The Walikale territory in North Kivu faces a growing risk of supply shortages in essential goods. The advanced degradation of National Road No. 3 (RN3), which links the region to Maniema, has disrupted the circulation of goods for nearly a month.
Local sources report that almost 180 trucks from Kisangani remain immobilized on the Makana–Mengwe section, located on the border between Walikale (North Kivu) and Lubutu (Maniema). Heavy rains have turned several portions of the road into deep mud, which makes vehicle passage nearly impossible.
The Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), quoted by Actualité.cd, states that 120 vehicles remain blocked between Makana and Makote in Walikale territory. ACCO adds that 80 additional trucks remain bogged down between Losso and Mengwe on the Maniema side.
This situation significantly slows traffic along a corridor that remains essential for supplying remote areas of North Kivu.
The disruption already affects several consumption centers, including Makana, Biruwe, Logu, Ndjingala, Mubi and central Walikale. Local traders report rising prices for basic commodities and gradually declining inventory levels due to irregular resupply. Some imported products from Kisangani have begun to disappear from local markets.
In response to the prolonged paralysis, transporters call on provincial and national authorities to launch urgent rehabilitation works on the affected road segments. They argue that a rapid intervention would restore traffic and prevent a broader supply crisis in the region.
This article was initially published in French by Ronsard Luabeya
Adapted in English by Ange Jason Quenum
Heineken a annoncé avoir transféré sa brasserie de Bukavu à la société mauricienne Synergy Ventures Holdings Ltd pour un euro symbolique, après avoir perdu le contrôle opérationnel de ses installations dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Cette perte de contrôle est liée à l’occupation des sites de Goma et de Bukavu par des groupes armés présents depuis le 12 juin, dans un contexte marqué par la progression du M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. (Reuters / Madis Invest)
Selon l’annonce relayée le 19 novembre 2025 par Reuters, la cession est motivée par des considérations humanitaires : préserver les emplois et les moyens de subsistance, maintenir les services communautaires essentiels et prévenir toute utilisation abusive des installations dans un environnement sécuritaire instable.
On ignore encore comment Synergy Ventures compte relancer les activités de la brasserie de Bukavu. Selon l’annonce, l’entreprise reprendra toutefois l’ensemble des responsabilités liées à l’exploitation du site, notamment les opérations de production, la gestion du personnel et les obligations fiscales. Heineken conserve, de son côté, une option de rachat valable trois ans, dans l’hypothèse où les conditions sécuritaires permettraient une reprise.
Une perspective incertaine. Malgré la signature, le 15 novembre 2025 à Doha (Qatar), d’un Accord-cadre pour une paix globale dans l’Est de la RDC entre le gouvernement congolais et les rebelles de l’AFC/M23, les combats se poursuivent sur le terrain.
Dès le mois de mars, Bralima avait suspendu ses opérations à Goma, Bukavu et Uvira en raison de raids et de pillages visant ses entrepôts. La dégradation rapide de la situation avait conduit, le 20 juin, à l’évacuation complète du personnel encore présent dans ces trois villes, soit environ un millier d’emplois directs et indirects affectés.
Ces installations représentaient pourtant un enjeu majeur pour la filiale congolaise du groupe : selon les données internes de Bralima, Goma, Bukavu et Uvira généraient près d’un tiers de ses revenus en RDC, où Heineken exploite cinq brasseries implantées depuis les années 1920.
Boaz Kabeya
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Le territoire de Walikale, dans la province du Nord-Kivu, fait face à un risque de rupture d’approvisionnement en produits de première nécessité. Depuis près d’un mois, la dégradation avancée de la route nationale n°3 (RN3), principal axe reliant la région au Maniema, paralyse la circulation des marchandises.
Selon des sources locales, près de 180 camions en provenance de Kisangani sont immobilisés sur le tronçon Makana–Mengwe, à la limite des territoires de Walikale (Nord-Kivu) et Lubutu (Maniema). Les pluies diluviennes ont transformé plusieurs portions de la route en bourbiers, rendant le passage des véhicules presque impossible.
