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Equipe Publication

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Inongo, chef-lieu de la province du Mai-Ndombe, fait face à une pénurie de mazout qui a provoqué une forte hausse des prix. Le litre est passé de 5 000 à 7 000 francs congolais, soit une augmentation d’environ 40 %, conséquence directe des ruptures de stock observées dans les stations-service et chez les revendeurs locaux.

Cité par l’Agence congolaise de presse (ACP), Joda Imana, président des revendeurs de carburant, confirme la crise. Il précise que la pénurie touche notamment la station Engen et les dépôts des distributeurs de la ville. La situation s’est aggravée avec la baisse du niveau des eaux du lac Mai-Ndombe, qui complique la navigation et freine l’approvisionnement en carburant depuis plusieurs semaines.

Cette flambée intervient alors que le ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, avait annoncé une baisse des prix des produits pétroliers dans la zone Ouest du pays, comprenant le Mai-Ndombe. L’essence est ainsi passée de 2 990 à 2 690 FC le litre et le gasoil de 2 980 à 2 680 FC, une réduction rendue possible par l’appréciation récente du franc congolais face au dollar.

Enclavée et dépendante de son réseau fluvial, la province du Mai-Ndombe utilise le mazout comme carburant principal pour les bateaux et moteurs diesel des embarcations, les véhicules ruraux transportant des produits agricoles et forestiers, ainsi que pour les générateurs dans les zones dépourvues d’électricité. La pénurie actuelle menace de perturber l’ensemble de la logistique locale et le commerce sur le lac et les rivières environnantes.

Ronsard Luabeya

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Ivanhoe Mines a annoncé que le complexe minier de Kamoa-Kakula recevra, dès le mois de novembre, une première tranche de 50 mégawatts (MW) d’électricité en provenance du barrage d’Inga II. L’information figure dans le rapport financier du troisième trimestre 2025, publié le 29 octobre par l’entreprise.

Cette énergie sera fournie par la turbine 5 d’Inga II, d’une capacité de 178 MW, que Ivanhoe Mines Energy, filiale du groupe, modernise depuis 2022 afin de renforcer l’alimentation électrique du complexe cuprifère. La mise à disposition de cette électricité se fera en trois étapes : 50 MW dès novembre 2025, 100 MW au premier trimestre 2026, puis 150 MW au premier semestre 2027, à mesure de l’achèvement des travaux d’amélioration du réseau.

Selon la communication d’Ivanhoe Mines, la remise à niveau mécanique et électrique de la turbine a été achevée au cours du troisième trimestre 2025, marquant une étape clé dans le programme d’investissement énergétique du groupe. Le complexe minier recevra progressivement cette électricité à mesure que se poursuivent les travaux de renforcement du réseau d’approvisionnement, notamment sur les postes électriques d’Inga (SCI) et de Kolwezi (SCK). Ces travaux comprennent l’installation de résistances, de filtres harmoniques et d’un compensateur statique, destinés à stabiliser la tension et améliorer la qualité de la livraison d’électricité vers Kamoa-Kakula.

Un financement global de 200 millions de dollars américains, mobilisé par Ivanhoe Mines et Zijin Mining, ses deux actionnaires majoritaires, soutient ce programme de modernisation et de stabilisation du réseau électrique congolais, lancé fin 2024.

À partir de 2027, Kamoa-Kakula pourrait ne plus dépendre des importations d’électricité en provenance de la Zambie et du Mozambique, grâce à la combinaison de l’énergie issue d’Inga II et de deux centrales solaires en construction, développées par CrossBoundary Energy DRC et Green World Energie SARL, qui fourniront chacune 30 MW au complexe.

D’après le rapport, les deux projets solaires affichent des taux d’exécution respectifs de 42 % et 46 %. Leur mise en service commerciale est désormais prévue pour le deuxième trimestre 2026, soit légèrement avant le délai initial de fin juillet. Les premiers lots d’équipements à long délai de livraison — notamment les batteries (BESS), les onduleurs et les structures de montage — ont déjà été expédiés et déchargés sur le site, selon les données publiées par Ivanhoe Mines.

