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Equipe Publication

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La Réserve stratégique générale (RSG), service spécialisé de la Présidence de la République, a annoncé la mise en vente à Kinshasa d’un stock de farine de maïs au prix de 35 000 francs congolais (FC) le sac de 25 kg. Ce tarif est inférieur à celui actuellement pratiqué sur le marché de la capitale, où le même produit se négocie entre 40 000 et 63 000 francs, selon la qualité.

La commercialisation de cette farine s’effectue notamment au marché Gambela (croisement Kasa-Vubu Force), au marché Matete, au marché Bayaka et à Kapela (en diagonale de Kin Marché), précise la RSG dans sa communication.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des actions saisonnières menées par la RSG. L’institution a également annoncé l’arrivée prochaine de son stock dans la province du Kongo Central, où elle compte mettre sur le marché de la farine de maïs au même tarif.

La RSG affirme disposer d’un stock important, voire « illimité », ce qui pourrait influencer les prix pratiqués sur le marché de Kinshasa.

Créée par ordonnance présidentielle, la RSG a pour mission d’assurer la prévention et la gestion des crises par la constitution de stocks stratégiques de produits de première nécessité. Elle intervient pour soutenir la sécurité alimentaire, stabiliser les prix et appuyer les producteurs locaux, en constituant et renouvelant des réserves destinées à répondre aux situations de crise, de pénurie ou de calamités naturelles.

Timothée Manoke, stagiaire

Le 4 septembre 2025, Visa, leader mondial des paiements numériques, a lancé à Kinshasa son application mobile Visa Pay, destinée à élargir l’accès aux services financiers digitaux.

La solution permet aux utilisateurs d’effectuer des transferts d’argent, des paiements marchands, des dépôts et retraits en agence, ainsi que des achats en ligne via des cartes virtuelles. Elle est disponible en franc congolais (FC) et en dollar américain (USD).

Selon Sophie Kafuti, directrice générale de Visa RDC, l’initiative vise à « stimuler la croissance des paiements numériques et soutenir l’inclusion financière ». L’application garantit interopérabilité, sécurité et rapidité des transactions, tout en réduisant leurs coûts.

« Il existe aujourd’hui en RDC plusieurs systèmes et écosystèmes de paiement qui évoluent de manière fragmentée. En tant que réseau qui aspire à être la meilleure solution pour payer et être payé, nous apportons une interopérabilité capable de réduire les coûts des transactions et de créer un environnement plus inclusif. Avec Visa Pay, les paiements deviennent sécurisés, rapides et fiables, accessibles aussi bien aux étudiants qu’aux personnes âgées, qu’elles soient bancarisées ou non », a-t-elle déclaré.

Outil accessible et peu coûteux

Conçue pour être peu consommatrice en mémoire et en données mobiles, Visa Pay facilite aussi la bancarisation. Pour les personnes sans compte bancaire, l’application propose d’en ouvrir un auprès des banques partenaires, à très bas prix, grâce aux accords conclus avec Visa, explique François Jurd De Girancourt, vice-président de Visa en charge de la stratégie pour la région Europe centrale, Moyen-Orient et Afrique (CEMEA).

Le déploiement repose sur cinq établissements partenaires : Access Banque, FBN, Sofibanque, Solidaire Banque et UBA. Trois autres banques – BGFIBank, Equity Bank et TMB – devraient rejoindre le dispositif prochainement. L’application peut aussi être intégrée directement aux plateformes mobiles des banques. Elle est disponible sur App Store et Google Play Store.

RDC, marché pilote

François Jurd De Girancourt précise que la RDC a été choisie comme premier marché en raison de son taux élevé d’utilisation des espèces, bien supérieur à la moyenne régionale. Pour un pays de cette taille, le développement de solutions alternatives apparaît comme une nécessité.

Il souligne également que la RDC dispose d’un écosystème favorable, réunissant banques et opérateurs de services financiers mobiles, permettant de bâtir une solution de paiement interopérable et inclusive.

Depuis 2022, Visa a renforcé sa présence locale avec l’ouverture d’un bureau à Kinshasa et le développement de partenariats, notamment avec Vodacom (émission de 150 000 cartes Visa liées à M-Pesa) et avec le Fonds pour l’inclusion financière (FPM) pour un programme d’éducation financière doté d’un million de dollars.

