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Equipe Publication

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Le trafic routier entre la ville de Kisangani, dans la province de la Tshopo, et celle de Beni, dans le Nord-Kivu à l’est du pays, est perturbé par des incidents liés à l’état de la route nationale n° 4 qui relie les deux localités. Cette infrastructure, qui attend toujours d’être goudronnée, présente plusieurs passages difficiles. Selon des médias locaux, un camion renversé sur ce tronçon a provoqué un embouteillage de près de « 5 kilomètres ».

Ces perturbations surviennent alors que, depuis février 2024, la China Communication and Construction Company, une entreprise chinoise retenue pour les travaux de modernisation de cette route, aurait dû commencer les travaux. En effet, c’est à cette période que le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, avait posé la première pierre marquant le début officiel des travaux.

D’une longueur de 748,5 kilomètres, cette route permet de connecter la République Démocratique du Congo au port de Mombasa, en passant par l’Ouganda. Pour l’instant, l’état d’avancement des travaux n’a pas fait l’objet de communication publique, mais ces informations sont attendues par de nombreux usagers, qu’il s’agisse de transporteurs commerciaux ou de simples voyageurs.

Les autorités congolaises ont fait de la connexion intérieure de la RDC un objectif prioritaire de leur politique publique. Un peu plus au sud, un autre important projet d’interconnexion des provinces de la RDC concerne la route nationale n° 1. En juillet 2024, le ministre des Infrastructures et Travaux publics s’est rendu dans la province du Lualaba pour annoncer le lancement des travaux de réhabilitation et de modernisation de ce corridor. Le projet est divisé en six lots couvrant 846 kilomètres, pour un coût estimé à 900 millions de dollars. Le premier tronçon, long de 137 km, relie Mbuji-Mayi à Nguba. Les travaux sur cette section devraient durer trois ans, pour un coût évalué à 130 millions de dollars.

GAB

Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre 2024, le président Félix Tshisekedi a déclaré que la République Démocratique du Congo (RDC) avait besoin de 32 milliards de dollars d’investissements annuels pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. « La République démocratique du Congo, qui a déjà affirmé son engagement en faveur d’une action climatique ambitieuse, souligne l’importance cruciale d’un soutien financier et technique accru afin de renforcer ses efforts pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris », a-t-il affirmé.

Le président Tshisekedi a exposé la vision économique de la RDC, soulignant son rôle dans la lutte contre le changement climatique. « La République Démocratique du Congo dispose de ressources abondantes, y compris des minéraux essentiels tels que le cobalt, le lithium, le nickel et le graphite, qui peuvent faciliter une transition énergétique durable », a-t-il déclaré. Cette déclaration met en avant l’ambition de la RDC de transformer l’exploitation de ses ressources naturelles en un levier de développement durable et inclusif.

La lutte contre le changement climatique est au cœur de la vision économique de Tshisekedi pour la RDC. Abritant une partie du bassin forestier du Congo, le pays se positionne comme un acteur clé dans la préservation de la biodiversité et la promotion de l’économie verte. Le président a évoqué des initiatives nationales visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans des secteurs tels que l’agriculture et l’énergie, tout en soulignant l’importance de l’Alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicales.

Les ambitions économiques et environnementales de la RDC sont cependant entravées par l’instabilité dans l’est du pays. Tshisekedi a évoqué l’« agression du groupe M23 » qui a provoqué d’importants déplacements de population. « La résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec près de 7 millions de déplacés internes. Cette agression constitue une violation majeure de notre souveraineté nationale ».

Tshisekedi a appelé la communauté internationale à condamner ces actes et à imposer des sanctions contre le Rwanda pour son rôle présumé dans le conflit. Il a également évoqué les conséquences à long terme du « génocide pour des gains économiques » (Genocost) en RDC, soulignant la nécessité de reconnaissance et de justice pour les victimes. Le président a affirmé que la sécurité est indispensable pour un développement économique durable et a réitéré l’engagement de la RDC dans la mise en œuvre du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).

