Ivanhoe Mines has stopped activities at the Kakula underground mine, located at its Kamoa-Kakula copper complex in the Democratic Republic of Congo (DRC). The firm decided the halt on May 18 but officially announced it on May 20.
Operations were halted after seismic activity was recorded in the eastern section of the mine. There were no casualties, and all personnel were evacuated. The Phase 1 and 2 concentrators still run, at reduced capacity, processing ore from surface stockpiles. As of April 30, these stocks stood at 3.8 million tonnes, at an average grade of 3.2% copper. The Phase 3 concentrator and Kamoa underground mine continue to operate normally.
Geotechnical experts are inspecting the underground infrastructure. The western zone of Kakula has already been declared safe, while the eastern zone remains under evaluation.
Despite the disruption, Ivanhoe has not revised its production targets for the year; it still eyes an output of 520,000–580,000 tons of copper in 2025, for the whole complex. However, the impact of this suspension will depend on its duration. For now, it is unknown when operations will resume.
This article was initially published in French by Emiliano Tossou (Ecofin Agency)
Edited in English by Ola Schad Akinocho
On May 20, 2025, Moyi Power announced the official launch of its fundraising campaign to finance the construction of its hybrid infrastructure in the north of the Democratic Republic of Congo (DRC). The project aims to provide clean, reliable electricity to over a million people in the towns of Bumba, Gemena, and Isiro.
The $340 million project involves building hybrid power plants combining solar energy and battery storage systems (BESS), which use diesel as a backup solution, and deploying urban distribution networks. According to the project promoters, around 80% of the funds required for the first phase, about $160 million, have already been identified. The current fundraising round aims to secure the remaining $180 million, as debt and Viability Gap Funding (VGF), a back-up financing mechanism designed to ensure the project's economic viability and commercial attractiveness.
"Much has been done to bring Moyi Power to this stage, and we are now ready to launch the next phase to raise the funds needed to build the project. With the right mix of funding, Moyi will be able to build an infrastructure that will provide affordable and reliable electricity to customers in the northern DRC and demonstrate a replicable model for distributed energy across Africa," said Chris Flavin, interim managing director of Gridworks.
The Moyi Power project is developed by a consortium comprising Gridworks, AEE Power, and Eranove, with the support of the African Development Bank (AfDB) and the Private Infrastructure Development Group (PIDG).
This project is part of the National Energy Compact, presented in November 2024 by the Congolese government. The Compact requires over $36 billion in investments, including nearly $20 billion from the private sector. It should help boost the DRC’s electrification rate from 21% to 62.5% by 2030. The project could serve as a model for the electrification of other off-grid towns in the DRC, as part of the Mission 300 initiative.
This article was initially published in French by Abdoullahi Diop
Edited in English by Ola Schad Akinocho
La microfinance Guilgal SA a connu une forte progression de ses actifs en 2024. Selon son rapport réglementaire Pilier III, récemment publié, son actif a atteint 120,9 milliards de francs congolais (environ 48,36 millions USD), contre 71 milliards CDF (environ 28,4 millions USD) en 2023, soit une croissance annuelle de 70 %. Cette performance est principalement portée par le développement du portefeuille de crédits, principale source de revenus de l’institution.
L’encours net des crédits est passé de 56,3 milliards CDF (22,52 millions USD) en 2023 à 103,6 milliards CDF (41,44 millions USD) en 2024, soit une hausse de 84 %. Le crédit à moyen terme a été le principal moteur de cette croissance, avec une augmentation de 132 % sur la période.
Du côté des ressources, les dépôts des clients ont progressé de 59 %, atteignant 46,5 milliards CDF (environ 18,6 millions USD), témoignant d’une capacité renforcée à mobiliser l’épargne au niveau national. Par ailleurs, les fonds propres se sont élevés à 21,8 milliards CDF (environ 8,72 millions USD), en hausse de 61 %, grâce à des apports en capital frais et à l’incorporation du résultat non affecté.
Mais cette dynamique s’accompagne de tensions notables sur la qualité des actifs. Le rapport met en lumière un portefeuille à risque de 20,5 %, un niveau largement supérieur à la norme sectorielle fixée à 5 %, ce qui reflète une part importante de prêts non remboursés à temps et expose l’institution à des risques accrus de pertes sur créances.
Les créances litigieuses brutes ont atteint 21,5 milliards CDF (environ 8,6 millions USD), avec un taux de provisionnement de 24 %. Le rapport précise que ce niveau de créances douteuses a nécessité la constitution d'une provision équivalente à 3 % des actifs.
