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Equipe Publication

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Le gouverneur du Kasaï (RDC), Crispin Mukendi, et la gouverneure de Lunda Norte (Angola), Elizabeth Tshilula Miza, ont conclu, le 22 juillet 2025, un protocole d’accord exprimant leur intention de créer une zone commerciale entre Kandjanji et Nashiri, afin de dynamiser les échanges transfrontaliers.

Selon la cellule de communication du gouvernorat du Kasaï, cet accord prévoit la mise en place de postes frontaliers modernes, la construction d’infrastructures logistiques ainsi qu’un guichet unique pour faciliter les opérations douanières et commerciales. À terme, cette initiative devrait permettre de fluidifier la circulation des biens, de renforcer l’intégration économique bilatérale et de créer des opportunités d’emploi dans la région.

Chaque province s’est engagée à allouer 200 hectares de terrain pour accueillir les installations prévues. Deux entreprises ont été sélectionnées pour piloter le projet : la société YBE pour la partie angolaise et TOHA Investissement côté congolais. Ces entreprises soumettront leurs plans d’exécution aux autorités provinciales dans les prochains jours, précise la même source.

En juin dernier, le gouverneur du Kasaï, Crispin Mukendi, avait déploré l’entrée massive de produits en provenance d’Angola sans taxation, une situation qui pénalise les industries locales, notamment la société PPC, spécialisée dans la commercialisation du ciment. Il avait exprimé son intérêt pour le système de contrôle fiscal appliqué au poste frontalier de Lufu, dans l’optique d’en tirer des enseignements.

Avec une frontière de 2 646 km, la RDC et l’Angola entretiennent des échanges commerciaux soutenus, qui ont atteint un peu plus de 130 millions de dollars en 2023, selon les données de la plateforme OEC World, spécialisée dans l’analyse des flux commerciaux mondiaux. L’Angola a exporté pour 127 millions de dollars, tandis que les exportations congolaises se sont limitées à 3,16 millions de dollars.

Du côté congolais, plusieurs projets sont en cours pour dynamiser les échanges, dont la modernisation de la route Kananga–Kalamba-Mbuji (230 km), financée à hauteur de 300 millions USD dans le cadre du programme sino-congolais, ainsi que la construction d’un port sec sur un site de 70 hectares acquis par l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) au Kasaï Central.

En 2021, les deux pays avaient signé un accord visant à supprimer les barrières tarifaires et non tarifaires afin de faciliter la libre circulation des biens et des personnes. Toutefois, sa mise en œuvre reste limitée. Un autre accord, annoncé en février 2024, devait porter sur l’harmonisation des frais de douane sur le fret routier, dans le but d’éliminer le déséquilibre entre les droits de douane appliqués par chaque pays.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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‎ Dans le cadre du développement du projet de ville résidentielle Cité-Jardin, un programme de 5 800 logements situé à Kinshasa, la banque Equity BCDC s’associe à l’entreprise Modern Construction pour proposer des crédits immobiliers destinés à faciliter l’acquisition. L’annonce a été faite le 18 juillet 2025, lors de la cérémonie de présentation du projet dans la commune de la Gombe.

La formule proposée consiste en un crédit d’une durée de remboursement pouvant aller jusqu’à 10 ans, avec un taux d’intérêt mensuel de 1 %, soit 12 % l’an. La banque adapte les conditions de remboursement en fonction du profil de l’emprunteur, salarié ou entrepreneur, avec une limite fixée à 40 % des revenus mensuels alloués au paiement des mensualités.

La première phase du projet prévoit la construction d’immeubles de type R+3, avec des appartements de deux ou trois chambres, commercialisés respectivement à 59 900 dollars et 79 900 dollars. Pour acquérir un logement, les acheteurs doivent verser un acompte de 20 %, soit 11 900 dollars pour les appartements de deux chambres et 16 000 dollars pour ceux de trois chambres. Le solde est échelonné sur cinq ans, avec des mensualités respectives de 800 dollars et 1 065 dollars.

Lancé en mars 2025 par Modern Construction, le chantier affiche des avancées. À ce jour, les travaux de terrassement sont achevés et les premières fondations sont déjà visibles sur plusieurs blocs.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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Le gouvernement provincial du Tanganyika a signé, le 21 juillet 2025 à Kalemie, un mémorandum d’entente (MoU) avec Elahramat Engineering, une entreprise égyptienne appartenant au groupe Mahmoud Samih Holding. L’accord vise à formaliser l’intention des deux parties d’établir un partenariat pour la réalisation de projets d’infrastructures dans la province, au premier rang desquels figure la construction d’une ville nouvelle à Kalemie, chef-lieu du Tanganyika.

