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Equipe Publication

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The Belgian development agency Enabel announced on June 17, 2025, that it has mobilized €2.7 million (around $3 million) to “sustainably improve” access to financing for entrepreneurs in the Democratic Republic of Congo (DRC). The funding will support a 30-month program implemented in partnership with the Financial Inclusion Fund (FPM ASBL), a multi-donor fund that provides tailored technical assistance to financial institutions serving micro, small, and medium-sized enterprises (MSMEs) and low-income populations.

The initiative aims to develop long-term solutions for inclusive finance and to act as a catalyst for more equitable and participatory economic development. It will focus on strengthening the capacity of financial institutions to tailor their services to the specific needs of entrepreneurs. This includes a particular focus on youth, women, and high-potential SMEs.

In parallel, the program will offer training in business management and financial literacy. This training aims to help entrepreneurs qualify for formal financial services. The program also plans to enhance coordination among local entrepreneurial ecosystem players, with tighter monitoring of partnership initiatives. The program will target six provinces: Kinshasa, Haut-Katanga, Lualaba, Tshopo, Kasaï Oriental, and Sud-Ubangi.

Enabel already operates several initiatives in the DRC to support entrepreneurship. In Lubumbashi and Kolwezi, the Boost Camp program supports 20 SMEs through coaching and training. In Kinshasa, K-Impact assists 100 MSMEs, while Kin Emploi promotes youth employment. In Mbuji-Mayi, the Incubakor initiative backs young project leaders.

Belgium’s 2023 to 2027 bilateral cooperation program with the DRC amounts to €250 million. Enabel is also implementing donor-funded projects worth about €105 million, including funds from the European Union.

Ronsard Luabeya, stagiaire

Le 11 juin 2025, en marge de la 4 ᵉ Exposition économique et commerciale Chine-Afrique (CAETE) à Changsha, capitale de la province chinoise du Hunan, la République démocratique du Congo (RDC) et la République populaire de Chine ont signé un mémorandum d’entente visant à renforcer leur coopération dans le secteur agricole. Ce protocole d’accord a été présenté lors du 48 ᵉ Conseil des ministres tenu le 20 juin 2025 par le ministre d’État à l’Agriculture et à la Sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb.

Cet accord préliminaire établit les bases d’un partenariat stratégique futur, axé sur le renforcement de la souveraineté alimentaire de la RDC. Il prévoit plusieurs axes de collaboration, notamment l’échange d’expertises techniques, le développement de filières commerciales pour l’exportation de produits congolais, et un appui à la recherche agricole via des partenariats avec des institutions chinoises. La société Modern Agriculture Trading SARL agira comme interlocuteur technique avec le groupe chinois Hunan Renjian Woxiang, en vue de mettre en place des mécanismes d’achats bilatéraux.

Bien qu’aucun échéancier n’ait été précisé, le Conseil des ministres a validé la création d’un comité multisectoriel chargé d’assurer le suivi technique et opérationnel du partenariat en gestation.

Ce mémorandum s’inscrit dans une série d’accords récents entre la RDC et la Chine dans le domaine agricole. En avril 2025, un protocole d’accord a été signé avec la société chinoise Hunan Linshi Agricultural Service Ltd, visant à renforcer la productivité vivrière et maraîchère en RDC à travers plusieurs initiatives concrètes.

En septembre 2024, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongia, a supervisé la signature d’un protocole d’accord visant l’exportation de plus d’un million de tonnes de produits agricoles de la RDC vers la Chine par des producteurs congolais.

Par ailleurs, lors d’une visite d’une délégation chinoise au ministère de la Pêche et de l’Élevage en mars 2025, des discussions ont été entamées sur un accord de coopération visant à permettre à la RDC de produire annuellement 5 millions de poussins de poules à plumes blanches.

