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Equipe Publication

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Dans sa quête d’une connectivité accrue, la République démocratique du Congo (RDC) intensifie ses efforts pour attirer les investisseurs internationaux. Le mercredi 30 octobre 2024, une rencontre entre l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, et le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a permis d’aborder cette question cruciale.

Lors de cet entretien, l’ambassadrice Lucy Tamlyn a souligné l’intérêt des fournisseurs américains pour le marché de la connectivité en RDC. « Avec le ministre Kibassa, nous avons discuté de la manière de donner plus de chances aux opportunités qu’offre la RDC », a-t-elle déclaré, témoignant ainsi de l’engagement des États-Unis à accompagner le développement numérique du pays.

Cette démarche fait suite à l’appel lancé par le président Félix Tshisekedi lors de son discours à l’ONU en septembre 2024. Le chef d’État congolais avait souligné l’importance de développer la connectivité en Afrique, appelant à une collaboration étroite avec les partenaires multilatéraux et les opérateurs de télécommunications, tout en insistant sur le transfert de connaissances.

Malgré son potentiel, la RDC affiche encore des taux de pénétration d’Internet relativement faibles. Selon l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC), au 30 juin 2023, seuls 30,79 % des Congolais avaient accès à l’Internet mobile et 0,017 4 % à l’Internet fixe. Pour relever ce défi, le gouvernement mise notamment sur l’attraction d’investisseurs.

Une meilleure connectivité offre de nombreux bénéfices pour le développement de la RDC. Dans les zones rurales, où les disparités d’accès sont les plus marquées, Internet peut devenir un levier essentiel de désenclavement, ouvrant la voie au commerce en ligne, à la télémédecine et à l’enseignement à distance. De plus, selon l’UIT, une hausse de 10 % du taux de pénétration du haut débit mobile en Afrique entraîne une augmentation de 2,5 % du PIB par habitant.

Melchior Koba

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La banque suisse UBS prévoit un prix moyen du cuivre de 10 500 $ la tonne pour 2025, surpassant les 10 160 $ annoncés par Goldman Sachs dans ses récentes prévisions revues à la hausse. Cette nouvelle estimation, relayée par Agence Ecofin, reflète un optimisme accru chez les analystes du marché du cuivre, dont la République démocratique du Congo (RDC) a été le deuxième producteur mondial en 2023.

Dans le détail, les raisons avancées par les analystes d’UBS pour justifier leur prévision comprennent une offre restreinte face à une demande croissante, notamment pour les véhicules électriques, les énergies renouvelables et les centres de données. Ils anticipent un déficit de plus de 200 000 tonnes sur le marché en 2025, et une hausse du prix qui devrait grimper à 11 000 $ la tonne en 2026.

Il faut rappeler qu’au moment de relever ses prévisions de prix pour le cuivre la semaine dernière, la banque américaine Goldman Sachs avait de son côté cité comme principal facteur l’impact positif des récentes mesures de relance économique en Chine sur la demande du métal. Plus tôt ce mois, le cabinet d’analyse Fastmarkets a estimé que les prix du cuivre devraient atteindre en moyenne 10 265 dollars la tonne au cours du dernier trimestre de 2024, avec comme raisons les mesures de relance en Chine, mais également la baisse des taux d’intérêt décidée par la Réserve fédérale américaine.

Les prévisions des divers analystes susmentionnés sont supérieures au prix prévu dans le projet de loi de finances de la RDC où le pays table sur une tonne de cuivre à 7 909,57 $. Une éventuelle hausse du prix du cuivre en 2025 ne sera néanmoins pas le seul facteur qui déterminera une croissance des recettes publiques générés. Il faut prendre en compte l’évolution de la production et la nature et les termes des contrats entre l’État et les entreprises minières, ainsi que ceux entre ces entreprises et leurs clients.