Timothée Manoke 

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Selon le rapport financier du troisième trimestre d’Ivanhoe Mines, opérateur du site, publié le 29 octobre 2025, la mine de Kamoa-Kakula a réalisé un chiffre d’affaires de 2,4 milliards de dollars entre janvier et septembre 2025. Ce montant représente une hausse de 6,7 % par rapport à la même période de 2024, année au cours de laquelle la mine — avec la plus grande capacité de production de cuivre de la République démocratique du Congo (RDC) — avait enregistré un revenu annuel de 3,1 milliards de dollars.

Cette progression intervient malgré une baisse des ventes de 31 % en glissement annuel au troisième trimestre. Entre juillet et septembre 2025, les ventes se sont établies à 566,3 millions de dollars, contre 827,8 millions sur la même période de 2024.

D’après Ivanhoe, cette contreperformance intervenue au 3e trimestre s’explique par l’incident sismique survenu en mai, qui a paralysé une partie du site. La production a reculé de 38 %, passant de 116 313 à 71 226 tonnes sur un an. Cette chute a toutefois été partiellement compensée par la remontée des prix : le prix moyen de vente s’est établi à 4,42 dollars la livre (environ 9 700 dollars la tonne), contre 4,16 dollars la livre un an plus tôt.

Malgré cet incident, Kamoa-Kakula devrait maintenir ses revenus à 3 milliards de dollars comme en 2024.

« La production de cuivre pour les neuf premiers mois de 2025 s’est élevée à 316 393 tonnes. Les prévisions de production pour l’ensemble de l’année, comprises entre 370 000 et 420 000 tonnes, sont maintenues », précise le rapport d’Ivanhoe.

Cela signifie que la mine prévoit de produire entre 53 600 et 103 600 tonnes supplémentaires au dernier trimestre 2025. Par ailleurs, les stocks de cuivre non vendus atteignaient environ 59 000 tonnes à fin septembre. Tout ceci devrait porter les ventes au-delà du niveau du troisième trimestre, permettant à Kamoa-Kakula d’atteindre les 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel.

La rentabilité opérationnelle s’annonce néanmoins en recul. L’EBITDA (résultat avant intérêts, impôts, amortissements et dépréciation) a représenté 44,3 % du chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de 2025, contre 61 % à la même période en 2024.

Sur la même période, les investissements à Kamoa-Kakula ont atteint 910 millions de dollars, pour des prévisions annuelles ramenées entre 1,3 et 1,5 milliard de dollars, soit une réduction d’environ 100 millions. Ivanhoe prévoit donc un investissement variant entre 410 et 580 millions de dollars dans la mine au dernier trimestre.

Pour rappel, Ivanhoe Mines et son partenaire chinois Zijin Mining détiennent chacun 39,6 % du capital de Kamoa-Kakula, tandis que l’État congolais en possède 20 % et Crystal River 0,8 %.

Pierre Mukoko

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The Democratic Republic of Congo plans to modernize the Kisangani river port to establish it as a key multimodal transport hub along the Congo River. The Ministry of Transport signed two memorandums of understanding on October 30, 2025, with the Northern Corridor Transit and Transport Coordination Authority (NCTTCA), in the presence of officials from the National Transport Office (ONATRA) and the Coordination and Monitoring Unit for Regional Corridor Programs (CEPCOR).

The first agreement covers the construction of a pilot rest and service station in Songololo, in Kongo Central Province, along National Road No. 1 linking Kinshasa to Matadi. The second focuses on developing and modernizing the Kisangani port. Timelines for final agreements and project implementation have not yet been announced.

According to Gabin Lulendo, a member of CEPCOR’s steering committee, the partnership aims to turn Kisangani into a regional hub for multimodal transport. The project includes rehabilitating and extending the port’s operational quays to improve connectivity between eastern Congo and Kenya’s Port of Mombasa via the Northern Corridor. It forms part of broader efforts to enhance regional cooperation in logistics and trade facilitation.

Built in the 1920s, the Kisangani port has lost much of its operational capacity. Between 2022 and 2023, activity dropped by 30 to 40 percent due to poor maintenance and aging infrastructure. Once-functional cranes now stand idle, while deteriorating road links with eastern Congo have further weakened commercial traffic.

Ronsard Luabeya

Chinese mining giant CMOC Group Ltd reported cobalt sales of 6.2 billion yuan ($850 million) between January and September 2025, down just 7.8% year on year, despite a months-long suspension of exports from the Democratic Republic of Congo (DRC). The ban, in place from February 21 to October 15, affected all of CMOC’s cobalt operations, including its flagship Tenke Fungurume and Kisanfu mines.

