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Equipe Publication

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La UK Export Finance (UKEF), agence britannique de crédit à l’exportation, a annoncé la mise à disposition d’une garantie de 500 millions de livres sterling (soit plus de 660 millions de dollars) destinée à soutenir les entreprises britanniques désireuses d’investir en République démocratique du Congo (RDC). L’annonce a été faite en marge du Financial Times Africa Summit 2025, tenu du 21 au 22 octobre à Londres (Royaume-Uni), auquel a pris part le ministre congolais des Mines, Louis Kabamba Watum.

En marge du sommet, le ministre a participé à une rencontre d’affaires organisée par la Chambre de commerce RDC–UK. Les échanges ont porté principalement sur le renforcement des investissements dans les secteurs minier et énergétique. Au cours de cette rencontre, la UK Export Finance a confirmé la mise en place d’une garantie de financement de 500 millions de livres sterling, visant à encourager et sécuriser les investissements britanniques sur le marché congolais.

Selon le ministère congolais des Mines, cette initiative s’inscrit dans une démarche de partenariat économique entre Londres et Kinshasa.

Par ailleurs, une mission d’investisseurs britanniques est attendue à Kinshasa dès janvier 2026, afin d’explorer les opportunités concrètes d’investissement.

RL

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Le gouverneur du Kongo-Central, Grâce Nkuanga Bilolo, a lancé le 25 octobre 2025, à Kinzau Nvuete (territoire de Seke-Banza), les travaux de réhabilitation de 550 kilomètres de routes de desserte agricole, destinés à améliorer la circulation des produits vivriers vers les marchés.

Les travaux seront réalisés en plusieurs phases. La première phase portera sur la réhabilitation de 230 kilomètres de routes prioritaires et s’étendra sur neuf mois. Elle sera financée par l’Agence de gestion des droits de péage et de pesage (AGDP) à hauteur de 3,85 milliards de francs congolais, soit environ 1,6 million de dollars américains (l’équivalent de 7 000 dollars par kilomètre).

Pour cette phase de lancement, les travaux concernent notamment les axes Kinzau-Mvuete, Seke-Banza, Mbatassiala et Lombo-Fuese-Kilukweta, situés dans les territoires de Kasangulu et Mbanza-Ngungu. Les travaux seront exécutés par l’Agence des travaux publics du Kongo-Central.

À cette occasion, le gouverneur Bilolo a présenté de nouveaux engins de génie civil acquis sur fonds propres de la province, destinés à soutenir le chantier. Il a souligné que cette initiative s’inscrit dans un programme provincial de désenclavement des zones rurales, dont l’objectif est de faciliter l’écoulement des produits agricoles et d’améliorer les conditions de vie des communautés locales.

En octobre 2024, l’ancien ministre du Développement rural, Muhindo Nzangi Butondo, avait exprimé la volonté du gouvernement de construire et réhabiliter 11 000 kilomètres de routes de desserte agricole à travers la République démocratique du Congo. Il reste à déterminer si le programme lancé au Kongo-Central s’inscrit dans cette dynamique nationale.

Ronsard Luabeya

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La République démocratique du Congo (RDC) a lancé un appel à manifestation d’intérêt international (AMI) pour la construction d’une usine d’assemblage et de montage de trains.

Le document, signé le 17 octobre 2025 par le ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba, recherche des partenaires pour la création d’unités d’assemblage capables de produire plusieurs dizaines de locomotives et wagons par an, tout en assurant un transfert de compétences vers les ingénieurs et techniciens locaux.

Le projet doit être mis en œuvre sous la forme d’un partenariat public-privé (PPP) d’une durée comprise entre 25 et 30 ans. Il prévoit également la création d’un écosystème de maintenance, la production de pièces détachées et la formation professionnelle.

Deux sites sont envisagés pour accueillir les installations : Matadi, porte océanique stratégique, et Kalemie, carrefour ferroviaire situé dans la province du Tanganyika.

Cette initiative marque un pas vers la création d’une filière ferroviaire locale dans un pays encore largement dépendant des importations de matériel roulant. Mais, bien que soutenue par l’État, la mise en place de ces usines d’assemblage pourrait se heurter à plusieurs défis structurels.