Ronsard Luabeya

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La Régie des voies fluviales (RVF) a lancé, le 1er septembre 2025, une campagne de balisage sur les rivières Kwilu, Kwango et une partie du Kasaï. L’opération couvre 13 km sur le Kwango, 329 km sur le Kwilu jusqu’à Kikwit, et 187 km sur le Kasaï, entre Kwamouth et la passe rocheuse de Kandolo. Le coup d’envoi a été donné par Abolia Taba Mopolo, secrétaire général au ministère des Transports, voies de communication et désenclavement.

Selon le directeur général de la RVF, Daniel Lwaboshi, l’objectif est de sécuriser la navigation fluviale et de réduire les risques d’accidents. Les travaux incluent également des activités d’hydrographie, d’hydrologie et de barométrie, afin de fluidifier le trafic et de renforcer la fiabilité des échanges sur ces axes stratégiques.

Pour le secrétaire général du ministère des Transports, le développement des infrastructures fluviales contribue à la mobilité des personnes et des marchandises, au développement du transport multimodal et à un meilleur accès aux voies de communication, considérés comme des leviers du développement économique et social.

En juillet 2024, la RVF avait déjà sécurisé 605 km sur la rivière Kasaï, et en février 2025, 1 734 km sur le fleuve Congo entre Kinshasa et Kisangani. Malgré ces avancées, l’établissement fait face à des contraintes structurelles qui limitent ses capacités d’intervention. Lors de la cérémonie de lancement, les autorités locales de la province du Kwilu ont plaidé pour un renforcement des moyens techniques et financiers afin d’assurer un balisage permanent.

Ronsard Luabeya

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Le projet de stabilisation et de relèvement de l’Est de la RDC (Star-Est) étend désormais ses activités aux provinces de Kinshasa et du Kwango, après avoir été initialement limité au Nord-Kivu, Sud-Kivu et à l’Ituri. L’annonce a été faite le 3 septembre 2025 par la coordinatrice générale du projet, Brigitte Kapinga Sauda, lors d’une conférence de presse. Cette extension vise à améliorer les infrastructures socio-économiques et à renforcer la résilience des populations vulnérables.

À Kinshasa, une enveloppe de 12 millions $ est allouée à la réhabilitation de 70 km de routes urbaines. Les communes concernées sont Bumbu, Makala, Limete, Kisenso, Ngaba, Ngiri-Ngiri et Kalamu. Objectif : fluidifier la circulation, améliorer la mobilité et faciliter l’accès aux services dans ces zones densément peuplées.

Dans la province du Kwango, le projet prévoit la réhabilitation de 200 km de routes rurales afin de faciliter la desserte agricole. Ces travaux devraient améliorer l’accès des producteurs locaux aux marchés et renforcer les infrastructures rurales essentielles au développement économique.

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 250 millions $, Star-Est est entré en vigueur le 30 novembre 2023 et a été officiellement lancé le 2 août 2024. Prévu jusqu’en décembre 2027, il vise à améliorer les infrastructures, créer des emplois directs et soutenir le développement socio-économique dans les zones ciblées.

Boaz Kabeya

  • DR Congo restructures Afridex, adding two deputy general manager roles.
  • Marcel Mbuyu returns as DGA for technical operations; Serge Bokana named DGA for administration.
  • Changes come as Likasi arms complex nears completion with Chinese and Turkish partners.

The Democratic Republic of Congo (DRC) has restructured Afridex, the state-owned explosives company, creating two deputy general manager posts to oversee technical and administrative functions, according to presidential orders read on national television on Wednesday, September 3.

Marcel Mbuyu Kyungu was appointed Deputy General Manager (DGA) in charge of technical and operational matters, marking his return to Afridex eight months after leaving the company. Serge Bokana, previously the sole deputy, will now serve as DGA for administration and finance. Sikabwe Asinda remains Managing Director.

Afridex, which operates under the Ministry of National Defense, holds a monopoly on the production, import, storage, and distribution of explosives and ammunition across the DRC. Its mandate is to regulate flows and ensure traceability of these products from manufacturing to end use.

Strategic timing

Mbuyu’s comeback coincides with the scheduled completion of the Likasi industrial complex, a facility under construction since May 2024 with Chinese partner Norinco and Turkish arms manufacturer MKE. The project, set to come on stream in September 2025, is designed to strengthen Congo’s arms autonomy and reduce dependence on imports.

