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Equipe Publication

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China's dominant presence in the Democratic Republic of Congo’s mining industry poses a “risk” to the African economy.  Marcellin Paluku, Deputy Cabinet Director at the Ministry of Mines, made the claim yesterday, January 14, in an interview with Reuters

“Today, 80% of our mines are with a single partner (China). So it's a risk [...] You never know what might happen. That's why we're now trying to diversify our partnerships, to avoid depending on a single partner,” Paluku declared, on the sidelines of a mining conference in Riyadh.

Further commenting on the DRC’s partnership diversification efforts, Paluku said the Congolese government was eager to negotiate with potential new investors, such as Saudi Arabia, India, and the European Union. However, he did not indicate at what stage these talks were. Regardless, his words match those of Kizito Pakabomba, the DRC’s Mining Minister. In October 2024, Pakabomba said the country sought to “attract better investors, more investors, and diversified investors.” At the time, he had mentioned the United Arab Emirates as a potential partner.

China's influence in the DRC's mining sector is evident in its ownership of major cobalt mines, such as those held by China Molybdenum Company (CMOC), and its significant stake in the Kamoa-Kakula copper mine through Zijin Mining. 

The DRC is the world's leading producer of cobalt and the second-largest producer of copper, making it a focal point for international competition due to the strategic importance of these minerals in the energy transition and advanced technologies. The country's mineral wealth extends beyond copper and cobalt. The Congolese soil hosts other key minerals like zinc, 3T ores, diamonds, gold, uranium, and germanium.

This article was initially published in French by Aurel Sèdjro Houenou (Ecofin Agency)

Edited in French by Ola Schad Akinocho

The second phase of construction and rehabilitation work on Route Nationale 12 (RN12) in the Kongo Central province, Democratic Republic of Congo (DRC), has begun. Mining company Sino-Congolaise recently announced the launch. According to local media, the project, valued at $47 million, is carried out by Société d'infrastructures Sino-Congolaise (SISC)

"The only access road to Tshela territory via the RN1, it crosses Lukula and passes through Manterne, a settlement between Matadi and Boma. The same road links Tshela to Seke-Banza and reaches Mbanza Ngungu via Luozi," Sicomines posted on X. While specific details concerning the project are yet to be released, phase I and II, combined, span 120 km.

Sicomines often support road infrastructure development, in line with its mining permit obligations. These obligations, revised in 2024, require the construction of various infrastructures, including roads, schools, health centers, and projects related to energy, environment, water access, and agriculture. 

The company has completed or initiated several projects, including stadiums and agricultural warehouses. However, details on project selection and progress are poorly documented.

According to the new contract between the Congolese government and Sicomines, roadworks worth $624 million were scheduled for 2024, with an annual commitment of approximately $324 million from 2025 to 2040. The government's priority investment program also includes $714 million for various road projects, though it is unclear if this amount is additional or part of the expected royalties from Sicomines.

Sicomines is owned 68% by a Chinese consortium (Crec, Sinohydro, Zhejiang Huayou) and 32% by the Congolese state through Gécamines.

This article was initially published in French by Georges Auréole Bamba

Edited in English by Ola Schad Akinocho

 

Selon un rapport du ministère des Mines publié le 30 décembre, la République Démocratique du Congo (RDC) a exporté 2,35 millions de tonnes de cuivre au cours des neuf premiers mois de 2024, soit une augmentation de 17 % par rapport à l'année précédente. Si cette tendance se confirme, la RDC devrait atteindre 3 millions de tonnes exportées d'ici la fin de l'année, un record pour le pays et l'Afrique.

Selon les calculs de l'Agence Ecofin, les exportations trimestrielles de cuivre de la RDC ont dépassé les 750 000 tonnes en moyenne depuis juin 2023, avec plus de 800 000 tonnes exportées au troisième trimestre 2024.

1 EXPO

Le ministère congolais des Mines ne publie que les chiffres des ventes, sans préciser si certaines exportations proviennent de volumes produits les années précédentes. Les données de la Banque centrale du Congo montrent cependant peu de différences entre la production et les ventes. En tout cas, la RDC restera le deuxième producteur mondial de cuivre à la fin de 2024, après avoir dépassé le Pérou en 2023. La production du Pérou a atteint 2,47 millions de tonnes fin novembre 2024, en baisse de 1,1 % par rapport à l'année précédente, tandis que le Chili reste en tête avec plus de 5 millions de tonnes.

