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Equipe Publication

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Air Congo, coentreprise détenue à 51 % par l’État et à 49 % par le transporteur aérien Ethiopian Airlines, créée le 3 mai 2022, vient de dévoiler son planning de vols pour le lancement de ses activités, prévu le 1er décembre 2024. La nouvelle compagnie aérienne de la République démocratique du Congo prévoit 28 vols intérieurs chaque semaine au départ de l’aéroport de Ndjili à Kinshasa.

Ces vols couvriront les six principales provinces économiques du pays. Les aéroports desservis sont Lubumbashi, Goma, Kolwezi, Kalemie, Kisangani, récemment rénové et inauguré par le président de la République, et Mbuji-Mayi, dont la suite de la modernisation est prévue dans le budget 2025.

Lors d’une interview accordée à African Aerospace lors de la réception de son tout premier A350-1000, le 6 novembre dernier, le directeur général d’Ethiopian Airlines, Mesfin Tasew, a indiqué que sa compagnie finalise la mise à disposition de deux appareils (Boeing 737-800) pour Air Congo. « Étant donné qu’il s’agit d’une startup, il est difficile d’obtenir des avions. Nous avons donc retiré deux appareils de notre flotte, et le premier sera peint avec le nouveau logo de la compagnie aérienne cette semaine », a-t-il expliqué au média spécialisé dans le transport aérien.

On a également appris que la concentration sur les vols intérieurs ne devrait durer que six mois. S’appuyant sur ce qu’il estime être un marché conséquent, Ethiopian Airlines prévoit d’ajouter ensuite deux autres avions à la flotte d’Air Congo afin d’explorer des connexions vers des pays voisins.

Le transport aérien devrait connaître une forte croissance en République Démocratique du Congo. En plus des connexions proposées par Air Congo, Congo Airways a également annoncé la reprise de ses activités pour le 10 novembre 2024. D’un autre côté, South African Airways, qui opère déjà des vols vers Kinshasa, a décidé de lancer une liaison directe entre Johannesburg, capitale économique de l’Afrique du Sud, et Lubumbashi, la capitale du cuivre et du cobalt, deux minerais essentiels pour la transition énergétique, où l’on retrouve d’importants investissements sud-africains.

Le début des activités d’Air Congo devrait également fournir des emplois supplémentaires au sein de l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa. Outre les compagnies privées et de cargo, l’infrastructure accueille quotidiennement une moyenne combinée de 48 décollages et atterrissages. À travers sa filiale Asky et directement, Ethiopian Airlines y est aussi active que la Compagnie africaine d’aviation (CAA), avec une moyenne de huit décollages et atterrissages par jour.

Georges Auréole Bamba

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Le lancement officiel du projet de pont-route-rail reliant les villes de Brazzaville et Kinshasa pourrait se tenir à la fin de l’année prochaine, a annoncé le ministre des Travaux publics de la République démocratique du Congo (RDC), Alexis Gisaro. Lors d’une audience avec le président Denis Sassou N’Guesso, le 7 novembre dernier, il a indiqué que les obstacles au projet ont été levés et que la pose de la première pierre pourrait être effective d’ici un an.

« Nous avons donné des instructions pour qu’à partir du mois de janvier, un chronogramme très clair soit déployé, et nous allons assurer véritablement le suivi. Les études avaient déjà été faites et toutes les négociations qui vont avec, de manière à ce que, dans une perspective d’une année, l’on procède à la pose de la première pierre », a déclaré le ministre d’État de la RDC, Alexis Gisaro.

Le projet de pont-route-rail destiné à relier les deux capitales les plus proches au monde fait partie des infrastructures majeures pour stimuler l’intégration régionale dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). La coordination et l’exécution du projet ont été confiées au secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), tandis que les études de faisabilité déjà réalisées ont été financées par la Banque africaine de développement et les deux États congolais.

Selon les détails techniques dévoilés initialement, ce projet, initié dans les années 90 sous Mobutu Sese Seko, consiste en la construction d’un pont à péage de 1,575 km de long au-dessus du fleuve Congo. Il devrait comprendre, entre autres, une voie ferrée, une route avec des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté.

À terme, le projet devrait faciliter la mobilité et les échanges entre les deux villes, actuellement reliées par voie fluviale. Cet ouvrage d’art fait également partie des maillons stratégiques du système de transport le long du corridor Tripoli – Windhoek, qui traverse le Tchad, le Cameroun, les deux Congo et l’Angola.