LNK

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Le président de la République démocratique du Congo (RDC) a rencontré son homologue ougandais, Yoweri Museveni, le 30 octobre 2024 à Entebbe, en Ouganda. Durant cet échange de trois heures, les deux chefs d’État ont abordé les questions de sécurité et les opportunités de développement régional, d’après la présidence congolaise.

Le président Félix Antoine Tshisekedi a souligné que le processus de paix a dominé les échanges, qualifiant les discussions de « très enrichissantes et très prometteuses ». De son côté, Yoweri Museveni a précisé que les pourparlers sur la paix ont porté sur les questions sécuritaires bilatérales entre l’Ouganda et la RDC ainsi que sur la stabilité de la sous-région.

En juillet dernier, des experts de l’ONU ont affirmé que des officiers ougandais avaient permis aux troupes du M23 et de l’armée rwandaise de transiter par l’Ouganda pour attaquer la RDC. Le même rapport accuse également Entebbe d’héberger les leaders du mouvement rebelle. Le porte-parole adjoint de l’armée ougandaise a qualifié ces accusations de « risibles, sans fondement et illogiques », affirmant que les deux armées coopéraient pour « assurer le retour de la paix dans l’est de la RDC ». Suite à une réunion d’évaluation des opérations, tenue du 10 au 11 octobre 2024 à Kinshasa et rassemblant les chefs d’états-majors des forces armées congolaises et ougandaises, la RDC a d’ailleurs annoncé un renforcement de cette coopération.

Routes Kasindi-Beni-Butembo

Outre les questions sécuritaires, les deux chefs d’État ont également abordé le développement du secteur pétrolier autour du lac Albert et des infrastructures routières. Selon la présidence de la RDC, le président ougandais a réitéré son engagement à construire les routes Kasindi-Beni-Butembo et, éventuellement, Bunagana-Rutshuru-Goma. « C’est l’une des motivations de notre adhésion à l’EAC (Communauté d’Afrique de l’Est, NDLR), mais malheureusement tout s’est arrêté à cause de l’agression que nous subissons », a réagi le chef de l’État congolais.

Ces routes reliant les deux pays ouvrent également l’accès à l’Afrique de l’Est et à l’océan Indien depuis Kasindi-Lubiriha. En juin 2021, Félix Antoine Tshisekedi et Yoweri Museveni avaient posé la première pierre de ces projets, et les travaux ont démarré en 2022 sur la route Kasindi-Beni-Butembo, longue de près de 140 km. D’un coût initial de 300 millions de dollars, ce volet du projet est réalisé par l’entreprise indienne Dott Services Limited, basée en Ouganda, qui devrait aussi financer 60 % des travaux, les deux États contribuant chacun à hauteur de 20 %.

Cependant, il y a quelques mois, les travaux, dont le taux de réalisation n’a pas été communiqué, se sont arrêtés en raison du non-respect de certaines clauses contractuelles, selon un employé de l’entreprise. Pour surmonter ces défis, la RDC et l’Ouganda ont signé, le 16 octobre 2024, un avenant à leur accord relatif au projet de modernisation des routes Kasindi-Beni-Butembo et Bunagana-Rutshuru-Goma. Les deux parties ont convenu d’appliquer l’exemption de taxes et autres prélèvements, de renforcer la sécurité face aux menaces rebelles actives dans la région, ainsi que d’améliorer la coordination et le suivi du projet.

Oléoduc pétrolier

Concernant l’exploitation pétrolière, les deux pays examinent la possibilité pour la RDC d’accéder au projet d’oléoduc East African Crude Oil Pipeline (EACOP). Ce projet de près de 1 400 km, qui devrait relier le parc national de Murchison Falls en Ouganda au port de Tanga en Tanzanie, est porté par l’Ouganda, la Tanzanie, ainsi que les géants pétroliers Total Energies et la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC). Il faciliterait le transport du pétrole brut extrait du Graben Albertine (comprenant le lac Albert, partagé entre la RDC et l’Ouganda, ainsi que le lac Édouard), rendant ainsi plus attractifs les blocs de ce site, qui peinent actuellement à trouver preneur.