A mechanical engineer trained in Dortmund with further qualifications in engineering management from Pretoria and defense strategy in Kinshasa, Mbuyu previously served as Afridex’s deputy from 2018 to January 2025. Before that, he spent over eight years at Rheinmetall Denel Munition in South Africa, a subsidiary of Germany’s Rheinmetall AG, where he managed supply chains and plant operations.

Timothée Manoke, intern

  • New central bank governor André Wameso pledges to rehabilitate the Congolese franc.
  • Strategy rests on stabilizing inflation, boosting demand for CF, and expanding its use in payments.
  • Risks include weak reserves, fiscal slippage, and persistence of parallel markets.

The new governor of the Central Bank of Congo (BCC), André Wameso, has vowed to restore confidence in the Congolese franc (CF) and reduce the country’s heavy reliance on the U.S. dollar, a challenge that has frustrated policymakers for more than a decade.

“We have to make sure the population trusts its currency again, because I don’t think we can build a new Congo with a currency other than the national currency,” Wameso told Bloomberg in an interview.

Despite a program launched in 2012 to promote use of the CF, dollarization remains pervasive. This initiative "has had only a marginal impact, and dollarization remains very high", notes the World Bank in a report published last July. The IMF estimates that more than 90% of loans and deposits are still denominated in foreign currencies, mainly dollars, leaving the BCC with limited room to conduct monetary policy.

Three-pillar plan

Wameso’s roadmap is anchored on three priorities: stabilizing the currency by tightening policy and intervening occasionally on the forex market until inflation holds near 7%; creating structural demand for CF through higher-yielding domestic bonds and expanded credit, particularly for housing; and facilitating its use in everyday transactions by making digital and retail payments in local currency the norm.

First moves

Since taking office, Wameso has injected $50 million into the interbank market at CF2,776 per dollar, echoing a strategy adopted earlier this year with IMF support. The BCC has kept its key interest rate at 25% since August 2023 to rein in inflation, which stood at 8.5% in July, year-on-year.

He also inherits pending reforms, including a June 2024 directive obliging all electronic payment terminals to accept only CF. The rule, effective since July 2024, has yet to be widely enforced.

To achieve his objective, President Tshisekedi's former economic advisor must also ensure that the measures decided before his arrival are implemented. In June 2024, for example, the BCC ordered the reconfiguration of all electronic payment terminals to accept only Congolese francs. However, this obligation, which came into force at the end of July 2024, has still not been complied with.

Generally speaking, the success of this gamble depends on a number of conditions. Anti-inflation credibility must be maintained so that positive real interest rates encourage households and businesses to save in domestic currency. The local financial market will also need to expand, with liquid instruments and an active secondary market to underpin confidence. Strict budgetary discipline is also essential: if the Treasury were to force the BCC to finance the deficit, the monetary peg would immediately be called into question. Finally, the transparent operation of the foreign exchange market will be essential to avoid adjustments being channelled through the parallel market.

Conditions and risks

Analysts say success hinges on credibility. The central bank must sustain positive real interest rates, deepen local debt markets, and maintain strict fiscal discipline to avoid pressure from the Treasury to finance deficits. Transparency on the forex market is also key to preventing capital flight to the parallel market.

Risks remain high. A hasty transition could fuel informal currency trade, dollar sales without matching inflows could sap reserves—currently covering barely three months of imports—and rapid portfolio shifts could trigger defaults.

Observers point to three indicators that will signal progress: the spread between official and parallel exchange rates, appetite for CF-denominated assets, and uptake of the currency in digital payments.

By putting de-dollarization at the heart of his mandate and stressing it in early international outreach, Wameso has set an ambitious tone. The mission is fraught with obstacles, but his message is clear: stabilize, add value to, and expand use of the Congolese franc as a step toward monetary sovereignty.

Georges Auréole Bamba

Deux ordonnances présidentielles, lues le 3 septembre 2025 à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), ont modifié l’organisation de l’Africaine d’explosifs (Afridex), entreprise publique rattachée au ministère de la Défense nationale. Elles créent deux postes de directeurs généraux adjoints (DGA) : l’un consacré aux aspects techniques et opérationnels, l’autre aux questions administratives et financières.

À la faveur de ces réformes, Marcel Mbuyu Kyungu a été nommé DGA chargé des questions techniques et opérationnelles, huit mois après avoir quitté l’entreprise. Le second poste de DGA a été attribué à Serge Bokana, qui occupait jusque-là la fonction unique d’adjoint. Sikabwe Asinda reste directeur général.