Henoc Dossa, Agence Ecofin

Au cours d’une réunion présidée le 6 novembre 2024 par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, il a été décidé d’accorder des crédits d’impôt aux importateurs de certaines denrées alimentaires afin d’obtenir une baisse des prix pendant la période des fêtes. « Étant donné que la Première ministre a signé le décret relatif à la lutte contre la vie chère, qui consiste à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées, il a été décidé que le ministère de l’Économie, avec l’assistance de l’Inspection générale des finances (IGF), puisse procéder à la certification des stocks de manière à pouvoir faire bénéficier les importateurs des crédits d’impôt à valoir sur les importations futures. Ce qui permettra d’obtenir la baisse de ces prix dans les meilleurs délais possibles », a expliqué le ministre de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, à l’issue de cette réunion.

Depuis le 30 décembre 2023, un décret a suspendu, pour une durée de 12 mois, la perception de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur dix produits de première nécessité, à savoir : la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le lait en poudre, les spaghettis, le riz, le maïs, l’huile végétale et le sucre. En vue de renforcer la lutte contre la vie chère, le conseil des ministres du 23 août 2024 avait adopté le projet de décret modifiant et complétant ce texte. Parmi les nouvelles mesures introduites figure le rabattement à hauteur de 50 % des taux de droits de douane, de la taxe de promotion de l’industrie et des autres perceptions parafiscales sur ces produits. Le texte prévoit également de réduire de 50 % les perceptions à l’importation pour les organismes et entités suivants : ANAPI, BCC, FONER, OCC, OGEFREM, RVA, SCTP, CVM, LCM et SNCC.

Selon les estimations du gouvernement, ces nouvelles mesures devraient faire baisser les prix de vente au niveau de l’importateur de 20 à 25 % en moyenne. Avec la signature de ce nouveau décret par la Première ministre et son entrée en vigueur, le gouvernement souhaite que les importateurs appliquent ces réductions sur les stocks actuels afin de faire ressentir rapidement les effets du décret dans les marchés. En contrepartie, il accordera à ces importateurs des crédits d’impôt qui seront déduits de leur fiche d’impôt lors des prochaines importations.

Le succès de cette mesure dépend de plusieurs paramètres. Il est nécessaire d’avoir une bonne maîtrise des stocks existants pour éviter des fraudes qui pourraient rendre la décision très coûteuse pour l’État. C’est probablement conscient de ce risque que l’IGF a été associé au recensement des stocks. Il faut également s’assurer que les réductions induites par les exonérations fiscales décidées par l’État sont répercutées jusqu’au panier de la ménagère. Pour garantir cela, les contrôles des prix menés actuellement par les agents du ministère de l’Économie devraient se montrer efficaces.

Dans le modèle d’analyse des prix des autorités, la composante « aliments et boissons » pèse le plus lourd dans l’évolution des prix (environ 70 %) en RDC. Bien que les prix soient actuellement à un niveau très élevé, cela résulte principalement des hausses enregistrées au premier semestre 2023. Depuis, l’évolution mensuelle des prix n’a pas dépassé 1,5 %.

Cela indique que, si les mesures à court terme peuvent avoir un impact, une baisse durable des prix viendra d’une mise en œuvre concrète de la stratégie du gouvernement visant à relancer la production agricole, à améliorer la connexion entre les zones de consommation et celles de production agricole, et à renforcer les stratégies de conservation des productions agricoles pour disposer de stocks sur une plus longue durée.

Georges Auréole Bamba

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The government of the Democratic Republic of Congo (DRC) could dedicate around $7.7 billion or 21,964.7 billion Congolese Francs to investments in 2025. The figure is set under the 2025 draft finance law, under review by the parliament. The figure is up 18.2% compared to 2024, and it makes up 48.7% of the total budget, the largest share.

This investment plan aims to boost the DRC's economy by creating jobs, improving access to essential services like schools and hospitals, meeting growing electricity needs, and enhancing connections between provinces.

The government counts on its own revenues to fund this budget; the revenues are forecast at  9,828.4 billion Congolese Francs. Provinces should contribute over 3,200 billion francs, and around 1,000 billion francs are expected from renegotiating the Sicomines mining contract. The central government will handle investments totaling 2,739.4 billion francs, while international donors are expected to provide the remaining 12,136 billion francs.

