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Angola and the Democratic Republic of Congo (DRC) will develop a deep offshore oil block jointly. The related agreement was signed on Oct 2, 2024, by Angolan and Congolese ministers of oil and gas, Diamantino Azevedo and Aimé Sakombi Molendo, respectively. The signing occurred during the Angola Oil & Gas (AOG) conference in Luanda. 

Under this deal, both countries will hold a 30% stake in the block, while Chevron will maintain a 40% majority interest.

 The oil block, named 14/23, is located off the coast of Bas-Congo (DRC) and Cabinda (Angola), straddling the maritime border between the two nations. It has been included in a Zone of Common Interest (ZIC) since 2007 and has a production capacity of 3.29 million barrels of oil per year or over 9,000 barrels daily. The site is operated by Chevron's subsidiary, Cabinda Gulf Oil Company, in partnership with Eni, Etu Energias, and Angola's state-owned Sonangol.

According to the DRC’s oil and gas minister, the ZIC’s oil output should generate $5.56 billion in tax revenues for both countries. However, the official did not specify over which period the revenues will be generated. This figure seems optimistic unless it includes projections for future developments beyond the initial phase.

The new deal between Angola and the DRC ends a 50-year-plus dispute.  There had been political tensions over the delineation of the exclusive economic zone and continental shelf between Angola and the DRC. This conflict was worsened by Angola's unilateral actions that violated the United Nations Convention on the Law of the Sea.

This agreement is the result of several years of diplomatic efforts. Previously, Angola and the DRC had signed agreements for joint exploitation of oil block 14/23, setting the stage for harmonizing production and revenue sharing in this strategic area.

"Thanks to this new dynamic, we will realize the dream of both countries. Angola has experience in such projects, and we will work with the DRC to leverage this experience," Minister Azevedo said at the signing ceremony.

The partnership with Angola will provide the DRC with opportunities for technology transfer and expertise in exploration and production. For the DRC, this agreement marks significant progress in finding new oil sources to boost its current production level of about 25,000 barrels per day.

Olivier de Souza

 

Lors du 1er Sommet du tourisme Afrique-Amériques, qui s’est tenu du 3 au 5 octobre à Punta Cana, en République Dominicaine, le ministre congolais du Tourisme, Didier M’pambia, a mis en avant le potentiel économique du tourisme mémoriel en République démocratique du Congo (RDC). Il a souligné l’importance de bâtir une passerelle culturelle pour « donner un nouveau sens au récit tragique de l’esclavage », en valorisant les vestiges de la cité côtière de Nsiamfumu à Muanda, dans le Kongo Central.

Le ministère du Tourisme prévoit d’ailleurs de construire dans cette ville un site de tourisme mémoriel nommé « Cité du non-retour ». Selon Didier M’pambia, ce projet, dont les détails restent à préciser, pourrait ouvrir des perspectives économiques prometteuses pour la RDC, tout en renforçant les liens avec les Amériques.

En effet, la création d’un site mémoriel à Muanda, en plus de renforcer les liens culturels entre l’Afrique et les Amériques, pourrait constituer un levier majeur de développement socio-économique à travers l’hôtellerie, la restauration et les services associés. Ce projet permettrait non seulement de créer des emplois, mais aussi de générer des revenus significatifs pour l’économie locale.

À titre de comparaison, l’île de Gorée au Sénégal, site mémoriel de la traite négrière, attire près de 700 000 visiteurs chaque année, notamment des touristes en provenance des États-Unis, du Brésil et des Caraïbes. L’impact économique de ce site se manifeste non seulement à travers les revenus générés par les billets d’entrée, mais également par le développement d’infrastructures touristiques telles que les hôtels, les restaurants et les boutiques d’artisanat. Ainsi, le tourisme mémoriel représente une source majeure de devises étrangères pour le pays. En effet, le secteur touristique y contribue à hauteur de 7 % du PIB, générant près de 900 millions de dollars en recettes publiques.

Le sommet, qui a rassemblé des dirigeants de 15 pays des Amériques et de 12 pays d’Afrique, a jeté les bases d’une coopération renforcée dans le domaine du tourisme mémoriel. Ce secteur en pleine expansion offre des opportunités de retombées économiques durables pour les deux continents, notamment par le biais de partenariats interrégionaux.

