Le magazine américain Global Finance a désigné, le 6 novembre 2025, Rawbank lauréate pour la République démocratique du Congo (RDC) dans son classement annuel des World’s Safest Banks 2025. Cette distinction repose sur les notations des principales agences de crédit (Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch Ratings), ainsi que sur la taille des actifs et la solidité financière des institutions évaluées.
Rawbank succède à Equity Banque Commerciale du Congo (Equity BCDC), lauréate 2024 du même classement. Selon Global Finance, ce changement s’explique par le retrait de la notation Moody’s d’Equity BCDC en décembre 2024, à la suite de la décision de sa maison mère, Equity Group Holdings (Kenya), de regrouper ses notations au niveau consolidé.
En conséquence, Rawbank, notée B3 avec perspective stable par Moody’s depuis mai 2024, est devenue la seule entité bancaire congolaise disposant d’une notation internationale active, condition indispensable pour figurer dans le classement 2025 des banques les plus sûres.
La banque met en avant ses investissements dans la digitalisation (IllicoCash, RawbankOnline), la conformité réglementaire (renforcement du dispositif anti-blanchiment) et la gouvernance interne (création d’un comité RSE et durabilité), autant d’éléments qui ont pesé favorablement dans l’évaluation de Global Finance.
« Cette reconnaissance témoigne de la rigueur, de la discipline et de l’engagement de Rawbank à maintenir les standards les plus élevés en matière de fiabilité et de service. Elle vient saluer le travail collectif de nos équipes et la confiance renouvelée de nos clients. Nous continuerons d’investir dans la solidité, l’innovation et la conformité pour bâtir, en RDC, un système bancaire de référence en Afrique », a réagi Mustafa Rawji, directeur général de Rawbank.
Série de reconnaissances
Leader du secteur bancaire en RDC, Rawbank détient environ 30 % de part de marché, compte plus de 2 millions de clients et affiche près de 5 milliards de dollars d’actifs, selon son rapport annuel 2024. Son résultat net a progressé de 11,4 % pour atteindre 212,7 millions de dollars, tandis que son ratio de solvabilité, supérieur à 14 %, dépasse le minimum réglementaire fixé par la Banque centrale du Congo (BCC).
Ces indicateurs traduisent, selon Moody’s, une bonne capacité d’absorption des chocs macroéconomiques, malgré un environnement marqué par la volatilité du franc congolais et la dépendance au secteur minier.
La distinction de Global Finance s’ajoute à une série de reconnaissances internationales obtenues récemment. La banque avait en effet été élue Best Bank in DRC 2024 par Euromoney, Best Digital Bank 2024 pour la RDC par Global Finance, et récompensée pour sa conformité et sa gouvernance par The Banker et les Financial Afrik Awards 2024.
Ces distinctions devraient se traduire par une confiance accrue dans la protection des dépôts, un meilleur accès aux lignes de financement internationales (IFC, BAD, Proparco) et une capacité renforcée à financer les entreprises et les particuliers, grâce à une base de dépôts solide.
Pierre Mukoko et Boaz Kabeya
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L’approvisionnement de la ville de Bunia en produits pétroliers et denrées alimentaires par la Route nationale n°27 (RN27), reliant Bunia à Mahagi dans la province de l’Ituri, est sérieusement perturbé. En cause : la dégradation avancée du tronçon Pont Tchulu–Jina, situé à une quarantaine de kilomètres au nord de Bunia.
Selon plusieurs sources locales, près de 450 camions transportant des marchandises et du carburant sont immobilisés sur cet axe. Les fortes pluies ont transformé la voie en bourbier, rendant la circulation quasi impossible. Cette paralysie menace l’approvisionnement de Bunia, où les stocks de produits essentiels commencent à s’épuiser, faisant craindre une hausse généralisée des prix, rapporte Radio Okapi, citant un représentant de la société civile.
En septembre dernier, les transporteurs avaient déjà alerté sur la dégradation du tronçon. Ils affirment qu’il faut désormais au moins quatre jours pour parcourir les 180 kilomètres entre Bunia et Mahagi, contre environ quatre heures auparavant, en raison de l’état très détérioré de la route.
Ce tronçon fait pourtant l’objet d’un chantier de réhabilitation depuis deux ans, confié à l’entreprise ORC Construct dans le cadre d’un contrat de trois à cinq ans, financé par le Fonds national d’entretien routier (FONER). Mais, selon plusieurs organisations de la société civile, l’avancement des travaux reste insignifiant. Ces dernières parlent d’un projet « inefficace », alors que la route continue de se dégrader.
Axe vital pour le commerce régional, la RN27 relie l’Ituri à plusieurs pays d’Afrique de l’Est, notamment l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie. Son blocage prolongé risque d’affecter l’économie locale et de peser davantage sur le coût de la vie à Bunia.
