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Equipe Publication

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Malgré l’insécurité persistante à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), Virunga Énergies, la société énergétique du parc national des Virunga, poursuit sa stratégie d’électrification de la province du Nord-Kivu. Grâce à la mise en service récente de la première turbine de la centrale hydroélectrique de Rwanguba (13 MW), la capacité de production électrique totale de l’entreprise atteint désormais 42 mégawatts (MW), contre un objectif de 100 MW d’ici 2040. Cette infrastructure vient s’ajouter à trois autres centrales hydroélectriques : Mutwanga (1,4 MW), Matebe (13,1 MW) et Luviro (14,6 MW), réparties dans différentes zones de la province.

Avec cette capacité de production, Virunga Énergies se confirme comme le premier producteur et distributeur d’électricité dans la province du Nord-Kivu. L’entreprise affirme desservir actuellement plus de 35 000 clients, dont 2 000 entreprises, dans les zones couvertes par son réseau.

Selon le rapport annuel 2023 de Virunga Énergies, le projet Rwanguba 1 et 2 devrait atteindre à terme une capacité totale de 26 MW. Si le rapport ne précise pas la date exacte de mise en service de la première turbine (Rwanguba 1), il indiquait son achèvement entre fin 2024 et début 2025. Une source interne à l’entreprise confirme que la mise en service est intervenue pour compenser le déficit énergétique à Goma, frappée par des délestages pendant l’étiage de la rivière Rutshuru, sur laquelle est installée la centrale de Matebe. Cette opération expliquerait la disponibilité accrue de l’électricité dans la ville pendant cette saison sèche.

Toujours selon ce rapport, les ventes d’électricité ont généré 10,7 millions de dollars en 2023. Une partie de cette énergie est également utilisée pour le minage de cryptomonnaies.

Le coût total des centrales Rwanguba 1 et 2 n’a pas été rendu public. Toutefois, en juin 2016, le projet avait bénéficié d’un financement dit « supplémentaire » de 20 millions d’euros de l’Union européenne.

La construction de Rwanguba a été marquée par un incident grave survenu le 16 août 2022, lorsque le chantier a été la cible de tirs d’artillerie lourde attribués aux forces du M23 stationnées à moins de 5 km. Deux obus ont frappé le site, causant des dégâts matériels importants. Aucune perte humaine n’a été enregistrée parmi les travailleurs, grâce à une évacuation rapide. Des victimes civiles ont toutefois été signalées dans les villages avoisinants.

Dernière évolution notable : à la suite d’une réunion entre le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Evariste Kakule Somo, et les représentants de Virunga Énergies et de la société Énergies du Nord-Kivu (ENK) — qui détient le monopole de la distribution d’électricité dans les villes de Beni et Butembo —, les deux entreprises ont convenu de mutualiser leurs efforts. Concrètement, Virunga Énergies pourra utiliser l’infrastructure de distribution de ENK pour écouler son électricité dans ces deux grandes agglomérations.

Timothée Manoke, stagiaire

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Afin de financer la Couverture santé universelle (CSU) en République démocratique du Congo (RDC), une taxe de 2 % sera bientôt appliquée sur les produits importés, à l’exception des denrées alimentaires et des produits agricoles. Le ministre de la Santé publique, Roger Kamba (photo), a fait cette annonce le 14 juillet 2025 lors d’un briefing presse, précisant que la Première ministre Judith Suminwa devrait prendre le décret instaurant cette taxe cette semaine.

Cette taxe vise à doter le secteur de la santé de ressources stables, dans un contexte où le financement par le Trésor public s’est révélé insuffisant et instable, selon le ministre. Les recettes collectées seront directement versées au Fonds de promotion de la santé, chargé d’acquérir des médicaments, de moderniser les équipements et de réhabiliter les infrastructures hospitalières à travers le pays.

Selon le ministre Roger Kamba, cette taxe constitue une réponse structurelle aux interruptions récurrentes des allocations du Trésor public, souvent causées par les dépenses sécuritaires accrues liées aux conflits dans l’est de la RDC.