Le projet de ville nouvelle répond à un impératif environnemental : bâtir un centre urbain sur un site non inondable, alors que Kalemie est régulièrement affectée par les crues. En septembre 2020, un plan directeur avait déjà été présenté aux autorités provinciales et aux parties prenantes locales. Élaboré par deux firmes polonaises – Newton Company et Open Architekt –, ce plan prévoyait une extension de la ville vers sa partie nord-est, depuis l’aérogare jusqu’au village de Lukwangulo, et de Kainda jusqu’à Kasambondo, couvrant une superficie de 40 km².

Conçu pour s’étendre sur une période de 20 ans, ce projet vise à résoudre les défis liés à l’urbanisation, au drainage des eaux et à l’occupation désordonnée des terrains. À ce stade, ni le plan de 2020 ni le mémorandum signé en 2025 ne précisent les coûts estimés ni les modalités de financement.

Selon les termes de l’accord, le gouvernement provincial attend de son partenaire égyptien un appui technique et opérationnel dans la mise en œuvre des projets identifiés. Le groupe Mahmoud Samih Holding est présenté par les autorités locales comme un acteur clé de la construction de la nouvelle capitale administrative d’Égypte. Il aurait notamment contribué à ce mégaprojet en édifiant des entrées monumentales, une cité résidentielle et un mémorial.

Outre la ville nouvelle, le mémorandum mentionne plusieurs autres initiatives prioritaires : la construction de logements sociaux, la modernisation des voiries urbaines et des routes d’accès rurales, l’aménagement d’un parc industriel et agroalimentaire, la construction d’infrastructures sanitaires et éducatives, ainsi que la modernisation de l’aéroport de Kalemie. Le document laisse également la porte ouverte à l’identification de projets supplémentaires, en fonction des priorités que définiront les deux parties.

La signature du mémorandum fait suite à la visite, début juillet, du gouverneur Christian Kitungwa Muteba en Égypte, accompagné du ministre du Plan Guylain Nyembo. Cette mission diplomatique a permis de visiter plusieurs chantiers d’infrastructures et de rencontrer des entreprises égyptiennes spécialisées dans le BTP.

À l’issue de la cérémonie du 21 juillet, le groupe Mahmoud Samih Holding a annoncé qu’il pourrait entamer les travaux sur les projets prioritaires dans un délai de 60 jours.

Timothée Manoke, stagiaire

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The Democratic Republic of Congo (DRC) will soon start building four one-stop ports in South Kivu province to ease trade with Burundi. The announcement came on July 22 after a meeting in Kinshasa between Julien Paluku, DRC's Minister for Foreign Trade, and project coordinator Thierry Kayembe. They selected Kavimvira, Nyamoma, Rubenga, and Kamanyola as the sites for the ports.

The ports form part of the Trade Facilitation and Integration Project for the Great Lakes Region (PFCIGL). The World Bank funds the $250 million project, allocating $152 million to the DRC, $90 million to Burundi, and $8 million to COMESA. The project follows the trade agreement signed by the DRC and Burundi in Kinshasa on  April 29, 2022.

In the DRC, the program aims to upgrade basic trade infrastructure to promote cross-border commerce. It will modernize the border posts at Kavimvira, Nyamoma, Rubenga, and Kamanyola. The project also includes building and improving border markets in Bunagana, Bukavu, Kavimvira, and Kasindi; upgrading lake ports at Kalundu and Idjwi; rehabilitating roads near Nyamoma and Rubenga border posts; and constructing a bridge over the Ruzizi River at Kiliba to improve connectivity between the DRC and Burundi.

The one-stop ports will centralize technical services at border crossings, making trade formalities easier for traders in North and South Kivu. The Office congolais de contrôle (OCC) and Burundi’s Bureau of Standards will soon sign a memorandum of understanding to simplify trade procedures further. This collaboration will focus initially on the Kavimvira-Gatumba border post. It forms part of the Simplified Trade Regime (RECOS), which helps small cross-border traders.

Starting August 15, the town of Uvira will launch subsidy programs to strengthen high-potential export value chains. These programs will mainly help women and young people who organize themselves in cooperatives or associations. According to Thierry Kayembe, beneficiaries will rotate, ensuring fair distribution of support.

 Ronsard Luabeya, intern

On July 23, 2025, President Félix Tshisekedi appointed André Wameso Nkwaloki as Governor of the Central Bank of Congo (BCC). He succeeds Malangu Kabedi Mbuyi, who will now head the Congolese Savings Bank.

