Chinese mining group Chengtun Mining has agreed to acquire Canadian gold exploration company Loncor Gold in an all-cash transaction valued at C$261 million (about $186 million), gaining control of the Adumbi gold deposit in the Democratic Republic of Congo (DRC).
Loncor and Chengtun announced the definitive arrangement agreement on October 14, 2025. Under the terms, Chengtun will purchase all outstanding common shares of Loncor for C$1.38 per share.
The current proposal represents a 33% premium to Loncor’s 30-day volume-weighted average share price and a 16% premium to its closing price on the Toronto Stock Exchange (TSX) on October 10, 2025. The announcement did not specify if the offer was related to an unsolicited, non-binding bid Loncor received from a third-party investor three months ago.
Loncor holds an 84.68% stake in the Adumbi deposit, which is located in the Ngayu greenstone belt in northeastern DRC, with the Congolese state mining company Sokimo holding the remaining 10%. Adumbi's resources were estimated at 3.66 million ounces of gold in a 2021 preliminary economic assessment.
Deal Structure and Approvals
The agreement includes customary protective clauses, such as a non-solicitation clause and a "fiduciary out" provision that allows Loncor to accept a superior proposal, provided Chengtun is given the right to match the bid. The parties also agreed to reciprocal termination fees of C$10 million under certain conditions.
All outstanding Loncor stock options and warrants will be cashed out for an amount equal to the difference between the transaction consideration and the exercise price. Furthermore, Chengtun will provide Loncor with $3 million in repayable advances within 60 days of signing, intended for the Adumbi exploration program and general corporate needs.
The transaction will be implemented via a plan of arrangement under the Ontario Business Corporations Act and requires approval from two-thirds of Loncor shareholders, TSX acceptance, and necessary regulatory clearances. Closing is expected in the first quarter of 2026, after which Loncor shares will be delisted from the TSX.
Major Loncor shareholders, including Resolute Mining (18%) and Arnold Kondrat (17%), along with the entire board of directors, have signed support agreements, collectively representing about 38% of outstanding shares. The board, supported by a special committee of independent directors, deemed the offer fair and in the best interest of shareholders, with Stifel Canada providing a fairness opinion on the price.
Chengtun’s Expansion into Gold
The acquisition will mark Chengtun’s entry into the gold sector, adding the Adumbi deposit and potential development of other gold projects in the Ngayu belt, such as the Imbo project, to its portfolio.
Chengtun is already active in the DRC’s base metals sector through its subsidiary Congo Chengtun Mining, located in Kolwezi (Lualaba), which focuses on copper, cobalt, and nickel. Its Kalongwe project is expected to produce an estimated 22,600 tons of copper and 3,700 tons of cobalt annually, with plans for a hydrometallurgical plant to process the local ore.
Ronsard Luabeya
Le groupe minier chinois Chengtun Mining s’apprête à acquérir Loncor Gold, société canadienne spécialisée dans l’exploration aurifère et propriétaire du gisement d’Adumbi, situé dans la ceinture de roches vertes de Ngayu, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Loncor détient 84,68 % de ce gisement, tandis que l’État congolais, via la société Sokimo, en possède 10 %.
Dans un communiqué publié le 14 octobre 2025, Loncor et Chengtun ont annoncé la conclusion d’une convention d’arrangement. Selon ses termes, Chengtun rachètera la totalité des actions ordinaires en circulation de Loncor au prix de 1,38 dollar canadien par action, pour une transaction entièrement en numéraire évaluée à 261 millions de dollars canadiens, soit environ 186 millions de dollars américains.
Il y a trois mois, Loncor avait indiqué avoir reçu une offre non sollicitée et non contraignante d’un investisseur tiers. Un comité spécial d’administrateurs avait été mis en place pour l’analyser. Le communiqué ne précise pas s’il s’agit de cette même offre. Il souligne en revanche que la proposition actuelle représente une prime de 33 % par rapport au cours moyen pondéré sur 30 jours et de 16 % par rapport au cours de clôture de l’action le 10 octobre 2025 à la Bourse de Toronto (TSX).