The forecast, if concretized, will boost the DRC’s wealth since public investments count towards GDP. The government also plans to use a 10% levy on national revenues to invest in agriculture and create more job opportunities outside the mining sector.

It is worth noting that public investment in the DRC still depends heavily on foreign lenders. As of June 30, 2024, most external debt is held by lenders like the African Development Bank, IMF, and World Bank. The DRC continues to seek dollar resources to strengthen its economy and stabilize its currency.

Another area for improvement is balancing spending between project implementation and direct funding for projects. A July 2024 IMF report noted that spending on salaries and operating costs sometimes exceeds spending on infrastructure itself.

Foreign donors will keep playing a key role in 2025. The government is in talks with the IMF for new agreements worth about $2.5 billion. The previous agreement from 2021 to 2024 provided $750 million for development plans. The World Bank has also announced projects, including $1 billion for the Grand Inga project and a $500 million connectivity program expected to be approved in April 2025.

Georges Auréole Bamba

The Democratic Republic of Congo (DRC) should produce 3.9 million tonnes of cereal this year, up 3.2% from last year. The United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) disclosed the forecast in a report issued on November 8.

In detail, rice production is projected at 1.6 million tonnes, while stocks of other cereals, including maize, sorghum, and millet, are expected to total 2.3 million tonnes.

While the forecast is promising, the projected output will not be enough to meet domestic demand. The FAO estimates the country must import 770,000 tonnes of cereals in 2024 to meet this demand, against 745,200 tonnes in 2023. According to the UN body, the country remains one of the most food-insecure nations in Africa and Central Africa.

According to the latest analysis from the Integrated Food Security Phase Classification (IPC), approximately 25.6 million people—about 22% of the population—are projected to be acutely food insecure between July and December 2024.

It is worth noting that this year’s grain output forecast compares with a five-year average of around 3.8 million tonnes.

 

En République démocratique du Congo (RDC), la production de céréales devrait augmenter de 3,2 %, atteignant 3,9 millions de tonnes en 2024, selon le dernier rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les Perspectives de récolte et la situation alimentaire, publié le 8 novembre dernier.

Selon l’organisme onusien, ce niveau représente une légère hausse par rapport à la moyenne quinquennale, estimée à environ 3,8 millions de tonnes. Plus précisément, la production de riz est prévue à 1,6 million de tonnes, tandis que le stock des autres céréales (maïs, sorgho et mil) devrait atteindre 2,3 millions de tonnes.

Si cette amélioration de l’offre est une bonne nouvelle, elle reste toutefois insuffisante pour satisfaire les besoins du marché intérieur. Selon la FAO, le pays pourrait importer 770 000 tonnes de céréales, contre 745 200 tonnes l’année précédente. Par ailleurs, l’organisme onusien souligne que la RDC demeure l’une des nations les plus touchées par l’insécurité alimentaire, tant en Afrique qu’en Afrique centrale.

Selon la dernière analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), réalisée en octobre dernier, environ 25,6 millions de personnes (soit 22 % de la population totale) devraient se trouver en situation d’insécurité alimentaire aiguë entre juillet et décembre 2024.

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Le projet de loi de finances pour l’année 2025, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, propose que le gouvernement de la République Démocratique du Congo consacre 21 964,7 milliards de francs congolais (FC), soit environ 7,7 milliards de dollars, aux investissements. Si cette proposition est validée en l’état, cela représenterait une augmentation de 18,2 % par rapport à l’année 2024 et constituerait 48,7 % du budget global, soit la part la plus importante.

Cette projection des dépenses est conforme à la volonté des autorités de transformer l’économie de la RDC en créant davantage d’emplois, en garantissant l’accès aux services sociaux de base, tels que la construction d’écoles, d’hôpitaux et de centres administratifs, en répondant à une demande croissante d’électricité et en poursuivant les travaux pour mieux connecter les différentes provinces du pays.

Pour financer ce budget, l’État prévoit de s’appuyer sur ses recettes propres, estimées à 9 828,4 milliards de francs congolais. Plus de 3 200 milliards de FC seront investis directement par les provinces, et environ 1 000 milliards de FC sont attendus de la renégociation du contrat minier de la Sicomines. Enfin, le gouvernement central prendra en charge directement 2 739,4 milliards de FC d’investissements. Le reste, soit 12 136 milliards de FC, proviendra des bailleurs de fonds internationaux.