Boaz Kabeya, stagiaire

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L’Agence belge de coopération internationale (Enabel) a annoncé, dans un communiqué publié le 17 juin 2025, la mobilisation d’une enveloppe de 2,7 millions d’euros (environ 3 millions de dollars) pour « améliorer durablement » l’accès au financement des entrepreneurs en République démocratique du Congo (RDC). Ce financement soutiendra un programme de 30 mois, mis en œuvre conjointement avec le Fonds pour l’inclusion financière (FPM ASBL), un fonds multi-bailleurs fournissant une assistance technique sur mesure aux institutions financières desservant les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) ainsi que les populations à faibles revenus.

Les deux partenaires visent à structurer des solutions durables en matière de financement inclusif et à agir comme catalyseurs d’un développement économique plus équitable et participatif. Le programme se concentrera sur le renforcement des capacités des institutions financières afin d’adapter leurs services aux besoins spécifiques des entrepreneurs, en particulier les jeunes, les femmes et les PME à fort potentiel.

Parallèlement, des formations en gestion et en éducation financière seront dispensées aux entrepreneurs pour améliorer leur éligibilité aux services financiers formels. Une meilleure coordination des acteurs de l’écosystème entrepreneurial local est également prévue, avec un suivi renforcé des initiatives partenariales. Le programme cible six provinces : Kinshasa, Haut-Katanga, Lualaba, Tshopo, Kasaï Oriental et Sud-Ubangi.

Enabel déploie déjà plusieurs programmes en RDC pour appuyer les entrepreneurs. À Lubumbashi et Kolwezi, le programme Boost Camp renforce 20 PME par le biais de coaching et de formations. À Kinshasa, K-Impact accompagne 100 MPME, tandis que Kin Emploi favorise l’insertion des jeunes par la création d’emplois. À Mbuji-Mayi, Incubakor soutient les jeunes porteurs de projets.

Le programme bilatéral 2023-2027 de la Belgique en RDC se chiffre à 250 millions d’euros. Enabel met également en œuvre des projets financés par d’autres bailleurs, dont l’Union européenne, pour un total d’environ 105 millions d’euros.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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La société américaine Hydro-Link est le promoteur d’un projet de construction d’une ligne de transport d’électricité de 1 150 kilomètres reliant l’Angola à la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris à l’occasion du 17e Sommet des affaires États-Unis–Afrique du Corporate Council on Africa, qui se tient à Luanda (Angola) depuis le 22 juin 2025.

Bien que son président-directeur général, Paul Hinks, cumule plus de 40 ans d’expérience dans le développement, le financement et l’exploitation d’infrastructures électriques à travers le monde, Hydro-Link reste une entreprise peu connue. Pour mener à bien son projet, estimé à 1,5 milliard de dollars, la société mise sur un partenariat avec le groupe Mitrelli, basé en Suisse.

Dans un communiqué conjoint publié le 23 juin, les deux entreprises annoncent la signature d’un protocole d’accord (MoU). Il s’agit, selon le document, du premier d’une série de trois accords jugés indispensables à la concrétisation du projet. Un deuxième MoU doit être signé ce 24 juin entre Hydro-Link et le gouvernement angolais. Par ailleurs, selon le média américain Financial Post, des discussions sont également en cours avec les autorités congolaises.

« Forte empreinte américaine »

Mitrelli, qui dispose de plusieurs décennies d’expérience en Angola, devra intervenir en tant qu’investisseur et partenaire stratégique. Concrètement, Mitrelli doit apporter à Hydro-Link « une expertise complète, allant du développement de projet au financement, jusqu’à la réalisation sur le terrain », précise le communiqué.

Pour financer environ 70 % du coût total du projet, Hydro-Link envisage de solliciter un prêt auprès de la Development Finance Corporation (DFC), l’agence américaine de financement du développement. L’entreprise espère également obtenir un financement de l’Agence américaine pour le commerce et le développement pour la réalisation des études d’impact, ainsi qu’un appui complémentaire de l’US Export-Import Bank.

Ce dispositif explique pourquoi le promoteur insiste sur la « forte empreinte américaine » du projet. Hydro-Link prévoit en effet de passer d’importantes commandes à des usines situées aux États-Unis, rompant avec la pratique habituelle de s’approvisionner dans d’autres régions du monde pour les projets africains. À ce titre, la société a déjà signé un protocole d’accord avec Sargent & Lundy, une société sœur spécialisée dans l’ingénierie pour le secteur de l’énergie, qui assurera les fonctions d’ingénieur-conseil du maître d’ouvrage et d’ingénieur indépendant.