L’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), citée par Actualité.cd, indique par ailleurs que 120 véhicules sont bloqués entre Makana et Makote, dans le territoire de Walikale, tandis que 80 autres sont embourbés entre Losso et Mengwe, côté Maniema. Cette situation provoque un ralentissement significatif du trafic sur un corridor vital pour l’approvisionnement des zones enclavées du Nord-Kivu.
Les conséquences se font déjà sentir dans plusieurs centres de consommation, notamment Makana, Biruwe, Logu, Ndjingala, Mubi et Walikale-centre. Les commerçants signalent une hausse des prix des denrées de base et une baisse progressive des stocks, faute de réapprovisionnement régulier. Certains produits importés depuis Kisangani commencent à se raréfier sur les marchés locaux.
Face à cette paralysie, les transporteurs appellent les autorités provinciales et nationales à engager en urgence des travaux de réhabilitation sur ce tronçon. Ils estiment qu’une intervention rapide permettrait non seulement de rétablir le trafic, mais aussi d’éviter une crise d’approvisionnement.
Ronsard Luabeya
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Le pont Mbogu, situé à environ 9 km de Bunia dans le groupement Babiase, s’est effondré le 18 novembre 2025 lors du passage d’un camion en provenance de Kasenyi. Cet incident a interrompu la circulation sur l’un des axes les plus fréquentés de l’Ituri.
L’axe Bunia–Kasenyi joue un rôle essentiel dans l’acheminement des marchandises en provenance de l’Ouganda, notamment via le lac Albert. Ce corridor assure une part importante des flux commerciaux entrant dans la ville de Bunia.
Selon la presse locale, des centaines de camions transportant des produits ougandais, dont certains périssables, sont désormais bloqués, entraînant des retards dans la chaîne d’approvisionnement.
Le pont Mbogu avait déjà cédé en mai 2025 après un débordement dû aux fortes pluies. L’incident actuel survient quelques mois après des interventions provisoires qui n’avaient pas permis de stabiliser durablement l’ouvrage, resté vulnérable aux charges lourdes et aux intempéries.
L’Association des transporteurs et chargeurs du Congo (ATCC) appelle à une intervention urgente afin de rétablir la circulation sur cet axe et d’éviter une accumulation prolongée de marchandises à la frontière.
Boaz Kabeya
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À Belém, au Brésil, les gouvernements d’Allemagne, de Belgique et de Norvège, ainsi que l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI), ont annoncé le 17 novembre 2025, en marge de la COP 30, un engagement collectif de 93 millions de dollars au profit de Canopy Trust. Ce mécanisme financier, lancé début 2025 par la Catalytic Finance Foundation, une fondation basée en Suisse, vise à promouvoir l’investissement privé dans des chaînes de valeur durables et sans déforestation dans le Bassin du Congo.
Le principe est d’utiliser des fonds publics pour réduire le risque lié aux projets et les rendre plus attractifs pour les investisseurs privés. Les 93 millions engagés serviront de capital-risque : en cas d’échec des projets financés, ce sont les bailleurs publics qui absorberont les premières pertes, avant les investisseurs privés. Grâce à ce mécanisme — qui inclut également une assistance technique — les promoteurs ambitionnent d’attirer au moins 500 millions de dollars d’investissements privés dans des chaînes de valeur durables en Afrique centrale d’ici 2035.
Pour permettre à la République démocratique du Congo (RDC), qui abrite environ 60 % des forêts du Bassin du Congo, de tirer pleinement parti de cette initiative, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle économie climatique, Marie Nyange Ndambo, a promis d’accélérer les réformes visant à améliorer le climat des affaires. « Nous sommes résolus à accélérer les réformes destinées à améliorer le climat des affaires, afin que les investisseurs puissent s’associer à nous en toute confiance et contribuer à une croissance durable à grande échelle », a-t-elle déclaré.