En complément de cette taxe, un second dispositif de financement a été validé par le Conseil national du travail, réunissant syndicats, patronat et gouvernement. Il prévoit une cotisation santé de 2,5 % du salaire brut, répartie entre le travailleur (0,5 %) et l’employeur (2 %). Pour un salarié au SMIG récemment relevé à 130 USD, cela représente une contribution mensuelle de 3 USD pour le salarié et de 13 USD pour l’employeur.

Pour le ministre, l’entrée en vigueur de ces deux mécanismes permettra de sécuriser le financement de la CSU à long terme, en assurant la continuité des soins et l’élargissement progressif de la gratuité à d’autres services de santé. La CSU a été lancée en septembre 2023 avec l’ambition de faire de la santé un droit effectif pour tous les Congolais. Pour l’instant, son paquet de services est constitué uniquement des accouchements et ne concerne que les formations sanitaires publiques.

Ronsard Luabeya, stagiaire

 

Le 11 juillet 2025, Noël Litanga a officiellement pris ses fonctions de coordonnateur du Projet d’appui à la transformation numérique (PATN) en République démocratique du Congo (RDC). La cérémonie s’est tenue à Kinshasa, sous la supervision du directeur de cabinet du ministère des Postes, Télécommunications et du Numérique.

Le PATN bénéficie d’un financement combiné de 400 millions de dollars de la Banque mondiale et de 100 millions d’euros de l’Agence française de développement, soit plus de 116 millions de dollars supplémentaires au taux actuel. Il vise à améliorer l’accès aux services numériques, à déployer des infrastructures pour la prestation de services publics, et à accroître les compétences numériques avancées pertinentes pour l’industrie et l’innovation technologique.

Concrètement, le projet prévoit notamment : la construction de 10 000 kilomètres de fibre optique, la mise en place d’un réseau intranet sécurisé pour les institutions publiques, la création d’un guichet numérique unique pour les services administratifs. Au-delà des infrastructures, le PATN entend former 6 000 jeunes et mettre en œuvre un programme d’inclusion numérique ciblant les femmes et les populations vulnérables.

Pour conduire ce projet, le dévolu a été jeté sur Noël Litanga à la suite d’un concours organisé par la Banque mondiale, l’un des bailleurs de fonds du projet. Titulaire d’un MBA du Robert Kennedy College, le coordonnateur du PATN a également suivi des formations à la Harvard Business School et à la London Business School. Il dispose de plus de 30 ans d’expérience dans les secteurs du numérique et des télécommunications, acquise tant dans le secteur privé que dans le public.

Dans l’administration congolaise, Noël Litanga a été chef de cabinet du ministre du Numérique entre 2021 et 2024, et consultant à la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT) de 2015 à 2021. Avant cela, il a occupé plusieurs postes de direction dans le secteur privé. Il a été vice-président de Bharti Airtel Congo (2011–2014) en charge des technologies de l’information et de la facturation, après avoir dirigé les départements en charge des mêmes questions chez Bharti Airtel Gabon (2008–2011) et Celtel Madagascar (2006–2008).

Boaz Kabeya, stagiaire

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En visite à Likasi, deuxième ville du Haut-Katanga, le gouverneur de province, Jacques Kyabula, a annoncé, le 8 juillet 2025, le lancement des travaux de construction de la route Likasi–Solwezi, longue de 160 kilomètres. Selon les informations du cabinet Okapi Global Engineering Consultations LLC, le projet comprend également la construction de trois postes de péage et d’un port sec à Kikoyo Mwabesa, d’une capacité de 1 000 véhicules. Le coût global de l’ouvrage est estimé à 230 millions de dollars pour une durée d’exécution de trois ans.

Les travaux d’aplanissement ont déjà débuté. Ils sont bien avancés sur certains tronçons, notamment à l’entrée de la ville de Likasi, au niveau du pont Panda. À cet endroit, l’on observe la mobilisation d’un important parc d’engins, dont des camions-bennes, arroseuses, niveleuses et compacteurs, en prévision de l’asphaltage, selon Radio Okapi.

