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Texaf, qui se présente comme l’unique société cotée en bourse opérant exclusivement en République démocratique du Congo (RDC), distribuera un dividende net de 1,23 euro par action au titre de l’exercice 2024. La décision a été entérinée lors de l’Assemblée générale des actionnaires, tenue le 13 mai 2025. Ce montant est en hausse de 7 % par rapport à celui versé en 2024 au titre de l’exercice précédent.

Le maintien de cette politique de rémunération des actionnaires peut paraître en décalage avec les résultats comptables de 2024. En effet, le bénéfice net a reculé de 35,6 % sur un an, dans un contexte marqué par l’intensification des conflits dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, perçus comme un risque par de nombreux investisseurs.

Cependant, les indicateurs opérationnels témoignent d’une dynamique positive. La valeur ajoutée opérationnelle (différence brute entre les revenus et les charges d’exploitation) a atteint 11,1 millions d’euros, en hausse de 12 % par rapport à 2023. Selon Texaf, la baisse du bénéfice net comptable s’explique principalement par l’augmentation des amortissements, liée à des ajustements comptables, ainsi que par l’absence d’un revenu exceptionnel de 6 millions d’euros perçu en 2023.

Pour 2025, les perspectives sont jugées encourageantes. À l’issue du premier trimestre, les revenus locatifs — activité principale de Texaf, qui loue des biens résidentiels et des bureaux à Kinshasa — se sont établis à 7,7 millions d’euros, en progression de 29 % sur un an.

« Cette progression est en grande partie expliquée par la commercialisation du nouveau quartier de la Promenade des Artistes, composé de 94 appartements, ainsi que par l’ouverture de la phase III du Silikin Village, proposant 6 000 m² supplémentaires d’espaces de coworking et de bureaux privatifs », a précisé l’entreprise.

Cette tendance indique que les investissements réalisés commencent à porter leurs fruits. À titre de comparaison, sans l’ajout de ces nouveaux actifs, la croissance des revenus locatifs n’aurait été que de 6 % au premier trimestre 2025.

Georges Auréole Bamba

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Le gouvernement congolais a décidé de recourir à un marché de gré à gré pour le choix du prestataire chargé de déployer la télévision numérique terrestre (TNT) dans 54 villes du pays. Cette décision a été entérinée le 12 mai 2025, à l’issue d’une réunion du Comité national de la migration vers la TNT (CNM-TNT).

Cette rencontre a été présidée par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya (photo), en présence des ministres de la Défense nationale et Anciens combattants, de la Justice, du Plan, du Budget, de l’Industrie, des Télécoms et NTIC, des Finances et de la Culture.

Selon le ministre, des avancées ont été réalisées dans le processus de sélection du prestataire, dont l’identité sera dévoilée dans les prochains jours. Il précise que toutes les procédures ont été finalisées en collaboration avec le ministère du Budget, permettant d’aboutir à cette issue.

« Nous avons pu avancer et que dans les prochains jours, nous aurons des éléments plus précis qui permettront aux congolais et à tous les prestataires du secteur de connaître quel est le partenaire avec lequel nous allons évoluer dans le déploiement de la télévision numérique », a déclaré le ministre de la communication et médias.

En décembre 2024, la commission interministérielle avait opté pour un appel d’offres restreint en vue de sélectionner un partenaire technique chargé de la mise en œuvre de la prochaine phase du projet. Celle-ci devrait porter sur l’extension de la Télévision Numérique Terrestre à quarante-six (46) villes supplémentaires à travers le pays. Le coût estimé de cette opération s’élevait à environ 60 millions de dollars. Mais avec l’extension du projet à 54 villes, le coût n’a pas été révélé.

Il sied de noter que la première phase de déploiement de la TNT en RDC a été achevée avec succès. À ce jour, neuf villes bénéficient déjà de ce service. Initiée en 2018, la TNT a permis de générer près de 82 millions de dollars de recettes au profit du Trésor public, des retombées que le gouvernement entend renforcer à travers les phases suivantes du projet.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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Du compte rendu du Conseil des ministres du 9 mai 2025, on apprend que la société japonaise Asia Minerals Limited (AML) lancera, le 21 mai prochain, la phase exploratoire d’un projet de production de manganèse dans le territoire de Luozi, situé dans la province du Kongo Central. Cette initiative a été présentée par le ministre des Mines lors de cette réunion.