En RDC, quatre projets pilotes ont déjà été identifiés pour bénéficier d’une assistance technique et d’un financement initial. Ils sont concentrés dans la région de Bankana, à 115 kilomètres à l’est de Kinshasa, et combinent la production de charbon de bois et la transformation de farine de manioc dans un modèle intégré reliant les chaînes de valeur agricoles et énergétiques.
Accroître les revenus
Selon Canopy Trust, ces initiatives visent à développer un système agroforestier reposant sur de petites exploitations agricoles, et à renforcer les chaînes de valeur forestières et agricoles, afin de permettre aux communautés locales d’augmenter leurs revenus et d’améliorer leur sécurité alimentaire et énergétique.
L’étude de faisabilité menée par Canopy Trust souligne que la RDC est confrontée à une déforestation élevée due à la culture itinérante sur brûlis et à la production non durable de charbon de bois. Ces pratiques entraînent chaque année la perte d’environ 0,5 million d’hectares de forêts primaires et 0,8 million d’hectares de forêts secondaires et zones boisées. La production de manioc, qui représente 72 % de la production agricole primaire du pays, repose presque entièrement sur la culture sur brûlis, contribuant fortement à la déforestation et aux émissions de gaz à effet de serre, estimées à 629 millions de tonnes équivalent CO₂ en 2021, selon les données de Canopy Trust.
Les projets soutenus visent à atténuer ces impacts environnementaux en utilisant du bois d’acacia issu de plantations plutôt que du bois de forêt naturelle, et en améliorant l’efficacité des fours à charbon de bois, ce qui permettrait de réduire les émissions de 90 % par rapport aux méthodes traditionnelles. Pour la production de manioc, les approches proposées pourraient augmenter les rendements jusqu’à 300 %, contribuant à l’autonomisation des petits exploitants et à la création d’emplois dans les unités de transformation intégrées, tout en garantissant un débouché stable pour leurs produits.
Boaz Kabeya
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Par un message daté du 14 novembre 2025 et adressé au gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Somo Kakule Evariste, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a ordonné la suspension de l’opération « armes contre argent » lancée par le gouvernement provincial. Ce télégramme, diffusé depuis le 19 novembre par des journalistes proches du gouvernorat, enjoint d’interrompre l’opération « toutes affaires cessantes ».
Le ministre de l’Intérieur justifie cette suspension par le risque d’atteinte à « l’image exemplaire du pays vis-à-vis des Nations unies » et par la possibilité d’une aggravation de la situation sécuritaire dans la province, estimant qu’un encadrement préalable est nécessaire. Il précise que l’opération est gelée dans l’attente d’une réunion de cadrage entre son ministère et celui de la Défense nationale et des Anciens combattants.
Cette opération d’achat d’armes détenues illégalement par des tiers avait été initiée, le 29 octobre 2025, par le gouverneur militaire afin de faire face à la recrudescence de l’insécurité dans la province, dans un contexte marqué par la multiplication des braquages d’institutions financières, des incursions nocturnes dans les domiciles et des meurtres attribués à des hommes armés, notamment dans les villes de Beni et Butembo.
L’arrêté provincial prévoyait une contrepartie financière de 100 dollars pour une arme de type AK-47 ou équivalent, 200 dollars pour une arme d’appui et un dollar par munition, tout en garantissant la discrétion des personnes participant à l’opération ainsi que l’absence de poursuites judiciaires pendant toute sa durée.
Timothée Manoke
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Le 19 novembre 2025, FirstBank RDC, filiale du groupe nigérian First Bank of Nigeria (FBN Holdings), et Visa, leader mondial des paiements digitaux, ont signé un partenariat visant à moderniser l’écosystème de paiement numérique de la banque en République démocratique du Congo.
