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Equipe Publication

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Le Conseil des ministres du 12 septembre 2025 a adopté le projet de convention de collaboration relative à la création de la Cité industrielle sino-congolaise. « Cette décision gouvernementale marque une étape capitale, car elle ouvre la voie au lancement solennel du projet dans les tout prochains jours », a commenté le Comité stratégique de supervision du projet d’extension de la ville de Kinshasa (CSSPEVK).

La Cité industrielle sino-congolaise constitue une composante de ce vaste projet d’un coût total de 50 milliards de dollars visant à bâtir une nouvelle ville sur une superficie de 43 000 hectares dans la commune de Maluku, à l’est de Kinshasa. Elle comprendra huit parcs industriels regroupant 1 200 usines sur 5 000 hectares, un quartier commercial de 2 000 hectares et un quartier des ouvriers de 500 hectares. L’investissement est estimé à 8 milliards de dollars, selon le journal belge L’Écho.

Le site de 7 500 hectares bénéficie d’un accès au fleuve Congo et aux principales routes de la capitale. Il sera aménagé en Zone économique spéciale (ZES), permettant de profiter d’incitations fiscales et douanières destinées à attirer les investisseurs étrangers et locaux. Les installations cibleront notamment l’agro-industrie, la transformation manufacturière et d’autres activités de production.

Selon le calendrier communiqué fin 2024, la construction de la cité industrielle devait débuter au premier semestre 2025. Mais la signature de la convention de collaboration a pris du retard. Une première version, soumise au Conseil des ministres du 18 juillet 2025, avait été rejetée.

Le contenu de la convention n’a pas encore été dévoilé. On sait seulement qu’elle doit lier la République démocratique du Congo (RDC) à la société Sino-Congo Special Economic Development Zone Sarl. Cette entité, jusqu’ici peu connue du public, semble être la société de projet constituée par le consortium chinois piloté par China State Construction Engineering, maître d’œuvre du projet.

La feuille de route de mise en œuvre de la convention a également été présentée au Conseil des ministres du 12 septembre, sans être rendue publique. La prochaine étape devrait logiquement être la signature formelle de la convention entre les parties.

Selon l’ancien planning, la mise en œuvre devait être progressive : entre 2025 et 2026, priorité à la viabilisation des terrains et aux infrastructures essentielles ; à partir de 2027, démarrage des premières unités industrielles, avec une montée en puissance graduelle jusqu’en 2030, année fixée comme objectif de pleine capacité.

Les estimations préliminaires évoquent la création immédiate de 30 000 emplois directs et plus de 100 000 dans les dix prochaines années. Pour le gouvernement congolais, ce projet constitue aussi un levier de diversification économique dans un contexte où les minerais représentent encore plus de 90 % des exportations du pays. La zone vise à développer des filières industrielles capables de renforcer la valeur ajoutée locale et d’élargir la base fiscale.

Pierre Mukoko

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Lors du Conseil des ministres du 12 septembre 2025, la ministre de l’Environnement, Marie Niange, a annoncé son intention de suspendre l’exploitation du bois rouge, une essence précieuse de Padouk très prisée dans la fabrication de meubles haut de gamme.

Selon la ministre, cette décision, qui sera entérinée par un arrêté ministériel, interdira jusqu’à nouvel ordre la coupe, le transport et la commercialisation de ce bois sur l’ensemble du territoire national de la République démocratique du Congo (RDC).

Elle a précisé que cette mesure sera accompagnée du renforcement du Programme de contrôle de la production et de la commercialisation des bois (PCPCB), ainsi que de la mise en œuvre rapide du Système intégré de gestion forestière (SIMEF), présenté comme un véritable guichet unique numérique pour le secteur.

Par ces actions, le gouvernement entend rassurer ses partenaires internationaux, à l'approche de la COP30, sur sa volonté d’instaurer une gouvernance forestière conforme aux standards mondiaux et de garantir que l’exploitation des ressources profite légalement au peuple congolais, dans une logique de durabilité et de transparence.

Selon le média spécialisé Mongabay, le bois rouge, notamment recherché en Chine pour la fabrication de meubles de luxe, fait l’objet d’une surexploitation en RDC. Bien que son exploitation soit soumise à des autorisations spéciales, des activités illicites ont été observées ces dernières années.

Entre 2013 et 2018, le bois rouge a ainsi été exploité de manière abusive dans la province du Haut-Katanga, au sud-est du pays. Cette situation avait conduit les autorités congolaises à interdire son exploitation dans cette zone en 2018 et à inscrire l’espèce à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES).