Selon la même source, ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale de diversification du secteur minier, visant à élargir les partenariats, à diversifier les types de minerais exploités, les zones d’exploitation, ainsi que les produits finis ou semi-finis. Si les résultats de l’exploration sont concluants, AML prévoit un investissement pouvant soutenir une production annuelle de deux millions de tonnes de manganèse.

Le ministre des Mines a sollicité l’appui du gouvernement pour faciliter les démarches administratives, assurer l’accompagnement institutionnel et encourager les partenariats techniques nécessaires à la réussite de cette initiative. Il a souligné que ce projet à Luozi représente un levier potentiel de transformation territoriale, sectorielle et économique, en cohérence avec la nouvelle vision de la gouvernance minière en République démocratique du Congo.

Fondée en 1993 à Hong Kong, AML est une entreprise internationale spécialisée dans toute la chaîne de valeur du manganèse : extraction, transformation en ferroalliages, production de métaux et de produits chimiques. Elle possède des filiales en Asie, en Afrique, en Europe, dans la Communauté des États indépendants (CEI) et en Amérique du Nord.

AML détient également, avec une participation majoritaire, une fonderie de ferroalliages en Malaisie d’une capacité annuelle de 220 000 tonnes, ainsi qu’une mine de manganèse en Afrique du Sud capable de produire deux millions de tonnes par an.

Boaz Kabeya, stagiaire

Selon le ministère du Commerce extérieur, dix-huit sociétés minières continuent de violer les restrictions d’importation de certains produits, en dépit de l’encadrement réglementaire en vigueur. Il s’agit notamment de Glencore (Mumi et KCC), CMOC Group (TFM et KFM), du groupe ERG (Metalkol, Comide, Frontier et Boss Mining), de la Gécamines, d’Ivanhoe (Kamoa et Kico), de Musonoi, de la Compagnie Minière de Sakania, de la Cominière, de Kisenge Manganèse, de Musoshi, de Kipushi Corporation, de Kisanfu Mining, de la Minière de Bakwanga, de Sicomines, du groupe Jinhuan, de Rubamin, de Zijin Mining Group et de MMG Kinsevere.

Le ministère a d’ailleurs adressé, le 30 avril 2025, une correspondance à ce sujet au président de la Chambre des mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). « Certains membres, sociétés minières, continuent, en dépit de ces restrictions, à importer les produits visés, et ce, en violation flagrante de la réglementation en vigueur, les exposant à des sanctions telles que prévues par la législation douanière », souligne le document consulté par Bankable.

Face à ces pratiques, le ministère appelle les entreprises concernées à se conformer strictement à la réglementation en matière d’importation. Il les exhorte notamment à privilégier l’approvisionnement local pour les produits concernés par les mesures restrictives.

Par ailleurs, le ministre du Commerce extérieur a instruit les directions générales de l’Office congolais de contrôle (OCC), de la Direction générale des douanes et accises (DGDA), ainsi que la société SEGUCE, à renforcer la vigilance et à appliquer des sanctions contre tout opérateur tentant de contourner la loi en modifiant frauduleusement les codes tarifaires des produits concernés.

Cette mise en garde s’inscrit dans une série d’actions visant à réguler les importations dans le secteur minier et à encourager la consommation des produits locaux. Ces derniers mois, le ministère du Commerce extérieur a imposé des restrictions sur plusieurs produits, notamment les sacs et emballages de ciment, certains minerais, le ciment gris et le clinker, la chaux, les barres de fer, les conducteurs électriques en cuivre et en aluminium, ainsi que les cathodes en acier inoxydable. Ces mesures visent, entre autres, certaines régions spécifiques de la République démocratique du Congo, dans le but de protéger l’industrie locale.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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La République démocratique du Congo (RDC) se rapproche d’un décaissement de près de 260 millions de dollars (le montant final dépendra du taux de change entre le dollar américain et les Droits de tirage spéciaux — DTS — du FMI), dans le cadre du nouveau programme économique triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) du Fonds monétaire international (FMI).

