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Equipe Publication

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Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) veut que l’appréciation du franc congolais (FC) bénéficie concrètement aux ménages. Dans ce cadre, le ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a annoncé une baisse imminente des prix des produits pétroliers à l’issue d’une réunion de conjoncture économique tenue le 22 octobre 2025 à la Présidence, sous la direction du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette réunion visait à examiner la récente appréciation du FC face aux autres devises et à s’assurer que les ménages perçoivent une amélioration effective de leur pouvoir d’achat. Le ministre Mukoko a précisé que des mesures concrètes seront prises afin que la baisse des prix reflète cette évolution monétaire.

Cette annonce intervient deux semaines après une réduction des prix des produits pétroliers dans la zone Ouest du pays (Équateur, Kongo-Central, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa, Kinshasa et Boende). L’essence est passée de 2 990 à 2 690 FC le litre, et le gasoil de 2 980 à 2 680 FC. Cependant, pour les Congolais dont le revenu ou l’épargne est en dollars, les prix ont en réalité augmenté : 2 990 FC valaient environ 1,03 $, alors que 2 690 FC représentent désormais au moins 1,44 $.

C’est également ce que constate le Mouvement national des consommateurs lésés (MNCL). Dans un communiqué publié le 14 octobre dernier, l’association illustre cette évolution : le prix d’une bière est resté à 4 000 FC, passant de 1,37 $ à 2,10 $, tandis qu’un carton de poulet est passé de 108 000 FC à 80 000 FC, soit de 38,57 $ à 40 $.

Selon le mouvement, cette situation s’ajoute à la spéculation sur le taux de change pratiquée par certains cambistes et agents du Mobile Money. « Pendant que la Banque centrale du Congo communique le taux officiel de 2 300, nombreux parmi eux changent un dollar à 1 900, 1 800, voire 1 700 », souligne le MNCL dans son communiqué. Cette distorsion érode encore le pouvoir d’achat de ceux qui perçoivent leurs revenus en dollars.

Effet de stock

Face à cette situation, en plus de lutter contre la spéculation sur le taux de change, le gouvernement entend contraindre les commerçants à baisser les prix afin de compenser la perte de pouvoir d’achat en devises liée à l’appréciation du franc congolais. Pour les carburants, le ministre a annoncé une réunion avec les pétroliers le 31 octobre 2025.

La veille de la réunion présidentielle, il avait lancé des missions de contrôle économique destinées à stabiliser le marché intérieur, vérifier le respect de la réglementation, assurer la transparence des prix et évaluer l’impact réel de l’appréciation du franc congolais sur les biens de première nécessité.

Cependant, cette démarche fait grincer les dents de plusieurs opérateurs économiques, qui redoutent de vendre à perte, évoquant l’effet de stock. Il s’agit notamment de ceux qui importent leurs marchandises ou produisent à partir d’intrants et de machines importées.

En effet, les supermarchés, importateurs ou distributeurs ne renouvellent pas leurs stocks quotidiennement. Ils importent souvent de grandes quantités, financées en dollars. Lorsqu’ils se sont approvisionnés à un taux de 2 800 FC pour un dollar, leurs coûts d’achat et prix de vente ont été fixés sur cette base. Si, quelques semaines plus tard, le taux passe à 2 600 FC pour un dollar, leurs stocks existants demeurent valorisés selon l’ancien taux. Conséquence : ils ne peuvent répercuter immédiatement la hausse du franc congolais, sans réduire leurs marges ou vendre à perte.

Mais les pétroliers ne sont pas concernés par cette réalité, leurs pertes de change étant compensée par le gouvernement.

Timothée Manoke 

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La Première ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a reçu, le 23 octobre 2025 à Kinshasa, une délégation du conglomérat vietnamien Vingroup, conduite par Lê Thị Thu Thủy (à gauche sur la photo). L’objectif de cette rencontre : jeter les bases d’un partenariat public-privé destiné à soutenir les grands projets du Programme d’actions du gouvernement (PAG).

Selon une communication de la Primature, la première phase d’évaluation des secteurs prioritaires est désormais finalisée. Vingroup a indiqué être prêt à investir dans cinq domaines : l’agriculture, la santé, l’éducation, l’immobilier et les infrastructures.

Pour l’heure, aucun projet concret — ni montant, ni échéancier, ni site — n’a encore été rendu public. Les deux parties soulignent cependant que la phase exploratoire est achevée et qu’elles disposent désormais d’un diagnostic de départ pour passer à la phase de contractualisation.