« Je repars avec l’espoir que ce que nous nous sommes dit va se concrétiser. Je compte sur vous, sur votre sagesse, pour que tout ce que nous nous sommes dit se réalise », a déclaré le chef de l’État congolais en quittant l’Ouganda.

Pierre Mukoko

 

 

 

Goldman Sachs scaled up its 2025 forecast for copper prices, from $10,100 to $10,160 per tonne average. The revision is largely due to recent economic stimulus measures in China that are boosting demand for copper.

A few weeks ago, the analysis firm Fastmarkets estimated that copper prices could average $10,265 per tonne this quarter. This prediction integrates China's 3.95 trillion yuan ($560 billion) stimulus plan announced in September to tackle the slowing economy, paired with the interest rate cuts by the US Federal Reserve.

It’s still unclear how these forecasts will affect mining revenues in the Democratic Republic of Congo (DRC), the world’s second-largest copper producer in 2023. Several factors must be considered, including contracts between the government and mining companies, agreements between those companies and their customers, and the country’s copper production levels.

In its 2025 Finance Bill presented to Parliament, the DRC government predicts a copper price of $7,909.57. The government noted that copper prices rose from $8,726.9 per tonne in the first half of 2023 to $9,215.84 per tonne during the same period in 2024, a 5.6% increase. Goldman Sachs' forecast thus exceeds the government projection by $2,250.43.

It should be recalled, however, that earlier this month, Ivanhoe Mines lowered its production forecast for Kamoa-Kakula, the largest copper mine in the DRC. The company attributed the change to instability in the power grid, among others. Ivanhoe now aims for a maximum production of 450,000 tonnes of copper concentrate in 2024, down from its previous target of 490,000 tonnes.

Kamoa-Kakula is among the mines that helped boost the DRC's copper outputs and mining revenues in recent years. While plans have been announced to address power supply issues by 2025, it remains uncertain how effectively these will be implemented and how they will impact next year’s production.

Louis-Nino Kansoun 

Goma, the capital of North Kivu, will be one of the first cities in the DR Congo (DRC)to receive smart meters. The initiative is part of a broader strategy to install 100,000 meters nationwide. David Tshilumba, Managing Director of the Régie de Distribution d'Eau (REGIDESO) disclosed the project on October 27. He said the project aims to modernize water services and improve management across the DRC.

"Today we have embraced smart meters. We have an initial order for 100,000 units. Some will be prepaid and others post-paid. The city of Goma will be among the first beneficiaries," Tshilumba said. A successful pilot phase was completed in Kinshasa and Mbuji-Mayi.

Tshilumba explained that the new meters will allow for real-time monitoring of water use, help detect leaks early, and improve billing accuracy. This technology will greatly enhance the REGIDESO’s operations and allow consumers to track their water usage more effectively. It will also improve water distribution and ensure fair billing.

As part of its digital efforts, the REGIDESO launched an online payment system for water bills last year through the Regipaye digital solution.

In a related initiative, at the end of August 2024, Minister of Water Resources Teddy Lwamba launched a project to combat illegal water extraction using a digital solution. This issue affects fair access to water. "The project aims to strengthen control and regulation, ensuring that every citizen has access to quality drinking water," Lwamba said.

Olivier de Souza

En 2023, la RDC a enregistré un nouveau surplus dans sa balance commerciale, selon le dernier rapport sur le commerce et l’investissement dans la Communauté Est-Africaine (CAE), publié par le Centre de droit commercial pour l’Afrique australe (Tralac).

Selon le document, l’excédent s’est établi à 7 milliards de dollars, soutenu par des exportations en hausse de 14 %, atteignant 17,9 milliards de dollars, tandis que les importations ont reculé de 5,3 %, s’élevant à 10,8 milliards de dollars. Ce surplus, le cinquième consécutif, reflète une dynamique commerciale renouvelée après la forte contraction de la valeur des exportations en 2022, qui avait limité l’excédent à son plus bas niveau depuis 2019.