Dans le cadre des efforts visant à réactiver les connexions culturelles et économiques entre l’Afrique et les Amériques, Didier M’pambia a également annoncé l’organisation prochaine d’un festival international de la rumba. Inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO, la rumba incarne les racines culturelles partagées entre les deux continents. Le ministre a également mis en avant le potentiel touristique de la RDC, soulignant son rôle clé dans l’écotourisme grâce à ses 10 % des eaux douces mondiales et à sa biodiversité exceptionnelle, autant d’atouts pour attirer davantage de visiteurs et stimuler l’économie nationale.

Olivier de Souza

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Après une visite le 2 octobre 2024 dans les usines de Tesla à San Francisco, le ministre congolais du Commerce extérieur a laissé entendre que l’entreprise américaine « donne de l’espoir » à la République Démocratique du Congo (RDC), qui aspire à développer un système de production de batteries électriques. « Le cobalt, le lithium, le manganèse, le nickel, le coltan… sont logés dans nos terres. Les autres, qui n’en disposent pas, l’ont fait en 20 ans. Chassons l’immédiateté et planifions », a-t-il déclaré dans un tweet.

Tesla a effectivement de quoi servir d’inspiration. Après avoir levé l’équivalent de 7,5 millions de dollars en 2004, l’entreprise atteignait, au 4 octobre 2024, une valorisation de près de 785 milliards de dollars, avec un bénéfice de 14,9 milliards de dollars en 2023. À titre de comparaison, cela dépasse la valeur totale des 18 entreprises les plus importantes du portefeuille de l’État congolais en 2022, estimée à 10,9 milliards de dollars. Pour Julien Paluku, cette progression remarquable de l’entreprise fondée par Elon Musk incite la RDC à croire que, pour réaliser de grandes choses, il faut avant tout se lancer : « Pour commencer, il faut commencer », a-t-il résumé.

D’un point de vue organisationnel, la RDC a déjà pris plusieurs mesures pour faire avancer son projet de transformation locale de ses ressources essentielles à la transition énergétique. Parmi celles-ci, on peut citer la création du Conseil congolais des batteries, principal organe de gouvernance des ambitions du pays en matière de batteries et de véhicules électriques, ainsi que la DRC Battery Corporation, une joint-venture formée par plusieurs producteurs de minerais. Cette entité est chargée d’assurer l’approvisionnement en matières premières pour les usines pilotes de production de batteries. En outre, un accord-cadre a été signé avec la Zambie pour lancer conjointement la production de batteries électriques, renforçant ainsi la coopération régionale dans cette industrie stratégique pour la transition énergétique.

Sur le plan de la recherche, un pas important a été franchi avec le lancement, le 22 avril 2022, du Centre africain d’excellence pour les batteries (CAEB) à l’université de Lubumbashi. Ce centre vise à promouvoir l’innovation et le développement technologique dans le domaine des batteries.

Cependant, pour concrétiser une telle ambition, il est impératif de surmonter des défis infrastructurels majeurs, notamment en matière d’approvisionnement en énergie électrique ainsi qu’en termes de connectivité (routes et télécommunications). Ces problématiques sont bien connues du ministre Julien Paluku, qui a précédemment dirigé le portefeuille de l’Industrie et contribué à l’élaboration d’un plan de développement de l’industrie, estimé à 58,4 milliards de dollars.

La visite de Julien Paluku dans les usines de Tesla s’inscrit dans une série d’activités menées par les autorités congolaises aux États-Unis, visant à présenter le potentiel et les opportunités de la RDC à des investisseurs américains. Ces initiatives cherchent à attirer des partenariats internationaux pour soutenir le développement des secteurs stratégiques du pays, notamment dans la production de batteries électriques et la valorisation de ses ressources naturelles essentielles à la transition énergétique.

