Facebook Bankable LinkedIn Bankable
Twitter Bankable WhatsApp Bankable
Bankable
Bankable
Equipe Publication

Equipe Publication

Equity BCDC a généré un bénéfice net de 9,1 milliards de shillings kenyans (soit 71,4 millions USD) au premier semestre 2025, enregistrant une hausse de 22 % par rapport à la même période en 2024. Ces chiffres, publiés par la maison-mère Equity Group Holdings (Kenya), confirment la solidité de la filiale congolaise, devenue la deuxième contributrice aux résultats du groupe derrière Equity Bank Kenya.

Avec 26,3 % du bénéfice global du groupe (34,6 milliards de shillings kenyans), Equity BCDC se positionne comme un pilier majeur dans la stratégie régionale d’Equity Group. La filiale kényane demeure dominante avec 56,4 % des bénéfices, tandis que les autres filiales et la branche assurance affichent des performances contrastées.

Equity BCDC continue d’étendre ses activités de crédit. Son portefeuille a progressé de 13 % pour atteindre 275,4 milliards de shillings kenyans (2,16 milliards USD). Cela place la RDC en tête des filiales régionales en termes de volume de prêts, représentant 33,4 % de l’ensemble du groupe.

La filiale congolaise renforce aussi sa stabilité financière. Ses fonds propres ont crû de 28 %, atteignant 82,6 milliards de shillings kenyans (648 millions USD). Cette solidité contribue à maintenir la confiance dans un contexte parfois marqué par des tensions sociales internes.

Timothée Manoke, stagiaire

Lire aussi :

Equity BCDC : les syndicats dénoncent un « licenciement déguisé » visant 460 agents

Equity mise sur la RDC pour sa croissance, malgré les contraintes réglementaires

Assurance en RDC : Equity cible un marché à fort potentiel

 

Après plus d’un an d’attente, le démarrage effectif des travaux de modernisation de l’aéroport de Lodja est désormais annoncé comme imminent. L'information a été communiquée le 14 août 2024 par le directeur provincial de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), Eddy Shungu, à l’occasion de la réception d’un premier lot de matériel destiné au chantier.

Ce premier envoi comprend notamment plusieurs fûts de carburant, des sacs de ciment ainsi qu’une pelle chargeuse. D’autres équipements, destinés à la viabilisation de Lumumba-ville, ont également été réceptionnés.

Selon Eddy Shungu, un deuxième lot est déjà entreposé à Bena Dibele et à Kinshasa. Il sera acheminé lors d’une prochaine rotation, tandis que le reste du matériel suivra au fur et à mesure de l’avancement du chantier.

Les travaux, officiellement lancés en décembre 2023, seront exécutés par l’entreprise congolaise Adi Construct dans le cadre du programme de coopération sino-congolais. Leur durée est estimée à deux ans, mais le montant de l’investissement n’a pas été dévoilé.

Le projet comprend la construction d’une aérogare, d’une tour de contrôle, ainsi que l’aménagement d’une nouvelle piste d’atterrissage, dont la longueur passera de 1 600 à 2 200 mètres et la largeur à 30 mètres. Celle-ci bénéficiera d’un revêtement en béton hydraulique. Des bretelles d’accès seront aménagées de part et d’autre, ainsi qu’un bloc technique. L’infrastructure permettra l’accueil d’avions gros porteurs, notamment des Airbus A320. Pendant les travaux, les vols seront redirigés vers l’aérodrome de Tshiumbe, troisième ville de la province du Sankuru.

La supervision sera assurée par l’ACGT, en collaboration avec l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions entre la RDC et ses partenaires privés.

Cette modernisation vise à désenclaver la province du Sankuru. Elle devrait améliorer les échanges commerciaux et la mobilité entre Lodja et plusieurs grandes villes du pays, dont Kinshasa, Mbuji-Mayi, Goma, Bukavu et Kisangani.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

Aéroport de Luano : Summa démarre les travaux, des zones d’ombre persistent

Aéroport de Mbuji-Mayi : 85 % des travaux de la piste déjà achevés, selon la BAD 

Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, a sommé le directeur général de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), Étienne Tshimanga, de fournir dans un délai de sept jours des explications sur la poursuite de l’application de la taxe de 10 dollars par tonne sur les produits agricoles destinés à l’exportation, ont annoncé ses services de communication. Selon le ministère, cette taxe qualifiée de « toxique » a été officiellement annulée depuis le 7 février 2024, mais continue à être appliquée sur certains véhicules transportant des produits exportables, générant des coûts supplémentaires pour les exportateurs.