The embargo cut cobalt sales volumes by 36% to 51,027 tons, but higher global prices offset much of the impact. CMOC said the average cobalt price rose to $16,730 per tonne, up 44% from a year earlier, helping stabilize revenue.

The company continued to fulfill supply contracts for four months before declaring force majeure on June 30. While CMOC did not specify the source of its shipments during the export halt, analysts believe the group relied on pre-existing stockpiles held outside the DRC, particularly in logistics hubs such as Durban (South Africa) and Walvis Bay (Namibia).

Production data support that assessment. CMOC produced 87,974 tons of cobalt in the first nine months of 2025, averaging under 10,000 tons per month, too little to explain sales levels given the export freeze that began in February.

CMOC’s profitability improved despite the disruption. The company’s gross margin on cobalt rose 27 points to 63.5%, while operating costs fell nearly 47% to just over 2 billion yuan. The company attributed the gain to greater energy efficiency, process optimization, and effective foreign exchange management.

Following the end of the embargo on October 16, the Congolese government introduced an export quota system, capping national cobalt shipments at 18,125 tons for the final quarter of 2025 and 96,600 tons for 2026. CMOC received allocations of 6,500 tons for 2025 and 31,200 tons for 2026.

The new system is expected to keep global cobalt prices elevated, with the metal trading above $45,000 per tonne on the London Metal Exchange, more than double its level when the ban began. However, it also restricts CMOC’s ability to manage its offshore inventories.

Executives at the company have recently described the situation as difficult to sustain, signaling growing pressure on supply flexibility despite the group’s strong margins.

Pierre Mukoko

La République démocratique du Congo (RDC) envisage de moderniser le port fluvial de Kisangani afin d’en faire un pôle logistique du transport multimodal sur le fleuve Congo. Le ministère des Transports a signé, le 30 octobre 2025, deux mémorandums d’entente avec l’Autorité de coordination du transit et du transport du corridor nord (ACTT), en présence des représentants de l’Office national des transports (ONATRA) et de la Cellule d’appui et de suivi des programmes régionaux et des activités des corridors des transports (CEPCOR).

Le premier protocole concerne la construction d’une station pilote d’arrêt et de repos à Songololo, dans le Kongo Central, le long de la route nationale n°1 reliant Kinshasa à Matadi. Le second porte sur le développement et la modernisation du port de Kisangani. Le calendrier de signature des accords définitifs et celui de la mise en œuvre de ces projets n’ont pas encore été précisés.

Selon Gabin Lulendo, membre du comité directeur du CEPCOR, le partenariat vise à transformer le port de Kisangani en un hub régional de transport multimodal. Le projet prévoit notamment la réhabilitation et l’allongement des quais d’exploitation, afin d’améliorer la connectivité entre l’est de la RDC et le port kényan de Mombasa, à travers le corridor nord. L’initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération régionale en matière de logistique et de facilitation du commerce.

Construit dans les années 1920, le port de Kisangani a perdu une grande partie de sa capacité opérationnelle. Entre 2022 et 2023, son activité a chuté de 30 à 40 %, en raison du manque d’entretien et de la vétusté de ses infrastructures. Les grues autrefois fonctionnelles sont désormais à l’arrêt, tandis que la dégradation des routes reliant l’Est du pays a aggravé la baisse des échanges commerciaux.

Ronsard Luabeya 

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Entre janvier et septembre 2025, le groupe chinois CMOC déclare avoir vendu du cobalt pour 6,2 milliards de yuans, soit plus de 850 millions de dollars au taux moyen. Ce revenu affiche une baisse limitée de 7,8 % par rapport à la même période de 2024, malgré la suspension des exportations de cobalt en République démocratique du Congo (RDC), en vigueur du 21 février au 15 octobre 2025.

Bien que tous les sites de production de cobalt de CMOC se trouvent en RDC — notamment Tenke Fungurume et Kisanfu —, l’embargo a eu un impact modéré sur les quantités commercialisées. Elles ont reculé de 36,08 % sur un an, pour atteindre 51 027 tonnes.

Malgré la mesure, le groupe chinois a continué d’honorer ses engagements contractuels pendant quatre mois, ne déclarant un cas de force majeure sur ses livraisons de cobalt que le 30 juin.