Georges Auréole Bamba

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Ethiopian Airlines s’apprête à renforcer sa position stratégique sur le marché congolais du transport aérien avec le lancement d’Air Congo, dont les activités sont prévues pour décembre 2024. Le 3 octobre, des responsables de la compagnie éthiopienne ont rencontré Jean-Lucien Bussa, ministre congolais du Portefeuille, afin de discuter de ce projet, dont le succès repose, de l’avis même des promoteurs, sur la qualité de la coopération entre les parties impliquées. 

Air Congo est une société d’économie mixte avec un capital de 40 millions de dollars, détenu à 51 % par l’État congolais et à 49 % par Ethiopian Airlines. Ce partenariat offre à la compagnie éthiopienne l’opportunité de consolider son avance sur ses concurrents en République Démocratique du Congo (RDC). Un pays riche en ressources naturelles essentielles à la transition énergétique, avec une croissance économique projetée à 6,5 % d’ici 2025.

Contrairement aux compagnies privées locales telles que la CAA, Ethiopian Airlines devrait tirer parti de sa vaste connectivité internationale. La compagnie assure déjà quatre vols directs vers la RDC depuis l’étranger : deux vers Kinshasa, un vers Lubumbashi et un vers Goma. En outre, elle est partenaire d’Asky, qui opère deux rotations quotidiennes vers Kinshasa au départ de Lomé et d’Afrique du Sud.

Avec le lancement d’Air Congo, Ethiopian Airlines pourrait également tirer parti de ses relations avec des agences internationales telles que les Nations unies. Grâce à son expérience, la compagnie serait en mesure de répondre à une partie des besoins en transport aérien de ces organisations, qui sont souvent couverts par des compagnies privées ou des avions affrétés.

Première livraison d’avions annoncée pour novembre

Pour la RDC, Air Congo représente un pas crucial vers une amélioration de la desserte aérienne, à un moment où les infrastructures routières peinent à relier efficacement les grandes villes du pays. « Ce projet vise à renforcer la connectivité aérienne nationale, à stimuler l’économie, et marque un tournant stratégique majeur après la suspension de Congo Airways », a déclaré le ministère du Portefeuille.

Faute d’avions opérationnels, Congo Airways est à l’arrêt depuis juillet 2024. Depuis septembre, cette compagnie contrôlée par l’État congolais dispose de 90 jours pour renouveler sa certification internationale IOSA, actuellement suspendue, et préserver son statut de membre de l’Association internationale des transporteurs aériens (IATA). Cette situation contribue à la réduction de l’offre de transport aérien dans le pays. En effet, avant que la pandémie de Covid-19 ne l’affaiblisse encore davantage, alors qu’elle faisait déjà face à des difficultés financières, la compagnie transportait près de 400 000 passagers par an, selon les statistiques de 2018.

D’un point de vue organisationnel, l’État congolais nomme le directeur général adjoint et six administrateurs pour Air Congo, tandis qu’Ethiopian Airlines désigne le directeur général et trois autres administrateurs. Cependant, on a pas, à ce stade, de visibilité sur la stratégie d’investissement. Ethiopian Airlines a déjà apporté des avions à d’autres compagnies où elle est un partenaire de référence, comme avec Asky, mais il n’est pas encore certain que cela se reproduise avec Air Congo. Après avoir rencontré des responsables de la compagnie éthiopienne le 3 octobre, le ministère du Portefeuille a annoncé une première livraison d’avions en novembre, sans fournir davantage de précisions.

Georges Auréole Bamba

Dans le Nord-Kivu, les tracasseries routières constituent un obstacle majeur pour les expéditions de café et de cacao. S’exprimant en marge de la célébration, le 1er octobre, de la journée internationale de ces deux cultures, le coordonnateur de l’association des exportateurs de la région, Serge Kwiratwiwe, met en lumière la multitude de points de contrôle le long des axes routiers. Ces points de passage représentent autant d’occasions pour les acteurs de la filière de verser des montants indus, ce qui alourdit considérablement leurs charges opérationnelles.

« Il est impossible de parcourir 50 km sans rencontrer au moins quatre barrières, et à chacune, il faut payer d’importantes sommes d’argent. Par exemple, en Ouganda, il faut débourser 80 dollars par tonne pour transporter des marchandises de Mpondwe à Mombasa, alors qu’en RDC, le coût est de 200 à 220 USD », souligne le responsable à la presse.  