Au cours de l’année écoulée, la Chine est restée le premier client de la RDC, absorbant 10 milliards de dollars de marchandises en provenance du pays. Ce montant établit un nouveau record et représente presque le triple de la valeur des exportations vers l’empire du Milieu en 2019.

Les envois vers l’Afrique ont reculé d’une année sur l’autre, passant de 3,5 milliards de dollars en 2022 à 2,7 milliards en 2023, un niveau inédit depuis cinq ans. Sur le continent, la Tanzanie est la première destination pour la RDC et son principal débouché dans la CAE, avec des importations s’élevant à 1,2 milliard de dollars, en hausse de 5 % par rapport à l’année précédente, mais restant loin du record de 1,97 milliard de dollars atteint en 2021. Le Mozambique se positionne comme la deuxième destination pour la RDC en Afrique, absorbant 1 milliard de dollars de produits.

Espoir Olodo

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Inter Oriental Builders, une entreprise de construction et de maintenance routière basée à Ariwara, dans la province de l’Ituri, a annoncé le lancement des travaux de réhabilitation du tronçon de 34 kilomètres reliant Farandje à Dungu, prévu pour débuter d’ici le 2 novembre 2024. Cette route est jugée stratégique pour la région.

« Le protocole pour la réhabilitation de cette route a déjà été signé, ainsi que le contrat. Nous avançons sérieusement avec le gouvernement provincial, et les choses sont déjà en marche. Les travaux préliminaires sont terminés, et ce jeudi, nous déploierons notre équipe sur le site pour que vendredi ou samedi, nous puissions lancer officiellement ces travaux », a déclaré Feni Matsando, directeur général de l’entreprise, selon des propos rapportés par la presse provinciale.

Ce tronçon routier est devenu essentiel dans la province, servant de principale voie d’approvisionnement en produits agricoles vers la capitale provinciale, Isiro, depuis l’effondrement d’un pont à Bomokandi en septembre 2023. La dégradation de la route a également provoqué une hausse des prix des produits pétroliers, avait précisé le gouverneur lors de l’annonce du projet, le 17 juillet 2024.

Moins médiatisé à l’international que des zones minières comme le Katanga ou le Lualaba, le Haut-Uele abrite pourtant Kibali Gold, la plus grande mine d’or d’Afrique. Cette mine est exploitée par une coentreprise associant les géants Barrick Gold et AngloGold Ashanti (45 % chacun), aux côtés de la société publique congolaise Sokimo (10 %).

Sur son site internet, Inter Oriental Builders met en avant ses capacités, se présentant comme une entreprise compétente pour mener à bien ce projet. Elle recense plusieurs réalisations, dont des travaux routiers, notamment dans la localité de Durba, et revendique une expertise en construction de sites miniers et autres ouvrages de génie civil.

Georges Auréole Bamba

The government of the Democratic Republic of Congo (DRC) seeks to have a functional airport within 72 km of every resident.  Deputy Prime Minister Jean-Pierre Bemba disclosed the ambition on October 26, at the inauguration of the renovated Bangboka airport in Kisangani, Tshopo province.

"With the rehabilitation of runways in poor condition and the construction of new compacted earth, gravel, or grass runways in each chief town of the 145 territories, every Congolese resident will be within 72 kilometers of an operational airfield," Bemba said.

On average, every Congolese citizen is currently 177 kilometers away from the nearest airfield. Of the 252 airports and airfields recognized by the International Civil Aviation Organization (ICAO), only 38 can receive planes, and about 20 are effectively operational.

The Congolese parliament is reviewing a public investment program for 2025-2028 that includes a budget of 538.12 billion Congolese francs (about $189.4 million) for civil airport infrastructure. The largest investments, totaling 414.12 billion francs, will focus on upgrading Kananga Airport in Kasai Central and Goma Airport in North Kivu. The program also plans to install navigation equipment at 14 airports and build terminals and cargo areas in key locations like Béni, Bukavu, Muanda, Bandundu, Lisala, and Gemena.