Énergie pour les mines  

La mise en service de la ligne est prévue d’ici à 2029, avec pour objectif de fournir jusqu’à 1,2 gigawatt d’électricité en provenance de la centrale hydroélectrique de Lauca, en Angola, ainsi que d’autres installations. L’énergie sera destinée à alimenter la zone minière de Kolwezi, en RDC. Cette initiative vise notamment à approvisionner des géants miniers comme Glencore et Ivanhoe Mines, ainsi que de futures entreprises américaines, qui pourraient s’implanter dans la région dans le cadre de l’accord « minerais contre sécurité » actuellement en discussion entre Kinshasa et Washington.

Le projet Hydro-Link constitue le troisième projet d’interconnexion électrique entre l’Angola et la RDC. Les deux autres sont portés respectivement par le groupe marocain Somagec, et par un consortium formé de Trafigura et ProMarks. Tous visent à exporter le surplus d’électricité produit en Angola vers la RDC.

Selon la Banque africaine de développement (BAD), l’Angola dispose actuellement de 1,5 GW d’énergie hydroélectrique propre inutilisée, une capacité qui devrait atteindre 3,5 GW d’ici 2027. En parallèle, le déficit énergétique en RDC continue de freiner le développement de nombreux projets miniers.

Pierre Mukoko et Ronsard Luabeya, stagiaire

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Kinshasa’s long-awaited central market, known locally as Zando, is finally nearing completion. Governor Daniel Bumba announced during a site visit on June 21, 2025, that the market could reopen in just over three months. He made the visit alongside members of the Provincial Assembly bureau.

Bumba reported that construction work has reached 90% completion. The remaining tasks include finishing 5,000 market stalls and installing septic tanks and boreholes to guarantee the market’s autonomous water supply.

This announcement comes after rising pressure from traders who recently mobilized to demand the reopening of the market. Authorities closed Zando in January 2021 to launch modernization work, a decision that initially triggered widespread public protests.

The central market overhaul stems from a public-private partnership between the city of Kinshasa and French firm Sogema. Construction was outsourced to the Chinese company SZTC. The project is backed by a $44.5 million loan from Sofibanque.

Although initial plans scheduled completion for November 2023, several factors caused delays. Among them were a late project start and complications linked to the development of access roads.

Despite setbacks, the scale of the market remains impressive. Spread over 80,500 square meters, Zando is expected to house 80,000 stalls, 40 cold rooms, 270 toilets, and 22 units for commercial banks. These figures were released in 2024 by former governor Gentiny Ngobila. He also projected the market could create "over 500,000 jobs."

According to the Public Expenditure Observatory (Odep) and the Congolese League Against Corruption (Licoco), the operating contract grants Sogema control of the market for 25 years. They called this duration “arbitrarily fixed, without prior study on financial, economic profitability, or environmental impact.” In contrast, provincial authorities defend the deal. They point to the quality and durability of the infrastructure, which they estimate has a lifespan of 150 years.

This article was initially published in French by Timothée Manoke (Intern)

AVZ Minerals Limited has resumed its arbitration case against the Democratic Republic of Congo (DRC) over the prized Manono lithium deposit, the Australian mining company announced in a statement issued on Tuesday, June 24, 2025.

AVZ had announced on May 26 that it was temporarily suspending proceedings before the International Centre for Settlement of Investment Disputes (ICSID) until June 23. The company stated at the time that this pause aimed to foster "a climate conducive to discussions" in hopes of reaching an amicable resolution. However, that effort collapsed. AVZ now accuses the DRC of refusing to participate in any dialogue during the suspension window. "Despite AVZ’s best endeavors, the DRC did not engage with AVZ during the period of temporary suspension and that suspension has now lapsed,” the firm stated bluntly.