Pour M. Kwiratwiwe, cette multiplication des barrières vient assombrir un contexte déjà maqué par le mauvais état des routes de dessertes agricoles, le coût élevé du transport et la faible traçabilité.

Alors que les prix du café et du cacao atteignent des niveaux records sur le marché international, les observateurs soulignent que la manière dont les filières tireront profit de cette situation dépendra de la capacité des acteurs à surmonter non seulement les obstacles non tarifaires, mais aussi la récurrente problématique des vols dans les plantations. 

Le 20 septembre dernier, le gouvernement provincial, sous la direction de Peter Cirimwami, a d’ailleurs pris un arrêté interdisant la vente et l’achat de cacao en dehors de sites certifiés et uniquement par des planteurs identifiés, dans le but de sécuriser la filière et d’améliorer sa traçabilité.

Il convient de rappeler que la RDC exporte principalement du café robusta, qui représente plus de 70 % de la production totale de fèves du pays.

EO

Le bilan provisoire du naufrage survenu le 3 octobre 2024 sur le lac Kivu fait état de 23 morts, 58 rescapés et de nombreux disparus, a annoncé en fin d’après-midi le gouvernement provincial du Nord-Kivu. Pour l’heure, les causes de ce drame, survenu près du port de Kituku, à l’ouest de la ville de Goma, restent à déterminer.

« Une enquête a été ouverte sous l’autorité du vice Premier ministre, ministre des Transports en vue d’élucider les causes de cet accident malheureux et prendre des mesures pour que strict afin que pareil drame ne se reproduise plus », a annoncé la présidence de la République dans un communiqué publié au 3 octobre au soir. 

Les naufrages sont fréquents en République démocratique du Congo (RDC). Selon la BBC, entre 2018 et 2023, 30 naufrages ont été recensés, causant la mort d’au moins 800 personnes et la disparition de plus de 200 voyageurs. À chaque fois, les causes sont pratiquement identiques : mauvaise stabilité des embarcations, due soit à des défauts de fabrication, soit à un manque de maintenance, surcharge des bateaux… 

Ces causes soulignent l’urgence d’investir dans la modernisation du secteur, dominé ces dernières années par des opérateurs privés qui opèrent souvent en violation des normes. Celles-ci incluent le respect de la charge utile, le choix des types d’embarcations à exploiter, et la prise en compte des conditions météorologiques, entre autres.

Dans cette optique, le ministère des Infrastructures et Travaux publics a conclu, en septembre dernier, un protocole d’accord avec la China Harbour Engineering Company (CHEC). Cet accord prévoit le lancement, dès ce mois d’octobre, d’études approfondies visant à évaluer les travaux nécessaires au développement et à la modernisation du secteur des transports fluviaux.

À cela s’ajoutent les investissements de l’État visant à renforcer les capacités de l’Onatra, chargée de l’exploitation des lignes ferroviaires et fluvio-lagunaires. Dans le cadre de ces nouvelles politiques, la société a obtenu un financement gouvernemental de 21 millions de dollars, destiné notamment à moderniser ses infrastructures et équipements fluviaux et ferroviaires, ainsi qu’au paiement des arriérés de salaires de ses employés.

Ce énième chavirement met également en lumière l’aggravation des contraintes de mobilité dans le nord-est de la RDC, exacerbée par les défis sécuritaires actuels. Le transport fluvial est ainsi devenu la principale option de déplacement dans cette région, tandis que le réseau routier est souvent bloqué par des groupes armés belligérants, rendant les trajets terrestres dangereux.

Henoc Dossa

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Le 2 octobre 2024, l’Angola et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé un accord portant sur le développement conjoint d’un bloc en mer profonde. Ce document a été signé par le ministre angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo, et son homologue congolais des Hydrocarbures, Aimé Sakombi Molendo, lors de la conférence Angola Oil & Gas (AOG) à Luanda. Aux termes de cet accord, la RDC et l’Angola détiennent chacun une participation de 30 % sur le site, tandis que Chevron conserve une participation majoritaire de 40 %.