À travers ce discours, les aspirations de la RDC à jouer un rôle sur la scène internationale, notamment dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique, ont été clairement exprimées. Sur le plan interne, cela se traduit par une politique gouvernementale alignée sur ces objectifs. En marge des Assemblées générales, le président et ses équipes poursuivent leurs rencontres avec diverses personnalités.

Georges Auréole Bamba

Des experts polonais et congolais travaillent depuis plusieurs semaines sur des projets d’accords de coopération dans les domaines de la digitalisation, de la transformation numérique et de la surveillance des frontières, a indiqué la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) à l’issue d’une rencontre entre Félix Tshisekedi et Andrzej Duda. Les présidents congolais et polonais se sont entretenus le 19 septembre 2024, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

En attendant de voir quelles formes prendra la coopération entre les deux pays, il convient de noter que la Pologne dispose d’une expérience significative dans ces domaines dont la RDC pourrait tirer profit. Membre de l’Union européenne depuis 2004, la Pologne s’est distinguée au cours des deux dernières décennies par des investissements massifs dans les infrastructures de télécommunications, incluant la fibre optique, l’Internet haut débit et la modernisation des réseaux mobiles. Ces efforts lui ont permis de devenir l’un des leaders européens en matière de transformation numérique.

Un partenariat avec la Pologne permettrait à la RDC de profiter de son expertise technique dans des projets clés, tels que le déploiement de câbles sous-marins et l’amélioration des infrastructures mobiles en zones rurales. Cet apport serait déterminant pour renforcer la connectivité dans les régions moins desservies, tout en modernisant le réseau national.

En matière de digitalisation des services publics, l’expérience polonaise pourrait être cruciale pour la RDC. D’après le rapport E-government Benchmark de la Commission européenne, la Pologne est l’un des pays européens ayant le plus progressé dans la numérisation des services publics depuis 2020. En adoptant certaines bonnes pratiques polonaises, la RDC pourrait accélérer le développement de plateformes gouvernementales accessibles via mobile, favorisant ainsi la transparence et la lutte contre la corruption, notamment dans la délivrance des documents officiels.

Récemment, le pays a fait des efforts considérables en lançant la bancarisation des frais de justice pour lutter contre la corruption dans ce secteur. Un rapport de la Cour des comptes révèle que des magistrats, greffiers, policiers et autres acteurs de l’administration judiciaire perçoivent directement des frais au détriment du Trésor public.

Grâce à ses avancées en cybersécurité, la Pologne pourrait apporter un soutien stratégique à la RDC pour sécuriser ses frontières et renforcer ses capacités en matière de défense numérique.

OS

Des investisseurs américains sont « fortement intéressés » par le projet de création d’une raffinerie de cobalt dans la province du Lualaba, au sud-est de la République Démocratique du Congo, a déclaré le ministre des Mines, Kizito Pakabomba (photo), à l’issue d’une table ronde organisée le 23 septembre 2024 à New York par l’organisation Foreign Policy et la société Buenassa, partenaire du gouvernement dans le développement de ce projet. Les échanges ont porté sur la durabilité et la résilience des chaînes d’approvisionnement en minerais essentiels à la transition énergétique mondiale, avec la participation de personnalités telles que la présidente de la banque américaine d’import-export.

« Il va de l’intérêt de ce pays (les États-Unis) de s’assurer de son approvisionnement en minerais critiques », a fait savoir M. Kizito, pour justifier l’intérêt des investisseurs américain.

Le projet de création d’une raffinerie de cobalt a bénéficié d’une subvention de 3,5 millions de dollars du gouvernement de la RDC, octroyée à travers le Fonds de promotion de l’industrie (FPI). Cette subvention constitue la première tranche destinée à préparer la réalisation du projet. Le plan de Buenassa prévoit que l’usine soit opérationnelle d’ici la fin de 2027. La première phase du projet prévoit une production annuelle de 30 000 tonnes de cathodes de cuivre et 5 000 tonnes de sulfate de cobalt.

En plus des acteurs du secteur privé, la question de l’investissement dans une industrie locale de transformation des minéraux stratégiques tels que le coltan, le cobalt, le lithium et le cuivre a également été abordée lors d’une rencontre entre le président Tshisekedi et José Fernando, sous-secrétaire d’État américain chargé de la croissance économique, de l’énergie et de l’environnement.

