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Equipe Publication

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Le 23 juillet 2025, le président Félix Tshisekedi a nommé André Wameso Nkwaloki gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC). Il succède à Malangu Kabedi Mbuyi, appelée à diriger la Caisse d’épargne du Congo.

Proche collaborateur du chef de l’État, André Wameso occupait depuis avril 2021 les fonctions de directeur de cabinet adjoint en charge des questions économiques et financières. À ce poste stratégique, il participait à l’élaboration et à la coordination des politiques économiques nationales, tout en conseillant directement le président sur des dossiers clés : finances publiques, investissements étrangers, relations avec les bailleurs internationaux.

Il dispose par ailleurs d’une solide expérience bancaire, avec plus de 17 ans dans le secteur, notamment en audit et gestion des risques. Il a notamment été contrôleur des risques à Rawbank, après une quinzaine d’années passées au sein du groupe Dexia. Cette expertise technique lui confère une bonne maîtrise des mécanismes financiers et de la régulation bancaire.

Homme politique engagé, élu député national en 2023, il avait choisi de ne pas siéger à l’Assemblée afin de poursuivre son rôle de conseiller économique. Avant cela, il avait exercé durant plus de deux ans comme ambassadeur itinérant. Sa nomination à la tête de la BCC marque ainsi le passage d’un rôle de conseiller de l’ombre à une position publique de premier plan.

Défis économiques

Le nouveau gouverneur prend ses fonctions dans un contexte marqué par des transformations économiques majeures, sous l’impulsion du programme signé en janvier 2025 avec le FMI.

La stabilisation, voire le renforcement du franc congolais (CF) figure au premier rang des priorités. Le franc congolais reste pour l’instant stable autour de 2 860 CF pour un dollar. Pour parvenir à cet objectif, il a fallu porter le taux directeur à 25 % pour contenir l’inflation. Alors que cette indice est aujourd’hui descendu sous les 9 %, certains acteurs économiques demande de baisser le taux directeur pour répondre aux besoins de financement de l'économie.

En progression, les réserves de change, estimées à 6,7 milliards de dollars fin 2024 (soit 10,1 semaines d’importations), restent en dessous du seuil de 3 mois d'importations recommandé par le FMI. Elles devront encore progresser pour atteindre les 12,4 mois d’importations d’ici 2026, objectif fixé dans le programme avec le FMI, dans un contexte de pressions sécuritaires et d’ambitions d'industrialisation.

Un autre chantier majeur est le déploiement du compte unique du Trésor à la BCC. Cette réforme doit rationaliser les ressources publiques, mais elle pourrait aussi perturber l’équilibre des bilans bancaires si elle n’est pas accompagnée de mesures d’atténuation adéquates.

Premier test

Parmi les autres priorités de la BCC figurent l’alignement aux normes internationales en matière de reporting financier, la consolidation de la stabilité du système bancaire, le renforcement de la transparence ainsi que l’amélioration des statistiques économiques.

La lutte contre le blanchiment d’argent, essentielle à la crédibilité de l’environnement financier congolais, reste aussi un défi de taille pour l’intégration du pays dans les circuits économiques globaux.

La prochaine réunion du Comité de politique monétaire, prévue pour le 26 août, sera le premier test pour le nouveau gouverneur. Les analystes s’attendent à une révision du taux directeur si l’inflation poursuit sa baisse. Le défi sera de stimuler le crédit bancaire sans risquer une dépréciation du franc congolais.

La nomination d’André Wameso, perçue comme un choix de proximité et de confiance, soulève aussi des interrogations sur l’indépendance de la BCC. Il lui appartiendra de démontrer qu’il peut conjuguer loyauté politique et rigueur technique pour renforcer la crédibilité de l’institution et consolider les fondations macroéconomiques du pays.

Georges Auréole Bamba

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Les travaux de constructions quatre ports à arrêt unique dévoient être lancés dans « sous peu » dans la province du Sud-Kivu afin de fluidifier les échanges commerciaux entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Burundi.  L’annonce a été faite le 22 juillet 2025 à Kinshasa à l’issue d’une audience entre le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku et le coordonnateur du projet, Thierry Kayembe. Les sites retenus pour ces installations sont Kavimvira, Nyamoma, Rubenga et Kamanyola.

