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Equipe Publication

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Une mission économique belge dans le secteur de la construction est attendue à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, du 5 au 10 octobre 2024. Cet événement permettra à plusieurs catégories d’entreprises belges, notamment des très petites, petites et moyennes entreprises ainsi que des grandes entreprises, de se rendre dans ce pays à fort potentiel de croissance.

« La mission offrira la possibilité d’organiser des rendez-vous ciblés entre entreprises (B2B) dans différents secteurs. Bien que ces rencontres ne fassent pas partie du programme collectif, elles permettront aux entreprises participantes d’explorer des opportunités spécifiques à leurs domaines d’activité », explique Hub.Brussels, l’un des co-organisateurs de l’événement, aux côtés de la Confédération de la construction de la République Démocratique du Congo (CCRD).

Les missions économiques belges en RDC font désormais partie d’un agenda bien établi. Rien qu’en 2024, on peut citer celle organisée du 17 au 25 mars par la Région bruxelloise, qui a attiré près de 77 entreprises belges à Kinshasa. En mai, une autre rencontre de ce type a été organisée par la Fédération des entreprises du Congo (FEC) à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, avec un accent sur le secteur minier.

Pour la mission à venir, qui se déroulera principalement dans la ville de Kinshasa, l’agenda prévoit des rencontres d’affaires et des discussions thématiques. Ces différentes initiatives peuvent jouer un rôle clé dans un pays qui met de plus en plus l’accent sur la sous-traitance locale. La législation en vigueur stipule que les entreprises détenues à au moins 51 % par des Congolais soient bénéficiaires de ces opportunités.

Certains observateurs estiment que le déficit de compétences dans certains secteurs offre des opportunités pour des partenariats internationaux, à condition qu’ils soient bien négociés. Selon l’Autorité de régulation de la sous-traitance, il existe un potentiel de 8 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel à partager en RDC, rien qu’avec la sous-traitance.

GAB

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Le président Félix Tshisekedi a entamé, ce 29 septembre 2024, une visite de trois jours en Hongrie, a annoncé la présidence de la République démocratique du Congo. Au programme de ses rencontres figurent des discussions politiques. Le pays visité préside actuellement le Conseil de l'Europe, et certains observateurs estiment que la RDC pourrait en profiter pour demander à la Hongrie de jouer le rôle de porte-parole afin d'alerter sur le danger que représente « l'agression rwandaise » à l'est du pays.

Mais il sera également question d'économie. « Dans le cadre du renforcement de leur partenariat, la Hongrie et la RDC signeront des accords de coopération économique dans des secteurs prioritaires pour les autorités hongroises, tels que l’agriculture, les infrastructures et la production d'énergie en RDC », a déclaré la présidence congolaise

Plusieurs ministres accompagnent le président congolais, notamment ceux des Affaires étrangères, de l’Agriculture, des Infrastructures et des Ressources hydrauliques, ainsi que les dirigeants de la compagnie congolaise de lithium. Félix Tshisekedi visitera également des industries hongroises, notamment dans les secteurs de l'innovation technologique.

Même s'il n'est pas clair si cela figure au cœur de l'agenda du président Tshisekedi, la possibilité d'une coopération en matière de production de batteries au lithium pourrait occuper une place importante. À cet égard, la Hongrie a une expérience à partager avec la RDC. Ces dernières années, ses dirigeants ont réussi à faire de la Hongrie l'un des principaux producteurs de batteries au lithium.

C'est également une ambition que partage le Congo, qui vise à mettre en place une chaîne de valeur autour de ses ressources liées à la transition énergétique, comme le lithium. Le pays a récemment créé un Conseil de la batterie, dont la mission principale sera de développer les conditions nécessaires à la production de ces composants essentiels pour la mobilité électrique.

Georges Auréole Bamba

American investors are "strongly interested" in a project to set up a cobalt refinery in Lualaba province, southeastern Democratic Republic of Congo (DRC). The Mines Minister Kizito Pakabomba made the statement after a roundtable held on September 23, 2024, in New York. The meeting was organized by the Foreign Policy organization and Buenassa, the government's partner in the Lualaba refinery project.