Dans son rapport financier du troisième trimestre, publié le 24 octobre, CMOC ne précise pas l’origine du cobalt écoulé durant cette période. Cependant, tout porte à croire que l’entreprise s’est appuyée sur des stocks préalablement constitués hors du pays, notamment dans des zones franches. CMOC dispose en effet d’un réseau logistique intégré, comprenant des zones de stockage à Durban (Afrique du Sud) et Walvis Bay (Namibie), points de sortie habituels du cobalt extrait en RDC.

Cette hypothèse est confirmée par les chiffres de production. Entre janvier et septembre 2025, CMOC indique avoir produit 87 974 tonnes, soit une moyenne mensuelle inférieure à 10 000 tonnes. Dès lors, une part importante des volumes vendus ne pouvait provenir de cette production, l’embargo ayant été instauré dès février.

En plus, la baisse des volumes écoulés a été largement compensée par la hausse des cours internationaux du cobalt. Selon le groupe, le prix moyen a atteint 16 730 dollars la tonne entre janvier et septembre 2025, contre 11 600 dollars sur la même période en 2024, soit une progression de 44 %.

CMOC a même vu sa marge brute sur le cobalt se renforcer. Elle a augmenté de 27 points sur un an, pour s’établir à 63,46 %, grâce à une réduction des coûts opérationnels de 46,95 %, à un peu plus de 2 milliards de yuans. Le groupe attribue cette performance à une meilleure efficacité énergétique, à l’optimisation de ses processus et à une bonne gestion du risque de change.

Depuis le 16 octobre 2025, l’embargo a été remplacé par un système de quotas à l’exportation instauré par les autorités congolaises. Il limite les expéditions de cobalt de la RDC à 18 125 tonnes pour le dernier trimestre 2025, puis à 96 600 tonnes pour 2026. Dans ce cadre, CMOC s’est vu attribuer 6 500 tonnes pour 2025 et 31 200 tonnes pour 2026.

Cette nouvelle régulation devrait continuer à soutenir les prix, alors que la tonne de cobalt se négocie actuellement à plus de 45 000 dollars sur la Bourse des métaux de Londres (LME) — soit plus du double de son prix lors de l’instauration de l’embargo.

Mais elle réduit la marge de manœuvre de CMOC dans la gestion de ses stocks hors du pays. Depuis plusieurs semaines, les dirigeants du groupe estiment que la situation est devenue « à la limite du tolérable ».

Pierre Mukoko

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Democratic Republic of Congo (DRC) Justice Minister Guillaume Ngefa has ordered prosecutors to take legal action against those involved in illegal mining operations in Lualaba province.

Ngefa, a jurist and human rights advocate appointed during the August 2025 cabinet reshuffle, issued a directive on October 28 instructing the Auditor General of the Armed Forces (FARDC) and the Prosecutor General at the Court of Cassation to initiate proceedings against all those implicated.

The move follows a report by the National Commission Against Mining Fraud (CNLFM), which uncovered serious irregularities in the local mining sector. The report cited illegal occupation of sites, large-scale fraud and smuggling networks, and the alleged involvement of soldiers, police officers, civilians, and foreign nationals. The Minister said prosecutions would target “all individuals and corporate entities responsible, regardless of rank, position, or nationality.”

Illegal Mining and Smuggling Widespread

Mining sites belonging to companies such as Kamoto Copper Company (KCC), a subsidiary of Switzerland’s Glencore, and Eurasian Resources Group (ERG) are frequently occupied by unauthorized miners. In July, several Chinese nationals were arrested at the Metalkol site in Musonoï (Kolwezi) for illegal mining, allegedly with support from local officials.

The issue goes beyond Lualaba. In October 2025, Chinese nationals were detained in Haut-Uele for unauthorized semi-industrial mining on concessions owned by Kibali Gold. In Ituri, the company Comoi-Sarl is seeking $10 million in damages from another Chinese firm over losses suffered on its sites.

According to the Federation of Congolese Enterprises (FEC), one mining company has already lost nearly $3 billion due to illegal encroachments and site seizures. During a September 18 meeting with the Mines Minister, operators described the illegal occupation of concessions as the “most critical challenge” facing the Congolese mining industry.