Les risques macroéconomiques — tels que la volatilité du franc congolais, les retards de paiement publics ou encore l’instabilité réglementaire — peuvent dissuader les investisseurs. De plus, la dépendance à l’importation de composants clés maintient une vulnérabilité logistique et financière élevée.

Le déficit de main-d’œuvre qualifiée, l’absence d’un écosystème industriel complémentaire (sous-traitants locaux, logistique intégrée, maintenance), ainsi que les goulets d’étranglement persistants dans les domaines de l’énergie, des infrastructures ou de la connectivité numérique, risquent également de freiner les gains de productivité attendus.

À titre de comparaison, des pays comme l’Afrique du Sud ou l’Égypte ont développé leurs filières ferroviaires après plusieurs décennies d’investissement dans la formation et la sous-traitance industrielle locale.

Marché limité

Selon l’AMI, la RDC dispose de plus de 5 000 km de voies ferrées, un potentiel largement sous-exploité, plusieurs tronçons étant non opérationnels, ce qui limite pour l’instant la taille du marché. Le pays a toutefois engagé la réhabilitation de ses lignes intérieures et des corridors ferroviaires régionaux, notamment celui de Lobito (Angola – Zambie – RDC) et celui du Tanganyika vers la Tanzanie.

En septembre 2025, le gouvernement a relancé la ligne Kinshasa–Matadi, reliant sur 366 km la capitale au principal port maritime du pays, tout en acquérant de nouveaux matériels roulants. À terme, cette ligne doit être prolongée jusqu’au futur port en eau profonde de Banana, actuellement en construction, dans le cadre d’un plan visant à fluidifier les échanges intérieurs et extérieurs.

Si ces projets se concrétisent, ils devraient réduire les défis de mobilité dans un contexte où le réseau routier national et le transport fluvial font face à de nombreuses contraintes : routes dégradées, congestion urbaine, embarcations vétustes, voies de navigation non balisées et accidents fréquents. Autant de facteurs qui pèsent sur les coûts logistiques et affectent la compétitivité économique du pays.

Pierre Mukoko, avec l’Agence Ecofin

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La République démocratique du Congo (RDC) veut se doter de normes encadrant le secteur des bâtiments et travaux publics (BTP).

L’information provient d’une communication du ministère des Infrastructures et Travaux publics (ITP) datée du 22 octobre 2025, faisant suite à la signature d’un arrêté portant création d’une Commission nationale des normes. Celle-ci disposera de dix-huit mois pour élaborer un référentiel adapté aux réalités géologiques, climatiques et socio-économiques du pays, avec une mise en application attendue d’ici 2027.

Selon cet arrêté, la Commission nationale des normes réunira des représentants des ministères sectoriels, de l’Office des voiries et drainage (OVD), de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), de l’Ordre des ingénieurs, des universités, ainsi que de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Cette composition vise à intégrer l’expertise technique, les besoins du marché, et les contributions des acteurs publics et privés dans l’élaboration des futures normes.

Six catégories de normes seront élaborées, chacune prise en charge par des sous-commissions spécialisées, afin d’assurer une approche adaptée aux différents types de chantiers et matériaux.

L’arrêté précise également que ces normes devront être harmonisées avec les standards régionaux et internationaux, afin de faciliter l’intégration des entreprises étrangères sur le marché congolais et, inversement, de permettre aux entreprises nationales de participer plus aisément aux projets régionaux.

Cette décision fait suite au plaidoyer présenté en janvier par le secrétaire exécutif du Club BTP et de la Chambre des métiers et artisans, Jean Kakwende, qui dénonçait l’absence de cadre normatif dans le secteur de la construction en RDC. Selon lui, cette carence fragilise la sécurité des populations et la qualité des infrastructures. « Sans normes, il ne peut y avoir de développement durable », avait-il rappelé.

Cette initiative rejoint l’ambition du président Félix-Antoine Tshisekedi, qui fait du secteur de la construction, des infrastructures et de l’habitat un levier majeur de transformation économique.

Le secteur du BTP génère au moins 500 000 emplois par an en RDC, mais reste marqué par des chantiers non conformes, entraînant des effondrements récurrents et des pertes humaines.

À Bunia, l’effondrement d’un immeuble en construction avait causé plusieurs victimes, tandis que cinq ouvriers ont récemment perdu la vie à Kinshasa, dans la commune de Matete, lors de l’effondrement d’un bloc de béton pendant des travaux de curage de caniveaux.