Avances et modalités
L’accord inclut des clauses classiques de protection, comme une clause de non-sollicitation et une clause de « renonciation fiduciaire », permettant à Loncor d’accepter une offre supérieure tout en donnant à Chengtun le droit d’aligner sa proposition. Les deux parties se sont également entendues sur des frais de résiliation réciproques de 10 millions de dollars canadiens dans certaines conditions.
Les options d’achat d’actions et bons de souscription de Loncor en circulation seront rachetés au comptant, pour un montant égal à la différence entre la contrepartie et le prix d’exercice. Par ailleurs, Chengtun versera à Loncor 3 millions de dollars américains d’avances remboursables dans les 60 jours suivant la signature, destinées au programme d’exploration d’Adumbi et aux besoins généraux de l’entreprise.
La transaction sera mise en œuvre via un plan d’arrangement approuvé par la Cour supérieure de l’Ontario, conformément à la loi sur les sociétés par actions de la province. Elle reste soumise à l’approbation des actionnaires de Loncor à la majorité des deux tiers, à l’acceptation de la TSX et aux autorisations réglementaires nécessaires. La clôture est attendue au premier trimestre 2026, après quoi les actions de Loncor seront radiées de la Bourse de Toronto.
Expansion aurifère et diversification
Les principaux actionnaires de Loncor, dont Resolute Mining (18 %) et Arnold Kondrat (17 %), ainsi que l’ensemble du conseil d’administration, ont signé des accords de soutien à la transaction, représentant environ 38 % des actions en circulation. Le conseil, appuyé par un comité d’administrateurs indépendants, a jugé l’offre équitable et dans l’intérêt des actionnaires. La banque Stifel Canada a confirmé que le prix proposé est financièrement juste.
L’acquisition de Loncor permettrait à Chengtun de prendre le contrôle du gisement d’Adumbi, dont les ressources sont estimées à 3,66 millions d’onces d’or, selon une étude économique préliminaire publiée en 2021. Le groupe pourrait également développer d’autres projets aurifères dans la ceinture de Ngayu, notamment le projet Imbo.
Déjà actif en RDC dans le cuivre, le cobalt et le nickel, Chengtun ferait ainsi son entrée dans le secteur aurifère. Sa filiale Congo Chengtun Mining, implantée à Kolwezi (Lualaba), développe le projet Kalongwe, avec une production annuelle estimée à 22 600 tonnes de cuivre et 3 700 tonnes de cobalt, et prévoit la construction d’une usine hydrométallurgique pour valoriser le minerai local.
Ronsard Luabeya
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Les travaux de réhabilitation du pont Abombi, situé sur le tronçon routier Iga Barrière–Mungwalu, dans le territoire de Djugu, ont été lancés le 13 octobre 2025. Financé par le gouvernement provincial et exécuté par l’entreprise Sous le Palmier, ce chantier vise à rétablir la circulation sur cet axe essentiel reliant la zone minière de Mungwalu à la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Avant ce lancement, le pont Abombi se trouvait dans un état avancé de dégradation, provoquant de grandes difficultés pour les transporteurs et les commerçants. Des véhicules s’y embourbaient régulièrement et plusieurs accidents avaient été signalés, isolant temporairement Mungwalu du reste de la province. Cette situation perturbait non seulement l’évacuation des produits miniers et agricoles, mais aussi l’approvisionnement en biens de première nécessité.
Selon l’ingénieur Joël Kilongo, responsable du chantier, les travaux consistent principalement à remplacer les anciens matériaux et à renforcer la structure.
Prévue pour durer environ deux mois, la réhabilitation du pont Abombi s’inscrit dans une série de projets d’infrastructures lancés par les autorités provinciales pour désenclaver les zones minières et améliorer le transport des biens et des personnes sur les principaux axes économiques de l’Ituri.
Boaz Kabeya
The Democratic Republic of Congo (DRC) plans to establish a treasury agreement with commercial banks involved in paying civil servants to guarantee fixed-date salary payments, as the state continues to face liquidity constraints.