Cette annonce fait suite aux plaintes répétées de l’Association des exportateurs du Cacao-Café de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), groupement territorial de Beni, qui dénoncent la persistance de cette taxe malgré son annulation. Pour les exportateurs, la persistance de cette taxe a un impact direct sur certains produits agricoles congolais, en particulier le cacao et le café. Selon les associations professionnelles, un camion transportant des produits exportables peut être soumis à un coût supplémentaire allant de 150 à 300 dollars, en fonction du volume transporté.

Selon le ministre du Commerce, cette pratique viole non seulement les instructions de sa lettre du 7 février 2024, mais également les lois de la République. Sa suppression effective s’inscrit dans l'objectif de l’amélioration du climat des affaires en RDC et permettrait au pays, qui vient de ratifier l’Accord de facilitation des échanges commerciaux de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) visant à réduire les obstacles tarifaires et administratifs au commerce, de s’aligner les pratiques de l’OCC.

Boaz Kabeya

Lire aussi :

Tshopo : un agropole de 100 000 hectares en projet avec ETIC International Africa Holdings

Commerce et pêche : la RDC enclenche le processus de ratification de deux accords de l’OMC

Exportations de la RDC vers la Chine : des exonérations douanières en vue

Le 14 août 2025, le pont Kibi, reliant Ingbokolo (territoire d’Aru, Ituri) à Kengezi-Base, principale porte d’entrée vers le Soudan du Sud, s’est effondré sous le poids d’un camion de marchandises. Depuis, la circulation est totalement interrompue, bloquant à la fois les échanges commerciaux et les déplacements transfrontaliers.

Cet incident a un impact direct sur l’économie locale, en particulier sur la mobilisation des recettes douanières au poste de Kengezi-Base. Face à cette situation, les députés provinciaux réclament la réhabilitation urgente de cette infrastructure.

Dans une correspondance adressée au gouverneur militaire de l’Ituri, les élus provinciaux ont rappelé l’importance vitale de cet axe et demandé des précisions sur les dispositions prévues pour la remise en état du pont. Ils souhaitent également savoir si l’entreprise Petro-City, déjà engagée dans des travaux de réhabilitation sur l’axe routier, prendra en charge ce chantier.

Depuis avril 2024, Petro-City exécute, sur financement du gouvernement provincial de l’Ituri, les travaux de réhabilitation de l’axe Aru–Djalasiga (90 km) dans le territoire de Mahagi. Ces travaux portent principalement sur le reprofilage, l’assainissement des bourbiers et le rechargement de la chaussée afin d’améliorer la fluidité du trafic.

Construit en 1956 avec une capacité de 20 tonnes, le pont Kibi, long de 26 mètres et large de six, avait déjà été réhabilité en 2020, après son premier effondrement en 2006. Ces travaux avaient alors été réalisés grâce à l’initiative des autorités locales et au soutien de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

Ronsard Luabeya

Le 4 août 2025, à Kampala, la Communauté d’Afrique de l’est (EAC) a lancé une caution douanière unique et électronique destinée à remplacer les multiples cautions nationales imposées jusqu’ici sur les marchandises en transit. Cette initiative vise à réduire à la fois le coût et le temps de passage des cargaisons aux différentes frontières de la région.

Jusqu’à présent, les commerçants devaient soit déposer des sommes d’argent comme garantie auprès des administrations douanières de chaque pays traversé, soit souscrire à la caution du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Selon l’EAC, près de 2 milliards de dollars américains étaient ainsi immobilisés sous forme de dépôts multiples. Avec le nouveau système, une partie de ce capital pourra être réinjectée dans l’économie régionale.