Les travaux sont exécutés par l’entreprise Vaste Réseau des Services au Congo (VRSC). Les modalités de sa sélection n’ont pas été rendues publiques. VRSC est présentée comme une entreprise spécialisée dans le génie civil et la logistique, fournissant des solutions aux sociétés minières.

En maturation depuis plusieurs années, cette route est appelée à jouer un rôle stratégique dans le développement des échanges commerciaux entre la République démocratique du Congo et la Zambie. Elle contribuera notamment à désengorger l’axe très fréquenté Likasi–Lubumbashi–Kasumbalesa, améliorant ainsi la fluidité du trafic dans cette zone minière.

En parallèle, d’autres liaisons entre la RDC et la Zambie sont en cours de construction. C’est le cas du corridor routier Kolwezi–Solwezi. Long d’environ 165 kilomètres, il vise à connecter directement deux régions minières afin de dynamiser le commerce, désengorger les routes actuelles et renforcer l’intégration économique entre les deux pays.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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• CMOC increased DRC cobalt production to 61,073 tonnes in the first half of 2025, up 13% year-on-year.
• Cobalt exports remain frozen under a government embargo, while copper prices hit record highs.
• Cobalt prices jumped 60% after the embargo but CMOC cannot ship, forcing a stockpile build-up.

China’s CMOC group ramped up cobalt output in the Democratic Republic of Congo (DRC) to 61,073 tonnes in the first half of 2025, a 13% rise over last year. The company shared these results in a financial report on July 14. Production surged 20% in the first quarter, as CMOC mined a total of 30,414 tonnes from its Tenke-Fungurume and Kisanfu sites.

CMOC credited higher mineral prices for the production jump. Cobalt is a by-product of copper, and surging copper prices have driven the mining boom. 

Yet the landscape for cobalt is difficult. Since February 24, CMOC has not exported cobalt after the Congolese government imposed an embargo to support prices as the market faces oversupply. On June 30, CMOC halted all cobalt deliveries. Its trading subsidiary, IXM, declared force majeure on cobalt contracts in response to the disruption.

After the embargo started, cobalt prices soared by 60%, hitting a peak of $33,700 per tonne in April. While prices dropped in June, they rebounded following a DRC decision to extend the export ban. Cobalt is still trading above $33,700 per tonne.

CMOC says it still targets annual cobalt production between 100,000 and 120,000 tonnes in 2025. However, the path to resuming exports remains unclear. The export embargo technically ends in September, but the Regulatory Authority for Strategic Mineral Substances Markets (ARECOMS) has warned it might extend, modify, or lift the ban at any time. The agency has not announced a target price for lifting the restriction. The DRC state budget for 2025 is based on a cobalt price of $28,000 per tonne.

Pierre Mukoko with Agence Ecofin

 

La production totale de cobalt du groupe chinois CMOC en République démocratique du Congo (RDC) a atteint 61 073 tonnes au premier semestre 2025. C’est ce qu’a déclaré la société dans un rapport financier préliminaire publié le 14 juillet, ajoutant que cela représente une hausse en glissement annuel de 13 %. Cette performance s’inscrit dans la continuité de la hausse de 20 % enregistrée au premier trimestre, où la société avait déclaré une production cumulée de 30 414 tonnes pour ses mines de Tenke-Fungurume et Kisanfu.

CMOC attribue cette progression des volumes extraits à la hausse des prix de ses principaux produits miniers. Il convient de rappeler que le cobalt est un sous-produit de l’exploitation du cuivre, dont le prix bat actuellement des records sur le marché international.

Si l’entreprise peut profiter de ce contexte de marché favorable pour le cuivre, la perspective est différente pour le cobalt. En effet, depuis le 24 février dernier, la compagnie ne peut pas sortir sa production du pays, en raison de l’embargo imposé par le gouvernement congolais sur les exportations de ce métal, dans l’objectif de relever les prix sur un marché en situation de surproduction. Le 30 juin, CMOC a même suspendu ses livraisons de cobalt. Évoquant le gel des exportations en RDC, IXM, sa filiale chargée du négoce des métaux, a annoncé un cas de force majeure sur les contrats d’approvisionnement.