Fondé en 1993 en Ukraine sous le nom de Technocom Corporation, Vingroup Joint Stock Company (Vingroup JSC) a lancé ses activités au Vietnam au début des années 2000, autour de deux marques principales : Vincom (immobilier et centres commerciaux) et Vinpearl (tourisme et hôtellerie). Ces deux entités ont fusionné en janvier 2012 pour former Vingroup JSC.

Aujourd’hui, Vingroup est un conglomérat multisectoriel dont les activités s’articulent autour de cinq piliers : industrie et technologie, immobilier et services, infrastructures, énergie verte, entreprises sociales.

 Boaz Kabeya

Le projet de construction de la Cité industrielle sino-congolaise, également appelée Cité industrielle Chine–Congo, a été réajusté, faisant passer son coût à 12 milliards de dollars.

L’annonce a été faite le 23 octobre 2025, lors de la signature de la convention de collaboration entre la République démocratique du Congo et le consortium Sino-Congo Special Economic Development Zone (SCSZ), au cours d’une cérémonie présidée par la Première ministre Judith Suminwa.

La Cité industrielle sino-congolaise constitue l’une des composantes du projet d’extension de la ville de Kinshasa. Ce vaste programme, d’un coût total estimé à 50 milliards de dollars, vise à bâtir une nouvelle ville sur 43 000 hectares dans la commune de Maluku, à l’est de Kinshasa, soit à environ 60 kilomètres du centre urbain.

Initialement, la Cité, qui prévoit de créer plus de 150 000 emplois directs et indirects, devait être bâtie sur 7 500 hectares. Mais, selon les informations communiquées par la Primature et le Comité stratégique de supervision du projet d’extension de la ville de Kinshasa (CSSPEVK), cette superficie ne concernera désormais que la première phase du projet. Ces administrations n’ont toutefois pas fourni de détails sur la seconde phase.

D’après des sources officielles, la première phase comprendra huit parcs industriels (matériaux de construction, agroalimentaire, textile léger, chimique et métallurgique, produits forestiers, électronique et haute technologie, fabrication mécanique et électrique, et recyclage), totalisant 1 200 usines sur 5 000 hectares. S’y ajouteront un quartier commercial de 2 000 hectares et un quartier des ouvriers de 500 hectares. Le coût de cet investissement était initialement estimé à 8 milliards de dollars selon le journal belge L’Écho.

La convention de collaboration avec SCSZ qui vient d’être signée n’a pas encore été rendue publique. Elle est néanmoins présentée par les autorités comme « la deuxième du genre après celle de Sicomines ».

Signée en 2008, la convention Sicomines (ou convention sino-congolaise des mines) lie la RDC à un consortium chinois composé de Crec, Sinohydro et Zhejiang Huayou. Présenté à l’époque comme le « contrat du siècle », cet accord repose sur un échange : des concessions minières contre des infrastructures publiques.

La nouvelle convention lie la RDC à un autre consortium chinois, conduit par China State Construction Engineering. Si elle est élaborée sur les mêmes bases que celle de Sicomines, sa mise en œuvre pourrait être confrontée aux mêmes défis de gouvernance.

Dans un rapport publié en juillet 2024, le Fonds monétaire international (FMI) avait recommandé de « renforcer les mécanismes de transparence et de responsabilisation » dans la gestion de la convention Sicomines.

La RDC a-t-elle tirée les leçons de cette première expérience ? On devrait le savoir dans la prochains jours.  La signature de la convention avec SCSZ marque en tout cas une étape décisive vers la mise en œuvre du projet de Cité industrielle sino-congolaise.

Pierre Mukoko

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MSSZ, a subsidiary of Ivorian group SCHIBA, is expected to win a contract for the construction of a roughly 220-kilometer road segment connecting Kabinda in Lomami province to Ngandajika in Kasai Oriental province, the company said.

Since the construction company MSSZ proposed to work with us, the Congolese population can now hope to see concrete achievements here, notably the construction of the road linking Kabinda to Ngandajika, as well as other work concerning the urban road network of Kinshasa,” Public Works and Infrastructure Minister John Banza said on Oct. 21, 2025, as quoted by the Agence Congolaise de Presse (ACP).

The state-owned news agency reported that the minister made the statement upon his return from Abidjan, Côte d’Ivoire where he met with the group's leaders and visited some of its active construction sites.

Prior to the visit, a SCHIBA delegation, led by Chairman and CEO Soro Nidjabedjan, was received in Kinshasa by Minister Banza. During that meeting, SCHIBA expressed interest in road and energy projects in the Democratic Republic of Congo, highlighting its experience having completed over 1,200 kilometers of roads in Côte d’Ivoire.