According to the Ministry of Public Service, Administrative Modernization, and Public Service Innovation, Minister Jean-Pierre Lihau met on October 8 with bank representatives to discuss the arrangement. Under the plan, banks would advance salaries to public employees, with the government repaying them later with interest.
Data from the Central Bank of Congo (BCC) show that short-term state borrowing rates average 10% annually. At that rate, the potential market for banks could reach about $40 million per year, given that the revised 2025 budget estimates the public wage bill at $4 billion.
Talks also include a proposed pension advance mechanism under which banks would pre-finance retirees’ benefits, reimbursed by the state through monthly installments equivalent to their former salaries, plus interest. This reform, first presented in July 2025, has resurfaced for review.
The Ministry of Budget aims to start payments on the 15th of each month, prioritizing police, military, and teachers. However, delays of up to two weeks persist due to tight treasury conditions. In September, the deficit reached 83.8 billion Congolese francs, with revenues of 3,317.2 billion francs against expenditures of 3,401.2 billion, according to an October 3 economic bulletin.
To address these gaps, the government now plans to rely on bank advances. Financial institutions have expressed readiness to support the initiative, which mirrors the mechanism used to settle the state’s fuel subsidy debts and could take effect in 2026.
A robbery attempt targeted Rawbank’s Victoire branch in Kinshasa’s Kalamu district early on October 16, 2025. According to witnesses, a group of heavily armed men stormed the premises, taking customers and staff hostage.
Security forces quickly responded, surrounding the building and engaging in an exchange of gunfire with the attackers, causing panic around the Victoire roundabout and nearby streets.
In a statement issued the same day, Rawbank confirmed the incident and said the situation was brought under control thanks to the swift and coordinated action of security services. The bank reported no injuries among employees or customers.
Authorities have maintained tight security around the area to allow police and judicial teams to conduct investigations. Rawbank praised the professionalism of law enforcement and the composure of the public during the operation.
Kalamu mayor Charlie Luboya told Radio Okapi that all hostages were safely freed. By midday, some assailants remained inside the bank while others had fled. Several suspects were arrested.
Une tentative de braquage a visé, tôt dans la matinée du 16 octobre 2025, l’agence Rawbank de la place Victoire, dans la commune de Kalamu. Selon plusieurs témoins, un groupe d’hommes lourdement armés a fait irruption dans les locaux, prenant en otage clients et personnel.
Alertées, les forces de l’ordre sont rapidement intervenues et ont encerclé le bâtiment. De violents échanges de tirs ont opposé les assaillants retranchés à l’intérieur aux policiers déployés à l’extérieur, semant la panique dans le périmètre du rond-point Victoire et dans les rues environnantes.
Dans un communiqué publié le 16 octobre, Rawbank a confirmé l’incident, assurant que la situation avait été maîtrisée grâce à l’intervention rapide et coordonnée des services de sécurité. La banque a précisé qu’aucun blessé n’était à déplorer parmi ses employés et ses clients.
Le périmètre reste sous haute surveillance afin de permettre aux autorités judiciaires et policières de mener les constatations nécessaires. Rawbank a salué le professionnalisme des forces de sécurité ainsi que le sang-froid de la population durant l’opération.
Le bourgmestre de Kalamu, Charlie Luboya, cité par Radio Okapi, a indiqué que tous les otages avaient pu être libérés sains et saufs. À la mi-journée, certains assaillants étaient encore retranchés dans la banque tandis que des complices, postés à l’extérieur, avaient pris la fuite. Plusieurs suspects ont toutefois été interpellés.
Ronsard Luabeya
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) envisage la mise en place d’un contrat de trésorerie avec les banques commerciales impliquées dans la paie des fonctionnaires. Objectif : garantir le paiement des salaires à date fixe, alors que l’État fait régulièrement face à des tensions de liquidité.
Selon une communication du ministère de la Fonction publique, de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service public, le ministre Jean-Pierre Lihau a réuni, le 8 octobre 2025, les responsables des banques concernées pour discuter des modalités. Le principe est simple : les banques avanceraient les salaires aux fonctionnaires, que l’État rembourserait ensuite avec un intérêt.