Conclu pour une durée de trois ans, l’accord prévoit l’intégration des solutions technologiques de Visa afin d’enrichir les services numériques et les fonctionnalités des cartes virtuelles proposées aux clients. Dans ce cadre, FirstBank lancera une nouvelle gamme de cartes : Visa Infinix Card (premium) destinée à une clientèle VIP, Corporate Card pour les entreprises, et Prepaid Card dédiée aux transactions des petites et moyennes entreprises (PME). Ces innovations seront accompagnées d’outils de suivi plus flexibles.
Selon Gisele Lutundula, directrice générale adjointe de FirstBank, cette initiative vise à diversifier l’offre de produits pour répondre aux besoins d’un marché congolais en pleine évolution. Les solutions de paiement seront adaptées aux réalités locales, notamment dans les zones peu desservies, afin de garantir des transactions sécurisées, en particulier pour les PME.
De son côté, Sophie Kafuti, directrice générale de Visa RDC, a indiqué que Visa apportera un appui technologique pour accélérer le déploiement des nouveaux produits, ainsi qu’un accompagnement en formation destiné aux équipes de la banque et aux utilisateurs finaux. Le partenariat inclut également un soutien financier pour élargir l’accès aux services et renforcer l’inclusion financière en RDC.
Lors de la cérémonie, Aminata Kane, Senior Vice-président Visa pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique, a salué le potentiel du marché congolais et l’importance du rôle de FirstBank dans l’écosystème financier national. En 2024, FirstBank RDC a enregistré une croissance de 71 % de ses actifs, atteignant 4 476 milliards CDF (1,57 milliard dollars), portée par une hausse des dépôts clients et l’expansion de son portefeuille de crédits. La banque prévoit de renforcer sa présence dans la région minière du Grand Katanga, d’accroître de 30 % les revenus issus des produits numériques et d’atteindre 100 000 agents bancaires d’ici 2029.
Ronsard Luabeya
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The Democratic Republic of Congo (DRC) has received its first shipment of Chinese-made construction equipment under a major road partnership with South African group Guma.
Infrastructure and Public Works Minister John Banza Lunda oversaw the arrival of 200 units of civil engineering machinery from China on November 14, according to an official statement. The shipment included dump trucks, bulldozers and various utility vehicles.
The equipment is the first batch of a 5,600-unit order tied to a partnership announced by the Prime Minister’s Office in February 2024 at the Mining Indaba forum in South Africa. At the time, the government said it had reached an agreement with the Development Bank of Southern Africa (DBSA) and Guma Africa to support an extensive road development program.
The contract covers a planned network of 180,000 kilometers of roads, valued at 450 million dollars. The financing is intended to support equipment purchases, road rehabilitation and maintenance by the Ministry of Infrastructure, and training for operators and technicians within the Roadways and Drainage Authority (OVD) and the Road Office (OR).
Financing and Delays
Although the project was initially expected to roll out over three years, the Ministry of Infrastructure said the contract was not formally signed until August 29, 2025.
The financing structure remains unclear. The Ministry only specified that the project is being “financed without a sovereign guarantee.” The arrangement appears to follow a leasing model in which DBSA acts as the financier, Guma supplies the machinery and the Congolese state leases the equipment. The government would use the machines for road works and repay the cost through lease fees, with ownership passing to the state once the full amount is covered.
Technical details for the planned roads have not yet been released, but the announced budget indicates that the work will mainly involve dirt roads.
In February 2024, the Prime Minister’s Office described the program as a major boost to the Local Development Program for 145 Territories (PDL-145T). The second phase of the PDL-145T, launched in the third quarter of 2022, covers the rehabilitation of more than 38,000 kilometers of rural access roads and related infrastructure, at a cost of 1.25 billion dollars. How the two road programs will be coordinated is still unclear.
During his visit to the DRC on August 29, Guma Group CEO Robert Gumede said the project “will transform the lives of Congolese people by reducing transport costs and stimulating agriculture and industry.” He added that the main objective is to improve links between urban and rural areas to support mobility and strengthen regional integration.
Pierre Mukoko & Timothée Manoke
Entreprise Générale du Cobalt (EGC), a subsidiary of state-owned Gécamines, presented 1,000 tons of artisanally mined cobalt on November 13, 2025, describing the material as “structured, ethical and traceable.”