Ces incidents illustrent les conséquences du non-respect des règles techniques dans l’exécution des travaux publics.

La mise en place de cette Commission nationale des normes répond à un constat largement partagé : la malfaçon dans la réalisation des infrastructures publiques, notamment les routes, entraîne leur dégradation rapide, parfois quelques mois seulement après leur mise en service.

L’introduction de normes contraignantes pourrait ainsi réduire les dépenses de réhabilitation, sécuriser les chantiers et améliorer la durabilité des investissements publics.

Timothée Manoke

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De janvier à septembre 2025, la production totale de cobalt de la compagnie minière chinoise CMOC en République démocratique du Congo (RDC) a atteint 87 974 tonnes, selon son rapport opérationnel publié le 24 octobre. Ce volume, cumul des productions issues des mines de Kisanfu et de Tenke-Fungurume, représente une hausse de 3 % par rapport à la même période en 2024. L’entreprise se trouve ainsi en bonne voie pour atteindre ses objectifs annuels, fixés entre 100 000 et 120 000 tonnes de cobalt en 2025, contre 114 200 tonnes déclarées l’année précédente.

Mais la grande majorité de cette production ne pourra pas être exportée cette année. Depuis le 21 février 2025, la RDC a imposé un embargo sur les exportations de cobalt. Cette mesure a été remplacée le 16 octobre par un système de quotas d’exportation, limitant CMOC à 6 500 tonnes expédiables pour le dernier trimestre 2025.

Pour 2026, le groupe bénéficiera d’un quota de 31 200 tonnes, le volume du mois de décembre 2025 étant reconduit pour chaque mois de l’année suivante, sauf en cas de non-respect des règles. En pratiquement deux ans, les exportations cumulées de CMOC plafonneraient ainsi à 37 700 tonnes, soit moins de la moitié de la production réalisée sur les neuf premiers mois de 2025. Une situation que les dirigeants du groupe jugent déjà « à la limite du tolérable ».

Pourtant, la politique de quotas devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2027. Après 18 125 tonnes autorisées pour 2025, le volume total des exportations permises atteindrait 96 600 tonnes pour 2026 et 2027, avec la possibilité pour l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS) d’ajuster ces quantités selon les besoins du marché.

Avec cette régulation, la RDC espère obtenir de meilleurs prix pour le cobalt tout en incitant les entreprises minières à investir dans la transformation locale, afin de créer davantage de valeur ajoutée. Selon des informations non officielles, Kinshasa viserait un prix plancher de 60 000 dollars la tonne, soit un triplement par rapport à février 2025, au moment de l’instauration de l’embargo.

Actuellement, la tonne de cobalt se négocie autour de 45 000 dollars sur la Bourse des métaux de Londres (LME). Les prix devraient toutefois continuer d’augmenter : alors que la RDC, premier producteur mondial avec près de 75 % de parts de marché en 2024, réduit ses approvisionnements, la demande mondiale est attendue en hausse de 4 % en 2025 et de 6 % en 2026, selon le Cobalt Institute.

Pierre Mukoko avec l’Agence Ecofin

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The Federation of Enterprises of Congo (FEC) and TradeMark Africa (TMA) announced on Oct. 17, 2025, an agreement aimed at expanding TMA’s digital trade information platform and strengthening logistics dialogue in the Democratic Republic of Congo (DRC).

The project is designed to structure exchanges between Congolese economic actors and their counterparts in Central Africa while reducing the costs and delays associated with freight transport, particularly along the DRC-Zambia corridor.

Financed by the U.K. International Development through the British government, the agreement runs until March 2026 and seeks to facilitate access for Congolese traders—especially women and youth—to reliable, real-time commercial data.

Small traders in Haut-Katanga are among the main beneficiaries of the initiative, which will provide them with new digital tools intended to increase their competitiveness in regional markets.

The agreement leverages TMA’s successful experience in East Africa. According to the 2024 Making Trade Work for Women in East Africa report, the platform has already connected over 95,000 traders, 90% of whom are women, in Burundi, Rwanda, Tanzania, and Uganda, to new buyers and markets, generating an average 70% increase in annual sales.