Au-delà des chiffres symboliques, la hausse de la production de cuivre en RDC renforce l'impact de ce métal sur l'économie locale. Selon la BCC, le cuivre représente plus de deux tiers des exportations congolaises et une part importante des recettes minières, estimées à 5 milliards $ pour le budget 2025.

Emiliano Tossou, Agence Ecofin

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Comme on pouvait s’y attendre, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 15 janvier 2025, le nouveau programme avec la République démocratique du Congo (RDC). Un accord avait en effet été conclu au niveau des services en novembre dernier. L’approbation du Conseil d’administration donne donc le feu vert pour la mise en œuvre du programme.

Comme déjà annoncé, ce programme de 38 mois s’articule autour de deux accords : la Facilité élargie de crédit (FEC), d’un montant de 1,729 milliard de dollars, et la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), dotée d’une enveloppe de 1,038 milliard de dollars. Ces montants sont légèrement inférieurs à ceux annoncés lors de l’accord au niveau des services, mais les objectifs restent inchangés. Il s’agit de renforcer la stabilité macroéconomique du pays, d’améliorer sa gouvernance et d’accroître sa résilience face aux défis climatiques.

Concrètement, alors que la FEC vise à stabiliser l’économie, à améliorer la gouvernance et à encourager une croissance inclusive, la FRD soutiendra les efforts d’adaptation climatique pour positionner la RDC comme un acteur clé dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, avec l’objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 21 % d’ici 2030.

En 2024, la RDC a affiché une solide performance économique, avec une croissance du PIB projetée à 6 %, une baisse significative de l’inflation, qui est passée de 23,8 % fin 2023 à 12,8 % en novembre 2024, et une réduction des déficits budgétaires, malgré des dépenses exceptionnelles liées à la sécurité et à la lutte contre l’épidémie de Mpox.

Parallèlement, le pays a été confronté à des catastrophes climatiques majeures, notamment des inondations dévastatrices qui ont touché plus de 300 000 ménages, causé 300 décès et détruit des infrastructures essentielles. Ces événements ont exacerbé les risques sanitaires et affecté la production agricole, nécessitant des réponses humanitaires urgentes et des investissements pour renforcer la résilience climatique.

Selon M. Okamura, directeur général adjoint du FMI, la RDC a démontré sa résilience face aux crises, mais des efforts soutenus restent indispensables pour consolider les acquis économiques et sociaux, tout en intensifiant la lutte contre la corruption et les défis climatiques.

Les progrès réalisés dans le cadre du précédent programme conclu en 2021 ont permis au pays de renforcer ses réserves de change et de dynamiser la croissance. Cependant, des défis structurels et climatiques persistent.

Dans le cadre de la FEC, le FMI encourage des réformes visant à accroître la mobilisation des recettes fiscales, améliorer la gestion des finances publiques et réduire la dépendance aux fluctuations des revenus miniers. Concernant la FRD, l’accent sera mis sur la réalisation des objectifs climatiques du pays, notamment la préservation des forêts et la gestion durable des ressources naturelles.

Malgré les risques liés aux conflits persistants et aux crises sanitaires, les perspectives pour 2025 restent positives, avec une croissance prévue à 5,1 % et une inflation projetée à 7 %, selon les données de l’institution.

Charlène N’dimon

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Ivanhoe Mines is considering importing hydropower from Angola to ensure optimal operations at the Kamoa-Kakula copper complex in the Democratic Republic of Congo (DRC). The Canadian company operates the complex and is one of its shareholders (39.6%), alongside Zijin Mining Group (39.6%), Crystal River (0.8%), and the Congolese state (20%).

Ivanhoe claims it could start importing the electricity by 2030, via a 2,000 MW high-voltage transmission line. The facility, yet to be built, would transport power from northern Angola to the Copperbelt in the DRC and Zambia. 

The project is being developed by Trafigura and ProMarks, which signed a Memorandum of Understanding with the Angolan government in July 2024 to study the project's technical and economic viability. The developers plan to form a joint venture to develop, finance, build, and run the line.

"The project should be financed through a combination of equity and debt. Planning, approvals and construction would take approximately four years after the final investment decision," Ivanhoe Mines indicated.