Après l’annonce initiale de l’embargo en février, les cours avaient bondi de 60 %, atteignant un pic de stabilisation autour de 33 700 dollars dès avril. Depuis début juin, les prix affichaient une tendance baissière, avant de repartir à la hausse après la prolongation de la suspension des exportations par la RDC. Ils se situent actuellement au-dessus de 33 700 dollars.

CMOC maintient toujours ses prévisions de production annuelle entre 100 000 et 120 000 tonnes de cobalt pour 2025. Mais il est pour l’instant difficile de dire quand la compagnie pourra l’évacuer. L’embargo actuel arrive à expiration en septembre prochain. L’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS), à l’origine de la décision, indique que cette suspension pourrait être prolongée, ajustée ou levée, sans préciser d’objectif de prix cible. On sait toutefois que le budget 2025 de l’État congolais a été établi sur la base d’un prix moyen de 28 000 dollars la tonne.

Pierre Mukoko avec l’Agence Ecofin

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CrossBoundary Energy (CBE), a developer of distributed renewable energy solutions, announced on July 14, 2025, it secured a $60 million loan from Standard Bank South Africa. The financing will accelerate the development of a solar power plant designed to supply the Kamoa-Kakula copper complex in the Democratic Republic of Congo (DRC).

This funding will expedite the procurement of critical long-lead equipment. This includes battery energy storage systems (BESS), photovoltaic solar modules, and substations, aiming to reduce the commissioning time for the 223 megawatt-peak (MWp) plant. The plant will be coupled with a 526 megawatt-hour (MWh) storage system and ensure a stable 30 megawatt (MW) power supply to the mine.

Beyond equipment procurement, initial construction began in the second quarter of 2025 with geotechnical studies and site clearing. Completion is scheduled for mid-2026.

The plant, owned by CrossBoundary Energy, will supply electricity to the mining complex for 17 years under a power purchase agreement (PPA) signed with Kamoa Copper.

Located in Lualaba Province, Kamoa-Kakula is one of Africa’s most advanced copper projects. Its expanding operations require a continuous electricity supply. The site's power needs are expected to reach around 240 MW when phases 1, 2, and 3, along with the future smelter, are all running at full capacity by 2026. The solar-plus-storage project is a key initiative to secure a stable and decarbonized energy supply for the complex.

PM

Le développeur de solutions d’énergie renouvelable distribuée CrossBoundary Energy (CBE) a annoncé, ce 14 juillet 2025, avoir obtenu un prêt de 60 millions de dollars de la part de Standard Bank South Africa. Ce financement est destiné à accélérer le projet de centrale solaire devant alimenter le complexe cuprifère de Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo (RDC).

Cette enveloppe permettra de passer plus rapidement les commandes d’équipements critiques à longs délais de livraison, notamment les systèmes de stockage d’énergie par batteries (BESS), les modules solaires photovoltaïques et les postes électriques, afin de réduire les délais de mise en service de cette infrastructure d’une capacité de 223 MWc, couplée à un système de stockage de 526 MWh. L’ensemble garantira une puissance stable de 30 MW pour l’alimentation de la mine.

Outre les commandes d’équipements, les premiers travaux de construction ont débuté au deuxième trimestre 2025 avec les études géotechniques et le défrichage du site. L’achèvement des travaux est prévu pour la mi-2026.

Grâce à un contrat d’achat d’électricité (PPA) conclu avec Kamoa Copper, cette centrale —propriété de CrossBoundary Energy — assurera l’alimentation électrique du complexe minier pendant 17 ans.

Situé dans la province de Lualaba, Kamoa-Kakula est l’un des projets cuprifères les plus avancés d’Afrique, avec une activité croissante nécessitant une alimentation électrique continue. Les besoins énergétiques du site devraient atteindre environ 240 MW lorsque les phases 1, 2 et 3 ainsi que la future fonderie fonctionneront à pleine capacité d’ici 2026. Le projet de centrale solaire avec stockage constitue ainsi l’une des principales initiatives visant à garantir un approvisionnement stable et décarboné.