D’après les données de la Banque centrale du Congo (BCC), le taux d’intérêt annuel des prêts de court terme contractés par l’État avoisine 10 %. À ce niveau, le marché potentiel pour les banques pourrait atteindre 40 millions de dollars par an, la loi de finances rectificative évaluant la masse salariale de l’État à 4 milliards de dollars pour 2025.
Les discussions incluent aussi un mécanisme d’avance sur pension destiné à fluidifier les mises à la retraite. Dans ce schéma, les banques avanceraient les indemnités aux retraités, que l’État rembourserait sous forme de mensualités équivalentes aux anciennes rémunérations, là encore assorties d’intérêts. Présentée au gouvernement dès juillet 2025, cette réforme est de nouveau sur la table.
Le calendrier du ministère du Budget prévoit en principe le début des paiements le 15 de chaque mois, avec priorité aux policiers, militaires et enseignants. Mais les retards peuvent atteindre deux semaines, conséquence d’une trésorerie tendue. En septembre, le déficit s’est élevé à 83,8 milliards de francs congolais, avec des recettes de 3 317,2 milliards FC contre 3 401,2 milliards de dépenses, selon la note de conjoncture du 3 octobre.
Pour prévenir ces décalages, le gouvernement souhaite désormais s’appuyer sur les avances bancaires. Les établissements financiers ont, à l’issue de la réunion, exprimé leur disponibilité à accompagner l’État. Le dispositif, inspiré du mécanisme déjà utilisé pour le règlement des dettes envers les compagnies pétrolières liées aux subventions sur les carburants, devrait entrer en vigueur dès 2026.
Timothée Manoke
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Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba (photo), a signé le 8 septembre 2025 un arrêté précisant les travaux considérés comme travaux de développement et de construction dans le cadre des droits miniers d’exploitation et des autorisations d’exploitation de carrières permanentes.
Jusqu’à présent, le Code et le Règlement minier imposaient aux titulaires de droits miniers et de carrières de prouver le commencement des travaux dans des délais bien définis — un an pour les permis de recherche et un à trois ans pour les autorisations d’exploitation — sans toutefois préciser la nature exacte des activités attendues.
L’arrêté vient combler cette lacune en définissant de manière concrète les travaux qui permettent de considérer un projet comme effectivement démarré. Il s’agit des activités prévues dans la planification figurant dans l’étude de faisabilité et dans l’étude d’impact environnemental et social approuvées. Le texte précise qu’afin d’attester de l’engagement des travaux, le titulaire d’un droit minier ou de carrière « a l’obligation de se conformer à la planification des travaux contenue dans l’étude de faisabilité approuvée ».
Dans son article 1er, l’arrêté englobe dans les travaux de développement et de construction les opérations d’accès au gisement, les travaux préparatoires, d’extraction, de roulage, de stockage, ainsi que la mise en place des installations de traitement. Ces activités incluent également la construction d’immeubles et d’infrastructures directement liées à l’exploitation minière. Les articles 5 et 6 précisent les types de travaux reconnus, qu’il s’agisse des infrastructures et aménagements de surface comme la découverture du gisement, la construction de bâtiments, puits, rampes, routes, campements, réseaux électriques et hydrauliques, ou encore des usines de traitement et de transformation. Sont également reconnus les travaux souterrains, incluant le fonçage des puits, l’installation des équipements miniers, l’électrification du fond, les systèmes d’aérage et d’exhaure, ainsi que les stations de concassage et de chargement. Par ailleurs, l’article 4 classe parmi les travaux préliminaires le bornage du périmètre, la sécurisation du site et l’aménagement de la voirie d’accès.
Surveillance accrue
Ce texte intervient dans un contexte de contrôle renforcé des titres inactifs. Le 20 août 2025, le Cadastre minier (CAMI) avait rendu publique une liste de 93 titres menacés d’annulation pour non-démarrage des travaux. Parmi les sociétés concernées figuraient Tenke Fungurume Mining, avec deux titres couvrant six carrés miniers à Lubudi (Lualaba), et la Cimenterie de Lukala (Cilu), pour un titre portant sur cinq carrés miniers à Songolo (Kongo Central).