On a aussi retrouvé à l’occasion de ces échanges les responsables de la Gécamines, la principale institution représentant les intérêts de l’État dans le secteur minier en RDC, et le directeur général de Buenassa, Eddy Kioni. « Ce projet jouera un rôle crucial dans le développement d’une chaîne de valeur intégrée autour de la fabrication de batteries et de véhicules électriques, s’alignant ainsi sur l’engagement du gouvernement à promouvoir une industrialisation responsable et un développement économique régional vert avec un impact positif durable sur les communautés locales », affirmait-il en février 2024.

On apprend également que, grâce à l’implication de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Buenassa, fondée en 2022, a pu engager des discussions avec des institutions de financement du développement telles que la Banque africaine de développement, Afreximbank, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et Africa Finance Corporation.

Les rencontres de New York s’inscrivent dans la continuité du récent forum sur la batterie, tenu les 17 et 18 septembre 2024. À cette occasion, le ministre Kizito a annoncé que la RDC était sur le point de livrer sa première batterie produite à partir de ses ressources minières. Toutefois, le gouvernement reconnaît qu’il reste encore de nombreux investissements à réaliser (routes, énergie, transport) et qu’il est nécessaire d’adopter une fiscalité adaptée pour attirer les investisseurs.

Georges Auréole Bamba

Lors de l’audience que le président Félix Tshisekedi lui a accordée ce 24 septembre 2024, Bill Gates, cofondateur de Microsoft, l’une des plus grandes entreprises technologiques au monde avec une valeur boursière de 3 190 milliards de dollars, a évoqué la possibilité de renforcer la connectivité internet par satellite au profit du secteur éducatif en RDC, selon le ministre de la Santé publique, Roger Kamba, présent à la rencontre. L’homme d’affaires et milliardaire américain répondait à une demande du président congolais concernant l’équipement des écoles en tablettes pour faciliter l’éducation des élèves dans le pays.

Il y a quelques jours, la ministre congolaise de l’Enseignement supérieur, Marie-Thérèse Sombo, a lancé le projet « Un étudiant, un ordinateur », marquant la volonté des autorités d’introduire l’innovation dans la formation universitaire. « Ce projet vise l’inclusivité et l’équité, car il accorde les mêmes chances à tous les étudiants, sans distinction. Au-delà des étudiants, le personnel universitaire et les agents administratifs de l’ESU sont aussi visés, car ils sont tous impactés par l’informatique, le numérique, ou la digitalisation dans l’exercice de leur métier », a expliqué la ministre, selon des propos rapportés par Radio Okapi.

Si le projet est mené à bien, Bill Gates pourrait y voir une opportunité de déployer à grande échelle sa solution de connexion internet par satellite via une application développée par l’entreprise Kymeta, dans laquelle Microsoft avait investi 85 millions de dollars en 2020. Cela permettrait à Gates de prendre l’avantage sur Elon Musk, une autre figure des nouvelles technologies, dont les services Starlink de connexion par satellite ont été interdits en RDC pour défaut de licence.

Bill Gates a rencontré le président Félix Tshisekedi lors d’une audience qu’il aurait sollicitée, selon le ministre de la Santé. Il a également exprimé son intérêt pour le secteur agricole en RDC, qui nécessite d’importants capitaux pour répondre à la demande nationale et concrétiser son potentiel d’exportateur alimentaire. Gates a aussi évoqué le soutien de la fondation qu’il dirige, la Gates Foundation, dans le domaine de la santé publique, notamment dans la lutte contre des maladies comme la poliomyélite.

Il n’est pas exclu, bien que cela n’ait pas été indiqué, que Bill Gates ait également abordé les questions minières avec le président Tshisekedi. En novembre 2023, l’entreprise KoBold, active dans le secteur du cuivre en Zambie, avait exprimé son intention de s’étendre en RDC. Or, le principal actionnaire de KoBold est Breakthrough Energy Ventures, un fonds d’investissement qui regroupe plusieurs milliardaires, dont Bill Gates, Jeff Bezos (Amazon), Xavier Niel (Free), un prince saoudien, Michael Bloomberg, et Richard Branson, propriétaire de Virgin Group.