During the roundtable, participants talked about the sustainability and resilience of supply chains for minerals essential to the global energy transition. The president of the US Export-Import Bank was present. 

"It is in the interest of this country (the United States) to secure its supply of critical minerals," said Congolese Minister of Mines, Kizito Pakabomba.

The meetings in New York followed the recent Battery Forum held on September 17-18, 2024. During that event, Minister Kizito announced that the DRC was close to producing its first battery from local mining resources. However, he acknowledged that significant investments are still needed in infrastructure such as roads and energy to attract more investors.

Commenting on the project in February, Eddy Kioni, Managing Director of Buenassa, said it “will play a crucial role in developing an integrated value chain around battery and electric vehicle manufacturing, in line with the government's commitment to responsible industrialization and green economic development.”

The cobalt refinery project has received a $3.5 million grant from the DRC government through the Fonds de promotion de l'industrie (FPI). This grant is the first installment to prepare for the project's completion. Buenassa, the government’s partner in the project, has engaged with development finance institutions like the African Development Bank and Afreximbank through support from the United Nations Economic Commission for Africa.

Buenassa expects the refinery to come online by the end of 2027, with an initial production target of 30,000 tonnes of copper cathodes and 5,000 tonnes of cobalt sulfate per year.

Georges Auréole Bamba

Le ministère des Transports, Voies de communication et Désenclavement a annoncé la réception, le 25 septembre 2024, de 21 nouveaux bus montés par la société Suprême Automobile. Ces bus ont immédiatement été mis à la disposition de la société Transports au Congo (Transco) et devraient contribuer à accroître l’offre de transport en commun dans la ville de Kinshasa, précise le ministère.

Avec cette nouvelle livraison, le nombre total de bus remis à Transco, dans le cadre d’un projet gouvernemental visant à doter la société de 230 nouveaux bus, s’élève désormais à 77 véhicules.

L’usine de montage de Suprême Automobile, inaugurée en juin 2023 par le président Félix Tshisekedi, joue un rôle crucial dans ce projet. Avec une capacité de production de 25 bus par mois, l’usine assemble des modèles de bus adaptés aux besoins locaux, notamment les Mercedes Benz 1723 (49 places assises) et les Mercedes Benz 917 (39 places).

Ces véhicules sont également commercialisés auprès de transporteurs privés afin de moderniser le parc national de bus dédiés au transport en commun en RDC.

GAB

The Presidents of Poland and the Democratic Republic of Congo met on September 19, 2024, in New York, on the sidelines of the UN General Assembly. After the meeting, the Congolese presidency reported that several Polish and Congolese experts had been working for weeks on draft cooperation agreements related to digitalization, digital transformation, and border surveillance.

Over the past 20 years, Poland, a member of the European Union since 2004, has made massive investments in telecommunications infrastructure, including fiber optics, high-speed Internet, and modernizing mobile networks. Consequently, Poland became one of Europe's leaders in digital transformation.

A partnership with Poland would allow the DRC to benefit from its technical expertise in key projects, such as deploying submarine cables and improving mobile infrastructures in rural areas. This would be crucial in boosting connectivity in underserved regions while modernizing the national network.

Relative to digitizing public services, Poland's experience could be vital for the DRC. According to the European Commission's E-government Benchmark report, Poland is one of the European countries that has made the most progress in digitizing public services since 2020. By following Poland’s example, the DRC could accelerate the development of government platforms accessible via mobile, thus promoting transparency and combating corruption, particularly in the delivery of official documents.

Recently, the DRC has made considerable efforts to combat corruption in this sector by launching the banking of legal fees. A report by the Cour des Comptes revealed that magistrates, clerks, police officers, and others involved in judicial administration were directly charging fees to the detriment of the public treasury.

Thanks to its advances in cybersecurity, Poland could provide strategic support to the DRC in securing its borders and strengthening its digital defense capabilities.