Ronsard Luabeya
La réhabilitation du pont Ulindi, situé sur la Route nationale 31 (RN31) dans la province du Maniema, est désormais programmée, ouvrant de nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux et agricoles dans la région.
L’annonce a été faite le 4 novembre 2025, à Kindu, par Matthieu Kamulete Amisi, coordonnateur provincial intérimaire du Programme d’appui au développement rural inclusif et résilient (PADRIR), à l’occasion de la 2ᵉ Conférence sur les Mines, l’Énergie et les Infrastructures.
Selon le coordonnateur, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) ont mobilisé les fonds nécessaires pour financer le projet. Le montant total n’a pas été précisé, mais les études techniques devraient débuter en 2026, suivies du lancement des travaux de réhabilitation en 2027.
Situé entre les localités de Kailo et Punia, le pont Ulindi constitue une infrastructure stratégique pour la province. Sa remise en état permettra de rendre praticable la RN31, qui relie Kindu à d’autres grandes villes telles que Kisangani, Goma et Bukavu, tout en facilitant la jonction avec les routes nationales RN1 et RN2.
La réhabilitation du pont devrait fluidifier le transport des produits agricoles et améliorer la mobilité des populations locales.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme PADRIR, qui vise à renforcer les infrastructures routières, soutenir le développement économique régional et améliorer l’accès des zones rurales aux marchés.
Boaz Kabeya
Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a suspendu, le 6 novembre 2025, les activités de l’entreprise chinoise Congo Dongfang Mining (CDM) sur son site de Lubumbashi pour une période initiale de trois mois, à la suite d’un épisode de pollution industrielle ayant touché plusieurs quartiers de la ville.
Selon le ministre, pendant cette période — prolongeable en cas de nécessité — le producteur de cuivre et de cobalt doit maintenir la rémunération de l’ensemble du personnel du site concerné. L’entreprise devra également réparer intégralement les dommages environnementaux constatés, indemniser les populations affectées et s’acquitter des pénalités prévues par le Code minier et la réglementation en vigueur.
D’après les médias locaux, dès le lundi 3 novembre, une petite quantité d’eau contaminée s’écoulait déjà des installations de CDM situées dans la commune Annexe, au quartier Kasapa, au nord de Lubumbashi. Le lendemain, 4 novembre, la situation s’est aggravée : d’importantes quantités d’eau issues du bassin de rétention de l’entreprise minière se sont déversées dans plusieurs zones avoisinantes, notamment au marché Moïse, qui approvisionne une grande partie du nord de la ville.
Un bassin de rétention est une infrastructure industrielle destinée à stocker et neutraliser les effluents liquides issus du traitement minier avant leur rejet dans l’environnement. En cas de rupture, ces effluents — souvent acides et chargés de métaux lourds — peuvent contaminer les sols, les habitations et les cours d’eau, provoquant une pollution grave.
Des témoignages recueillis sur place font état de brûlures cutanées chez plusieurs habitants après contact avec l’eau, tandis que des animaux domestiques sont morts après en avoir bu. D’autres images virales sur les réseaux sociaux montrent des poissons morts flottant dans les cours d’eau pollués, notamment dans la rivière Lubumbashi.
Non-respect des normes
Face à la gravité de la situation, le ministre des Mines affirme s’être rendu d’urgence à Lubumbashi dans la nuit du 5 au 6 novembre. Sur le site de CDM, les responsables de l’entreprise ont expliqué que la fuite aurait été causée par un moellon — une grosse pierre tombée dans le bassin de rétention —, brisant la couche d’étanchéité et provoquant la fuite des eaux toxiques.
Ces explications n’ont pas convaincu le ministre, qui a indiqué sur sa page X (ex-Twitter) que « le bassin de rejet de la société ne répond à aucune norme environnementale : absence d’étanchéité, d’équilibre structurel, de dispositifs de contrôle et de plan d’urgence ».
Selon les médias locaux, l’entreprise a entrepris des mesures d’urgence pour contenir la pollution, notamment l’installation d’une barrière chimique à base de chaux pour neutraliser les liquides acides, ainsi que la mise en place d’une pompe destinée à rediriger les eaux contaminées vers un ancien bassin.
Cependant, plusieurs riverains rappellent qu’il ne s’agit pas du premier incident impliquant CDM. En 2022, des habitants avaient déjà dénoncé le déversement d’eaux polluées dans les canalisations et la libération de fumées toxiques depuis les installations de l’entreprise.
Ce nouvel épisode relance le débat sur la responsabilité environnementale des entreprises minières en République démocratique du Congo et sur la capacité des autorités à imposer des normes strictes dans un secteur souvent critiqué pour ses pratiques dangereuses pour les populations et les écosystèmes.