André Wameso, a close aide to the Head of State, has served as Deputy Chief of Staff for economic and financial affairs since April 2021. In that key role, he helped design and coordinate national economic policies, while directly advising the President on critical matters such as public finances, foreign investment, and relations with international donors.

Wameso also brings solid banking experience, with over 17 years in the sector, particularly in audit and risk management. He worked as a risk controller at Rawbank after spending about 15 years with Dexia Group. This technical expertise provides him strong command of financial mechanisms and banking regulation.

A committed political figure, he was elected as a national deputy in 2023 but chose not to take his seat in Parliament to continue his role as an economic adviser. Before that, he served for over two years as an itinerant ambassador. His appointment to lead the BCC marks a shift from a behind-the-scenes advisory role to a high-profile public position.

Economic Challenges and Critics 

The new governor takes office amid major economic transformations driven by a program signed with the International Monetary Fund (IMF) in January 2025.

Stabilizing, or even strengthening, the Congolese franc (CF) is a top priority. The franc currently remains stable at around 2,860 CF to the dollar. To achieve this stability, the benchmark interest rate was raised to 25% to contain inflation. With inflation now below 9%, some economic actors are calling for a rate cut to meet the economy's financing needs.

Foreign exchange reserves reached $6.7 billion at the end of 2024, equivalent to 10.1 weeks of imports. This remains below the IMF’s recommended three-month import threshold. Reserves will need to rise further to meet the IMF program's target of 12.4 months of imports by 2026, amid security pressures and industrialization ambitions.

Another major undertaking is the rollout of the Treasury Single Account at the Central Bank. This reform aims to streamline public resources but could destabilize commercial bank balance sheets if not supported by appropriate mitigation measures.

Other BCC priorities include aligning with international financial reporting standards, consolidating banking system stability, improving transparency, and enhancing economic statistics.

Combating money laundering remains a major challenge for the country’s integration into global economic networks and is crucial to the credibility of the Congolese financial environment.

The next Monetary Policy Committee meeting, scheduled for August 26, will be the new governor’s first test. Analysts expect a possible revision of the benchmark rate if inflation continues to fall. The challenge will be to stimulate bank credit without risking depreciation of the Congolese franc.

Wameso’s appointment, seen as a choice rooted in trust and political closeness, has also raised questions about the BCC's independence. It is now up to the appointee to prove he can balance political loyalty with technical discipline to strengthen the institution’s credibility and bolster the country’s macroeconomic foundations.

Georges Auréole Bamba

Le 23 juillet 2025, le président Félix Tshisekedi a nommé André Wameso Nkwaloki gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC). Il succède à Malangu Kabedi Mbuyi, appelée à diriger la Caisse d’épargne du Congo.

Proche collaborateur du chef de l’État, André Wameso occupait depuis avril 2021 les fonctions de directeur de cabinet adjoint en charge des questions économiques et financières. À ce poste stratégique, il participait à l’élaboration et à la coordination des politiques économiques nationales, tout en conseillant directement le président sur des dossiers clés : finances publiques, investissements étrangers, relations avec les bailleurs internationaux.

Il dispose par ailleurs d’une solide expérience bancaire, avec plus de 17 ans dans le secteur, notamment en audit et gestion des risques. Il a notamment été contrôleur des risques à Rawbank, après une quinzaine d’années passées au sein du groupe Dexia. Cette expertise technique lui confère une bonne maîtrise des mécanismes financiers et de la régulation bancaire.

Homme politique engagé, élu député national en 2023, il avait choisi de ne pas siéger à l’Assemblée afin de poursuivre son rôle de conseiller économique. Avant cela, il avait exercé durant plus de deux ans comme ambassadeur itinérant. Sa nomination à la tête de la BCC marque ainsi le passage d’un rôle de conseiller de l’ombre à une position publique de premier plan.

Défis économiques

Le nouveau gouverneur prend ses fonctions dans un contexte marqué par des transformations économiques majeures, sous l’impulsion du programme signé en janvier 2025 avec le FMI.

La stabilisation, voire le renforcement du franc congolais (CF) figure au premier rang des priorités. Le franc congolais reste pour l’instant stable autour de 2 860 CF pour un dollar. Pour parvenir à cet objectif, il a fallu porter le taux directeur à 25 % pour contenir l’inflation. Alors que cette indice est aujourd’hui descendu sous les 9 %, certains acteurs économiques demande de baisser le taux directeur pour répondre aux besoins de financement de l'économie.