TradeMark Africa, a non-profit organization, works for inclusive trade and sustainable economic growth on the continent. In the DRC, it supports several initiatives aimed at modernizing logistics infrastructure, promoting the digitalization of trade, and facilitating cross-border commerce.

TMA is also executing several infrastructure projects across the country, including the construction of One-Stop Border Posts at Mahagi (Ituri) and Ruzizi, as well as the Kalundu port in South Kivu, all intended to streamline regional trade flows.

Ronsard Luabeya 

The government of the Democratic Republic of Congo (DRC) is pushing to ensure that the recent appreciation of the Congolese Franc (FC) translates into concrete benefits for households. Following an economic briefing on Oct. 22, 2025, led by President Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Minister of National Economy Daniel Mukoko Samba announced an imminent drop in fuel prices.

The meeting at the Presidency was convened to examine the FC’s recent appreciation against other currencies and ensure that households experience an actual increase in purchasing power. Minister Mukoko stated that concrete measures would be taken to ensure price reductions reflect this monetary shift.

The announcement comes two weeks after a fuel price cut was implemented in the country’s western zone, which includes provinces like Kinshasa and Kongo-Central. Gasoline prices fell from 2,990 FC to 2,690 FC per liter, and diesel dropped from 2,980 FC to 2,680 FC. However, for Congolese whose income or savings are denominated in U.S. dollars, the prices effectively increased in dollar terms: 2,990 FC was equivalent to approximately $1.03, while 2,690 FC now represents at least $1.44.

The National Movement of Injured Consumers (MNCL) noted this trend, illustrating the shift in an Oct. 14 statement: the price of a beer remained at 4,000 FC, effectively rising from $1.37 to $2.10, while a carton of chicken dropped from 108,000 FC to 80,000 FC, which is an increase from $38.57 to $40.

The MNCL also highlighted that the situation is compounded by exchange rate speculation practiced by some currency traders and Mobile Money agents. The movement noted that while the Central Bank of Congo communicates an official rate of 2,300 FC per dollar, many traders are changing one dollar for 1,900 FC, 1,800 FC, or even 1,700 FC. This distortion further erodes the purchasing power of those receiving dollar-denominated income.

In response, the government intends to fight exchange rate speculation and compel merchants to lower prices to offset the dollar-denominated purchasing power loss caused by the FC's appreciation. For fuel, the Minister announced a meeting with oil companies on Oct. 31, 2025. The day before the presidential meeting, he had launched economic control missions aimed at stabilizing the domestic market, verifying regulatory compliance, ensuring price transparency, and assessing the actual impact of the franc's appreciation on basic necessities.

However, this push is generating concern among several economic operators who fear being forced to sell at a loss, citing the inventory effect. This mainly affects importers and producers who rely on dollar-denominated inputs and imported machinery.

Supermarkets, importers, and distributors do not replenish their stock daily. They often import large quantities financed in dollars. If they procured goods at an exchange rate of 2,800 FC per dollar, their costs and sales prices were set accordingly. If the rate then drops to 2,600 FC per dollar a few weeks later, their existing inventory remains valued at the old rate. Consequently, they cannot immediately pass on the appreciation of the Congolese Franc without reducing profit margins or selling at a loss.

Oil marketers are an exception to this dynamic, as the government compensates them for foreign exchange losses.

Timothée Manoke 

The planned China-Congo Industrial City is now estimated to cost $12 billion, up from previous projections. The new figure was announced on Oct. 23, 2025, during a ceremony in Kinshasa chaired by Prime Minister Judith Suminwa, which also saw the signing of a collaboration agreement between the Democratic Republic of Congo (DRC) and the Sino-Congo Special Economic Development Zone (SCSZ) consortium.

The industrial city is part of the broader Kinshasa Urban Expansion Project, a major $50 billion development plan to build a new city spanning 43,000 hectares in Maluku, about 60 kilometers east of central Kinshasa.

Originally expected to cover 7,500 hectares, the Industrial City—which could generate over 150,000 direct and indirect jobs—will now see that area apply only to phase one, according to the Prime Minister’s office and the Strategic Oversight Committee for the Kinshasa Urban Expansion Project (CSSPEVK). Details on a second phase have not yet been released.

Official information indicates that the first phase will include eight industrial parks covering the construction materials, agri-food, textiles, chemical and metallurgical, forest products, electronics and high-tech, mechanical and electrical manufacturing, and recycling sectors.