OS

 

Guylain Nymbo and Doudou Fwamba, respectively Deputy Prime Minister for Planning and Minister of Finance of the Democratic Republic of Congo (DRC) recently met with a UNDP team in New York, during the UN General Assembly. The UNDP team was led by its Regional Director for Africa, Ahunna Eziakonwa.

Participants mostly focused on the Local Development Plan for 145 territories (PDL 145T). "The Congolese government expressed its wish to accelerate the remaining work before the end of the year and launch the second phase, focusing on agricultural feeder roads. The UNDP has reaffirmed its commitment to supporting the DRC in this ambitious project aimed at improving the living conditions of local populations," reported the Ministry of Planning. The second phase of the project is scheduled to begin in early 2025.

Initiated by President Félix Tshisekedi, the PDL 145T aims to develop the DRC’s 145 closed localities that lack basic infrastructure. The UNDP oversees the project’s implementation in 54 territories. Implementation in the remaining territories is steered by the Cellule d'exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF) and the Bureau central de coordination (BCeCO)(43 and 48 territories respectively).

As of June 2024, 631 infrastructure projects were either under construction or nearing completion. These include schools—some equipped with solar kits—and health centers in remote locations. The UNDP has also helped contract 20 organizations (18 companies and 2 NGOs) for nearly $168.2 million worth of work, creating 35,000 jobs across nine provinces, including over 10,000 for women.

An important contribution from the UNDP is a baseline study that outlines the development situation in nine provinces, highlighting areas with significant agricultural and mining potential. This study was conducted by a team led by Samba Daniel Mukoko, now Minister of the Economy.

GAB

 

Les responsables de l’entreprise suisse Mole Group et leurs partenaires, accompagnés du ministre congolais de l’Agriculture, se sont rendus le 26 septembre 2024 à Mbanza-Ngungu pour présenter le projet de développement agro-industriel qu’ils souhaitent implémenter dans cette localité de la province du Kongo Central. À cette occasion, il a été annoncé que ce projet s’étendra sur plus de 105 000 hectares, dont 85 000 hectares cultivables, et devrait attirer jusqu’à un milliard de dollars d’investissements.

L’ambition des promoteurs est de créer une chaîne de valeur intégrée comprenant la production, la transformation, la conservation, la commercialisation, ainsi que la recherche et le développement. « Le parc agro-industriel de Mbanza-Ngungu sera équipé de tours de communication mobile, de hangars, d’entrepôts, de silos de collecte, d’ateliers, de bureaux administratifs, d’unités de transformation et d’infrastructures sociales d’appui, telles que des écoles et des laboratoires phytosanitaires. Le site de production sera également doté d’un processus de traitement physique par plasmase pour désinfecter les semences agricoles du parc, et proposera des programmes de recyclage et d’efficacité énergétique afin de réduire les émissions de déchets au sein du parc », ont-ils fait savoir à Bankable.

L’objectif à terme est de produire jusqu’à 650 000 tonnes de produits alimentaires par an, afin de contribuer à réduire le déficit de production alimentaire du pays. Dans le détail, cela inclut 70 000 tonnes de farine de blé, 150 000 tonnes de sucre, 150 000 tonnes de farine de maïs, 20 000 tonnes de riz et 260 000 tonnes de farine de manioc. « Ce projet vient soutenir la création d’emplois dans notre pays, et la population congolaise en sera la principale bénéficiaire », a par ailleurs déclaré le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb.

Détails administratifs à régler

Cependant, il faudra encore patienter pour atteindre cet objectif. L’accord trouvé avec le gouvernement constitue une étape majeure qui ouvre la voie à une progression plus fluide du projet. Néanmoins, quelques détails administratifs restent à régler, notamment la présentation du projet au conseil des ministres. « Nous nous conformons aux règles et procédures locales, et nous sommes confiants à plus de 100 % que cela sera formalisé, au vu de l’accueil que les autorités ont réservé à nos différents arguments », a déclaré Gandi Mole, directeur général de Mole Group. « En tant que Congolais d’origine, j’ai été ému par ce soutien gouvernemental, et c’est avec fierté que je mettrai en œuvre le projet avec mes partenaires », a-t-il ajouté.