La caution du COMESA, en place depuis plusieurs années, présentait une limite importante : elle n’était pas reconnue en Tanzanie, État membre de l’EAC mais non du COMESA. Or, une part significative des flux commerciaux à destination de la République démocratique du Congo (RDC) transite par ce pays.

Le dispositif de l’EAC a été lancé dans une première phase couvrant l’Ouganda, le Kenya et le Rwanda. Le secrétariat de l’organisation prévoit une application effective dans l’ensemble des États membres d’ici 2026. Concrètement, un commerçant congolais important des marchandises de Chine et débarquant au port de Mombasa, au Kenya, pourra désormais souscrire à une seule caution EAC auprès des sociétés d’assurances pour faire transiter son fret via le Kenya et l’Ouganda jusqu’en RDC. À terme, le même principe s’appliquera aux cargaisons débarquées au port de Dar es-Salaam, en Tanzanie, une fois la couverture étendue à tous les États membres.

La caution de transit est une garantie financière qui assure aux autorités douanières que les droits et taxes dus seront réglés si les marchandises en transit sont perdues, détournées ou mal gérées. Dans le nouveau mécanisme, chaque caution correspond à un voyage ou à une cargaison, avec une couverture maximale fixée à 150 000 dollars américains.

Le coût est établi à 0,3 % de la valeur de la marchandise conteneurisée. Les biens concernés devront voyager dans des conteneurs scellés par les douanes et seront suivis en temps réel grâce au système régional de suivi électronique des cargaisons (RECTS).

Contrairement au système du COMESA, la nouvelle caution de l’EAC propose des produits optionnels auxquels les opérateurs peuvent souscrire en complément. Ces garanties couvrent notamment les pertes ou dommages physiques à la cargaison (accidents, incendies, détournements, vols), ainsi que les conteneurs eux-mêmes. Elles incluent également une assurance accident pour les conducteurs.

Timothée Manoke, stagiaire

Lire aussi :

Corridor central : la RDC gagne jusqu’à 10 jours grâce à la plateforme logistique de Kwala

RDC-Tanzanie : des terrains disponibles pour la construction de ports secs

Route Kolwezi-Sakabinda : 53,6 km à livrer en 2027 pour 159 millions $

CAE : vers des paiements plus rapides et moins coûteux entre la RDC et sept pays d’ici 2030

La République démocratique du Congo (RDC) accorde d’importantes exonérations fiscales aux secteurs minier, pétrolier et industriel, mais leur contribution à l’emploi reste limitée. C’est ce que révèle le rapport de la Banque mondiale intitulé « Réévaluer les incitations fiscales – Loin de la croissance et de l’équité promises », publié fin juillet 2025.

Selon le document, ces dépenses fiscales, provenant essentiellement des exonérations de l’impôt sur les sociétés (IS) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), représentent plus de 75 % du manque à gagner en recettes publiques. En 2023, elles ont été évaluées à 1,6 % du PIB pour le secteur minier, 1,5 % pour le pétrole et 0,7 % pour l’industrie. Si les données concernant les secteurs extractifs et industriels sont bien documentées, celles relatives aux exonérations à vocation sociale ou non lucrative demeurent beaucoup plus difficiles à quantifier.

La Banque mondiale souligne que, malgré une croissance tirée par le secteur minier, l’emploi n’a progressé que de 3 % en 2024. Le marché du travail reste dominé par l’informel et la précarité, en particulier chez les jeunes.

Le taux d’IS en RDC, fixé à 30 %, est supérieur à la moyenne africaine de 28 %. Le pays propose toutefois des exonérations temporaires de trois à cinq ans dans certaines zones économiques, assorties d’avantages douaniers et fiscaux. Mais, selon la Banque mondiale, ces dispositifs, souvent mal ciblés et basés sur les bénéfices, peuvent fausser les décisions d’investissement. Ils incitent même certaines entreprises à ralentir leurs projets à l’approche de la fin des périodes d’exonération.