Les travaux s’inscrivent dans le cadre du Projet de facilitation du commerce et d’intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL). Le PFCIGL est un projet régional financé par la Banque mondiale à hauteur de 250 millions de dollars, dont 152 millions pour la RDC, 90 millions pour le Burundi et 8 millions pour le COMESA. Il est droite ligne de l’accord commercial signé le 29 avril 2022 à Kinshasa entre la RDC et le Burundi.

En RDC, ce programme vise à améliorer les infrastructures commerciales de base, avec pour objectif de fluidifier les échanges transfrontaliers. Il prévoit notamment : la modernisation des postes frontaliers de Kavimvira, Nyamoma, Rubenga et Kamanyola ; la construction et l’aménagement de marchés frontaliers à Bunagana, Bukavu, Kavimvira et Kasindi ; l’amélioration des ports lacustres de Kalundu et d’Idjwi ; la réhabilitation de routes locales autour des postes de Nyamoma et Rubenga ; et la construction d’un pont sur la rivière Ruzizi à Kiliba, pour relier plus efficacement la RDC au Burundi.

Les ports à arrêt unique permettront de centraliser les services techniques aux frontières, facilitant ainsi les formalités pour les commerçants transfrontaliers opérant dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.  Dans cette dynamique, un protocole d’accord entre l’Office congolais de contrôle (OCC) et le Bureau burundais des normes sera bientôt signé. Ce partenariat vise à simplifier davantage les procédures commerciales, notamment au poste frontalier de Kavimvira-Gatumba, dans le cadre de l’extension du Régime commercial simplifié (RECOS), qui cible les petits commerçants transfrontaliers.

Par ailleurs, des activités de subvention seront lancées à partir du 15 août 2025 dans la ville d’Uvira. Elles viseront à renforcer les chaînes de valeur à fort potentiel d’exportation, en ciblant en particulier les femmes et les jeunes regroupés en coopératives ou en associations. Selon Thierry Kayembe, les bénéficiaires seront sélectionnés de manière rotative, afin d’assurer une répartition équitable du soutien.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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The new facility in Kinshasa aims to supply critical medical, industrial, and aeronautical gases across the country.

Highlights:

● First national plant for medical, industrial, and aeronautical gas production
● Nearly 75% of Congolese hospitals lacked oxygen access before this project
● $3.6M investment, including $1.6M support from the Fonds de promotion de l’industrie (FPI)

The Democratic Republic of Congo (DRC) has inaugurated its first industrial gas production facility, Oxygaz RDC, marking a crucial step toward resolving the country’s longstanding oxygen supply crisis. Opened on July 19, 2025, by Minister of Industry and SME-SMI Development Louis Watum Kabamba, the plant is located in Limete, Kinshasa, and operated by Congolese conglomerate Mike Food & Services (MFS) Group.

With a total investment of $3.6 million—including $2 million in private Congolese capital and $1.6 million in public support from the Fonds de promotion de l’industrie (FPI)—the facility is now the leading domestic producer of oxygen and nitrogen cylinders for use in medical, pharmaceutical, industrial, and aeronautical sectors.

According to Mike Lundadila Koketua, President of MFS Group, the project addresses a dire need, as nearly 75% of hospitals in the DRC have never had access to oxygen, and only 15% currently receive it on a continuous basis. The plant currently provides 50 direct and 100 indirect jobs, with future expansion planned across other provinces.

Founded in 2018, Groupe MFS is a Congolese company active in several sectors: agrifood, real estate, logistics, general trade, industry, and mining.

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya (intern)

Edited in English by Ola Schad Akinocho

Microlink Networks eyes key role in public digitization, data center development

Highlights:

  • S.-based Microlink Networks in Kinshasa for an exploratory mission
  • The company proposes to digitize public services and build data centers
  • Political support acknowledged, but no formal agreement signed yet

On July 17, 2025, Augustin Kibassa Maliba, the DRC’s Minister of Posts, Telecommunications, and the Digital Sector, welcomed a delegation from American tech company Microlink Networks in Kinshasa. The visit marks a potential turning point in the country's ambition to digitize public services and modernize its digital infrastructure.