Parmi les partenaires du projet, on compte des entreprises comme le groupe suisse Bühler, spécialisé dans la fabrication d’équipements pour l’industrie alimentaire et les matériaux avancés, ainsi que la société belge De Smet Engineers & Contractors, spécialisée dans l’ingénierie et la construction d’usines agro-industrielles clés en main.

Ce projet s’inscrit dans la volonté croissante des autorités de diversifier l’économie au-delà du secteur minier. Le pays fait face, par exemple, à un déficit important de maïs, l’un des principaux produits de consommation. Sur une demande intérieure de 13 millions de tonnes, seulement trois millions sont couverts par la production locale.

Le déploiement de ce projet dans la partie ouest du pays s’inscrit dans la continuité des actions de Mole Group, qui y a développé avec succès une filière de cacao équitable. Cependant, la RDC dispose de terres agricoles bien plus vastes. Ces derniers mois, diverses autorités, y compris le ministre de l’Agriculture, ont souligné la nécessité de multiplier les voies de desserte agricole afin de dynamiser le secteur.

Georges Auréole Bamba

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During his speech at the United Nations General Assembly on September 25, 2024, President Félix Tshisekedi stated that the Democratic Republic of Congo (DRC) needs $32 billion in annual investment to meet the Sustainable Development Goals (SDGs) by 2030. "The Democratic Republic of Congo, which has already affirmed its commitment to ambitious climate action, stresses the crucial importance of increased financial and technical support to strengthen its efforts to achieve the goals of the Paris Agreement," he said.

Tshisekedi outlined the DRC's economic vision, highlighting its role in combating climate change. "The Democratic Republic of Congo has abundant resources, including essential minerals such as cobalt, lithium, nickel, and graphite, which can facilitate a sustainable energy transition," he noted. This declaration emphasizes the DRC's goal to turn its natural resource exploitation into a means for sustainable and inclusive development.

The fight against climate change is central to Tshisekedi's vision for the DRC. As part of the Congo Basin forest, the country aims to be a key player in biodiversity preservation and promoting a green economy. He mentioned national initiatives to cut greenhouse gas emissions in agriculture and energy and emphasized the importance of the Trilateral Alliance for Cooperation on Tropical Forests.

However, Tshisekedi acknowledged that instability in eastern DRC hinders these ambitions. He pointed to the "aggression of the M23 group," which has led to significant population displacement. "The resurgence of the M23 terrorist group, supported by Rwanda, has caused an unprecedented humanitarian crisis, with nearly 7 million internally displaced people. This aggression constitutes a major violation of our national sovereignty."

Tshiseked asked the international community to condemn these actions and impose sanctions against Rwanda for its alleged involvement in the conflict. He also addressed the long-term effects of "genocide for economic gain" (Genocost) in the DRC and stressed the need for recognition and justice for victims. He affirmed that security is essential for sustainable economic development and reiterated the DRC's commitment to implementing the Disarmament, Demobilization, Community Rehabilitation and Stabilization Program (P-DDRCS).

Through this speech, Tshisekedi expressed the DRC's aspirations to play a significant role internationally, especially in energy transition and climate change efforts. Internally, this is reflected in government policies aligned with these objectives. In addition to participating in annual meetings, he and his teams continue to engage with various stakeholders.

Georges Auréole Bamba

A New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le vice-Premier ministre en charge du Plan, Guylain Nymbo, et le ministre des Finances, Doudou Fwamba, ont rencontré une équipe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dirigée par la directrice de l’institution pour la région Afrique, Ahunna Eziakonwa.

Les échanges ont principalement porté sur le Plan de développement local de 145 territoires (PDL 145T). « Le gouvernement congolais a exprimé son souhait d’accélérer les travaux restants avant la fin de l’année et de lancer la deuxième phase, axée sur les routes de desserte agricole. Le PNUD a réaffirmé son engagement à soutenir la RDC dans ce projet ambitieux visant à améliorer les conditions de vie des populations locales », rapporte le ministère du Plan sur son compte X. Cette deuxième doit débuter en début 2025.