L’institution recommande de remplacer les exonérations générales par des incitations mieux ciblées, comme l’amortissement accéléré. Elle plaide aussi pour l’élargissement de l’assiette fiscale, une plus grande transparence, et une évaluation systématique des avantages accordés. Enfin, elle suggère de rationaliser les dépenses fiscales, d’harmoniser les taux et de renforcer les capacités d’analyse budgétaire afin d’améliorer l’efficacité, l’équité et la mobilisation des recettes publiques.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

Facturation : seuls les logiciels homologués autorisés dès le 1er juillet en RDC

Investissements : la Belgique presse la RDC de lever les obstacles

Fraude fiscale : 11 038 entreprises indexées en RDC, une hausse des recettes de 30 % projetée

Depuis la signature à Pékin, en septembre 2024, d’un protocole d’accord sur les exonérations de droits de douane pour les exportations de la République démocratique du Congo (RDC) vers la Chine, Kinshasa et Pékin travaillent à la conclusion d’un accord définitif. Le 15 août 2025, le ministre du Commerce, Julien Paluku, a reçu à Kinshasa l’ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, pour faire le point sur l’avancement des négociations.

Selon le ministre Julien Paluku, le texte final devrait être prêt d’ici 60 jours. Ce délai a été accordé aux négociateurs des deux pays pour finaliser le projet. Le ministère de l’Agriculture sera également associé au processus, en tant que pouvoir organisateur de la production intérieure avant exportation.

D’après la cellule de communication du ministère, l’accord-cadre signé à Pékin repose sur plusieurs modules : facilitation des échanges commerciaux, développement inclusif, renforcement de la résilience des chaînes d’approvisionnement, montée en gamme industrielle et modernisation des échanges via le commerce et les paiements électroniques.

À terme, le gouvernement congolais prévoit d’accroître ses exportations vers la Chine dans le cadre de cet accord, qui permettra l’expédition d’un million de tonnes de soja, 20 000 tonnes de sésame, 10 000 tonnes de piments, 5 000 tonnes de café et 3 000 tonnes de cacao. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la décision de Pékin de supprimer unilatéralement, sans contrepartie, les droits de douane sur les importations en provenance de pays à faibles revenus, dont 33 nations africaines, parmi lesquelles la RDC.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

Agriculture : plusieurs partenariats en gestation entre la RDC et la Chine

Aviculture : vers un accord RDC-Chine pour produire 5 millions de poussins par an  

Un accord signé pour la vente de plus d'un million de tonnes de produits agricoles de la RDC en Chine

La société Kipushi Corporation (KICO), détenue à 62 % par Ivanhoe Mines et à 38 % par la Gécamines, a attribué des contrats de sous-traitance à 19 entreprises congolaises, lors d’une cérémonie supervisée, le 11 août 2025, par Miguel Kashal Katemb, directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP).

Ces entreprises interviennent dans des secteurs tels que la sécurité et le gardiennage, la restauration, le financement et la fourniture pour le secteur minier, l’assainissement et le développement communautaire, ainsi que dans des activités diverses comprenant l’intérim, l’ingénierie industrielle, la distribution de carburants et le commerce de biens variés.

Selon l’ARSP, deux nouvelles entreprises locales devraient prochainement rejoindre la chaîne de sous-traitance : une société de production d’eau minérale et une minoterie, toutes deux dirigées par des ressortissants de Kipushi. Elles signeront leurs contrats dans les prochains jours.

En 2024, le secteur privé congolais avait obtenu près de 2,044 milliards dollars de contrats de sous-traitance, selon un rapport partiel publié en mars 2025. Ce rapport recensait 1 282 contrats conclus avec 797 sous-traitants. KICO y figurait parmi les acteurs majeurs, avec 478 contrats signés avec 132 sous-traitants, pour une valeur estimée à 279 millions de dollars.

Relancée en 2024 après 33 ans d’arrêt, KICO exploite une mine de zinc à très haute teneur dans la cité de Kipushi, province du Haut-Katanga, dans le cadre d’un partenariat entre Ivanhoe Mines et la Gécamines. Au premier trimestre 2025, l’entreprise a exporté 86 362 tonnes de zinc pour une valeur d’environ 57 millions dollars. Sa capacité de production mensuelle est de 45 000 tonnes, soit un potentiel annuel de 540 000 tonnes.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

Sous-traitance en RDC : plus de 2 milliards $ de contrats signés en 2024

Zinc : Kipushi poursuit sa croissance avec 42 736 tonnes produites à fin mars 2025 

Le ministère de la Fonction publique prépare le lancement de l’identification biométrique des agents émargeant au budget annexe du pouvoir central. Le chef de ce département ministériel, Jean-Pierre Lihau, a réuni, le 12 août 2025, les membres de la commission chargée de cette opération. Celle-ci s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à renforcer la maîtrise des effectifs et de la masse salariale.