Microlink, a U.S.-based firm known for its data center and structured cabling solutions, expressed its strong interest in becoming a strategic technology partner to the Congolese state. “We want to be a partner of choice for digitization projects in the DRC,” said Yaseen Khalid, CEO of the company. He highlighted their intention to contribute to data center construction and hosting of government information systems—both critical to the country’s digital transformation goals.

Microlink’s marketing director, Ruslan Khamidullin, commended the Minister’s openness and noted that political support has been promised to help advance discussions. Still, the talks remain exploratory, with no formal agreement signed at this stage.

The firm specializes in IT infrastructure deployment, including secure communications, IP surveillance, and turnkey digital solutions for public and private institutions. Its entry into the DRC would align with Kinshasa’s broader push to improve digital governance and public service delivery through international partnerships.

This article was initially published in French by Boaz Kabeya (intern)

Edited in English by Ola Schad Akinocho

Le 17 juillet 2025, le ministre des Postes, Télécommunications et du Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a reçu une délégation de la société américaine Microlink Networks, en mission exploratoire à Kinshasa. Spécialisée dans les infrastructures numériques et les solutions de centres de données, l’entreprise souhaite s’impliquer dans les projets de digitalisation des services publics en République démocratique du Congo (RDC).

Au cours de cette rencontre, les représentants de Microlink ont présenté leur expertise et exprimé leur volonté de devenir un partenaire stratégique de l’État congolais dans le développement du numérique. « Nous voulons être un partenaire de choix pour les projets de numérisation en RDC », a déclaré Yaseen Khalid, PDG de l’entreprise. Concrètement, Microlink ambitionne d’intervenir dans la construction de centres de données et l’hébergement des systèmes d’information publics, deux volets jugés essentiels à la modernisation de l’administration.

Le responsable marketing de l’entreprise, Ruslan Khamidullin, a salué l’ouverture du ministre à une future collaboration. Il a également affirmé avoir reçu l’assurance d’un soutien politique pour faire avancer le dossier. Aucun engagement formel n’a toutefois encore été signé.

Basée aux États-Unis, Microlink Networks est spécialisée dans les infrastructures IT, notamment les solutions de câblage structuré, les systèmes de communication sécurisée, la vidéosurveillance IP, ainsi que dans le déploiement de réseaux et de centres de données. L’entreprise propose également des services de gestion de projets informatiques, d’optimisation d’environnements numériques et d’installation de data centers à destination des institutions publiques et privées.

Boaz Kabeya, stagiaire

Numérisation : Noël Litanga à la tête d’un projet de plus de 500 millions $

Lors d’une réunion publique organisée le 18 juillet 2025 à Bunia, capitale de l’Ituri, les responsables de Good News Africa se sont montrés confiants : le contrat de partenariat public-privé (PPP) avec l’Office des routes, pour la modernisation de la section Komanda–Mahagi (258 km) de la route nationale n°27 (RN27), devrait être signé dans les prochains jours. Selon son directeur général, Aurélien Bahemuka Basara, la procédure est déjà achevée à 80 %. Il ne manque plus que l’accord de non-objection de la Direction générale du contrôle des marchés publics (DGCMP).

D’après le protocole d’accord signé le 13 août 2024, le contrat prendra la forme d’un PPP de type BOT (Build–Operate–Transfer). Good News Africa devra donc construire l’infrastructure à ses frais (Build), l’exploiter pendant une période convenue pour amortir son investissement (Operate), puis la transférer à l’Office des routes (Transfer). M. Bahemuka Basara a précisé que le contrat est prévu pour une durée de 25 ans : cinq ans pour la réalisation des travaux et vingt ans pour l’exploitation.

Pour permettre à l’opérateur de rentabiliser son investissement, les usagers de ce corridor – qui mène à la frontière avec l’Ouganda – devront s’acquitter de frais de péage. Le projet prévoit à cet effet l’installation de stations de péage automatiques et de postes de pesage, afin de préserver l’état de la route.