Afridex détient le monopole de la production, de l’importation, du stockage et de la distribution des explosifs et munitions sur tout le territoire. Elle a pour mission de réguler les flux de ces produits et d’assurer leur traçabilité, de la fabrication à l’utilisation finale.

La nomination de Marcel Mbuyu intervient au moment où le complexe industriel de Likasi, dont la construction a été lancée en mai 2024, doit entrer en service. Les travaux, prévue sur 18 mois, arrive à terme en septembre 2025. Ce projet est développé avec des partenaires chinois, dont Norinco, et turcs, via MKE, dans une stratégie visant à renforcer l’autonomie de la RDC en matière d’armement et à réduire la dépendance aux importations.

Marcel Mbuyu avait déjà exercé comme directeur général adjoint de l’Afridex de février 2018 à janvier 2025. Ingénieur mécanique formé à l’Université des sciences appliquées de Dortmund, avec une spécialisation en technologies de production métalliques, il est également titulaire d’un master en management de l’ingénierie de l’Université de Pretoria, ainsi que d’un diplôme du Collège des Hautes Études de Stratégie et Défense de Kinshasa.

Avant son entrée à Afridex, il a travaillé plus de huit ans chez Rheinmetall Denel Munition en Afrique du Sud, filiale du groupe allemand Rheinmetall AG (19e producteur mondial d’armement en 2023), où il a dirigé la chaîne d’approvisionnement et supervisé les opérations de quatre usines de production.

Timothée Manoke, stagiaire

Highlights

• DR Congo and Al Mansour Holding Seal 18 agreements totaling $21 billion.
• These investments are part of a $300 billion fund Doha has dedicated to Africa and Asia, handled via Al Mansour Holding.

On 2nd September 2025, Sheikh Al-Mansour Bin Jabor Bin Jassim Al Thani, leader of Al Mansour Holding and cousin of Qatar’s Emir, arrived in Kinshasa. This visit culminated in the signing of 18 agreements with the Democratic Republic of Congo (DR Congo), totaling $21 billion according to the Prime Minister's office.

The signing ceremony was presided over by Deputy Prime Minster and Transportation Minister Jean-Pierre Bemba and attended by Public Health Minister Roger Kamba, Professional Training Minister Marc Ekila and other government members.

The agreements cover 15 sectors: fishing and livestock, agriculture, environment, public health, telecommunications, occupational training, national identity systems, logistics and transportation, water resources and electricity, finance and banking, cybersecurity, security and defense, urban development, mining and refining (copper, cobalt, gold), and hydrocarbons.

Although Sheikh Al-Mansour is acting as a private investor, these partnerships also involve the State of Qatar. As Jeune Afrique reported in August 2025, the $21 billion designated for DR Congo comes from a $300 billion fund that Doha has set aside for Africa and Asia, managed via Al Mansour Holding.

Key projects include the redevelopment of Kinshasa; the construction of Gateway City in Kasumbalesa; the creation of Congo Pharma, a medical equipment and drug manufacturing facility to reduce imports; the construction of 1.5 million affordable houses; the development of industrial units for the treatment and refining of minerals; and the modernisation of airports, including N'Dolo in Kinshasa.

In the oil and gas sector, there are plans to identify and assign strategic plots to Sonahydroc in the Albertine Graben and Central Basin, before a operational partnership with Amoc Oil and Gas, a subsidiary of Al Mansour Holding, is implemented. To secure these investments, preparatory documents also anticipate the deployment of private security companies in sensitive areas, approved by the Congolese Ministry of Defense.

According to Nidal Ammache, adviser to Sheikh Al-Mansour, these 18 memorandums are the result of a year of collaboration. Upon receiving the letter of intent, Prime Minister Judith Suminwa Tuluka praised a "win-win partnership" that demonstrates her government's openness to private investments, seen as a lever for economic diversification, job creation, and sustainable development.

Before Kinshasa, the Sheikh Al-Mansour and the Qatari delegation he led were in Zambia, Zimbabwe, Mozambique, and Botswana. In these countries, they also sealed deals totaling $51 billion.

The tour is set to continue in Tanzania, Gabon, Burundi, Central African Republic, and Angola, with a total portfolio exceeding $100 billion. With its $21 billion, DR Congo is one of the main recipients of these announced investments.