According to the Canadian operator, the Kamoa-Kakula complex requires about 240 MW to operate at full capacity (phase I, II, III, and the smelter). However, it currently uses 90 MW of domestic and imported hydroelectricity and has 160 MW of backup capacity from diesel generators. Due to insufficient electricity, the company is considering postponing the launch of the complex’s new copper smelter by three months. The smelter was initially set to start operations in March 2025. 

Ivanhoe Mines has been seeking to tackle the issue by increasing its supply capacity, focusing on green electricity, which is cheaper and less polluting. It is also looking for internal and external solutions. 

For example, the company counts on the fifth turbine of the 178 MW Inga II hydropower station, which should be commissioned in the second quarter of this year. According to Ivanhoe, “Kamoa-Kakula should initially be allocated an additional 70 MW of hydroelectricity from the grid over this period, with a gradual increase to 178 MW as grid improvement initiatives are completed.”

In the medium term, Ivanhoe Mines plans to boost electricity imports from Angola, which has significant unused hydroelectric power capacity. The African Development Bank (AfDB) notes that Angola currently has 1.5 GW of clean, unused hydroelectric power, expected to reach 3.5 GW by 2027. Besides, Sun Africa is building a 700 MW solar farm in Angola, using funds provided by the Export-Import Bank of the United States (EximBank).

The US plans to partner with Angola's National Electricity Transmission Company to develop cross-border and local transmission lines, further integrating Angola into regional power pools. The lines should also supply power to the Lobito corridor

This article was initially published in French by Aboudi Ottou

Edited in English by Ola Schad Akinocho

Kamoa Copper, the firm running the Kamoa-Kakula copper mine in the Democratic Republic of Congo (DRC), just pre-sold 80% of copper anodes from its new smelter set to launch this year. The pre-sale deals were inked with CITIC Metal Limited and Gold Mountains International Mining Company Limited. They have paid $500 million in advance, which the seller has already cashed in.

Both buyers are linked to Kamoa Copper’s shareholder Zijin Mining. In 2021, CITIC Metal and Gold Mountains entered a deal with Kamoa Copper to buy the copper from its first on-site concentrator.

According to Ivanhoe Mines, co-owner of the project, the deal, which spans three years, was concluded on “competitive and independent commercial terms”. At full capacity, Kamoa Copper’s new smelter should deliver up to 500,000 tonnes of 99.7% pure copper anodes annually.

Kamoa Copper said it is in advanced negotiations to sign a third pre-sale deal for the remaining 20% of the smelter’s output, with similar terms.

Congolese State Wants In

The Congolese government recently unveiled ambitions to be more involved in the selling of the country’s mining output. It holds 20% of Kamoa Copper. 

Last December, Minister of Foreign Trade Jean-Lucien Bussa announced that the State would participate in selecting buyers. At the time, Bussa explained that Congolese authorities suspected that Kamoa Copper’s prices did not match “the market’s competitive rates”. The move aims to boost revenues from Congolese copper mining and ensure a fair valuation of the country's natural resources.

The government's desire to manage sales more effectively is part of a broader effort to maximize economic benefits from the mining sector, which is crucial for the DRC's revenue. The Kamoa-Kakula project is one of the world's largest copper deposits and is central to this strategy. If this new sales control policy is implemented, it could alter the commercial relationship between Kamoa Copper and its main buyers. However, it remains to be seen how this will align with existing commitments between the company and its partners.

From now on, the State will participate in the buyer selection process. This will ensure optimal sales and selling at market prices,” Minister Bussa had said during a conference.

High Stakes

The government's ambition to manage sales more effectively is part of a broader effort to earn more mining revenues. The Kamoa-Kakula complex will significantly contribute to the government’s ambition, being one of the world’s largest copper deposits, added that copper is one of the country’s top sources of income. If implemented, the new sales control policy could alter the commercial relationship between Kamoa Copper and its main buyers. However, it remains to be seen how this will align with existing commitments between the company and its partners.

In the meantime, Kamoa Copper keeps seeking to become one of the world's largest copper producers. Earlier this month, project partners announced a copper production target of 520,000 to 580,000 tonnes for 2025, up from 437,061 in 2024.