Dans la loi de finances initiale, la RDC prévoyait de consacrer 3,4 milliards de dollars au paiement des salaires des agents publics cette année. Mais, avec le doublement des salaires des militaires et policiers intervenu en février dernier, la masse salariale est désormais attendue à 4 milliards de dollars, soit 23,3 % des dépenses globales du pays et 4,8 % de son PIB.

Dans un rapport publié en juillet dernier, le Fonds monétaire international (FMI) indique que le gouvernement s’est fixé pour objectif de maintenir la masse salariale en dessous de 5 % du PIB à moyen terme. Pour y parvenir, il prévoit, en plus de l’identification biométrique des agents, l’adoption, d’ici décembre 2025, d’une nouvelle politique salariale. Celle-ci sera élaborée en concertation avec les partenaires sociaux afin d’améliorer l’efficacité et l’équité dans la rémunération des agents publics, réduire les disparités non justifiées et limiter les recrutements au strict nécessaire.

Des réformes légales sont également prévues pour moderniser et encadrer les processus de recrutement, ainsi que renforcer l’éthique professionnelle des agents publics. Toute hausse salariale devra être compensée par des économies ou des recettes supplémentaires, avec un échelonnement planifié pour éviter tout impact inflationniste. Par ailleurs, il est prévu d’interconnecter les fichiers assainis des agents de l’État aux bases de données de paie pour éliminer les doublons et les agents non éligibles.

Le gouvernement entend aussi poursuivre la réforme du système de sécurité sociale des agents publics. Il a déjà relancé le programme de départ à la retraite cette année. Repris en 2022 avec une première vague de 11 000 départs, ce processus s’est de nouveau interrompu, entraînant une augmentation du nombre d’agents éligibles à la retraite, qui atteint aujourd’hui plus de 314 000 personnes, tous régimes confondus.

Boaz Kabeya

Lire aussi :

La RDC mise sur les banques pour financer le départ à la retraite des agents publics 

Les transporteurs opérant sur l’axe routier Beni–Bunia ont interrompu leurs activités à la suite d’une attaque meurtrière survenue à Lesse, localité située le long de ce corridor commercial stratégique pour l’acheminement de marchandises entre le Nord-Kivu et l’Ituri.

Selon le porte-parole des conducteurs, Fiston Nkumu, cité par Radio Okapi, la reprise du trafic est conditionnée à la mise en place de garanties sécuritaires par les autorités provinciales. Il a appelé le gouverneur militaire à assurer la protection des usagers. En attendant, les véhicules resteront immobilisés dans les agences, a-t-il précisé.

Parallèlement, sur l’axe Mahagi–Bunia (RN27), plus de 200 camions transportant du carburant et diverses marchandises sont bloqués à Mahagi-centre, à environ 185 km au nord de Bunia, selon la même source. Les transporteurs refusent d’emprunter cette route jugée trop risquée en raison des attaques répétées de groupes armés, qui multiplient embuscades, pillages et enlèvements.

Plusieurs voyageurs en provenance de Butembo vers Bunia sont portés disparus depuis le 9 août 2025, après une embuscade attribuée aux Forces démocratiques alliées (ADF) sur l’axe Eringeti–Kainama, dans le territoire de Beni.

La paralysie du trafic menace l’approvisionnement en biens de consommation entre le Nord-Kivu et l’Ituri.

Ronsard Luabeya

Lire aussi :

À Ariwara, la contrebande transfrontalière asphyxie l’industrie locale

Ituri : l’insécurité coupe Djugu du reste du marché, fragilisant l’économie vivrière locale

Commerce transfrontalier : des trajets plus longs entre Goma, Bukavu et l’Ouganda

Page 13 sur 160

Please publish modules in offcanvas position.