Selon la déclaration du chef de mission du FMI pour la RDC, Calixte Ahokpossi, qui a séjourné à Kinshasa du 30 avril au 13 mai 2025 dans le cadre de la première revue de ce programme, « la mission du FMI et les autorités de la RDC sont parvenues à un accord préliminaire au niveau des services ». Cet accord constitue une étape clé vers le décaissement.

L’examen du dossier par le Conseil d’administration du FMI constitue la prochaine étape. Il est prévu pour fin juin 2025. Si le dossier reçoit un avis favorable — ce qui est probable, le Conseil d’administration désavouant rarement ses services —, le décaissement interviendra. Il s’agira alors du deuxième obtenu par le pays dans le cadre de ce programme. Le premier, d’un montant de 266,14 millions de dollars, avait été accordé en janvier, lors de l’approbation du programme.

Malgré l’aggravation du conflit armé dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, qui a engendré des conséquences humanitaires dramatiques et des pressions budgétaires, la RDC a fait preuve de résilience économique. La croissance du produit intérieur brut (PIB), estimée à 6,5 % en 2024 et portée par le dynamisme du secteur extractif, devrait rester supérieure à 5 % en 2025. En avril 2025, l’inflation est revenue à un niveau similaire à celui de juillet 2022, grâce à la stabilité du taux de change et à un resserrement monétaire approprié. Ces performances ont renforcé la confiance du FMI dans les efforts du gouvernement.

L’accord reflète également l’engagement des autorités congolaises à poursuivre des réformes structurelles ambitieuses, malgré un contexte sécuritaire dégradé. Selon le FMI, les réformes axées sur la modernisation de la gestion des finances publiques progressent. Le cadre juridique a été renforcé en vue d’induire une meilleure adhésion à la chaîne de dépenses, même si sa mise en œuvre doit encore être consolidée. Les autorités ont enregistré des avancées dans l’opérationnalisation de la Direction générale du Trésor (DGTCP), la déconcentration progressive de l’ordonnancement des dépenses dans les ministères sectoriels, la mise en place du compte unique du Trésor (CUT) et la transition vers un cadre budgétaire excluant les recettes issues du secteur extractif une mesure destinée à protéger les dépenses publiques de la volatilité de ces recettes.

Néanmoins, le FMI appelle à une intensification des efforts de mobilisation des recettes intérieures, notamment à travers le déploiement accéléré de la facturation normalisée de la TVA, la rationalisation des exonérations fiscales, ainsi qu’un renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale, via un contrôle accru des exportations de minerais et une intensification de la lutte contre la fraude douanière.

Georges Auréole Bamba

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Dans le cadre du nouveau programme conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), dont la première revue est en cours, la République démocratique du Congo (RDC) s’est engagée « à évaluer le mécanisme de collaboration avec Sicomines et à l’adapter si nécessaire, afin que les ressources allouées soient entièrement utilisées ou décaissées chaque année », selon le dernier rapport du FMI publié fin janvier 2025.

Dans cet esprit de transparence et de redevabilité, le gouvernement prévoit plusieurs mesures. Il s’est notamment engagé à publier, d’ici fin décembre 2024, sur les sites des ministères du Plan et des Infrastructures, la liste des projets financés par les ressources issues du partenariat Sicomines. Une vérification effectuée sur ces sites le 13 mai 2025 n’a toutefois pas permis de trouver une telle liste.

L’exécutif a également promis de publier les études de faisabilité, les analyses coûts-bénéfices et autres évaluations ex-ante des projets retenus. Il prévoit aussi de produire un rapport annuel sur l’utilisation des fonds Sicomines, incluant les rapports d’exécution physique et financière des projets, d’adopter en Conseil des ministres les mécanismes opérationnels et financiers de mise en œuvre, et de réaliser des évaluations ex-post indépendantes. Aucun calendrier n’a encore été fixé pour ces engagements.

Signée en 2008, la convention sino-congolaise des mines (ou contrat Sicomines) lie la RDC à un consortium chinois composé notamment de Crec, Sinohydro et Zhejiang Huayou. Présenté à l’époque comme le « contrat du siècle », ce partenariat repose sur un échange : des concessions minières contre des infrastructures publiques.