De manière générale, une étude menée en 2015 par la Banque mondiale sur l’exploitation artisanale du bois d’œuvre en RDC avait estimé la production annuelle entre 3 et 4 millions de mètres cubes. D’après les données reprises par l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI), seuls 300 000 m³ proviennent de l’exploitation industrielle. Ainsi, plus de 90 % du bois d’œuvre du pays est issu du secteur artisanal, souvent pratiqué en dehors de tout cadre légal.

Ronsard Luabeya

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Le prix du litre d’essence à Lodja a triplé en moins de deux semaines, passant d’environ 3 500 francs congolais (FC) à 11 000, soit une hausse de 214 %. Cette flambée est la conséquence directe de l’effondrement du pont Yengela, situé à 6 kilomètres de Bena Dibele, qui a paralysé le trafic sur l’axe Lodja–Bena Dibele de la route nationale numéro 7, dans la province du Sankuru (source : Okapi).

Le pont, dont la structure était déjà fragilisée, s’est effondré lors du passage d’un camion transportant des marchandises en provenance de Bena Dibele. Le véhicule est resté bloqué plusieurs jours avant d’être retiré par l’Office des routes. Depuis cet incident, les 150 kilomètres reliant Lodja à Bena Dibele sont complètement coupés, perturbant l’approvisionnement en produits essentiels.

Outre le carburant, d’autres produits de première nécessité connaissent une forte hausse, affectant directement le pouvoir d’achat et ralentissant l’activité économique dans la ville de Lodja.

Le pont Yengela constitue également un passage stratégique pour le transport des matériaux de construction destinés au chantier de l’aéroport de Lodja. La coupure de la route nationale numéro 7 pourrait ainsi retarder ce projet d’infrastructure majeur pour la région.

Les acteurs locaux appellent à une intervention rapide du gouvernement central et provincial afin de rétablir la circulation et de contenir les effets économiques de cette crise logistique.

Selon le directeur provincial de l’Office des routes, les matériaux destinés à la construction d’un nouveau pont sont déjà arrivés au port de Bena Dibele. Cependant, le lancement des travaux demeure suspendu à la mobilisation des financements nécessaires.

Boaz Kabeya

Dans le Haut-Katanga, la Direction générale des douanes et accises (DGDA) a relevé une hausse jugée excessive des volumes de produits pétroliers déclarés pour la consommation domestique, selon un communiqué publié le 13 septembre 2025 par la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Pour la régie financière, cette situation laisse soupçonner un contournement des règles imposant un approvisionnement sous douane des sociétés minières en carburants.

Ces observations ont été présentées à l’issue d’une réunion d’évaluation organisée le 12 septembre à Lubumbashi par la DGDA. Elle a réuni des membres de la FEC, notamment des sociétés minières, sous-traitants, compagnies pétrolières et transitaires. L’objectif était d’évaluer l’application de la réforme sur la consommation des produits pétroliers dans le secteur minier.

Cette réforme, prévue par la loi de finances 2025, met fin aux exonérations fiscales accordées aux entreprises minières et à leurs sous-traitants sur les carburants. Ces acteurs doivent désormais s’approvisionner sous douane afin de s’acquitter des droits de douane et de la TVA à l’importation. Mais la DGDA les soupçonne de contourner ces nouvelles règles en consommant des carburants destinés à la consommation domestique, toujours subventionnés.

Face à ces soupçons, l’administration douanière a annoncé le renforcement des contrôles et l’application de sanctions pouvant aller jusqu’à la rétention ou au blocage des exportations pour les sociétés « récalcitrantes et incapables » de justifier leurs volumes de production conformes aux carburants acquis sous douane.

Dans ce contexte, la FEC a exhorté ses membres à respecter strictement les procédures en vigueur. Elle recommande également une collaboration renforcée avec les commissionnaires agréés afin de prévenir toute irrégularité. L’organisation patronale affirme par ailleurs maintenir un dialogue permanent avec la DGDA pour favoriser une application équilibrée des réformes et limiter les risques de perturbation des activités d’exportation.

Selon le ministère de l’Économie nationale, la réforme de la commercialisation des produits pétroliers à destination des sociétés minières et de leurs sous-traitants a fortement contribué à l’augmentation des recettes publiques en août 2025. Les importations de carburants ont généré plus de 63 milliards de francs congolais (environ 22 millions de dollars) de recettes douanières, contre seulement 4 milliards de FC le mois précédent (près de 1,5 million de dollars), soit une progression de plus de 1 500 %.