Si cette projection est pleinement exécutée, cela soutiendra l’augmentation de la richesse créée dans le pays, car les investissements publics sont pris en compte dans le calcul du PIB. Le gouvernement prévoit également d’utiliser les ressources issues d’une péréquation de 10 % sur les recettes purement nationales pour investir dans l’agriculture et accroître les opportunités de travail décent, au-delà du secteur extractif, notamment minier.

Malgré ces efforts notables, des marges de progression subsistent. Les investissements publics en RDC restent encore largement dépendants des bailleurs de fonds étrangers. Bien que la majeure partie de la dette extérieure, au 30 juin 2024, soit détenue par des prêteurs concessionnels tels que la Banque africaine de développement, le Fonds monétaire international (FMI) et, surtout, la Banque mondiale, le pays continue de mobiliser des ressources en dollars pour investir dans une économie dont l’ambition est de renforcer une monnaie nationale stable, bien qu’elle ne résiste pas toujours aux chocs.

Un autre point de progression serait de vérifier si le gouvernement parvient à mieux équilibrer les dépenses d’investissement entre celles allouées à la mise en œuvre des projets et celles destinées directement aux projets eux-mêmes. Dans un rapport de juillet 2024, le FMI soulignait que, pour la construction d’infrastructures sociales, la part des dépenses de salaires et de fonctionnement était parfois supérieure à celle des infrastructures elles-mêmes.

En 2025, les bailleurs de fonds étrangers continueront de jouer un rôle clé. Les autorités poursuivent des discussions avec le FMI pour obtenir de nouveaux accords d’une valeur estimée à 2,5 milliards de dollars. Rappelons que le précédent accord, qui a duré de 2021 à 2024, avait financé en partie (750 millions de dollars) le Plan de développement des 145 territoires. Une deuxième phase est annoncée, mais le gouvernement ne précise pas s’il compte toujours sur le FMI. La Banque mondiale a également annoncé plusieurs projets, dont 1 milliard de dollars pour le projet grand Inga, bien que celui-ci ne soit pas encore inclus dans la liste des projets en cours de validation. Un programme d’infrastructure de connectivité de 500 millions de dollars est également prévu, avec une approbation attendue pour avril 2025.

Georges Auréole Bamba

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Le fonds d’investissement à impact Spark+ Africa Fund a annoncé, dans un communiqué publié le 8 novembre, avoir accordé un prêt de 3 millions de dollars au groupe Altech, basé en République démocratique du Congo (RDC).

La facilité de crédit de 48 mois permettra à Altech de fournir, durant la période du prêt, des solutions énergétiques à plus d’un million de clients à faibles revenus. Elle soutiendra également la mise en place de six installations d’assemblage en RDC, capables de produire plus de 30 000 fourneaux améliorés par mois. Ces cuisinières seront de type SSM, renforçant ainsi le partenariat d’Altech avec Zhejiang Huiwenmei Stove, concepteur et fabricant chinois de ces fourneaux améliorés.

« Nous sommes heureux de soutenir Altech, l’un des principaux fournisseurs d’accès à l’énergie en RDC, et son partenariat naissant avec SSM, fournisseur de technologie de pointe pour les appareils de cuisson. Altech a, jusqu’à présent, développé une activité solaire impressionnante sur un marché difficile, et nous voyons l’expansion naturelle de son offre pour inclure des appareils de cuisson de haute qualité, plus propres et plus efficaces, bien adaptés aux besoins de ses clients », ont commenté Xavier Pierluca et Peter George, directeurs des investissements de Spark+.

Dans le monde, plus de 2 milliards de personnes n’ont pas accès à des moyens de cuisson propre. La RDC fait partie des pays confrontés à ce défi, avec seulement 3 % de sa population ayant accès à des solutions de cuisson propre. En août dernier, le pays a présenté sa stratégie nationale de la cuisson propre aux différents acteurs du secteur énergétique pour analyse et validation. Cette stratégie vise en premier lieu à réduire de 50 % la part du bois de cuisson non renouvelable d’ici 2035. Elle propose des actions prioritaires pour atteindre cet objectif, notamment le développement du marché du GPL.