Efforts are escalating to boost economic exchange between Côte d’Ivoire and the DRC. The matter was central to an audience held on Oct. 15 between the National President of the Federation of Enterprises of Congo (FEC), Robert Malumba Kalombo, and the Ambassador of Côte d’Ivoire to the DRC, Xavier Zabvi.

During their talks, the two officials acknowledged that, despite strong cultural ties, economic exchanges between the two nations remain limited, even with numerous existing opportunities, particularly under the African Continental Free Trade Area (AfCFTA). Both parties agreed to organize a bilateral economic forum in 2026.

Boaz Kabeya

The supply of petroleum products in Kinshasa is expected to return to normal on Oct. 23, after two days of disruption caused by vandalism, the Hydrocarbons Ministry said in a statement on Oct. 22, 2025.

The disruption began after an act of sabotage during the night of Oct. 18-19 targeting pipeline 66, operated by Société des entreprises pétrolières du Congo (SEP Congo). Unidentified individuals drilled into the pipeline in the Masina district, near Ndjili CECOMAF, to illegally siphon fuel bound for the Kinshasa depot.

The sabotage led to a temporary shutdown of pumping operations, halting deliveries and causing long queues at several gas stations across the capital.

The ministry said technical teams from SEP Congo have since sealed the leaks and restored the pipeline to service. In an Oct. 21 letter to the Hydrocarbons Minister, the company confirmed that transport and distribution operations were gradually resuming.

SEP Congo called for stronger security measures for its pipelines, including public awareness campaigns and tighter surveillance. The Hydrocarbons Ministry urged residents to remain vigilant and help protect this critical infrastructure, which is essential to the capital’s fuel supply.

Ronsard Luabeya 

The DRC army's aviation carried out new strikes on the Twangiza Mining gold processing plant in Mwenga territory, South Kivu, during the night of Oct. 22-23, 2025, according to local media reports. The site, located about 40 kilometers southwest of Bukavu, has been occupied by the M23 rebel group since early May 2025, forcing the company to declare force majeure.

Twangiza Mining told Reuters that it has lost over 100 kilograms of gold per month since the takeover, in addition to equipment and material valued at an estimated $5 million. The company did not specify whether the damage was due to theft, destruction, or abandonment. The approximately 500 kilograms of gold lost to date represents about $70 million at current market prices, bringing the total estimated loss to around $75 million.

The strikes overnight into Oct. 23 were the third aerial operation against the facilities held by the rebels. Previous attacks a week earlier had already damaged the electrical infrastructure supplying the plant. Local sources indicate the latest shelling targeted fuel tanks and backup generators, including those already out of service, in a bid to hinder the M23's alleged illegal gold processing activities.

Sources familiar with the operation said the Twangiza Mining plant has a production capacity of over 300 kilograms of gold per month. However, the company has not appeared in official industrial production statistics since 2021. This prolonged absence raises questions now that the firm claims to have lost over 100 kilograms of gold monthly since the site fell under rebel control.

In 2020, Canadian company Banro, which had operated the Twangiza gold mine since 2012, announced it had sold its stake to minority shareholder Baiyin International Investments for a symbolic franc. Local media reported that Baiyin subsequently transferred the site to the Chinese company Ultrawell.

Timothée Manoke

Selon un communiqué du ministère des Hydrocarbures publié le 22 octobre 2025, l’approvisionnement en produits pétroliers devrait reprendre normalement à partir du 23 octobre dans la ville de Kinshasa, après deux jours de perturbation.

Cette perturbation faisait suite à un acte de vandalisme survenu dans la nuit du 18 au 19 octobre sur le pipeline 66 de la Société des entreprises pétrolières du Congo (SEP Congo). Des individus, non identifiés à ce jour, ont perforé la canalisation dans le secteur de Masina, près de Ndjili CECOMAF, pour extraire illicitement du carburant destiné au dépôt de Kinshasa.

Ce sabotage a provoqué un arrêt momentané du pompage, entraînant la suspension des livraisons et l’apparition de files inhabituelles devant plusieurs stations-service de la capitale.

Selon le ministère, les équipes techniques de la SEP Congo ont depuis colmaté les fuites et remis le pipeline en service. Dans une correspondance adressée à la ministre des Hydrocarbures le 21 octobre, la société précise que les opérations de transport et de distribution reprennent progressivement leur cours normal.

La SEP Congo appelle à une meilleure sécurisation des pipelines, notamment par des campagnes de sensibilisation et un renforcement des mesures de surveillance. De son côté, le ministère des Hydrocarbures exhorte la population à faire preuve de vigilance et à protéger ces infrastructures essentielles à l’approvisionnement de la capitale en carburant.