Georges Auréole Bamba

A l’issue d’une réunion avec les opérateurs miniers actifs dans le Sud-Kivu, tenue le lundi 23 septembre 2024, le gouverneur de la province a annoncé que les entreprises en règle seront autorisées à reprendre leurs activités dès ce mardi. Jean-Jacques Purusi Sadiki a précisé qu’il signera un arrêté à cet effet.

Le gouverneur avait suspendu les activités minières dans sa province le 18 juillet dernier. Jean-Jacques Purusi Sadiki a expliqué que cette décision visait à permettre aux entreprises minières opérant sur son territoire de se mettre en règle. Cela signifie qu’elles doivent s’acquitter de « tous les frais dus au gouvernement central à Kinshasa », tels que les frais superficiaires, proportionnels et liés à l’exportation, a-t-il précisé.

Selon une enquête préliminaire menée il y a quelques semaines, 550 exploitants miniers opéraient sans autorisation, sur un total de 650 exploitants recensés. Après des concertations avec les autorités, les acteurs du secteur ont été invités à signer l’Acte d’engagement pour la transparence, la bonne gouvernance du secteur minier et le développement de la province du Sud-Kivu.

Toutes ces initiatives visent également à rétablir l’ordre dans une activité qui alimente l’insécurité au Sud-Kivu et dans l’est du pays, en fournissant des sources de revenus aux groupes rebelles. Selon l’organisation belge International Peace Information Service (IPIS), les groupes rebelles peuvent s’impliquer directement dans l’exploitation minière artisanale ou imposer des taxes sur la production d’autres exploitants. « La recherche sur les barrages routiers démontre que les acteurs armés n’ont pas besoin d’avoir un contrôle direct sur les sites miniers pour bénéficier du secteur minier artisanal », précise un rapport de l’IPIS publié en 2019.

La province du Sud-Kivu est riche en or et en métaux 3T (étain, tantale, tungstène). Environ 400 000 personnes sont actives dans l’exploitation minière dans l’est de la RDC, tirant une part substantielle de leurs revenus de cette activité.

Emiliano Tossou

Lire aussi :

La suspension de l’activité minière au Sud-Kivu va peu affecter la production nationale du cuivre

Augustin Kibassa Maliba, Minister of Telecommunications and Digital Technologies of the Democratic Republic of Congo (DRC), is also in New York, US, for the ongoing 79th UN General Assembly. On the sidelines of the event, Maliba said he will explore innovative solutions for digital cooperation with various government partners and international organizations at Google's office in Manhattan.

The Congolese official also said he will promote investment opportunities in the DRC's digital sector. Minister Maliba will participate in a bilateral meeting between Congolese President Félix Tshisekedi and Polish President Andrzej Duda at the Polish consulate in New York.

Digital technology is a key part of the DRC’s economic diversification strategy. Under this strategy, the Congolese government plans to improve broadband connectivity, enhance digital inclusion, transform public services, and attract international investors in high-value digital products and services.

Minister Maliba's trip to the U.S. follows his recent visit to China, where he presented business opportunities in the Congolese digital sector to potential investors. The national digital plan aims to "use the digital sector as a lever for integration, good governance, economic growth, and social progress." The DRC needs expertise and funding to achieve this. The talks in New York could help the country in this regard.

Muriel Edjo

Cobalt prices hit their lowest level since January 2016 last week, according to Fastmarkets. On September 19, 2024, cobalt was trading between $22,046.2 and $26,014.5 per tonne, continuing a downward trend started over two years. This decline is primarily due to an oversupply from the Democratic Republic of Congo (DRC), the world's leading cobalt producer.

3huile agroalimentaire

The Cobalt Institute reported that global cobalt supply reached 210,000 tonnes in 2023 and is expected to rise to 245,000 tonnes this year. Congolese production is projected at around 140,000 tonnes in 2023, a 21% increase from the previous year, largely driven by the Chinese company CMOC, which operates the Kisanfu and Tenke Fungurume mines and reported a 178% increase in cobalt production in the first half of 2024.