Ronsard Luabeya

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Carburants : la fin des exonérations fiscales des miniers fait bondir les recettes en RDC 

  • Rawbank selected as one of ten banks to manage grants for World Bank-funded women entrepreneur program in DRC
  • Partnership will facilitate $70 million in subsidies to 3,850 businesses, with 60% of SMEs targeting women-led companies
  • Bank leverages Lady's First program supporting 2,000+ women entrepreneurs and 46% growth in SME lending to $225 million

The Democratic Republic of Congo's largest bank has secured a key role in the World Bank's ambitious women entrepreneur empowerment program, positioning itself to manage millions in grants while expanding its small business customer base.

Rawbank signed a partnership agreement on September 12 with the Transforme project to manage grants awarded through its business plan competition (Copa), becoming the first of 10 selected financial institutions to formalize the arrangement. The remaining banks, unnamed, are expected to sign similar deals in the coming days.

Strategic Grant Management Role

Under the agreement, Transforme will deposit grant funds with Rawbank based on how many Copa winners choose the institution to house their awards. The bank will open dedicated accounts or sub-accounts for recipients and provide tailored support, including relaxed conditions for accessing additional financial services like invoice discounting and leasing.

Rawbank will also leverage its expertise and network to facilitate credit access and build entrepreneurial capacity specifically for micro, small, and medium enterprises (MSMEs), particularly women-led businesses.

Building on Proven Track Record

The partnership builds on Rawbank's established SME support infrastructure. Through its Lady's First program, the bank already supports over 2,000 women entrepreneurs, while its SME loan portfolio surged 46% to $225 million in 2024 via the 20,000 SMEs program implemented with the Financial Inclusion Fund.

"This partnership represents a unique opportunity to catalyze the entrepreneurial energy of Congolese women and build a more resilient, modern, and equitable economic fabric," said Rawbank Deputy General Manager Christian Kamanzi.

Massive Scale Across 13 Provinces

Transforme aims to subsidize 3,850 businesses across the DRC, including 800 SMEs with 60% targeting women-led companies. The program has already selected 1,154 companies for nearly $70 million in total subsidies, with selections continuing.

Launched in June 2022 with a $295 million budget split between loans and grants, Transforme operates across 13 provinces through September 2027. The initiative offers financial aid, improves financing access, and enhances working conditions through dedicated business centers.

For Rawbank, the partnership offers customer base expansion and stronger MSME relationships with reduced risk exposure, while advancing the DRC's broader economic transformation goals centered on women entrepreneurship.

Pierre Mukoko and Ronsard Luabeya

  • Kinshasa food prices drop significantly due to abundant harvests, with tomatoes falling 47% and eggplants down 30%

  • Imported products also decline as regular shipments boost supply, with European onions dropping 36%

  • Grain maize bucks trend with 38% price increase, rising from 210,000 to 290,000 Congolese francs per 100kg bag

Food prices across Kinshasa have dropped dramatically over recent days as abundant seasonal harvests and steady imports flood the capital's markets, offering relief to consumers facing persistent inflation pressures.

The most striking decline hit tomatoes from Kimpese, which plummeted 47% from 190,000 Congolese francs per case to 100,500 francs. Eggplants from Boma in Central Kongo region fell 30%, selling for 125,500 francs compared to the previous 180,000 francs per bag.

Seasonal harvests are powering widespread reductions across fresh produce categories. Celery bundles dropped 13% to 30,500 francs, while avocados from Mbanza-Ngungu decreased 18% from 110,000 to 90,000 francs per case between August 12 and September 12, according to Agence congolaise de presse (ACP). Even cucumbers saw modest declines, falling 8% to 230,500 francs per bag.

The price drops reflect the cyclical nature of agricultural markets, where harvest seasons typically create temporary supply surges that benefit urban consumers who often struggle with food affordability.

Imports Add to Supply Pressure

International shipments have amplified the downward pressure on prices. European onion fillets crashed 36% from 180,000 to 115,500 francs, while imported garlic dropped 24% to 60,500 francs per 20-kilogram package. These declines suggest improved import flows are complementing domestic production to ease market tensions.

Maize Bucks the Trend

Grain maize stands as a notable exception to the broader decline, surging 38% from 210,000 to 290,000 francs per 100-kilogram bag between August 25 and September 11. No explanation was provided for this increase, which contrasts sharply with the general market trend.

Market sellers quoted by AgriMedia expect continued price declines as long as supply remains robust from both local harvests and regular import arrivals. 