This article was initially published in French by Louis-Nino Kansoun

Edited in English by Ola Schad Akinocho

La position dominante de la Chine dans le secteur minier en République Démocratique du Congo (RDC) constitue désormais un « risque » pour l’économie du pays, a indiqué, le 14 janvier 2025, Marcellin Paluku, directeur de cabinet adjoint au ministère des Mines. « Aujourd’hui, 80 % de nos mines sont avec un seul partenaire (la Chine). C’est donc un risque […] On ne sait jamais ce qui peut arriver. C’est pourquoi nous essayons désormais de diversifier nos partenariats afin de ne pas dépendre d’un seul partenaire », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à Reuters en marge d’une conférence minière à Riyad.

Marcellin Paluku a indiqué que les autorités congolaises sont ouvertes à engager des discussions avec de nouveaux partenaires, parmi lesquels l’Arabie Saoudite, l’Inde et l’Union européenne. Il n’a toutefois pas précisé l’état d’avancement de ces discussions, ni évoqué la date à laquelle les préoccupations du gouvernement concernant la domination chinoise ont émergé, bien que ce sujet ne soit pas nouveau.

Cette déclaration fait écho à celle du ministre des Mines, Kizito Pakabomba, qui, en octobre 2024, avait affirmé que la RDC souhaite « attirer de meilleurs investisseurs, plus d’investisseurs et des investisseurs diversifiés ». Il avait notamment cité les Émirats arabes unis parmi les partenaires actuellement courtisés par l’État congolais.

La domination de la Chine dans le secteur minier congolais se reflète dans plusieurs indicateurs. Plusieurs grandes mines de cobalt du pays appartiennent au groupe chinois CMOC, premier producteur mondial de ce minerai, tandis que les intérêts majoritaires dans la plus grande mine de cuivre, Kamoa-Kakula, sont détenus par l’entreprise Zijin Mining.

La RDC, leader mondial de la production de cobalt et deuxième producteur mondial de cuivre, est au cœur des rivalités internationales en raison de l’importance stratégique de ces matières premières pour la transition énergétique et les technologies de pointe. En plus du cuivre et du cobalt, le sous-sol congolais regorge de ressources telles que le zinc, les minerais 3T, le diamant, l’or, l’uranium et le germanium.

Aurel Sèdjro Houenou, Agence Ecofin

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Pour assurer le fonctionnement optimal du complexe cuprifère de Kamoa-Kakula, en République Démocratique du Congo (RDC), « Ivanhoe Mines explore des options pour les futures importations d’hydroélectricité depuis l’Angola », informe l’entreprise dans un communiqué publié le 8 janvier 2025. Basée au Canada, Ivanhoe Mines est l’opérateur de cette mine qu’elle détient à 39,6 %. Les autres actionnaires sont Zijin Mining Group (39,6 %), Crystal River (0,8 %) et l’État congolais (20 %).

À en croire la compagnie, cette importation pourrait être possible d’ici 2030 grâce à la construction d’une ligne haute tension de 2 000 MW. Cette infrastructure permettra de transporter l’électricité produite par les barrages hydroélectriques situés dans le nord de l’Angola vers la Copperbelt de la RDC et de la Zambie.

Le projet est porté par Trafigura et ProMarks. Ces entreprises, basées respectivement à Genève, en Suisse, et à Luanda, en Angola, ont signé, le 4 juillet 2024, un protocole d’accord (MoU) avec le gouvernement angolais pour étudier la viabilité technique et économique du projet. Elles devraient, à l’avenir, créer une coentreprise pour développer, financer, construire et exploiter cette ligne de transport d’électricité.

« Le projet devrait être financé par une combinaison de capitaux propres et de dettes. La planification, les approbations et la construction prendraient environ quatre ans après la décision finale d’investissement », précise Ivanhoe Mines.

Pour faire fonctionner à pleine capacité le complexe cuprifère de Kamoa-Kakula (phases 1, 2 et 3 ainsi que la fonderie), Ivanhoe Mines indique avoir besoin d’environ 240 MW. Actuellement, elle utilise 90 MW d’hydroélectricité domestique et importée et dispose de 160 MW de capacité de secours générée par des groupes électrogènes diesel. Faute d’électricité suffisante, l’entreprise envisage de retarder jusqu’à trois mois la mise en chauffe de la fonderie de cuivre, initialement prévue pour entrer en activité en mars 2025.
Face à cette situation, Ivanhoe Mines travaille donc à augmenter ses capacités d’approvisionnement, notamment en électricité verte, moins coûteuse et moins polluante. Pour cela, elle explore aussi bien des solutions internes qu’externes.