2huile agroalimentaire

Global demand for cobalt was 197,000 tonnes last year and is expected to grow to 237,000 tonnes in 2024. No price increases are anticipated in the short term due to demand not exceeding supply. Earlier this year, the DRC considered implementing export quotas to help stabilize prices, as falling cobalt prices directly impact its economy.

In a July 2024 report, the IMF warned that declining cobalt prices "are likely to weigh further on the country's external position" in 2024. This could lower the DRC’s export revenues, reduce foreign currency reserves, and complicate import financing. Current prices, however, remain above the IMF's projected $21,305.4 per tonne for 2024.

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Despite the price drop, the long-term outlook for cobalt is positive due to the global energy transition and expected growth in electric vehicle production. The International Energy Agency predicts that global demand for cobalt will double by 2030, reaching 410,000 tonnes.

Emiliano Tossou, Ecofin Agency

Last Friday, the Congolese government approved two projects to boost tourism in the Democratic Republic of Congo (DRC).  Both projects were drawn by the Ministry of Tourism. One involves a partnership with the Italian soccer club AC Milan. The other involves creating tourist villages.

Tourism Minister Didier M'Pambia Musanga said the project with AC Milan will leverage the club’s global presence to market the DRC as a top tourist destination. Concretely, an international marketing campaign aligning the DRC's image with AC Milan’s will be carried out to attract tourists interested in nature and culture.

Last July, Minister M’Pambia was in Italy. During his stay, a memorandum of understanding with AC Milan’s management. Financial details were not disclosed. AC Milan is a strategic choice given its fame. The club has nearly 500 million fans across Europe, Asia, and America, all key tourism markets.

Besides the partnership with AC Milan, the Congolese government approved plans to create tourist villages. These villages aim to enhance tourism by connecting urban and rural areas while preserving local cultures. Commenting on the project, Minister M'Pambia said it would help maintain traditions and create sustainable jobs in rural communities.

Earlier this month, the DRC approved its national tourism policy, which outlines four main goals to achieve by 2030: developing partnerships, promoting sustainable tourism, diversifying tourism offerings, and strengthening institutional capacities. The plan aims to generate $7 billion in annual foreign exchange earnings and create between 200,000 and 500,000 jobs in the sector by 2030.

This strategy aligns with recommendations from the African Development Bank (AfDB), which highlighted the importance of promoting ecotourism to leverage the DRC's rich natural resources. The AfDB points out that events like the centenary celebrations for Virunga Park in 2025 present excellent opportunities to showcase this natural wealth and strengthen the DRC's position in ecotourism.

Tourism contributes about 5% of the DRC’s GDP, compared to 10% in neighboring Tanzania.

Olivier de Souza

Mole Group, a Swiss firm specializing in trading agricultural commodities, wants to set up an agro-industrial park in the Democratic Republic of Congo (DRC). The firm has dispatched a delegation to the African country to present the project to various senior Congolese officials. Meetings between both sides began on Sept. 23. 

According to reliable sources, the park should be established in Mbanga-Ngunzu, close to Lufu, an important supply market for the DRC and Angola. The site is also near National Road No. 1, which connects Matadi, the DRC's main port, to Kinshasa,  the capital. 

The project integrates production, processing, and conservation activities, and should be set up in partnership with experts in processing, storage, and modern production techniques. 

The investment’s amount is not known, presently, but it could be worth hundreds of millions of dollars. The park targets an output of 750,000 tonnes of food annually, primarily cassava, corn, and sugar.

According to Congolese Minister of Economy, Daniel Mukoko Samba, the DRC faces an annual shortfall of 10 million tonnes of corn against a domestic demand of 13 million tonnes. Other products like manioc and sugar are also in short supply. The International Trade Centre reported that the country imported $222 million worth of cereals in 2023.

At the Africa-China summit, the DRC's agricultural strategy was strengthened with export targets that allow the country to sell up to one million tons of agricultural products to China. 

Mole Group is already active in the DRC with a fair-trade cocoa project and aims to prioritize the local market. The company plans to improve food supply and living conditions for farmers and local communities while incorporating renewable energy and technology transfer into its project.

Georges Auréole Bamba

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