Abdoullah Diop, Agence Ecofin

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Le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique de la République Démocratique du Congo (RDC), Augustin Kibassa Maliba, et le vice-premier ministre polonais chargé de la digitalisation, Krzysztof Gawkowski, ont signé, le 8 novembre 2024 à Varsovie, un protocole d’accord pour le développement du secteur numérique en RDC. Selon des sources officielles, cet accord préliminaire porte sur plusieurs axes clés : le développement et la modernisation des infrastructures numériques, la formation, la cybersécurité, la digitalisation des services administratifs, ainsi que le soutien aux startups du secteur numérique.

Dans le secteur des infrastructures, la Pologne s’engage à soutenir l’acquisition par la RDC de matériel et d’équipements technologiques visant à renforcer les capacités de transmission, de gestion des flux de communication et d’optimisation des infrastructures numériques. Un soutien matériel et technique est également prévu pour équiper les administrations publiques, améliorer l’efficacité administrative, renforcer la transparence et faciliter l’accès des citoyens aux services publics.

En matière de lutte contre la cybersécurité, l’accord prévoit le renforcement des capacités en cybersécurité et cyberdéfense de la RDC, incluant des interventions techniques en cas d’attaques, l’élaboration de stratégies de réponse rapide et le partage d’informations sur les menaces émergentes. 

Concernant la formation, le protocole d’accord prévoit la construction et l’équipement de centres de formation professionnelle en TIC, visant à former une nouvelle génération de professionnels du numérique en RDC, avec un focus sur l’apprentissage pratique et l’accès aux technologies de pointe. Il inclut également l’organisation de programmes de formation, d’ateliers, de séminaires et d’échanges techniques pour les professionnels des TIC et les fonctionnaires, afin de développer des compétences avancées en numérique, cybersécurité et innovation technologique.

L’accord prévoit également un soutien aux startups et aux entreprises innovantes dans le domaine des TIC, comprenant la facilitation des voyages d’études, des échanges professionnels, ainsi que l’accès aux incubateurs technologiques, au financement, au mentorat, et l’acquisition de matériels essentiels pour leur développement.

Ce protocole d’accord marque un tournant dans la coopération entre la RDC et la Pologne. Il s’agit du premier accord signé par la Pologne avec un pays africain dans le domaine du numérique. Il fait suite à une rencontre entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue polonais Andrzej Duda, en marge de la 79 ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, en septembre. À l’issue de cette rencontre, la présidence de la RDC avait indiqué que des experts polonais et congolais collaboraient depuis plusieurs semaines sur des projets de coopération dans les domaines de la digitalisation, de la transformation numérique et de la surveillance des frontières. 

Pierre Mukoko

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Kamoa-Kakula, the largest copper mine in the Democratic Republic of Congo (DRC), produced a record 41,800 tonnes in October 2024. Ivanhoe Mines, which owns 39.6% of the project, disclosed the figure on November 4. 

This output was 1,453 tonnes more than in August, when a third processing plant started operating. It is also just 8,200 tonnes short of the monthly target needed to reach the mine's full capacity of 600,000 tonnes.

On October 12, Kamoa-Kakula nearly reached its production capacity by producing a record 1,720 tonnes of copper. "This corresponds to an annualized production rate of around 580,000 tonnes of copper, taking availability into account," said Ivanhoe.

However, this increase does not make up for earlier production losses caused by inconsistent electricity supply. As a result, Ivanhoe has lowered its 2024 output forecast from 440,000-490,000 tonnes to 425,000-450,000 tonnes of copper concentrates. Still, this indicates that production could rise further in 2025 after an 18% increase in 2023 to 393,551 tonnes.

Copper prices are also rising. In the first half of 2024, the average price was $9,215.84 per tonne, up from $8,726.90 in the same period last year. Analysts expect prices to average $10,200 per tonne in the last quarter of 2024 and around $10,500 per tonne in 2025. Ivanhoe notes that an average price of $7,000 per tonne over the life of the mine is needed for solid profits.

Sales from Kamoa-Kakula exceeded $2.7 billion in 2023, and they are expected to be higher in 2024. Over the first nine months of this year, sales reached $2.3 billion, including a record $828 million in Q3. This strong performance is attractive to creditors; Kamoa-Kakula has secured $400 million in unsecured financing from DRC financial institutions for expansion. It is also beneficial for the government; by July 2024, Ivanhoe reported that the state had collected over $217 million in taxes on profits and earnings compared to nearly $29 million for all of 2023.

Pierre Mukoko

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