Timothée Manoke
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Un an après la signature du partenariat public-privé (PPP) entre le ministère congolais des Transports et la société Pads Corporation Sarl pour la digitalisation et la collecte des redevances perçues au sein de ce ministère, le projet fait désormais l’objet d’un réexamen. Cette réévaluation intervient à la suite de contestations formulées par la société publique Lignes Maritimes Congolaises (LMC), qui dénonce notamment sa non-implication dans le projet et la nouvelle répartition des droits de trafic maritime induite par le contrat.
Pour trouver une issue, des réunions de concertation se sont tenues les 3 et 4 novembre 2025 à Kinshasa. Autour de la table figuraient les ministres des Transports, Jean-Pierre Bemba, et du Portefeuille, Julie Mbuyi, les dirigeants de la LMC, ainsi que le comité directeur de Pads Corporation.
À l’issue des discussions, le président du Conseil d’administration de la LMC, Lambert Mende, a salué un dialogue constructif, estimant que ces premières rencontres ont permis de clarifier le cadre du partenariat et d’obtenir des « ajustements du gouvernement », sans plus de précisions. Selon la même source, les deux ministres ont instruit les experts de la LMC et de Pads Corporation d’élaborer un document de procédure définissant les mécanismes de collaboration entre les deux parties.
Signé en mars 2024, le PPP porte sur la conception, le financement, l’exploitation et la maintenance d’une plateforme numérique dédiée à la collecte automatisée des redevances perçues au sein du ministère des Transports. Le projet, d’un coût de 11 millions de dollars pour une durée de 10 ans, a introduit une nouvelle répartition des droits de trafic maritime, jusqu’ici entièrement alloués à la LMC : 10 % pour Pads Corporation, 17,5 % pour le fonctionnement de certaines administrations, et le reste pour la LMC.
La société publique dénonce cette répartition, qu’elle considère comme une perte de revenus et une réduction de ses prérogatives financières. Du côté du ministère des Transports, le PPP avec Pads Corporation est présenté comme une initiative de modernisation, visant à améliorer la transparence et sécuriser les flux financiers, en vue d’accompagner la reconstruction de la flotte nationale de la LMC.
Créée en 1974, la Lignes Maritimes Congolaises est chargée d’assurer le transport maritime international des marchandises congolaises. En mai 2025, l’entreprise avait annoncé un projet d’acquisition de deux nouveaux navires pour moderniser sa flotte.
Ronsard Luabeya
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The Democratic Republic of Congo's Industry Promotion Fund (FPI) and the International Finance Corporation (IFC) are exploring a collaboration to co-finance industrial projects in the country.
FPI Director General Hervé Claude Ntumba met with IFC Country Representative Malick Fall on Nov. 5, 2025, to discuss priority sectors for potential joint support.
According to a note from the FPI, the discussions focused on aligning the two institutions’ interventions in sectors deemed critical to developing the Congolese industrial base, including agriculture, energy, mining, telecommunications, and infrastructure.
Beyond co-financing projects, the two organizations are also considering establishing joint programs for training and capacity building to support local Congolese expertise.
Ntumba emphasized that the DRC’s economic recovery relies on close cooperation between local and international financial institutions. He stressed that the country's development requires sustainable partnerships built on a shared vision of progress.
The meeting comes as the IFC is already working with Congolese authorities on several initiatives, including establishing a capital market, developing an accessible and sustainable housing finance ecosystem, and implementing major projects in the power and agricultural sectors.
Since 2021, the IFC has invested over $550 million in the DRC, primarily in telecommunications, the financial sector, and energy.
Ronsard Luabeya
The Democratic Republic of Congo is nearing a $456 million disbursement from the International Monetary Fund (IMF) under its three-year economic and financial program.
The amount includes $268 million from the Extended Credit Facility (ECF) and $188 million from the Resilience and Sustainability Facility (RSF), according to a source familiar with the matter.
Following a mission from Oct. 22 to Nov. 5, 2025, IMF staff and Congolese authorities reached a staff-level agreement on the second review of the ECF and the first review of the RSF, the IMF said in a statement. The agreement marks a key step toward releasing the funds.
The next stages involve review by the IMF’s Management and approval by its Executive Board, scheduled to meet in December 2025. A favorable decision, which typically follows such agreements, would trigger the immediate disbursement.
Unlike previous tranches, most of the upcoming funds will be allocated as budget support, transferred directly to the Treasury to support the national budget. An IMF official said $188 million from the RSF and $189 million from the ECF will go toward budget support, totaling $377 million.
The remaining $79 million will be credited to the Central Bank of Congo’s account at the Bank for International Settlements to strengthen the country’s foreign reserves.