Le PDL 145T, initié par le président Félix Tshisekedi, ambitionne d’apporter le développement dans 145 localités de la RDC identifiées comme enclavées, avec très peu d’infrastructures de base. Le PNUD supervise son exécution dans 54 territoires. La Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF) prend en charge 43 territoires, tandis que le Bureau central de coordination (BCeCO) gère 48 territoires.

Au-delà des indicateurs de performance et de résultats, les impacts du PDL 145T sont avant tout une série d’opportunités et de déclencheurs sur le plan économique. Au total, 631 infrastructures étaient en construction ou en phase de finition à la fin juin 2024. On y retrouve principalement des écoles, dont certaines sont équipées de kits solaires, ainsi que des centres de santé dans des localités parfois très reculées.

Le PNUD affirme également avoir permis à 20 organisations (18 entreprises et 2 ONG) d’être contractantes du projet pour un montant total de près de 168,2 millions de dollars. On note également la création de 35 000 emplois (dont 10 103 femmes bénéficiaires) grâce aux travaux réalisés dans les 9 provinces, impliquant 970 entreprises.

Une importante valeur ajoutée du PNUD dans sa participation à ce projet concerne la réalisation d’une étude de base, qui permet d’avoir une idée précise de la situation du développement dans 9 provinces du pays, y compris celles ayant les plus grands potentiels agricoles et miniers. Cette étude de référence avait été menée par une équipe d’experts dirigée par Samba Daniel Mukoko, aujourd’hui ministre de l’Économie.

GAB

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Dans un communiqué signé le 24 septembre 2024, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) exprime son « profond mécontentement » face à la décision du ministre des Transports de la province de Kinshasa, Bob Amisso Yoka, d’interdire la circulation des camions de plus de 20 tonnes aux heures de pointe : entre 6h et 10h du matin, et entre 15h et 21h le soir.

« Nous demandons aux autorités de reconsidérer cette décision et réaffirmons notre volonté d’engager un dialogue constructif pour trouver une solution efficace et durable à la question des embouteillages à Kinshasa, sans compromettre l’activité économique et les intérêts des transporteurs », indique le communiqué, signé par le président du comité professionnel des transports routiers de la FEC, Franck Tshibangu.

L’organisation patronale estime que la mesure a été prise sans concertation avec les acteurs du secteur, et rappelle que ce type de décision avait déjà motivé le mouvement de grève annoncé le lundi 16 septembre 2024, qui avait conduit à des discussions entre les transporteurs, le patronat et les autorités. Au niveau gouvernemental, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka avait ordonné la création d’une commission mixte chargée de suivre la mise en œuvre des résolutions de la tripartite (gouvernement, patronat, syndicat) de 2023, qui traite cette problématique.

Le patronat estime également que l’interdiction de circulation des camions de plus de 20 tonnes à Kinshasa aux heures indiquées plus haut n’a pas réduit les embouteillages dans la ville. Le ministre provincial affirme agir conformément à la loi, mais il n’existe pas d’étude détaillée présentant clairement les facteurs des embouteillages dans cet espace de 600 kilomètres carrés, où la densité de population est estimée à 28 387 habitants par kilomètre carré, contre une moyenne nationale de 42 habitants par kilomètre carré. C’est plus que dans l’arrondissement de Manhattan, aux États-Unis, qui dispose pourtant de solutions de déplacement de loin plus développées que celles de Kinshasa.

La province-capitale de la RDC, dont les principales activités économiques sont les services et l’administration, voit l’essentiel des acteurs économiques converger vers la Gombe, le principal quartier des affaires. En dehors des quartiers administratifs et des deux principales avenues (24 novembre et 30 juin), la voirie nécessite d’importantes améliorations, ce qui complique le trafic, devenu plus difficile avec la reprise des activités scolaires.

GAB

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