En progression, les réserves de change, estimées à 6,7 milliards de dollars fin 2024 (soit 10,1 semaines d’importations), restent en dessous du seuil de 3 mois d'importations recommandé par le FMI. Elles devront encore progresser pour atteindre les 12,4 mois d’importations d’ici 2026, objectif fixé dans le programme avec le FMI, dans un contexte de pressions sécuritaires et d’ambitions d'industrialisation.

Un autre chantier majeur est le déploiement du compte unique du Trésor à la BCC. Cette réforme doit rationaliser les ressources publiques, mais elle pourrait aussi perturber l’équilibre des bilans bancaires si elle n’est pas accompagnée de mesures d’atténuation adéquates.

Premier test

Parmi les autres priorités de la BCC figurent l’alignement aux normes internationales en matière de reporting financier, la consolidation de la stabilité du système bancaire, le renforcement de la transparence ainsi que l’amélioration des statistiques économiques.

La lutte contre le blanchiment d’argent, essentielle à la crédibilité de l’environnement financier congolais, reste aussi un défi de taille pour l’intégration du pays dans les circuits économiques globaux.

La prochaine réunion du Comité de politique monétaire, prévue pour le 26 août, sera le premier test pour le nouveau gouverneur. Les analystes s’attendent à une révision du taux directeur si l’inflation poursuit sa baisse. Le défi sera de stimuler le crédit bancaire sans risquer une dépréciation du franc congolais.

La nomination d’André Wameso, perçue comme un choix de proximité et de confiance, soulève aussi des interrogations sur l’indépendance de la BCC. Il lui appartiendra de démontrer qu’il peut conjuguer loyauté politique et rigueur technique pour renforcer la crédibilité de l’institution et consolider les fondations macroéconomiques du pays.

Georges Auréole Bamba

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Les travaux de constructions quatre ports à arrêt unique dévoient être lancés dans « sous peu » dans la province du Sud-Kivu afin de fluidifier les échanges commerciaux entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Burundi.  L’annonce a été faite le 22 juillet 2025 à Kinshasa à l’issue d’une audience entre le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku et le coordonnateur du projet, Thierry Kayembe. Les sites retenus pour ces installations sont Kavimvira, Nyamoma, Rubenga et Kamanyola.

Les travaux s’inscrivent dans le cadre du Projet de facilitation du commerce et d’intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL). Le PFCIGL est un projet régional financé par la Banque mondiale à hauteur de 250 millions de dollars, dont 152 millions pour la RDC, 90 millions pour le Burundi et 8 millions pour le COMESA. Il est droite ligne de l’accord commercial signé le 29 avril 2022 à Kinshasa entre la RDC et le Burundi.

En RDC, ce programme vise à améliorer les infrastructures commerciales de base, avec pour objectif de fluidifier les échanges transfrontaliers. Il prévoit notamment : la modernisation des postes frontaliers de Kavimvira, Nyamoma, Rubenga et Kamanyola ; la construction et l’aménagement de marchés frontaliers à Bunagana, Bukavu, Kavimvira et Kasindi ; l’amélioration des ports lacustres de Kalundu et d’Idjwi ; la réhabilitation de routes locales autour des postes de Nyamoma et Rubenga ; et la construction d’un pont sur la rivière Ruzizi à Kiliba, pour relier plus efficacement la RDC au Burundi.

Les ports à arrêt unique permettront de centraliser les services techniques aux frontières, facilitant ainsi les formalités pour les commerçants transfrontaliers opérant dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.  Dans cette dynamique, un protocole d’accord entre l’Office congolais de contrôle (OCC) et le Bureau burundais des normes sera bientôt signé. Ce partenariat vise à simplifier davantage les procédures commerciales, notamment au poste frontalier de Kavimvira-Gatumba, dans le cadre de l’extension du Régime commercial simplifié (RECOS), qui cible les petits commerçants transfrontaliers.

Par ailleurs, des activités de subvention seront lancées à partir du 15 août 2025 dans la ville d’Uvira. Elles viseront à renforcer les chaînes de valeur à fort potentiel d’exportation, en ciblant en particulier les femmes et les jeunes regroupés en coopératives ou en associations. Selon Thierry Kayembe, les bénéficiaires seront sélectionnés de manière rotative, afin d’assurer une répartition équitable du soutien.

Ronsard Luabeya, stagiaire

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The new facility in Kinshasa aims to supply critical medical, industrial, and aeronautical gases across the country.