Ronsard Luabeya 

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L’entreprise MSSZ, filiale du groupe ivoirien SCHIBA, est annoncée sur le marché de la construction d’un tronçon routier d’environ 220 kilomètres reliant Kabinda, dans la province du Lomami, à Ngandajika, dans la province du Kasaï oriental.

« Puisque l’entreprise de construction MSSZ s’est proposée de collaborer avec nous, la population congolaise peut déjà espérer voir des réalisations concrètes ici, notamment la construction de la route reliant Kabinda à Ngandajika, ainsi que d’autres travaux concernant la voirie urbaine de Kinshasa », a déclaré le ministre des Travaux publics et Infrastructures, John Banza, cité le 21 octobre 2025 par l’Agence Congolaise de Presse (ACP).

Selon le média public, le ministre a fait cette déclaration à son retour d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, où il a notamment rencontré les dirigeants du groupe et visité certains de ses chantiers en activité.

Avant cette visite, une délégation du groupe, conduite par son président-directeur général Soro Nidjabedjan, avait été reçue à Kinshasa par John Banza Lunda. Au cours de cette rencontre, SCHIBA avait manifesté son intérêt pour des projets routiers et énergétiques en République démocratique du Congo, mettant en avant une expérience de plus de 1 200 kilomètres de routes déjà réalisées en Côte d’Ivoire.

Les initiatives se multiplient pour renforcer les échanges économiques entre la Côte d’Ivoire et la RDC. Le sujet était au centre d’une audience tenue le 15 octobre dernier entre le président national de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Robert Malumba Kalombo, et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en RDC, Xavier Zabvi.

Lors de ces échanges, les deux personnalités ont reconnu que, malgré des relations culturelles bien établies entre les deux pays, les échanges économiques demeurent encore limités, alors même que de nombreuses opportunités existent, notamment dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Les parties ont convenu de l’organisation d’un forum économique bilatéral en 2026.

Boaz Kabeya

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Democratic Republic of Congo (DRC) Finance Minister Doudou Fwamba met with a delegation from JPMorgan Chase & Co. on Oct. 17, 2025, during the IMF-World Bank Annual Meetings. According to the Ministry, the talks are part of efforts to strengthen the country’s international credibility and raise its profile in capital markets.

Fwamba is preparing the DRC’s first Eurobond issue, a deal expected before June 30, 2026, to raise $1.5 billion. JPMorgan, which has advised several African states including Kenya, Nigeria, Senegal, and Angola, specializes in structuring sovereign bond transactions.

At the meeting, Fwamba highlighted macroeconomic stability and ongoing reforms to improve transparency in public financial management. “We want investors to see the DRC as a reliable partner committed to sustainable development,” he said, citing efforts to fight corruption and strengthen public finances.

JPMorgan welcomed progress on the business climate and expressed interest in further engagement with Congolese authorities. The bank plans a working visit to Kinshasa in the coming weeks.

The DRC’s inflation has fallen to 7.8% from 15.1% a year earlier, while the Congolese franc has gained about 23% on the official market, trading near 2,200 per dollar. The country’s public debt stands at a modest 22.5% of GDP, with speculative ratings of B- (S&P) and B3 (Moody’s), both stable.

However, analysts say the DRC’s continued inclusion on the FATF gray list remains a key obstacle, keeping the country tagged as high-risk for money laundering and terrorist financing. Despite efforts to comply, the FATF said in June that “work remains to be done.

Ronsard Luabeya

The Office of Multimodal Freight Management (OGEFREM) announced the start of preliminary construction for the Kalamba-Mbuji dry port in Luiza territory, Kasai-Central province.

Regional Director Matthieu Tshilumba Kalenga confirmed the news on Oct. 16, 2025, after a meeting with Governor Joseph-Moïse Kambulu Nkonko. He said the necessary funds are already in place. The first stage will involve building a security fence around the 70-hectare site.

The completed dry port will include a truck park, service stations, driver housing, and offices for border services, all centralized in a one-stop shop.

The project follows OGEFREM’s acquisition of land titles for the site in February. Located near the DRC-Angola border, the Kalamba-Mbuji dry port is designed to boost trade by linking Kasai-Central with Angolan seaports, particularly the Port of Lobito. It also complements the Kananga-Kalamba-Mbuji road project currently under construction.

In April, OGEFREM Director General William Kazumba Mayombo said the agency had secured advance funding from the African Development Bank (AfDB) to conduct feasibility studies for the Kalamba-Mbuji dry port and planned logistics hubs in Matamba, Bilomba, and Mbulungu. These studies will also assess traffic on the Kandiadi-Kamako-Tshikapa, Kandiadi-Tshikapa, and Tshikapa-Kananga corridors, key routes for cross-border trade.

Ronsard Luabeya

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