Congolese authorities have not commented on the situation as of yet. Their silence leaves open the question of why negotiations failed, especially since ICSID had confirmed the suspension was mutual and in line with both parties' agreement.

KoBold's Deal Loses Ground

This legal escalation directly threatens the January 21 offer made by American company KoBold Metals. Backed by investors including Bill Gates and Jeff Bezos, KoBold proposed to end the dispute by providing "appropriate compensation" to AVZ, in exchange for AVZ abandoning its claims on Manono in KoBold's favor. The offer initially appeared promising. On May 6, KoBold and AVZ signed a framework agreement, stating that AVZ would transfer its commercial interests in the Manono lithium deposit to KoBold at a fair market value.

However, the agreement carried a major condition: the DRC would need to either grant AVZ a mining permit or formally recognize its rights over the site. Kinshasa has refused to meet that condition, putting the entire KoBold offer on unstable ground. As a result, AVZ saw no alternative but to restart its legal offensive. The company initially brought the case to ICSID in June 2023, and the latest move signals its determination to press ahead.

At the heart of the conflict lies exploration permit PR 13359. AVZ claims legal rights over this portion of the lithium deposit. However, Congolese courts awarded 100% control of the permit to state-owned Cominière, reversing an earlier arrangement where AVZ had co-managed the license through a joint venture with the public enterprise.

American Sponsor's Influence and Geopolitical Stakes

Following that ruling, Cominière formed a new partnership with Chinese conglomerate Zijin Mining, creating Manono Lithium SAS. This joint venture, 61% owned by Zijin (via its subsidiary Jinxiang Lithium) and 39% by Cominière, has obtained an exploitation permit for the northeastern part of the deposit and plans to begin lithium production in the first quarter of 2026.

Parallel to its ICSID case, AVZ is also suing its former partner Cominière before the International Court of Arbitration of the International Chamber of Commerce. This legal battle has already yielded results, with the tribunal ruling in AVZ’s favor and ordering Cominière to pay 39.1 million euros in penalties for non-compliance with prior court orders.

According to AVZ, the temporary pause in arbitration followed a call from the U.S. government, which encouraged both parties to take steps to foster a climate conducive to discussions. This legal and corporate drama unfolds against a backdrop of complex geopolitics. Washington is concurrently negotiating a "minerals for security" agreement with the DRC. Under this proposed deal, the U.S. would offer military and strategic assistance to help stabilize Congo’s eastern provinces. In return, the DRC would grant preferential access to U.S. companies operating in the mining sector.

At the same time, American and Congolese officials are working on a broader peace accord involving the DRC and Rwanda. The signing of both agreements is announced for the end of the month. The DRC’s stance in the AVZ-KoBold case, and its continued silence, raises new questions.

This article was initially published in French by Pierre Mukoko

La procédure d’arbitrage engagée par AVZ Minerals Limited contre la République démocratique du Congo (RDC) devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), au sujet du gisement de lithium de Manono, « va maintenant reprendre », annonce la compagnie australienne dans un communiqué publié ce 24 juin 2025.

En annonçant, le 26 mai, le gel de la procédure jusqu’au 23 juin, AVZ avait indiqué que cette décision visait à créer « un climat propice à des discussions » susceptibles de déboucher sur un règlement à l’amiable du différend. « Malgré les efforts déployés par AVZ, la RDC ne s’est pas engagée dans le dialogue durant cette période de suspension temporaire, laquelle est désormais échue », accuse la compagnie.

Pour l’instant, les autorités congolaises ne se sont pas exprimées sur le dossier. On ignore donc pourquoi les discussions n’ont pas abouti, alors que le CIRDI avait confirmé que la procédure avait été suspendue « conformément à l’accord des parties ».

KoBold en difficulté  

Une chose est certaine : la reprise de la procédure judiciaire fragilise l’offre de KoBold faite aux autorités congolaises le 21 janvier 2025. La société américaine, soutenue par des investisseurs comme Bill Gates et Jeff Bezos, propose de mettre fin au contentieux en accordant une « compensation appropriée » à AVZ, en échange de l’abandon de ses prétentions sur Manono à son profit. Dans cette perspective, AVZ et KoBold avaient annoncé, le 6 mai dernier, la conclusion d’un accord-cadre prévoyant que « AVZ cède ses intérêts commerciaux dans le gisement de lithium de Manono à KoBold, à une juste valeur ».