Axe stratégique pour l’Ituri

Bien que Good News Africa affirme avoir finalisé les études de faisabilité, le coût total du projet et le plan de mobilisation des fonds n’ont pas encore été dévoilés. On sait toutefois que les travaux se feront en partenariat avec Congo Éveil Logistique. Ces deux entreprises, dirigées par des opérateurs économiques de l’Ituri, ont récemment mis en service une centrale d’enrobé et une usine de concassage dans le groupement Tsere, à l’ouest de Bunia. Estimées à 2,8 millions de dollars, ces installations disposent respectivement d’une capacité de production de 200 à 300 tonnes de matériaux par jour et de 180 tonnes d’enrobé par heure.

Par ailleurs, Good News Africa compte s’appuyer sur la société sud-africaine Tollink pour la mise en place des équipements de péage et de pesage. Une équipe d’ingénieurs de Tollink est arrivée à Bunia le 13 juillet dernier pour lancer les premières études.

La route Komanda–Mahagi est un axe stratégique : elle traverse les territoires de Komanda, Irumu et Djugu jusqu’au poste frontalier de Mahagi, reliant la RDC à l’Ouganda. Elle est essentielle à l’approvisionnement de Bunia et de ses environs en produits manufacturés et pétroliers en provenance de l’Ouganda et du Kenya. L’axe dessert également plusieurs zones à fort potentiel agricole et économique, ce qui en fait une priorité pour le développement de l’Ituri.

À ce jour, Good News Africa a déjà réhabilité le tronçon Komanda–Bunia (environ 75 km), actuellement en terre battue.

Timothée Manoke, stagiaire

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The United Nations Development Programme (UNDP) and the Industrial Promotion Fund (FPI) established a two-year partnership on July 11, 2025. This collaboration aims to foster inclusive and sustainable economic growth in the Democratic Republic of Congo, DRC. According to the memorandum of understanding between the two parties, the cooperation framework focused on three priority areas: financial inclusion, strengthening technical capacities, and supporting local entrepreneurship, particularly in agriculture.

The initiative includes direct support for small-scale farmers and artisans, primarily in rural and peri-urban areas. The agreement emphasizes improving access to financing for vulnerable groups, including women, youth, and those in precarious situations, whose projects aim to build agricultural value chains.

Additionally, the partnership involves capacity building for financial service providers. These providers are expected to better support local economic activities and establish themselves in areas underserved by microfinance institutions or savings and credit cooperatives. Support is also planned to strengthen the internal management of incubators and improve the managerial and organizational skills of micro, small, and medium-sized enterprises.

The amounts to be committed under this partnership were not disclosed. The agreement also does not specify the selection criteria for beneficiaries or the geographic distribution of planned interventions.

This partnership aligns with both institutions' previous commitments. In 2023, the Industrial Promotion Fund financed over 80 projects across the country, totaling $115.6 million, with several focused on agro-industry. For its part, since 2019, the UNDP launched the ACTIF program (Action, Change, and Transformation through Financial Inclusion), which focused on access to financial services and supporting agricultural value chains. This new partnership thus builds on areas already tested by both organizations.

Boaz Kabeya (Intern)

Highlights:

• The FAO will help the DRC develop cassava into an industrial sector, especially for flour production.
• The partnership follows a high-level intercontinental forum co-hosted by Vietnam and the FAO in July 2025.
• Congolese authorities are urged to show clear budgetary and political commitment to integrate cassava into national economic planning.

The United Nations’ Food and Agriculture Organization (FAO) will help the Democratic Republic of Congo (DRC) industrialize cassava production to help boost employment and reduce hunger and poverty in the country. The announcement was made by the DRC’s Minister of Agriculture, Grégoire Mutshail Mutomb, according to Agence congolaise de presse (ACP).

The decision comes on the heels of the first edition of the High-Level Inter-regional Knowledge Exchange on One Country One Priority Product (OCOP) Models forum, co-organized by the FAO and the government of Vietnam from July 15 to 17, 2025, in Hanoi. Ministers of agriculture from 17 African and Asian countries attended the event, including the DRC.

According to Minister Mutshail, the FAO's support will focus primarily on developing cassava processing into bread flour, which can be blended with wheat flour to make bread. The specific terms of the cooperation have not yet been finalized. “We will have more meetings in the coming months. If all goes well, the next meeting could be held right here in the DRC,” the Congolese official noted.