Timothée Manoke

  • UAE's International Resources Holding appoints two directors to Alphamin board following 56% stake acquisition

  • Ziad Mikhael and Salman Bhatti from Abu Dhabi investment firm 2PointZero join as non-executive directors

  • Move strengthens Emirati oversight of world's largest tin mine in DRC, targeting 17,500 tonnes production in 2025

Emirati conglomerate International Resources Holding (IRH) moved to consolidate control over the Bisie deposit, one the world's richest tin mine and the largest deposit in the Democratic Republic of Congo (DRC). The group installed two board directors at Alphamin Resources, which operates Bisie.

The September 5 appointments of Ziad Mikhael and Salman Bhatti as non-executive directors, pending regulatory approval, follow IRH's June agreement to acquire 56% of Alphamin through subsidiary purchases—marking a significant Gulf expansion into African critical minerals.

Both appointees hail from 2PointZero, the Abu Dhabi investment company that serves as IRH's parent. Mikhael, currently Investment Director, combines engineering credentials with finance experience gained since joining the investment sector in 2019 through Chimera Capital, 2PointZero's investment arm.

Bhatti, Vice President of Investments, brings nearly a decade of Big Four auditing experience from Deloitte and KPMG before joining Chimera Capital in 2022. His ACCA membership and economics background complement the board's financial oversight capabilities.

Strategic Oversight Without Operational Control

The appointments reflect IRH's strategy of protecting its substantial investment while maintaining arm's-length governance. As non-executive directors, Mikhael and Bhatti will provide external perspective and monitoring without direct involvement in daily operations—a structure designed to balance investor protection with management autonomy.

To accommodate the new directors under Alphamin's constitutional board limits, Chief Financial Officer Eoin O'Driscoll and technical expert Jan Trouw resigned their board seats while retaining operational roles. O'Driscoll continues as CFO while Trouw transitions to technical consultant, preserving institutional knowledge.

High Stakes in Critical Mineral Supply

The governance changes come as Alphamin targets 17,500 tonnes of tin production in 2025 from Bisie, considered both the largest tin mine in the DRC and among the world's richest deposits. With tin prices elevated by supply constraints and growing demand for electronics and renewable energy applications, the UAE's strategic positioning in this market could prove highly valuable.

Timothée Manoke

  • Chinese company Longjing Environmental Protection invests $399 million in a 140 MW hydroelectric plant in DRC's Haut-Lomami province 

  • Zijin Mining applies for a concession to develop the 108 MW Mpiana-Mwanga hydroelectric station to power the world-class Manono lithium project 

  • Combined projects will supply mining operations while providing electricity to local communities across multiple provinces

According to several trading platforms, Chinese environmental technology company Longjing Environmental Protection will invest $399 million in a 140 MW hydroelectric power plant in the Democratic Republic of Congo (DRC). The move highlights Beijing's deepening energy infrastructure push across mineral-rich Central Africa.

The project in Haut-Lomami province represents the latest phase of Chinese industrial expansion in the DRC, where parent company Zijin Mining operates extensive mining concessions and is positioning itself to tap one of the world's largest lithium deposits.

Lualaba River Project Powers Mining Expansion

Longjing's subsidiary Zijin Longjing secured 80% control of the hydroelectric project through its Hong Kong arm, which acquired rights-holding company GML. Located on the Lualaba River, approximately 200 kilometers from Kolwezi—home to several Zijin Mining concessions—the facility will generate an estimated 714 million kilowatt-hours annually.

Construction is scheduled to take three and a half years, with 90% of electricity earmarked for Zijin's mining sites and 10% allocated to local communities. The project aligns with Longjing's strategy of combining environmental protection with renewable energy development while supporting broader group expansion.

Lithium Ambitions Drive Second Major Project

Simultaneously, Zijin Mining has applied for concession rights to develop the 108 MW Mpiana-Mwanga hydroelectric station on the Luvua River in Tanganyika province. This facility, located over 90 kilometers northeast of Manono, will primarily power the massive Manono lithium project—considered among the world's largest high-grade lithium deposits.

The application, submitted through the Katamba Mining joint venture with Congolese state company Cominière, signals Zijin's commitment to securing reliable power for lithium extraction operations critical to global battery supply chains.

Vice President James Wang indicated the Mpiana-Mwanga station will also serve local communities, including Manono town and territory, Kanuka village, Malemba Nkulu territory, and Manono airfield—demonstrating efforts to balance industrial needs with community development.

Strategic Energy Infrastructure Play

The dual hydroelectric investments reflect a broader Chinese strategy in the DRC: securing energy infrastructure to support mineral extraction while positioning for long-term industrial presence. Zijin Mining's 29.25% stake in Longjing's parent company, Fujian Longking, underscores the integrated approach linking mining operations with power generation.

