries have been collaborating on various digital and border surveillance projects.

Pierre Mukoko

The road-rail-bridge project to connect Brazzaville, in Congo, to Kinsasha, in the DR Congo (DRC), could kick off by the end of 2025. Alexis Gisaro, DRC’s Minister of Public Works, issued this statement on November 7, while meeting with Denis Sassou N’Guesso, President of Congo Brazzaville.

"We have given instructions that from January onwards, a very clear timetable will be deployed, and we will ensure effective follow-up. Necessary studies and related negotiations have already been carried out to ensure that the first stone is laid within a year,” Gisaro declared. 

This road-rail-bridge project is part of a larger effort to improve regional integration under the New Partnership for Africa's Development (NEPAD). The Economic Community of Central African States (ECCAS) will oversee the project. The feasibility studies for the project were funded by the African Development Bank (AfDB) and both governments concerned.

Originally proposed in the 1990s, the project involves building a 1.575 km toll bridge over the Congo River. It will include a railway, two road lanes, sidewalks, and border control posts on both sides.

The infrastructure should enhance mobility and trade between Kinshasa and Brazzaville, which are currently connected only by river. It will also be an important part of the Tripoli-Windhoek transport corridor, which passes through Chad, Cameroon, DR Congo, Congo Brazzaville, and Angola. 

Henoc Dossa, Ecofin Agency

Air Congo, a joint venture with 51% ownership by the DRC government and 49% by Ethiopian Airlines, has announced its flight schedule ahead of its launch on December 1, 2024. Each week, the airline will operate 28 domestic flights from Ndjili Airport in Kinshasa, serving six key provinces: Lubumbashi, Goma, Kolwezi, Kalemie, Kisangani, and Mbuji-Mayi.

In an interview with African Aerospace, on November 6, Ethiopian Airlines CEO Mesfin Tasew said the airline is finalizing plans to provide Air Congo two Boeing 737-800. "Since it is a startup, it's difficult to get aircraft. So we have removed two aircraft from our fleet, and the first will be branded with the airline's new logo this week," Tasew told the media. On the same day, Air Congo received its first A350-1000.

During its first six months of operation, Air Congo will focus on domestic flights. After that, Ethiopian Airlines plans to add two more aircraft to expand services to neighboring countries.

Air travel is expected to grow in the DRC as new airlines start operating in the country. In addition to Air Congo's launch, Congo Airways will resume flights on November 10, 2024. South African Airways will also start a direct route between Johannesburg and Lubumbashi.

The launch of Air Congo is likely to create more jobs at Ndjili International Airport, which currently handles about 48 flights daily from various airlines. Ethiopian Airlines and Compagnie Africaine d'Aviation (CAA) operate an average of eight flights per day at the airport.

Georges Auréole Bamba

Air Congo, coentreprise détenue à 51 % par l’État et à 49 % par le transporteur aérien Ethiopian Airlines, créée le 3 mai 2022, vient de dévoiler son planning de vols pour le lancement de ses activités, prévu le 1er décembre 2024. La nouvelle compagnie aérienne de la République démocratique du Congo prévoit 28 vols intérieurs chaque semaine au départ de l’aéroport de Ndjili à Kinshasa.

Ces vols couvriront les six principales provinces économiques du pays. Les aéroports desservis sont Lubumbashi, Goma, Kolwezi, Kalemie, Kisangani, récemment rénové et inauguré par le président de la République, et Mbuji-Mayi, dont la suite de la modernisation est prévue dans le budget 2025.

Lors d’une interview accordée à African Aerospace lors de la réception de son tout premier A350-1000, le 6 novembre dernier, le directeur général d’Ethiopian Airlines, Mesfin Tasew, a indiqué que sa compagnie finalise la mise à disposition de deux appareils (Boeing 737-800) pour Air Congo. « Étant donné qu’il s’agit d’une startup, il est difficile d’obtenir des avions. Nous avons donc retiré deux appareils de notre flotte, et le premier sera peint avec le nouveau logo de la compagnie aérienne cette semaine », a-t-il expliqué au média spécialisé dans le transport aérien.

On a également appris que la concentration sur les vols intérieurs ne devrait durer que six mois. S’appuyant sur ce qu’il estime être un marché conséquent, Ethiopian Airlines prévoit d’ajouter ensuite deux autres avions à la flotte d’Air Congo afin d’explorer des connexions vers des pays voisins.

Le transport aérien devrait connaître une forte croissance en République Démocratique du Congo. En plus des connexions proposées par Air Congo, Congo Airways a également annoncé la reprise de ses activités pour le 10 novembre 2024. D’un autre côté, South African Airways, qui opère déjà des vols vers Kinshasa, a décidé de lancer une liaison directe entre Johannesburg, capitale économique de l’Afrique du Sud, et Lubumbashi, la capitale du cuivre et du cobalt, deux minerais essentiels pour la transition énergétique, où l’on retrouve d’importants investissements sud-africains.