Highlights:

● First national plant for medical, industrial, and aeronautical gas production
● Nearly 75% of Congolese hospitals lacked oxygen access before this project
● $3.6M investment, including $1.6M support from the Fonds de promotion de l’industrie (FPI)

The Democratic Republic of Congo (DRC) has inaugurated its first industrial gas production facility, Oxygaz RDC, marking a crucial step toward resolving the country’s longstanding oxygen supply crisis. Opened on July 19, 2025, by Minister of Industry and SME-SMI Development Louis Watum Kabamba, the plant is located in Limete, Kinshasa, and operated by Congolese conglomerate Mike Food & Services (MFS) Group.

With a total investment of $3.6 million—including $2 million in private Congolese capital and $1.6 million in public support from the Fonds de promotion de l’industrie (FPI)—the facility is now the leading domestic producer of oxygen and nitrogen cylinders for use in medical, pharmaceutical, industrial, and aeronautical sectors.

According to Mike Lundadila Koketua, President of MFS Group, the project addresses a dire need, as nearly 75% of hospitals in the DRC have never had access to oxygen, and only 15% currently receive it on a continuous basis. The plant currently provides 50 direct and 100 indirect jobs, with future expansion planned across other provinces.

Founded in 2018, Groupe MFS is a Congolese company active in several sectors: agrifood, real estate, logistics, general trade, industry, and mining.

This article was initially published in French by Ronsard Luabeya (intern)

Edited in English by Ola Schad Akinocho

Microlink Networks eyes key role in public digitization, data center development

Highlights:

  • S.-based Microlink Networks in Kinshasa for an exploratory mission
  • The company proposes to digitize public services and build data centers
  • Political support acknowledged, but no formal agreement signed yet

On July 17, 2025, Augustin Kibassa Maliba, the DRC’s Minister of Posts, Telecommunications, and the Digital Sector, welcomed a delegation from American tech company Microlink Networks in Kinshasa. The visit marks a potential turning point in the country's ambition to digitize public services and modernize its digital infrastructure.

Microlink, a U.S.-based firm known for its data center and structured cabling solutions, expressed its strong interest in becoming a strategic technology partner to the Congolese state. “We want to be a partner of choice for digitization projects in the DRC,” said Yaseen Khalid, CEO of the company. He highlighted their intention to contribute to data center construction and hosting of government information systems—both critical to the country’s digital transformation goals.

Microlink’s marketing director, Ruslan Khamidullin, commended the Minister’s openness and noted that political support has been promised to help advance discussions. Still, the talks remain exploratory, with no formal agreement signed at this stage.

The firm specializes in IT infrastructure deployment, including secure communications, IP surveillance, and turnkey digital solutions for public and private institutions. Its entry into the DRC would align with Kinshasa’s broader push to improve digital governance and public service delivery through international partnerships.

This article was initially published in French by Boaz Kabeya (intern)

Edited in English by Ola Schad Akinocho

Le 17 juillet 2025, le ministre des Postes, Télécommunications et du Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a reçu une délégation de la société américaine Microlink Networks, en mission exploratoire à Kinshasa. Spécialisée dans les infrastructures numériques et les solutions de centres de données, l’entreprise souhaite s’impliquer dans les projets de digitalisation des services publics en République démocratique du Congo (RDC).

Au cours de cette rencontre, les représentants de Microlink ont présenté leur expertise et exprimé leur volonté de devenir un partenaire stratégique de l’État congolais dans le développement du numérique. « Nous voulons être un partenaire de choix pour les projets de numérisation en RDC », a déclaré Yaseen Khalid, PDG de l’entreprise. Concrètement, Microlink ambitionne d’intervenir dans la construction de centres de données et l’hébergement des systèmes d’information publics, deux volets jugés essentiels à la modernisation de l’administration.

Le responsable marketing de l’entreprise, Ruslan Khamidullin, a salué l’ouverture du ministre à une future collaboration. Il a également affirmé avoir reçu l’assurance d’un soutien politique pour faire avancer le dossier. Aucun engagement formel n’a toutefois encore été signé.

Basée aux États-Unis, Microlink Networks est spécialisée dans les infrastructures IT, notamment les solutions de câblage structuré, les systèmes de communication sécurisée, la vidéosurveillance IP, ainsi que dans le déploiement de réseaux et de centres de données. L’entreprise propose également des services de gestion de projets informatiques, d’optimisation d’environnements numériques et d’installation de data centers à destination des institutions publiques et privées.

Boaz Kabeya, stagiaire

Numérisation : Noël Litanga à la tête d’un projet de plus de 500 millions $

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