The Justice Minister’s measures also aim to curb mineral smuggling. A CNLFM report seen by AFP described a sophisticated trafficking network involving collusion within public offices and security forces. It said falsified traceability documents and export permits issued outside legal channels allowed cobalt and copper to be smuggled through Kolwezi and Likasi, causing major tax losses for the state.

Ronsard Luabeya

Chinese mining group CMOC announced it has received board approval to proceed with a $1 billion expansion project at its Kisanfu mine in the Democratic Republic of Congo (DRC), according to the company’s third-quarter financial report published on October 24, 2025.

The development is expected to take two years, with commissioning scheduled for late 2027.

Once operational, the project will boost Kisanfu's copper production capacity by 100,000 tons, bringing the total annual output to more than 250,000 tons. When combined with the Tenke Fungurume mine’s capacity of over 450,000 tons, CMOC’s total copper production in the DRC is set to exceed 700,000 tons per year.

This substantial investment aligns with a favorable market outlook for the red metal. Global copper demand is projected to rise due to the accelerated pace of the energy transition and the boom in artificial intelligence. The International Energy Agency (IEA) estimates that supply from current mining projects will be insufficient to meet future demand, forecasting a copper supply deficit of up to 40% by 2035. This prospect guarantees sustained price appreciation for the metal.

All of CMOC's current copper production originates from the DRC. For the first nine months of 2025, the group reported producing 543,376 tons, marking a 14.1% increase from the same period in 2024. Over the same nine months, sales volume rose 10.5% year-on-year to 510,312 tons.

These sales generated revenue of 38.6 billion yuan (approximately $5.3 billion at the average exchange rate), a 25.6% increase from a year earlier, with an average realized price of $10,409 per ton.

However, these strong commercial results were largely offset by a 21% surge in operational costs, which climbed to 17.7 billion yuan ($2.4 billion). Consequently, the company’s gross profit margin only increased by 1.7%, settling at 20.9 billion yuan ($2.8 billion). This outcome suggests that the corporate tax revenue received by the Congolese state may see little to no increase.

Pierre Mukoko

The export price of cocoa from the Democratic Republic of Congo (DRC) has fallen sharply, the latest index from the Ministry of Foreign Trade shows, cutting payments to local farmers.

Between October 20 and 25, 2025, the official price for high-quality cocoa beans ranged between $5.30 and $5.60 per kilogram at border points such as Matadi, eastern DRC, and Zongo, a 40% drop from the June 23-28 period. All grades of cocoa have been affected.

Producers have been hit hard. In Ituri province, prices paid to farmers plunged from 20,000 Congolese francs to 6,000 francs (about $2.70) per kilogram across the Irumu and Mambasa territories.

Dieudonné Kambale, an agronomist with eastern exporter ESCO Kivu, says that weak local processing is partly to blame, according to 7sur7.cd. Many farmers sell beans just two or three days after harvest, drying them directly under the sun instead of letting them ferment for a full week.  That same concern was raised in July by Mumbere Musumba Jackson, head of the regional agricultural and perennial produce buyers’ association.

Kambale also pointed to rising output across Africa. Favorable weather in West Africa, the world’s top-producing region,  and progress against the swollen shoot virus that had suppressed yields are boosting confidence among major buyers.

Côte d’Ivoire and Ghana both expect strong harvests, with Ghana’s agriculture minister expecting output to exceed 650,000 tons in the 2025/26 season, according to Ecofin Agency

Industry Shifts to Cocoa Alternatives

Global chocolate makers are also moving to reduce their reliance on cocoa beans and butter, experimenting with substitutes such as cocoa pulp and vegetable oils. In August, Nestlé, one of the world’s top five confectionery companies, unveiled a new chocolate recipe using 30% cocoa fruit derivatives, including pulp previously discarded. The step is meant to cut the share of cocoa beans in its products.

These global trends come as the DRC pursues an ambitious goal of becoming the world’s top cocoa producer within five years. Agriculture Minister Muhindo Nzangi recently reaffirmed the target of 3 million tons by 2030, up from 100,000 tons in 2024, according to ministry data.

To reach that goal, the government plans to form a special brigade to protect plantations from ADF rebel attacks, which authorities say are partly financed by cocoa. Other measures include cutting export paperwork to 24 hours and reviving the Bengamisa (CABEN) plantation in Kisangani, Tshopo province, by redeveloping 5,000 hectares left idle for 25 years.

Timothée Manoke  

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