The initiative adds momentum to existing efforts to industrialize the cassava sector and generate greater local value. In April 2023, the Congolese government adopted a plan to substitute 20% of wheat flour with cassava flour in bread-making, and to use 100% cassava flour in pastries, waffles, and pizzas. The move aimed to reduce the country’s wheat import bill—valued at $87 million per year—and rely less on imports from Russia and Ukraine.

However, progress remains uneven. A World Bank report published in September 2023 pointed to significant structural challenges that continue to weigh down the cassava value chain. These include excessive bureaucracy, high taxation, limited access to credit and land, and poor infrastructure, particularly in electricity and transportation.

In light of these challenges, Minister Mutshail emphasized the need for a strong budgetary commitment and political will from national authorities. 

This article was initially published in French by Stéphanas Assocle

Edited in English by Ola Schad Akinocho

Highlights:

• 60 MW solar project underway; target expansion to 120 MW with no timeline yet
• Two PPAs signed with CrossBoundary (Kenya) and Green World (China), each for 30 MW
• Kamoa-Kakula mine to rely solely on green energy by 2026; demand projected at 240 MW

Kamoa Copper plans to gradually scale up solar power capacity at its Kamoa-Kakula copper complex in the Democratic Republic of Congo (DRC), aiming for an installed capacity of 120 MW. Ivanhoe Mines, a key shareholder and the operator of the site, disclosed the information in a press release issued July 8, 2025. No specific timeline for the expansion was provided.

Currently, a 60 MW solar power plant with battery storage is under construction at the site near Kolwezi, Lualaba province. This infrastructure stems from two power purchase agreements signed in late March and early April 2025. Each agreement covers 30 MW and involves CrossBoundary Energy DRC, based in Nairobi, and Green World Energie SARL, headquartered in Beijing. Both companies are responsible for financing, building, and operating their respective units.

CrossBoundary confirmed its contract will run for 17 years, while Green World has not disclosed the terms of its agreement.

Initial site work began in Q2 2025, including geotechnical assessments, land clearing, and procurement of long-lead equipment, such as the battery energy storage system (BESS), a modular electrical station (E-house), and structural assemblies. Commissioning is slated for mid-2026.

By that time, electricity demand at Kamoa-Kakula is expected to reach 240 MW. The operator aims to meet this requirement entirely through renewable sources, including an increased supply of hydroelectricity from the national grid. This will be enabled by the ongoing rehabilitation of turbine 5 at the Inga II dam, which is expected to deliver 178 MW once grid reinforcement is complete in 2026.

With the new capacity, Kamoa-Kakula could stop relying on electricity from Zambia and Mozambique. In April, Ivanhoe reported an increase in hydro imports from 50 MW to 70 MW, with a potential ramp-up to 100 MW.

This article was initially published in French by Pierre Mukoko

Edited in English by Ola Schad Akinocho

Highlights:

• Reform will align public investments with climate resilience and emissions goals.
• Revised PPP law and climate assessment methodology expected by September 2025.
• Climate-aligned projects to be costed and integrated into the national budget framework.

 The Democratic Republic of Congo (DRC) has pledged to embed climate considerations into public investment decisions, under its agreement with the IMF's Resilience and Sustainability Facility (RSF). A key step involves updating the law on public-private partnerships (PPPs) to include climate analysis criteria, particularly project resilience and greenhouse gas impact.

Launched in December 2024 with an IMF technical mission, the reform led to a formal roadmap and the establishment of an inter-institutional expert commission by May 2025. The African Legal Support Facility (ALSF) is set to assist this process, with technical input expected no later than September 2025.

Simultaneously, the DRC is working on a climate impact assessment method for all public investment projects. This methodology will guide pre-budget climate impact reviews and was the subject of a technical mission last May. A final roadmap is due by September this year.

As part of this broader effort, the government will publish a list of priority climate-aligned projects from its 2021 Nationally Determined Contribution (NDC). These projects will be integrated into the Public Investment Program (PIP) and assigned specific funding.

This article was initially published in French by Boaz Kabeya (Intern)

Edited in English by Ola Schad Akinocho

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