Mais la mise en œuvre du contrat a suscité de nombreuses critiques, notamment sur la répartition des bénéfices et le niveau d’exécution des projets. Face à ces critiques, l’accord a été révisé en mars 2024. Désormais, Sicomines s’est engagée à verser 324 millions de dollars par an soit 32 % de ses bénéfices pour financer des projets d’infrastructure en RDC.

La gestion de cette manne, sujette à la volatilité des cours du cuivre, constitue un enjeu de gouvernance. « Il convient de renforcer les mécanismes de transparence et de responsabilisation concernant l’utilisation des fonds générés par le nouveau contrat », recommandait déjà le FMI dans son rapport de juillet 2024, publié à la fin de son précédent programme avec la RDC.

L’institution de Bretton Woods préconise d’intégrer pleinement ces ressources au budget de l’État, tout en assurant la publication régulière des rapports financiers et des suivis d’exécution. Si le gouvernement a commencé, dès 2024, à inscrire les ressources Sicomines dans le budget national, la publication des rapports reste, à ce jour, attendue. Dans sa déclaration faite de 13 mai à l’issue de la mission du FMI à Kinshasa, débutée le 30 avril dernier, son chef de mission, Calixte Ahokpossi, n’a pas abordé cette question.

Pierre Mukoko

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Over the past year, oil suppliers active in the Democratic Republic of Congo (DRC) recorded losses and shortfalls of $31.5 million, down from $288.6 million in 2023 (-89%). Daniel Mukoko Samba, Minister of the National Economy, disclosed the figures on May 6, 2025. This gap is bridged by subsidies.

Without providing specific figures, Calixte Ahokpossi, mission chief of the International Monetary Fund (IMF), confirmed Samba’s report: “We found that losses and revenue shortfalls have decreased significantly.” Earlier this month, the IMF began the first review of its new program with the DRC.

This sharp decline contrasts with the IMF’s January 2025 report, which estimated deficits of $77 million for the first half of 2024-more than double the annual total now announced by Daniel Mukoko Samba. According to the latest certified figures, shortfalls amounted to $16 million in the first half and $15.52 million in the second half of 2024.

While Congolese authorities have not explained this discrepancy yet, the IMF report notes that the government has pledged “to strengthen transparency in the calculation and certification of losses and shortfalls due to oil companies, by improving the operational capacities of the Strategic Products Price Regulation Committee, set up in February 2023, and by involving all the ministries concerned”. This suggests earlier assessments may have been inaccurate.

Planned improvements include revising methods for calculating revenue losses, rigorously monitoring key parameters influencing petroleum product pricing, and ending the cumulative remuneration of oil logistics companies in the tariff structure by eliminating the mutualization of their operating costs.

Roadmap

These measures are part of a roadmap adopted in November 2023, following a May 2023 audit on the price structure and an IMF technical assistance mission in July 2023. In September 2024, the government launched molecular tagging in the eastern zone to prevent subsidized fuel diversion to ineligible uses. The decision to exclude the mining sector from diesel subsidies in the southern zone also aligns with this reform effort.

The IMF’s July 2024 report acknowledged that the roadmap helped “contain the accumulation of liabilities to oil companies, which were reduced from $545 million to $122 million in 2023.” The institution encourages continued efforts to reduce revenue shortfalls. However, subsidies could rise again in 2025 due to a 13% drop in pump prices, which has increased domestic consumption of finished petroleum products to nearly 50%.

This article was initially published in French by Pierre Mukoko and Boaz Kabeya (intern)

Edited in English by Ola Schad Akinocho

On May 8, 2025, the Ministry of Transport, Communication Routes and Opening-up issued an official letter listing 240 unapproved river and lake ports slated for immediate closure. The document, referenced N° VPM/MTVCD/CAB/563/2025 and signed by Deputy Prime Minister Jean-Pierre Bemba, was addressed to the Ministry of the Interior, Security, Decentralization, and Customary Affairs.