Timothée Manoke, stagiaire

Highlights

Kipushi zinc mine boosts concentrator capacity by 20% after upgrades.
Record output in first week points to global top-5 ranking potential.
Ivanhoe stays cautious, keeping 2025 forecast unchanged at 180,000–240,000 tonnes.

The Kipushi zinc mine in the Democratic Republic of Congo (DRC), operated by Ivanhoe Mines (62%) and state miner Gécamines (38%), has lifted production following the completion of upgrades to its concentrator and density separator (DMS).

The debottlenecking work, designed to resolve operational setbacks encountered in 2024, increased concentrator capacity by 20%, the company said in a statement released on August 27, 2025.

Within a week of restarting operations, Kipushi delivered 5,545 tonnes of zinc in concentrate — a record output equivalent to an annualized rate of 290,000 tonnes. At that pace, the mine could rank as the world’s fourth-largest zinc producer, according to a June 2024 GlobalData survey published by Mining Technology.

Despite the strong start, Ivanhoe has kept its 2025 production forecast at 180,000–240,000 tonnes.

The upgrade follows a challenging 2024, when high iron content in ore from the top of the deposit reduced recovery rates and forced Ivanhoe to lower its forecast from 100,000–140,000 tonnes to 50,000–70,000 tonnes. Actual output was 50,307 tonnes.

To address the issue, Ivanhoe launched a concentrator and DMS upgrade program in September 2024. According to early results, 42,736 tonnes of concentrate were produced in Q1 2025. The company now states that the work has been completed ahead of schedule and under budget, although it had previously informed investors that it expected to spend $25 million this year at Kipushi.

On the sales side, Ivanhoe signed an offtake deal in July with Swiss trader Mercuria for one-third of Kipushi’s output not already committed to CITIC Metal (HK) and Trafigura Asia Trading. Mercuria will also provide a $20 million loan at 6% interest.

Timothée Manoke, intern

La mine de zinc de Kipushi, en République démocratique du Congo, codétenue par Ivanhoe Mines (62 %) et la Gécamines (38 %), a enregistré une progression notable après l’achèvement des travaux de désengorgement du concentrateur et du séparateur par densité (DMS). Ces interventions, menées pour lever les obstacles opérationnels rencontrés depuis 2024, ont permis d’augmenter de 20 % la capacité du concentrateur, selon une communication de l’entreprise du 27 août 2025.

Dans les sept jours suivant la mise en service, la mine a produit 5 545 tonnes de zinc en concentré, un niveau qualifié de record par l’entreprise. Cela correspond à une production annualisée de 290 000 tonnes, ce qui pourrait propulser Kipushi au quatrième rang mondial des mines de zinc, d’après le classement GlobalData publié par Mining Technology en juin 2024.

Malgré ces résultats, Ivanhoe Mines reste prudente et maintient sa prévision de production 2025 entre 180 000 et 240 000 tonnes.

Les travaux de 2024 avaient été motivés par des difficultés techniques : le minerai extrait du sommet du gisement présentait une teneur élevée en fer, ce qui affectait les taux de récupération du concentrateur. Ces contraintes avaient contraint l’entreprise à réduire de moitié ses prévisions 2024, passant de 100 000–140 000 tonnes à 50 000–70 000 tonnes. La production effective s’était finalement limitée à 50 307 tonnes.

Pour résoudre ces problèmes, Ivanhoe avait lancé en septembre 2024 un programme visant l’amélioration du concentrateur et du DMS. Ces mesures ont commencé à porter leurs fruits dès le premier trimestre 2025, avec une production de 42 736 tonnes de concentré.

L’entreprise affirme que les travaux sont désormais achevés, les contraintes levées, et qu’ils ont été menés en avance sur le calendrier et à un coût inférieur aux prévisions, sans préciser davantage. Ivanhoe avait toutefois informé ses investisseurs qu’en 2025, 25 millions $ seraient consacrés à Kipushi.

Sur le plan commercial, Ivanhoe a conclu en juillet 2025 un accord avec le négociant suisse Mercuria, qui achètera un tiers de la production restante de Kipushi. Les deux premiers tiers sont déjà destinés à CITIC Metal (HK) Limited et Trafigura Asia Trading. Mercuria fournira également à Ivanhoe un prêt de 20 millions de dollars, avec un taux d’intérêt de 6 %.

Timothée Manoke, stagiaire

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