Le bloc pétrolier, baptisé 14/23, se situe dans un couloir maritime au large des provinces du Bas-Congo (RDC) et de Cabinda (Angola), au sud du bloc 14, chevauchant ainsi la frontière maritime entre les deux pays. Depuis 2007, il est inclus dans une Zone d’Intérêt commun (ZIC) et affiche une capacité de production de 3,29 millions de barils de pétrole par an, soit plus de 9 000 barils par jour. Le site est exploité par la filiale de Chevron, Cabinda Gulf Oil Company, en partenariat avec Eni, Etu Energias, et la compagnie publique angolaise Sonangol.

Selon le ministre congolais des Hydrocarbures, l’exploitation pétrolière de la ZIC devrait générer des recettes fiscales de 5,56 milliards de dollars pour les deux pays. Cependant, il n’a pas précisé la période sur laquelle ces revenus seront perçus. Ce montant semble par ailleurs optimiste, à moins qu’il ne soit basé sur des projections incluant des développements futurs du site, au-delà de la première phase d’exploitation.

Quoi qu’il en soit, la signature de cet accord met un terme à un différend de plus de 50 ans, marqué par des tensions politiques liées aux divergences sur la délimitation de la zone économique exclusive et du plateau continental entre les deux pays. Ce conflit avait été aggravé par une délimitation unilatérale de la part de l’Angola, en violation de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer.

Cet accord est le fruit de plusieurs années d’efforts diplomatiques. Auparavant, la RDC et l’Angola avaient déjà signé des accords permettant l’exploitation conjointe du bloc pétrolier 14/23, situé dans la Zone d’intérêt commun entre les deux pays. Ils ont permis de jeter les bases de l’harmonisation de la production et la répartition des revenus de ce bloc stratégique.

« Grâce à cette nouvelle dynamique, nous réaliserons le rêve des deux pays. L’Angola a de l’expérience dans de tels projets, et nous travaillerons avec la RDC pour tirer parti de cette expérience dans le cadre du projet. », a déclaré le ministre angolais Azevedo lors de la cérémonie.

En effet, le partenariat avec l’Angola, l’un des leaders de la production pétrolière en Afrique, offrira à la RDC l’opportunité de bénéficier d’un transfert de technologies, d’une expertise en exploration et production, ainsi que d’une amélioration des pratiques de raffinage et de traitement des ressources pétrolières. Pour la RDC, cet accord marque également une avancée significative dans la recherche de nouvelles sources de pétrole, visant à stimuler une production nationale qui stagne actuellement autour de 25 000 barils par jour.

Olivier de Souza

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Belgium's ambassador to the Democratic Republic of Congo (DRC), Roxanne de Bilderbing, met with Minister Jean-Lucien Bussa, responsible for public enterprises, on October 2, 2024. During their meeting, the ambassador learned about the government's plans to improve the governance, management, and strategy of public enterprises.

"The reform of public enterprises is fundamental to support the country's economic growth," she said after the meeting while voicing Belgium’s readiness to support the DRC in the process.

Since the new government took office in May, the ministry has been very active. Minister Bussa faces two major challenges: legal issues affecting state-owned companies and improving their performance.

"The repeated seizures of these companies' accounts have had disastrous economic and social consequences," Bussa noted at a conference on September 26, 2024. The conference focused on a decree aimed at securing the assets of public companies to protect them from financial threats.

The Minister also emphasized the need to enforce a 2008 decree requiring all executives of state-run companies to sign contracts that outline their terms of office, rights, and obligations.

The reform mainly aims to restore public companies as key players in the DRC's economic development. However, there is still much work to be done.

A study from 2022 by the Conseil Supérieur du Portefeuille shows that public companies are vital to the Congolese economy. By the end of 2021, their book value was $14.3 billion, making up about 26.14% of the country's GDP, down from 29.6% in 2020.

Regardless, many public companies are heavily in debt, often exceeding their asset values. Their poor operating results limit their ability to repay creditors, and they face significant cash flow challenges. In 2024, their short-term financing needs were estimated at nearly one billion dollars.

Cooperation with Belgium could significantly help revitalize these companies by providing short-term solutions to improve production infrastructure. 