The measure aligns with resolutions from the 46ᵉ and 52ᵉ meetings of the Council of Ministers held on August 28 and October 9, 2020, respectively, focusing on regulating the river sector. It also follows Ministerial Letter No. VPM/MTVCD/CAB/458/2024 dated October 15, 2024, concerning the closure of so-called "illegal" ports.

The listed sites span multiple provinces, with the document specifying the names, locations, and in some cases, the owners of the affected infrastructures.

At the 17ᵉ ordinary Council of Ministers meeting on October 11, 2024, President Félix Tshisekedi instructed the government to enhance safety in river and lake navigation after a shipwreck on Lake Kivu. He emphasized combating clandestine ports, supervising boat construction, and strengthening regular technical monitoring by Ministry of Transport experts.

Following this directive, the Ministry had already initiated an operation to close unauthorized ports in response to a series of incidents on the waterways.

Boaz Kabeya (intern)

 

Between February and March 2025, the African Development Bank (AfDB) issued general procurement notices for two major agricultural projects in the Democratic Republic of Congo (DRC): the $311.6 million Projet d'appui au développement des chaînes de valeur (PADCV) and the $130.5 million Projet d'appui à la gouvernance et au développement des compétences (PAGDC). Together, these projects open up $442.1 million in public contracts covering works execution, goods acquisition, and consultancy services. 

Tender documents are expected from March 2025, though detailed procurement timelines remain unclear. AfDB credits totaling $377.9 million fund the projects, with the balance provided by the Congolese government and stakeholders, and financing active through 2029. The overarching goal is to reduce food imports by 60% over five years, currently valued at around $3 billion annually.

PADCV and PAGDC form part of the Agricultural Transformation Program (PTA), a flagship $6.6 billion, ten-year (2023–2032) initiative by the Congolese government to modernize agriculture by boosting productivity, linking rural areas to markets, strengthening youth and women’s skills, and improving sector governance.

The PTA is being rolled out in three phases. The first phase, spanning three years and costing $2.3 billion, targets nine provinces-Kongo Central, Kwango, Maï-Ndombe, Kasaï Oriental, Lomami, Sud-Kivu, Tshopo, Sud-Ubangi, and Nord-Ubangi-selected for their agricultural potential and capacity to become production hubs.

On May 8, 2025, at the 42nd edition of Macfrut-the international fruit and vegetable trade fair in Rimini, Italy-the DRC officially launched the PTA’s operational phase and presented the PADCV and PAGDC procurement notices. A press release highlighted that “Italian companies, recognized for their technological lead in this field, are therefore called upon to play a major role.”

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya (intern)

Edited in English by Ola Schad Akinocho

 

In the Democratic Republic of Congo (DRC), state-owned Lignes Maritimes Congolaises (LMC) is about to add two vessels to its fleet, according to its Board Chairman Lambert Mende Omalanga. The executive announced the move on May 6 in Matadi, after meeting with Kongo Central Governor Grâce Bilolo. 

“I have come to announce to the governor of Kongo Central province, Grâce Bilolo, that we are about to acquire two floating units to improve working conditions for our provincial management,” Omalanga said.

Mende, a former Communications Minister, emphasized that the two ships have been ordered from shipyards in Rotterdam, Netherlands, as part of LMC’s five-year recovery plan (2023–2027). Under the latter, the firm should buy five new vessels and second-hand multipurpose ships, using state funds. 

The five-year plan aims to bolster the state-owned company’s fleet and increase its share of Congolese foreign trade shipping from 0.3% in 2021 to 2% by 2027. This would represent a growth in transported volume from 45,000 tonnes to 395,195 tonnes.

To support this expansion, LMC also plans to develop dry ports in Matadi, Boma, Lufu, and Kinshasa, reinforce storage facilities in Dar es Salaam, and build a dry port in Kolwezi (Lualaba). The company intends to acquire containers to optimize the logistics chain and improve trade flow.

LMC used to have 10 sea-going vessels, but its whole fleet was liquidated two decades ago. The public shipowner was created in 1974 to handle the international maritime transport of Congolese goods.

Lambert Mende also noted that the government has instructed LMC to collect shipping royalties, a measure intended to compensate the company for past losses.

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya (intern)

Edited in English by Ola Schad Akinocho

 

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