Le début des activités d’Air Congo devrait également fournir des emplois supplémentaires au sein de l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa. Outre les compagnies privées et de cargo, l’infrastructure accueille quotidiennement une moyenne combinée de 48 décollages et atterrissages. À travers sa filiale Asky et directement, Ethiopian Airlines y est aussi active que la Compagnie africaine d’aviation (CAA), avec une moyenne de huit décollages et atterrissages par jour.

Georges Auréole Bamba

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Le lancement officiel du projet de pont-route-rail reliant les villes de Brazzaville et Kinshasa pourrait se tenir à la fin de l’année prochaine, a annoncé le ministre des Travaux publics de la République démocratique du Congo (RDC), Alexis Gisaro. Lors d’une audience avec le président Denis Sassou N’Guesso, le 7 novembre dernier, il a indiqué que les obstacles au projet ont été levés et que la pose de la première pierre pourrait être effective d’ici un an.

« Nous avons donné des instructions pour qu’à partir du mois de janvier, un chronogramme très clair soit déployé, et nous allons assurer véritablement le suivi. Les études avaient déjà été faites et toutes les négociations qui vont avec, de manière à ce que, dans une perspective d’une année, l’on procède à la pose de la première pierre », a déclaré le ministre d’État de la RDC, Alexis Gisaro.

Le projet de pont-route-rail destiné à relier les deux capitales les plus proches au monde fait partie des infrastructures majeures pour stimuler l’intégration régionale dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). La coordination et l’exécution du projet ont été confiées au secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), tandis que les études de faisabilité déjà réalisées ont été financées par la Banque africaine de développement et les deux États congolais.

Selon les détails techniques dévoilés initialement, ce projet, initié dans les années 90 sous Mobutu Sese Seko, consiste en la construction d’un pont à péage de 1,575 km de long au-dessus du fleuve Congo. Il devrait comprendre, entre autres, une voie ferrée, une route avec des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté.

À terme, le projet devrait faciliter la mobilité et les échanges entre les deux villes, actuellement reliées par voie fluviale. Cet ouvrage d’art fait également partie des maillons stratégiques du système de transport le long du corridor Tripoli – Windhoek, qui traverse le Tchad, le Cameroun, les deux Congo et l’Angola.

Henoc Dossa, Agence Ecofin

Au cours d’une réunion présidée le 6 novembre 2024 par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, il a été décidé d’accorder des crédits d’impôt aux importateurs de certaines denrées alimentaires afin d’obtenir une baisse des prix pendant la période des fêtes. « Étant donné que la Première ministre a signé le décret relatif à la lutte contre la vie chère, qui consiste à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées, il a été décidé que le ministère de l’Économie, avec l’assistance de l’Inspection générale des finances (IGF), puisse procéder à la certification des stocks de manière à pouvoir faire bénéficier les importateurs des crédits d’impôt à valoir sur les importations futures. Ce qui permettra d’obtenir la baisse de ces prix dans les meilleurs délais possibles », a expliqué le ministre de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, à l’issue de cette réunion.

Depuis le 30 décembre 2023, un décret a suspendu, pour une durée de 12 mois, la perception de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur dix produits de première nécessité, à savoir : la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le lait en poudre, les spaghettis, le riz, le maïs, l’huile végétale et le sucre. En vue de renforcer la lutte contre la vie chère, le conseil des ministres du 23 août 2024 avait adopté le projet de décret modifiant et complétant ce texte. Parmi les nouvelles mesures introduites figure le rabattement à hauteur de 50 % des taux de droits de douane, de la taxe de promotion de l’industrie et des autres perceptions parafiscales sur ces produits. Le texte prévoit également de réduire de 50 % les perceptions à l’importation pour les organismes et entités suivants : ANAPI, BCC, FONER, OCC, OGEFREM, RVA, SCTP, CVM, LCM et SNCC.

Selon les estimations du gouvernement, ces nouvelles mesures devraient faire baisser les prix de vente au niveau de l’importateur de 20 à 25 % en moyenne. Avec la signature de ce nouveau décret par la Première ministre et son entrée en vigueur, le gouvernement souhaite que les importateurs appliquent ces réductions sur les stocks actuels afin de faire ressentir rapidement les effets du décret dans les marchés. En contrepartie, il accordera à ces importateurs des crédits d’impôt qui seront déduits de leur fiche d’impôt lors des prochaines importations.

Le succès de cette mesure dépend de plusieurs paramètres. Il est nécessaire d’avoir une bonne maîtrise des stocks existants pour éviter des fraudes qui pourraient rendre la décision très coûteuse pour l’État. C’est probablement conscient de ce risque que l’IGF a été associé au recensement des stocks. Il faut également s’assurer que les réductions induites par les exonérations fiscales décidées par l’État sont répercutées jusqu’au panier de la ménagère. Pour garantir cela, les contrôles des prix menés actuellement par les agents du ministère de l’Économie devraient se montrer efficaces.