PM

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Le coût global du projet régional de facilitation du transport et du commerce sur les corridors routiers Bangui (RCA) – Kisangani (RDC) – Kampala (Ouganda) et Kisangani – Bujumbura (Burundi) est estimé à 150 millions de dollars, a indiqué Zanga Mathurin, spécialiste en chef des transports à la Banque africaine de développement (BAD), à l’issue d’une audience avec le ministre congolais des Transports, Jean-Pierre Bemba, le 10 juillet 2025.

Ce projet comprend plusieurs composantes majeures : la construction d’un pont sur la rivière Oubangui entre Zongo (RDC) et Bangui (RCA), l’aménagement des chaînons manquants sur les corridors Bangui–Kisangani–Kampala et Kisangani–Bujumbura, la mise en place de mesures de facilitation du commerce et du transit comme l’installation de postes de contrôle unique aux frontières (PCUF).

Selon un communiqué conjoint signé le 9 juillet par les ministres des Travaux publics de la RDC et de la RCA, le pont prévu sera en béton, long de 645 mètres, avec des voies d’accès de 645 mètres du côté de Bangui et de 850 mètres côté Zongo. Il sera également relié à la Route nationale 1 sur 20 km en RCA et sur environ 13 km en RDC.

Le financement de ce projet sera assuré par la BAD, sous forme de prêt partagé entre la République démocratique du Congo et la République centrafricaine. Ce financement est encore en phase de structuration technique, juridique et institutionnelle, et devrait faire l’objet d’un accord formel en 2026.

La rencontre entre Zanga Mathurin et Jean-Pierre Bemba visait à faire le point sur l’état d’avancement des travaux préparatoires, menés conjointement par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la BAD. À cette occasion, le ministre congolais a plaidé pour un soutien renforcé au transport fluvial sur la rivière Oubangui, ainsi que pour la création d’une base logistique stratégique à Zongo. Ces deux recommandations devraient être intégrées dans le projet, a précisé Zanga Mathurin.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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On July 1, 2025, DRC’s Minister of Hydrocarbons, Aimé Sakombi Molendo, issued an order that puts subcontracting and service provision in the hydrocarbons sector under strict ministerial control. Companies must now secure approval from the Ministry of Hydrocarbons before operating.

Applicants must submit a request to the Minister with documents proving their legal status, taxpayer registration, experience, and skills. They also need valid insurance covering activity-related risks and must pay the remuneration tax.

The Ministry inspects applicants’ offices or facilities at their expense. Officials conduct administrative, technical, legal, and financial checks to verify the applicant’s capacity to deliver the services. If the Ministry approves, applicants pay the remuneration tax again and receive official authorization.

Companies have 60 days to comply. If they fail, the Ministry will declare their operations invalid. Only approved providers will enjoy benefits under the Hydrocarbons Code, effectively excluding non-compliant firms.

Registry and Annual Renewal

The approval lasts 12 months and requires annual renewal. Companies must apply for renewal 45 days before expiration, following the same process as the initial application.

To enforce compliance, the Ministry will keep a registry of approved providers and conduct regular inspections. The order mandates that all subcontracting contracts reach the Ministry within 15 days of signing. Oil companies must submit profiles of service providers and subcontractors, along with their annual selection plans, by March 31 each year.

The Ministry will prioritize local companies. It will allow foreign firms only when local expertise is unavailable. In such cases, foreign providers must hire and train at least two Congolese nationals per subcontracting project in the relevant field.

This new system aims to boost Congolese companies and clean up the existing database maintained by the Authority for the Regulation of Subcontracting in the Private Sector (ARSP). The Ministry wants to eliminate fictitious or unqualified entities.

However, some industry players worry the reform will complicate subcontracting access and raise costs. They point out that applicants must pay the remuneration tax twice and cover inspection expenses.

This article was initially published in French by Pierre Mukoko and Boaz Kabeya (intern)

Edited in English by Ange Jason Quenum

 

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