The IMF noted that the DRC’s external stability has improved, driven by growing reserves and a narrower current account deficit, though reserves remain below the recommended adequacy level. Persistent insecurity in the eastern provinces and recurring health crises, such as Ebola outbreaks, continue to strain public finances.
For 2026, the DRC projects a budget of 59.02 trillion Congolese francs ($20.3 billion) based on the average exchange rate used for fiscal assumptions. Defense spending will represent nearly 15% of the total, or 7.93 trillion francs ($2.7 billion). The overall budget is up 16.4% from the revised 2025 finance law. To help fund it, the government is relying on external budget support, projected to rise 28.1% to 3.80 trillion francs ($1.3 billion).
Pierre Mukoko
The Democratic Republic of Congo's Ministry of Mines revoked the mining rights of seven companies in late October 2025 as part of its policy to enforce stricter compliance in the sector. The revocations were issued for failure to pay annual surface rights fees.
According to a list published by the Mining Cadastre (CAMI) on Nov. 3, Geocore was the most affected entity, losing two separate mining titles. One of the titles, granted in 2021, covered five mining squares in the Nyunzu and Kongolo territories of Tanganyika province, authorizing the company to conduct exploration and prospecting for gold, cassiterite, coltan, and wolframite.
Another notable firm was Regal Maniema, which had its Research Permit No. 3279 revoked. The company had previously faced the threat of forfeiture for the same reason, following a similar procedure initiated in 2021 over unpaid fees for the 2019 financial year.
These forfeiture decisions are based on Article 289 of the DRC's 2018 Revised Mining Code. The code allows affected companies to appeal the decision before competent authorities within 30 days of notification and publication. If no appeal is filed, the forfeiture is formally registered with the Mining Cadastre and published in the official gazette.
Under the Mining Code, the payment of surface rights is the second main condition for maintaining the validity of a mining title, after providing proof of the effective start of exploration or exploitation work. These rights are due annually, calculated based on the perimeter area and the permit’s validity period. The fees range from $0.03 to $1.14 per hectare, payable in Congolese francs at the current exchange rate.
Timothée Manoke
The Democratic Republic of Congo plans to begin construction in 2026 on 707 kilometers of rural feeder roads in Kasai Central province under the National Agricultural Development Program (PNDA).
Technical studies are underway and expected to conclude by the end of 2025, clearing the way for work to start. The initiative aims to improve market access for farmers and strengthen rural connectivity across three territories, Demba, Luiza, and Dibaya, covering 201 km, 246 km, and 260 km respectively.
About 70% of the work will be carried out by the Directorate of Agricultural Feeder Roads using the labor-intensive HIMO approach, which favors local employment over heavy machinery.
To speed up implementation, the PNDA and the Directorate of Agricultural Feeder Roads signed an agreement on February 24, 2025. It includes training programs for HIMO team leaders drawn from local road maintenance committees, small and medium enterprises, and community development NGOs.
The $300 million PNDA, financed by the World Bank, spans four provinces, Kasai, Kasai Central, Kongo Central, and Kwilu. It aims to strengthen agricultural value chains for high-yield maize, cassava, soybeans, and poultry, while improving the flow of farm goods. In the long term, the program targets the construction and rehabilitation of 3,049 kilometers of rural feeder roads across twelve territories in the four provinces.
Ronsard Luabeya
Le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) et la Société financière internationale (SFI/IFC) examinent les possibilités d’une collaboration visant à cofinancer des projets industriels en République démocratique du Congo (RDC). Le 5 novembre 2025, le directeur général du FPI, Hervé Claude Ntumba, a échangé avec Malick Fall, représentant pays de la SFI, sur les secteurs prioritaires susceptibles de bénéficier d’un appui.
Selon une note du FPI, les discussions ont porté sur l’alignement des interventions des deux institutions dans les domaines jugés essentiels au développement du tissu industriel congolais, notamment l’agriculture, l’énergie, les mines, les télécommunications et les infrastructures.
Outre le cofinancement de projets, les deux parties envisagent également la mise en place de programmes conjoints de formation et de renforcement des capacités, destinés à soutenir l’expertise congolaise.
Pour Hervé Claude Ntumba, la relance économique de la RDC repose sur une coopération étroite entre institutions financières locales et internationales. Il estime que le développement du pays nécessite des partenariats durables, fondés sur une vision commune du progrès.
Cette rencontre intervient alors que la SFI collabore déjà avec les autorités congolaises sur plusieurs chantiers, notamment la mise en place d’un marché des capitaux, le développement d’un écosystème de financement du logement accessible et durable, ainsi que la réalisation de projets structurants dans les secteurs électrique et agricole.
Depuis 2021, la SFI affirme avoir investi plus de 550 millions de dollars en RDC, principalement dans les télécommunications, le secteur financier et l’énergie.
Ronsard Luabeya
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