L’entreprise fonde, par exemple, beaucoup d’espoir sur la mise en service de la turbine n° 5 de la centrale hydroélectrique d’Inga II, d’une capacité de production de 178 MW. Cette mise en service devrait débuter au deuxième trimestre de cette année. « Kamoa-Kakula devrait se voir attribuer initialement 70 MW supplémentaires d’hydroélectricité à partir du réseau au cours de cette période, avec une augmentation progressive jusqu’à 178 MW à mesure que les initiatives d’amélioration du réseau seront achevées », indique Ivanhoe Mines.

Par ailleurs, Ivanhoe Mines prévoit, à moyen terme, de renforcer ses importations d’électricité en se tournant vers l’Angola. Ce pays dispose, selon la Banque africaine de développement, de 1,5 GW d’énergie hydroélectrique propre inutilisée. D’ici 2027, cette capacité devrait atteindre 3,5 GW, selon la même source. Sun Africa construit actuellement en Angola un parc solaire de 700 MW grâce à un financement de la Banque d’exportation et d’importation des États-Unis (EximBank).

Pour développer des lignes de transport transfrontalières et domestiques qui aideront à intégrer l’Angola aux pools d’énergie d’Afrique australe et centrale, et à fournir de l’électricité au corridor transafricain de Lobito, les États-Unis prévoient d’établir un partenariat formel avec la Société nationale de transmission d’électricité angolaise.

Aboudi Ottou

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The Kasumbalesa border, between the Democratic Republic of Congo (DRC) and Zambia, has been severely congested for weeks. Hundreds of trucks have been stranded for over 50 kilometers on the Zambian side. The situation cripples international trade and costs the DRC billions of dollars each month. 

To unclog the border, officials from both countries met on January 11, in Chililabombwe, Zambia. During the meeting, Jacques Kyabula Katwe, Governor of Haut-Katanga, and Chipoka Mulenga, Zambian Minister of Trade and Industry, announced several measures. Among others, they decided to extend customs operations, from 6 a.m. to 8 p.m., aiming to process at least 500 trucks daily. Additionally, some traffic will be redirected to the Mokambo and Sakania border crossings to alleviate pressure on Kasumbalesa.

The current congestion is largely attributed to the limited working hours of Congolese customs services, which operate from 9 a.m. to 3 p.m. This is too short to handle increased imports, especially during peak seasons, leading to delays in goods processing. Due to the situation, some carriers have been bypassing official procedures by unloading cargo in Zambia, and then passing them to the DRC through illegal channels, depriving the Congolese state of vital customs revenues.

While laudable, the recent measures will not be enough to deal without a long-term commitment.  Southern African Development Community (SADC) standards require border posts to run throughout the whole day. Enhancing infrastructure, increasing staffing, and implementing more efficient measures to tackle customs fraud will be crucial. Also, stronger coordination between the DRC and Zambia will ensure smooth and secure cross-border trade in the long term.

This article was initially published in French by Olivier de Souza

Edited in English by Ola Schad Akinocho

In a groundbreaking move, Orange RDC and Vodacom Congo have formed a joint venture to expand network coverage in rural areas of the Democratic Republic of Congo (DRC). Under the new partnership, solar-powered mobile base stations will be set up across the country.

The move aligns with the two telcos’ efforts to enhance connectivity in the DRC. Vodacom Congo, for instance, recently connected the towns of Busanga and Kakula to its 3G network, providing advanced communication services to residents in these mining areas.

For its part, Orange RDC partnered with NuRAN to build 2,000 cell phone sites, to connect over 10 million previously unserved Congolese. Also, the telco and Liquid Intelligent Technologies completed a 2,300 km fiber optic network linking several towns across the east and west of the country. The project cost $20 million. Its goal: providing high-speed Internet access to individuals and businesses, thus reducing the digital divide.

These initiatives demonstrate the telecom operators' commitment to supporting the economic and social development of the DRC by improving access to information and communication technologies, particularly in rural and remote areas.

This article was initially published in French by Georges Auréole Bamba

Edited in English by Ola Schad Akinocho

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