Sauf que pour que cette opération aboutisse, il faut que l’État congolais accepte d’octroyer à AVZ un permis d’exploitation ou, à défaut, lui reconnaisse des droits sur le gisement. Ce que Kinshasa refuse, d’où la procédure lancée en juin 2023 devant le CIRDI.

AVZ revendique des droits sur la partie du gisement de lithium de Manono couverte par le permis d’exploration PR 13359. Mais la justice congolaise a restitué 100 % de participation dans cette licence à la Congolaise d’exploitation minière (Cominière), alors qu’elle était initialement détenue par une coentreprise contrôlée par la compagnie australienne, en partenariat avec l’entreprise publique.

Parrain américain

Par la suite, Cominière s’est associée au groupe chinois Zijin Mining pour créer Manono Lithium SAS. La coentreprise, détenue à 61 % par Zijin (via sa filiale Jinxiang Lithium) et à 39 % par Cominière, a obtenu un permis d’exploitation sur la partie nord-est du gisement et prévoit de lancer la production de lithium au premier trimestre 2026.

AVZ poursuit donc également son ex-partenaire Cominière devant la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale, où la compagnie australienne a déjà obtenu la condamnation de l’entreprise publique au versement de 39,1 millions d’euros de pénalités pour non-respect d’injonctions.

AVZ précise que la suspension de la procédure d’arbitrage avait été décidée « à la suite d’un appel du gouvernement des États-Unis encourageant les parties à prendre des mesures pour instaurer un climat propice à des discussions ». Ces tractations s’inscrivent dans un contexte diplomatique particulier. Washington mène en parallèle des discussions avec Kinshasa pour un accord stratégique « minerais contre sécurité », qui viserait à pacifier l’est du pays en échange de conditions préférentielles pour les investisseurs américains dans le secteur minier, tout en facilitant un accord de paix entre la RDC et le Rwanda. Alors que la signature de ces deux accords est annoncée pour la fin du mois, la posture de la RDC dans le dossier AVZ–KoBold intrigue.

Pierre Mukoko

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The Democratic Republic of Congo (DR Congo) has extended its suspension of cobalt exports for another three months as part of efforts to stabilize the market. The decision was announced by the Regulatory Authority for Strategic Mineral Markets (Arecoms) in an official statement dated June 21, 2025.

The export ban, which first took effect on February 22, applies to all cobalt produced nationwide. This includes cobalt from industrial, semi-industrial, artisanal, and small-scale mining operations.

Arecoms stated that the decision is driven by persistently high stock levels in the market. Cobalt prices have also shown signs of weakness in recent weeks, falling from $33,700 per ton on June 2 to $33,250 by market close on June 20.

After the initial announcement of the export ban in February, cobalt prices jumped nearly 60 %, stabilizing around $33,700 per ton in April. Despite the recovery, prices remain well below the market peak of $82,000 per ton seen in 2022.

1 cobalt

Arecoms noted that the suspension could be extended, adjusted, or lifted at any time, though no specific price target has been set. What is known is that the Congolese government based its 2025 national budget on an average cobalt price of $28,000 per ton, a forecast that remains uncertain given current market conditions.

The government has already signaled its desire to tighten control over cobalt exports. During the Council of Ministers meeting on March 14, 2025, officials expressed plans to introduce export quotas and encourage more local processing of raw materials.

These plans started to take shape on March 26 with the groundbreaking of the Musompo Special Economic Zone. The site is dedicated to producing battery precursors, fully assembled batteries, and potentially electric vehicles using Congolese raw materials.