Dans le modèle d’analyse des prix des autorités, la composante « aliments et boissons » pèse le plus lourd dans l’évolution des prix (environ 70 %) en RDC. Bien que les prix soient actuellement à un niveau très élevé, cela résulte principalement des hausses enregistrées au premier semestre 2023. Depuis, l’évolution mensuelle des prix n’a pas dépassé 1,5 %.

Cela indique que, si les mesures à court terme peuvent avoir un impact, une baisse durable des prix viendra d’une mise en œuvre concrète de la stratégie du gouvernement visant à relancer la production agricole, à améliorer la connexion entre les zones de consommation et celles de production agricole, et à renforcer les stratégies de conservation des productions agricoles pour disposer de stocks sur une plus longue durée.

Georges Auréole Bamba

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The government of the Democratic Republic of Congo (DRC) could dedicate around $7.7 billion or 21,964.7 billion Congolese Francs to investments in 2025. The figure is set under the 2025 draft finance law, under review by the parliament. The figure is up 18.2% compared to 2024, and it makes up 48.7% of the total budget, the largest share.

This investment plan aims to boost the DRC's economy by creating jobs, improving access to essential services like schools and hospitals, meeting growing electricity needs, and enhancing connections between provinces.

The government counts on its own revenues to fund this budget; the revenues are forecast at  9,828.4 billion Congolese Francs. Provinces should contribute over 3,200 billion francs, and around 1,000 billion francs are expected from renegotiating the Sicomines mining contract. The central government will handle investments totaling 2,739.4 billion francs, while international donors are expected to provide the remaining 12,136 billion francs.

The forecast, if concretized, will boost the DRC’s wealth since public investments count towards GDP. The government also plans to use a 10% levy on national revenues to invest in agriculture and create more job opportunities outside the mining sector.

It is worth noting that public investment in the DRC still depends heavily on foreign lenders. As of June 30, 2024, most external debt is held by lenders like the African Development Bank, IMF, and World Bank. The DRC continues to seek dollar resources to strengthen its economy and stabilize its currency.

Another area for improvement is balancing spending between project implementation and direct funding for projects. A July 2024 IMF report noted that spending on salaries and operating costs sometimes exceeds spending on infrastructure itself.

Foreign donors will keep playing a key role in 2025. The government is in talks with the IMF for new agreements worth about $2.5 billion. The previous agreement from 2021 to 2024 provided $750 million for development plans. The World Bank has also announced projects, including $1 billion for the Grand Inga project and a $500 million connectivity program expected to be approved in April 2025.

Georges Auréole Bamba

The Democratic Republic of Congo (DRC) should produce 3.9 million tonnes of cereal this year, up 3.2% from last year. The United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) disclosed the forecast in a report issued on November 8.

In detail, rice production is projected at 1.6 million tonnes, while stocks of other cereals, including maize, sorghum, and millet, are expected to total 2.3 million tonnes.

While the forecast is promising, the projected output will not be enough to meet domestic demand. The FAO estimates the country must import 770,000 tonnes of cereals in 2024 to meet this demand, against 745,200 tonnes in 2023. According to the UN body, the country remains one of the most food-insecure nations in Africa and Central Africa.

According to the latest analysis from the Integrated Food Security Phase Classification (IPC), approximately 25.6 million people—about 22% of the population—are projected to be acutely food insecure between July and December 2024.

It is worth noting that this year’s grain output forecast compares with a five-year average of around 3.8 million tonnes.

 

En République démocratique du Congo (RDC), la production de céréales devrait augmenter de 3,2 %, atteignant 3,9 millions de tonnes en 2024, selon le dernier rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les Perspectives de récolte et la situation alimentaire, publié le 8 novembre dernier.

Selon l’organisme onusien, ce niveau représente une légère hausse par rapport à la moyenne quinquennale, estimée à environ 3,8 millions de tonnes. Plus précisément, la production de riz est prévue à 1,6 million de tonnes, tandis que le stock des autres céréales (maïs, sorgho et mil) devrait atteindre 2,3 millions de tonnes.

Si cette amélioration de l’offre est une bonne nouvelle, elle reste toutefois insuffisante pour satisfaire les besoins du marché intérieur. Selon la FAO, le pays pourrait importer 770 000 tonnes de céréales, contre 745 200 tonnes l’année précédente. Par ailleurs, l’organisme onusien souligne que la RDC demeure l’une des nations les plus touchées par l’insécurité alimentaire, tant en Afrique qu’en Afrique centrale.

Selon la dernière analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), réalisée en octobre dernier, environ 25,6 millions de personnes (soit 22 % de la population totale) devraient se trouver en situation d’insécurité alimentaire aiguë entre juillet et décembre 2024.

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