The event, titled “1,000 Tons of Future,” aimed to demonstrate to markets and investors that artisanal cobalt can meet international expectations on transparency, profitability, and ESG compliance.
EGC General Director Eric Kalala said the company hopes to attract investment that will help build a competitive, nationally controlled artisanal mining industry.
An Informal Sector with Heavy Reliance
The Democratic Republic of Congo (DRC) holds about 72 percent of global cobalt reserves and supplies more than 74 percent of world production. EGC estimates that a significant share of this output comes from artisanal mining, a sector that employs between 1.5 million and 2 million people and supports more than 10 million others.
Despite its economic importance, the sector operates largely outside formal structures. It is marked by non-transparent buying practices, low prices, unsafe working conditions and the dominance of unregulated intermediaries. These problems prompted the U.S. Labor Department to add Congolese cobalt to its 2024 list of goods suspected of being produced with child labor.
Created in 2019, EGC is mandated to organize, purchase and market artisanal cobalt while improving traceability, compliance and fair pay. The company also aims to increase local value addition through small-scale processing, strengthen cooperatives and offer miners more predictable incomes.
Push for Transparency
To carry out its mission and secure financing, EGC says it has developed a model designed to bring the artisanal segment up to international standards.
“The company is deploying controlled mining zones with weighing stations, direct-payment systems and digital tracking tools to ensure every ton is traceable from the mining site to processing,” EGC said.
However, EGC did not disclose where the 1,000 tons presented in Kolwezi were mined. The lack of clarity is significant for industrial buyers, who frequently accuse artisanal miners of entering their concessions illegally. Such incursions regularly spark disputes and, according to the Federation of Congolese Enterprises, have caused nearly 3 billion dollars in losses for one mining company.
Government Response
In response, President Félix-Antoine Tshisekedi announced several measures during the 47th Council of Ministers in Kolwezi on June 13, 2025. These include quickly designating legal artisanal mining zones and opening discussions with mining companies, including Gécamines, to release specific land parcels.
Gécamines had already made five pilot sites available to EGC around Kolwezi in February 2024. The sites were intended to support a roadmap to gradually formalize the artisanal cobalt sector. An exploration program began soon after, and EGC announced in September 2024 that targeted drilling would start on one of the locations. Results have not yet been published.
Pierre Mukoko & Ronsard Luabeya
Rome Resources a annoncé, le 19 novembre 2024, son intention de lever 1,9 million de livres sterling (2,4 millions USD) via un placement d’actions. Les fonds serviront à financer un nouveau programme de forage sur le projet d’étain Bisie North, que la société britannique explore en République démocratique du Congo.
Selon Rome Resources, la campagne visera à tester les cibles prioritaires du site, notamment les zones plus profondes des gisements Kalayi et Mont Agoma. La société estime que ces travaux présentent un potentiel de découverte compris entre 53 000 et 144 000 tonnes de ressources minérales, ce qui permettrait d’accroître ou d’affiner les 10 600 tonnes de ressources inférées déclarées le mois dernier à Bisie North.
« Le conseil d’administration est très encouragé par les fondements techniques établis par la première estimation des ressources minérales, qui met clairement en évidence le potentiel à haute teneur de Kalayi et de Mont Agoma. Nous sommes impatients de tester le potentiel à haute teneur en étain de Kalayi en profondeur, un atout majeur indiqué par la récente estimation des ressources », a déclaré Paul Barrett, directeur général de Rome Resources.
Dans l’attente du financement, la compagnie prévoit de démarrer les forages « dans environ deux semaines ». Les travaux devraient s’étendre sur 3 à 4 mois. Si les objectifs sont atteints, Bisie North pourrait renforcer la production congolaise d’étain, aujourd’hui portée à 99 % par la mine Bisie d’Alphamin Resources.
Aurel Sèdjro Houenou, Agence Ecofin
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