Le 5 septembre 2025, le CAMI avait précisé que les titulaires concernés disposaient de 45 jours pour présenter leurs moyens de défense et prouver le démarrage effectif des travaux. Ce délai expire le 20 octobre 2025. Passé cette échéance, les sociétés qui n’auront pas démontré avoir entamé les travaux définis dans l’arrêté ministériel s’exposeront à la déchéance de leurs droits miniers. Conformément aux articles 561 à 563 du Règlement minier, la décision de déchéance est prise par le ministre des Mines — central ou provincial, selon le type de matériau exploité. Le titulaire dispose ensuite de 30 jours pour introduire un recours administratif. En l’absence de recours, la décision devient définitive et les périmètres concernés retournent dans le domaine public de l’État, sous forme de zones de recherches géologiques (ZRG).
La signature de cet arrêté s’inscrit dans un mouvement plus large de réorganisation du secteur minier. Bien avant la nomination, en août dernier, de Louis Watum Kabamba, un vaste chantier d’assainissement du fichier cadastral avait été engagé. Il a conduit à la libération de 594 titres miniers et de carrières, représentant 37 253 carrés miniers — soit 31 648 km² — remis à disposition pour de nouveaux investisseurs.
Fort de plus de trente ans d’expérience dans l’industrie minière et ancien dirigeant de plusieurs grands projets, Louis Watum entend poursuivre cette rationalisation. En prônant une gouvernance modernisée et une meilleure attractivité du secteur, il souhaite instaurer un climat d’investissement plus stable et transparent.
Timothée Manoke
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The provinces of Maniema and North Kivu signed an agreement in Kindu on October 14, 2025, to jointly develop a strategic road corridor linking Cacayer, Beni, Walikale, Lubutu, and Kindu. The project is designed as a provincial extension of the Kivu-Kinshasa Green Corridor, a national infrastructure initiative led by the central government.
At the same ceremony, a second preliminary accord was concluded with Tshopo province to co-finance the rehabilitation of the 126-kilometer RP410 road between Kisangani and Ubundu.
According to local media, Maniema has already provided an initial $150,000 and 100 cubic meters of diesel to launch the works. Planned interventions on RP410 include clearing, demarcation, grading, compacting, drainage construction, and the building of engineering structures.
The interprovincial initiative, based on shared financing and pooled resources, aims to stimulate regional trade and open new economic corridors across eastern Congo. However, its success will depend on effective project execution and the security of the routes involved.
The Kisangani-Ubundu axis passes through sensitive areas. Authorities have recently reported arrests of suspected AFC/M23 members along this route, which links Tshopo, Maniema, and North Kivu via Lubutu. Clashes between AFC/M23 rebels and government forces have also been reported in Walikale, highlighting the fragile security environment surrounding these infrastructure projects.
Boaz Kabeya
A month after the reopening of the Kinshasa-Matadi railway line, the National Office for Transport (ONATRA) has released the official passenger fares for the new express train, seen as a key step in the revival of rail travel between Kinshasa and Kongo Central province.
According to a press release issued on October 14, 2025, by ONATRA Director General Martin Lukusa Cibangu Panu, first-class tickets are priced at $25, while luxury class seats cost $50. Payments must be made in Congolese francs at the prevailing exchange rate and at least 48 hours before departure to allow for better scheduling and traffic management, the company said.
The new fares represent a slight increase from those that circulated online in mid-September following the line’s reopening. Earlier, tickets were reportedly priced at $46 for VIP, $23 for first class, and $6 for second class. The official pricing eliminates the second class and raises rates for upper categories, a move already drawing public criticism.
For comparison, a Transco bus covering the same 366-kilometer route costs about $20 per passenger.
Beyond passenger services, the reactivation of the Kinshasa-Matadi line is expected to ease the movement of more than 4 million tons of goods that pass annually through the Port of Matadi. The renewed service should help decongest National Highway No. 1 and boost trade between the capital and the Atlantic coast.
Ronsard Luabeya