There are opportunities to reduce the public sector deficit through debt restructuring and long-term plans in partnership with the financial sector. Similar successful initiatives have been carried out in Cameroon for state-owned companies like AES Sonel (electricity) and Sonara (oil refining).

Georges Auréole Bamba

In the Democratic Republic of Congo (DRC), relevant authorities have two weeks to submit concrete proposals to address the issues keeping the Congolese franc (CDF) at a historically low level. Prime Minister Judith Suminwa issued the deadline this week. 

Suminwa blames speculation for the situation. According to her, it is "undermining the budgetary and monetary efforts" of the government. She added that the growing speculation is driven “some exchange bureaux that collude with certain banks.” 

According to recent data from the DRC’s Central Bank, the CDF’s value plunged by 479% from July 2005 to July 2024.

Previously, this devaluation was partly blamed on low foreign exchange reserves, which barely covered one month's imports. Additionally, international economic and political crises have strengthened the US dollar, further depreciating currencies like the CDF.

The proposals from Judith Suminwa will focus on exchange bureaux, although these have a limited impact on the currency market, with modest transaction volumes. Between January and July 2024, these bureaux accounted for only $2.16 million in sales, compared to $4.68 billion for banks, which dominate the market.

Banks handle nearly 90% of total transaction volumes for buying and selling US dollars due to their larger foreign exchange reserves. The market mainly focuses on dollar purchases, increasing demand and putting downward pressure on the CDF's value. Even in the informal economy, street traders' exchange rates closely match those published by the Central Bank.

At the start of 2023, several factors led to significant speculation that caused the CDF to depreciate sharply. However, since mid-2023, the currency has shown signs of stability despite uncertainties linked to US Federal Reserve decisions regarding the dollar. In 2024, the CDF has demonstrated notable resilience compared to other African currencies.

Georges Auréole Bamba

La promesse du gouvernement congolais de redonner du pouvoir d’achat à la population se concrétise avec la signature d’un décret conjoint entre le ministère de l’Économie et celui des Hydrocarbures réduisant les prix du carburant à la pompe. Le prix du litre d’essence passe ainsi de 3 440 à 2 990,49 francs congolais, tandis que celui du gasoil passe de 3 435 à 2 979,73 francs congolais, représentant une baisse de 13 % dans les deux cas. Cette décision entre en vigueur ce jeudi 3 octobre 2024.

Cette réduction dépasse les scénarios discutés lors du huitième Conseil des ministres tenu le 9 août, où les prévisions envisageaient une baisse maximale de 9,8 %. La légère appréciation du franc congolais face au dollar américain, en partie due aux récentes décisions de la Réserve fédérale des États-Unis, a permis d’atteindre ce niveau de baisse.

Les nouveaux prix de l’essence et du gasoil devraient alléger les charges des transporteurs, en particulier à Kinshasa, une ville fréquemment touchée par de lourds embouteillages aux heures de pointe. Le gouvernement semble avoir atteint cette réduction sans compromettre de manière significative les finances publiques. Dans la vision présentée par le président Félix Tshisekedi, il s’agissait d’examiner la structure des prix des produits pétroliers pour identifier des leviers de compression qui permettraient de faire baisser les tarifs à la pompe.

Plusieurs chauffeurs de taxi disent n’avoir pas encore ressenti cette baisse. Un décalage qui vient de ce que la décision est toute récente. Il faudra aussi voir si cette baisse aura un impact positif sur l’ensemble des secteurs économiques qui dépendent du carburant, notamment le transport et la production. Le gouvernement a également annoncé que la réduction du prix du carburant n’est qu’une première étape, d’autres baisses étant prévues, notamment dans le secteur de l’alimentation.

Bien que les taxes ne représentent que 25 % du prix final payé par les consommateurs, il a été évoqué que des ajustements pourraient y être faits. Le contrôle des prix des secteurs comme le transport et l’alimentation sera essentiel pour maîtriser l’inflation, avec l’espoir d’atteindre une hausse maximale de 11,5 % en 2024. Si cette tendance se confirme, cela pourrait permettre de relâcher certaines restrictions sur le franc congolais, bénéficiant ainsi à un plus grand nombre de citoyens.

Gorges Auréole Bamba

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