The completion date for these projects is still uncertain. Work on Bangboka Airport began in October 2017 with upgrades to the runways and passenger terminal, while renovations on the terminal building started in 2021.

The Tshopo province, which hosts the Bangboka airport, could serve as a model for measuring the economic impact of these investments. This region has many economic opportunities and should benefit from better connectivity due to this improved infrastructure. According to Minister Bemba, renovating airports will not only enhance economic potential but also improve mobility for public officials.

The government's efforts to improve air transport go beyond just airports. They are also working to relaunch Congo Airways and have partnered with Ethiopian Airlines to start Air Congo, with its first flight scheduled for December this year. Meanwhile, private companies like Compagnie Africaine d'Aviation (CAA) are also expanding their services.

Georges Auréole Bamba

 

During the recent Rebranding Africa Forum in Brussels, Albert Zeufack, the World Bank representative in the Democratic Republic of Congo (DRC), highlighted the country's economic strengths and called for significant investment to support its growth.

Zeufack talked about the DRC's untapped potential in various sectors, such as its vast arable land and valuable mining resources. He noted, however, that the economy still relies too much on mining. The World Bank representative said agriculture and other non-mining sectors could help diversify the economy. "This economy can be diversified by adding value to the mining sector and developing agribusiness," he said, stressing that agricultural development is a priority for the World Bank in the DRC.

Zeufack, a Cameroonian economist, also pointed out that access to energy is essential for unlocking the DRC's economic potential. He noted that energy is one of the World Bank's main investment areas in the DRC. One of the Bank’s flagship projects in this area is the Inga project. "Access to energy is key to diversifying the economy and improving living conditions," Zeufack said, adding that good energy infrastructure is crucial for attracting investment and developing local industries.

With growth forecasts for 2024 exceeding 5%, above the African average, Zeufack stressed that the DRC is an attractive place for investment. Besides the country’s various investments, a clear strategy is needed for effective economic diversification, Zeufack added.

In his speech, he urged investors to take advantage of the opportunities in the DRC, stating that the World Bank actively supports ongoing economic reforms. "If we have tripled our portfolio in the DRC, it is because we see a real desire for transformation within the government," he declared.

The World Bank's investment portfolio in the DRC currently stands at $7.3 billion, with potential to reach $9.5 billion if current projects succeed. This includes $1 billion for budget support and $1 billion for the Inga project.

Georges Auréole Bamba

 

The Democratic Republic of Congo (DRC) is managing the ongoing mpox epidemic. According to the Ministry of Health, for the week ending October 19, 2024, only 17 out of 688 suspected cases were confirmed, with one death reported. This results in a case-fatality rate of 0.0014%, down from 1.2% the previous week.

Thanks to support from several donors, the country has obtained vaccines for its first vaccination campaign. However, experts from the World Bank say there are still many needs. "The available vaccines cover no more than 10% of the country's needs. This situation is the same for communication and community-based surveillance," one World Bank expert noted.

To tackle this crisis, the government announced a special intervention of $10 million, but recent data shows that only $2.5 million has been disbursed so far. How well the country can control the disease will impact budget execution not just in late 2024 but also in 2025.

Dealing with diseases like mpox requires significant spending on vaccines and logistics, part in foreign currency. However, international aid is often slow to arrive. During the Covid-19 pandemic, for example, the DRC had to exceed its health fund commitments by 1,348%.

While the country is currently stable, with foreign exchange reserves covering 3.4 months of imports and external public debt at 9.8% of GDP in 2023, rising population needs and security issues in the northeast are putting pressure on the budget. Although donors can provide additional resources, these have often been insufficient.

The recent decline in mpox cases is positive news for budget management since it reduces the risk of funds being redirected from other important areas, like public investment, to fight the disease.

Georges Auréole Bamba

 

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