The parks will host about 1,200 factories over 5,000 hectares, along with a 2,000-hectare commercial district and a 500-hectare residential zone for workers. The cost of this first phase was initially estimated at $8 billion, according to the Belgian daily L’Écho. The terms of the agreement with SCSZ has not been made public, but officials describe it as “the second of its kind after the Sicomines deal.”

Signed in 2008, the Sicomines agreement linked the DRC with a Chinese consortium comprising Crec, Sinohydro, and Zhejiang Huayou in a minerals-for-infrastructure exchange, often dubbed the “contract of the century.” The new agreement involves a different Chinese consortium, led by China State Construction Engineering.

If the SCSZ deal follows the same model as Sicomines, analysts warn it could face similar governance and transparency issues. In July 2024, the International Monetary Fund (IMF) urged the DRC to strengthen transparency and accountability mechanisms in managing the Sicomines convention.

Whether the DRC has learned from that experience may become clearer in the coming weeks. The signing of the SCSZ convention nonetheless marks a decisive step toward implementing the China–Congo Industrial City project.

Pierre Mukoko

Democratic Republic of Congo Prime Minister Judith Suminwa Tuluka met with a delegation from the Vietnamese conglomerate Vingroup on Oct. 23, 2025, in Kinshasa. The meeting, led by Vingroup Vice Chair Lê Thị Thu Thủy, aimed to explore a public-private partnership to support key initiatives under the government’s action plan.

According to a statement from the Prime Minister’s office, the initial assessment of priority sectors has been completed. Vingroup expressed readiness to invest in five main areas: agriculture, health, education, real estate, and infrastructure.

Although no concrete details—such as project amounts, timelines, or locations—have been disclosed, both parties confirmed that the exploratory phase is over and that they are ready to enter contract negotiations.

Founded in 1993 in Ukraine as Technocom Corporation, Vingroup Joint Stock Company (Vingroup JSC) launched its activities in Vietnam in the early 2000s under two brands: Vincom (real estate and retail) and Vinpearl (tourism and hospitality).

These entities merged in January 2012 to form Vingroup JSC. Today, Vingroup is a diversified conglomerate operating across five main divisions: industry and technology, real estate and services, infrastructure, green energy, and social initiatives.

 Boaz Kabeya

Dans un communiqué publié le 17 octobre 2025, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et TradeMark Africa (TMA) ont annoncé la signature d’un accord visant à étendre la plateforme numérique d’information commerciale développée par TMA et à renforcer le dialogue logistique en République démocratique du Congo (RDC).

Ce projet a pour objectif de structurer les échanges entre les acteurs économiques congolais et leurs homologues d’Afrique centrale, tout en réduisant les coûts et délais liés au transport des marchandises, notamment sur le corridor RDC–Zambie.

Financé par le gouvernement britannique à travers UK International Development, l’accord, valable jusqu’en mars 2026, entend faciliter l’accès des commerçants congolais — en particulier les femmes et les jeunes — à des données commerciales fiables et en temps réel.

Les petits commerçants du Haut-Katanga figurent parmi les principaux bénéficiaires de cette initiative, qui mettra à leur disposition de nouveaux outils numériques destinés à accroître leur compétitivité sur les marchés régionaux.

L’accord s’appuie sur l’expérience réussie de TMA en Afrique de l’Est. Selon le rapport Making Trade Work for Women in East Africa (2024), la plateforme a déjà connecté plus de 95 000 commerçants, dont 90 % de femmes au Burundi, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda, à de nouveaux acheteurs et marchés, générant une augmentation moyenne de 70 % des ventes annuelles.

Organisation à but non lucratif, TradeMark Africa œuvre pour un commerce inclusif et une croissance économique durable sur le continent. En RDC, elle soutient plusieurs initiatives visant à moderniser les infrastructures logistiques, promouvoir la digitalisation des échanges et faciliter le commerce transfrontalier.

TMA exécute également plusieurs projets d’infrastructures à travers le pays, notamment la construction des postes frontaliers à arrêt unique de Mahagi (Ituri) et de Ruzizi, ainsi que celle du port de Kalundu au Sud-Kivu, destinés à fluidifier les échanges régionaux.

Ronsard Luabeya 

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