Upcoming policy decisions could also be shaped by the strategies of major cobalt producers operating in DR Congo. During the Cobalt Congress held in Singapore this May, companies voiced opposing views on the export ban. Chinese mining giant CMOC pushed for the embargo to be lifted quickly, while some traders linked to Swiss-based Glencore argued that Congolese cobalt should only return to the global market once price stability is restored.

Lors d’une visite technique effectuée le 21 juin 2025, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, accompagné de membres du bureau de l’Assemblée provinciale, a annoncé que le marché central, communément appelé Zando, pourrait rouvrir ses portes dans un peu plus de trois mois. Actuellement, l’avancement des travaux est estimé à 90 %. Il reste à finaliser 5 000 étalages, ainsi qu’à installer les fosses septiques et les forages destinés à garantir l’autonomie en approvisionnement en eau.

Cette visite intervient après une mobilisation de commerçants réclamant la réouverture de ce marché, fermé depuis janvier 2021 pour travaux de modernisation, dans un contexte de forte contestation populaire.

Le projet est le fruit d’un contrat de partenariat public-privé conclu entre la ville et la société française Sogema, qui a confié la construction à l’entreprise chinoise SZTC. Financés par un prêt de 44,5 millions de dollars accordé par Sofibanque, les travaux, initialement prévus pour s’achever en novembre 2023, ont connu des retards, notamment liés au démarrage tardif et à l’aménagement des voies d’accès.

S’étendant sur 80 500 m², le marché central de Kinshasa devrait accueillir, selon les projections établies en 2024 par l’ancien gouverneur Gentiny Ngobila, 80 000 étalages, 40 chambres froides, 270 toilettes et 22 locaux destinés aux banques commerciales. Il estimait également que l’infrastructure pourrait générer « plus de 500 000 emplois ».

Cependant, le modèle de gestion prévu dans le contrat suscite des critiques. Selon l’Observatoire de la dépense publique (Odep) et la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco), qui affirment avoir consulté le document, Sogema exploitera le marché pendant 25 ans — une durée qualifiée de « déterminée forfaitairement, sans étude préalable sur la rentabilité financière, économique ou l’impact environnemental ». De leur côté, les autorités provinciales mettent en avant la qualité de l’infrastructure, dont la durée de vie est estimée à 150 ans.

Timothée Manoke, stagiaire

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The Democratic Republic of Congo (DRC) has joined other African nations in a united effort to counter the growing market for synthetic diamonds. During the International Ministerial Roundtable on Natural Diamonds, held in Luanda, Angola, from June 17 to 19, 2025, Africa's leading diamond producers and global industry leaders pledged 1% of their revenues to promote and market natural diamonds. Along with the DRC, Botswana, Namibia, South Africa, and Angola are also signatories to this agreement.

The diamond sector has been significantly impacted by the rise of synthetic diamonds, often perceived as more affordable and environmentally friendly. This shift has intensified pressure on natural diamonds, leading to a sharp decline in prices. Prices fell from $12.50 per carat in 2022 to $9.60 in 2024, a 23.2% drop.

Promoting Natural Diamonds

The Natural Diamond Council, a nonprofit organization dedicated to promoting natural diamonds, is leading a global awareness campaign. According to Angola’s Ministry of Mineral Resources, as cited by Le Monde, this campaign aims to educate a new generation of consumers about the rarity, authenticity, and socioeconomic benefits that natural diamonds bring to local communities and producing countries.

At the roundtable, Kizito Pakabomba Kapinga Mulume, the DRC’s Minister of Mines, urged a coordinated effort to revitalize the natural diamond sector. He described the sector as a driver of development, a vehicle for peace, and a vital source of added value for local populations. He also emphasized the need to establish an ethical, traceable, transparent, and fair value chain for African natural diamonds.

Despite being among the world’s top diamond producers, the DRC faces significant challenges in its diamond sector. Official figures show that the country’s diamond exports have dropped from 17.9 million carats in 2017 to just 9.2 million in 2024. This decline is largely attributed to structural difficulties faced by the country's main producers, including Bakwanga Mining Company (MIBA) and Anhui-Congo Mining Investment Corporation (SACIM).

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya (intern)

Edited in English by Mouka Mezonlin

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