For the DRC, these projects promise much needed electricity infrastructure while raising questions about resource control and community benefits as Chinese industrial presence expands across the country's mineral-rich provinces.

Timothée Manoke

Selon plusieurs plateformes de trading, l’entreprise chinoise Longjing Environmental Protection a annoncé que sa filiale Zijin Longjing développera une centrale hydroélectrique de 140 MW dans la province du Haut-Lomami, en République démocratique du Congo (RDC). Coût de l’investissement : 399 millions de dollars.

Le projet, localisé sur la rivière Lualaba, à environ 200 kilomètres de Kolwezi (Lualaba) où Zijin Mining exploite plusieurs concessions minières, a été acquis à 80 % par Longjing via sa filiale hongkongaise, qui a ainsi pris le contrôle de la société GML, détentrice des droits.

La construction, prévue sur trois ans et demi, devrait générer environ 714 millions de kilowattheures (kWh) par an, avec un taux d’utilisation estimé à 5 100 heures. D’après les données communiquées, 90 % de l’électricité produite seront destinés aux sites de Zijin Mining, tandis que 10 % reviendront aux communautés locales.

Cet investissement s’inscrit dans la stratégie de Longjing visant à associer protection de l’environnement et développement des énergies nouvelles, tout en soutenant l’expansion internationale du groupe. Selon l’annonce, il doit permettre de réduire les coûts énergétiques des activités minières de Zijin en RDC. À noter que Zijin Mining détient 29,25 % du capital de Fujian Longking, maison mère de Longjing Environmental Protection, ce qui témoigne de la proximité entre les deux sociétés.

En parallèle, Zijin Mining, via la coentreprise Katamba Mining formée avec la société publique congolaise Cominière, a déposé une demande de concession pour la phase 3 de la centrale hydroélectrique de Mpiana-Mwanga (108 MW). Située sur la rivière Luvua, à plus de 90 kilomètres au nord-est de Manono, dans la province du Tanganyika, cette infrastructure vise avant tout à alimenter le projet d’exploitation du lithium de Manono, considéré comme l’un des plus importants gisements mondiaux de lithium à haute teneur.

Toutefois, la demande de concession de distribution et les propos du vice-président de Zijin Mining, James Wang, indiquent que l’électricité devra aussi desservir les communautés locales et certaines infrastructures clés, notamment la ville et le territoire de Manono, le village de Kanuka (Tanganyika), le territoire de Malemba Nkulu (Haut-Lomami) ainsi que l’aérodrome de Manono.

Timothée Manoke

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Carburants : la fin des exonérations fiscales des miniers fait bondir les recettes en RDC

Les marchés de Kinshasa enregistrent depuis plusieurs jours une baisse notable des prix de plusieurs produits vivriers, une tendance rapportée par plusieurs médias et attribuée à l’abondance des récoltes en cette période de l’année.

La tomate pommée en provenance de Kimpese a connu une chute importante, la caisse passant de 190 000 francs congolais (FC) à 100 500 FC, soit une baisse de 47,11 %. Les aubergines de Boma, dans le Kongo Central, affichent également un repli, le sac étant vendu 125 500 FC contre 180 000 FC auparavant (–30,28 %). Le céleri suit la même tendance, la botte passant de 35 000 FC à 30 500 FC (–12,86 %).

Du côté des fruits, l’Agence congolaise de presse (ACP) signale que la caisse d’avocats en provenance de Mbanza-Ngungu est passée de 110 000 FC à 90 000 FC entre le 12 août et le 12 septembre, soit une diminution de 18 %. Le sac de concombres a légèrement reculé, de 250 000 FC à 230 500 FC (–7,80 %).

Les produits importés connaissent eux aussi des baisses sensibles, liées à l’arrivée régulière des cargaisons qui renforcent l’offre sur les marchés de la capitale. Le filet d’oignons venus d’Europe est passé de 180 000 FC à 115 500 FC (–35,83 %), tandis que le filet d’ail importé de 20 kilogrammes a reculé de 80 000 FC à 60 500 FC (–24,38 %).

Toutefois, cette tendance générale à la baisse ne concerne pas le maïs grain. L’ACP rapporte qu’un sac de 100 kilos en provenance du Kongo Central est passé de 210 000 FC à 290 000 FC entre le 25 août et le 11 septembre, soit une hausse de 38 %. Aucune explication n’a été avancée pour justifier cette augmentation.

Selon les vendeurs cités par AgriMedia, la baisse des prix devrait se maintenir tant que l’offre reste abondante, soutenue par les récoltes locales et les importations régulières.

Timothée Manoke

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