Malgré cette situation, les indicateurs de performance sont restés globalement solides. Le rendement des actifs s’est établi à 3,2 %, en ligne avec les standards du secteur, tandis que le rendement des fonds propres a atteint 17 %, dépassant l’objectif interne de 15 %. Côté liquidité, l’institution affiche un taux de liquidité immédiate de 24 %, conforme à la norme réglementaire.
Pour 2025, Guilgal SA prévoit de poursuivre la digitalisation de ses services, de développer de nouveaux produits financiers adaptés aux besoins du marché, d’étendre son réseau avec l’ouverture de nouvelles agences et de renforcer ses engagements en matière de performance sociale et environnementale.
Créée le 4 septembre 2012 à l’initiative du professeur Frédéric Kalala, la COOPEC Guilgal a d’abord opéré sous forme de coopérative d’épargne et de crédit. Grâce à des performances soutenues, elle est devenue, dès 2019, la plus importante de la zone Ouest de la RDC et a ensuite évolué en société de microfinance afin de dépasser les limites imposées par le statut coopératif.
Boaz Kabeya, stagiaire
Les travaux de construction du port en eau profonde de Banana ont repris, a annoncé le directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), Nico Nzau Nzau. En mission de travail dans le Kongo-Central, il s’est rendu sur le site le 16 mai 2025.
Selon lui, les opérations de dragage du fond marin ont été lancées aux abords du site destiné à accueillir le futur port. Un premier navire de dragage, en provenance de France, est déjà à l’œuvre. Il permettra d’atteindre une profondeur de 12 mètres. Un second bateau est attendu dans les prochains jours afin de porter cette profondeur à 18 mètres, soit le niveau requis pour accueillir des navires de gros tonnage.
Lancé en 2022, le chantier du port en eau profonde de Banana avait été suspendu à plusieurs reprises, notamment en 2024, en raison de différends techniques et financiers. En avril dernier, les dirigeants de l’opérateur portuaire DP World ont assuré à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka que la première phase des travaux pourrait être achevée à l’horizon 2026.
En mars, DP World a confié la réalisation de cette première phase à l’entreprise portugaise Mota-Engil, dans le cadre d’un contrat estimé à 250 millions de dollars. Ce contrat prévoit la construction d’un quai de 600 mètres, l’aménagement d’une zone de stockage de 30 hectares, ainsi que l’installation d’équipements de pointe, capables de traiter jusqu’à 450 000 conteneurs par an.
Situé dans la province du Kongo-Central, le port de Banana revêt une importance stratégique pour la République démocratique du Congo. Il permettra au pays de disposer d’un accès direct à l’océan Atlantique, et d’un terminal maritime moderne, capable d’accueillir de grands navires sans dépendre des infrastructures portuaires des pays voisins.
Ronsard Luabeya, stagiaire
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Le Chinois CMOC et le Suisse Glencore affichent des positions divergentes sur la suite à donner à la suspension des exportations de cobalt en République démocratique du Congo (RDC), pays qui a représenté 76 % de l’offre primaire mondiale en 2024. Selon des informations relayées par Reuters, CMOC plaide pour une levée rapide de l’embargo, tandis que des traders liés à Glencore estiment que le marché doit d’abord retrouver sa stabilité avant un retour des volumes congolais.
Le sujet a été discuté à huis clos la semaine dernière, en marge du Cobalt Congress à Singapour, lors d’une réunion à laquelle participait le ministre congolais des Mines, Kizito Pakabomba. À cette occasion, Kenny Ives, vice-président de CMOC, a soutenu la levée de la suspension, soulignant la nécessité de réapprovisionner les clients chinois dont les stocks de cobalt s’amenuisent. Il redoute que cette situation pousse certains constructeurs automobiles à opter pour des batteries lithium-ion sans cobalt.
À l’inverse, des négociants de Glencore affirment que la stabilité des prix doit primer avant une reprise des exportations. Selon eux, les producteurs comme la RDC doivent s’assurer d’un meilleur encadrement de l’offre, dont l’excès a été à l’origine de la décision de Kinshasa de décréter l’embargo.
Ces prises de position contrastées illustrent les tensions stratégiques entre les deux plus grands producteurs mondiaux de cobalt, CMOC et Glencore, qui, pour l’heure, n’ont pas suspendu leur production malgré l’interdiction d’exportation en vigueur. Alors que la mesure est censée prendre fin le dimanche 22 juin, les autorités congolaises n’ont pas encore annoncé leur décision finale.
Si le président Félix Tshisekedi a évoqué la possibilité d’une prorogation, une autre piste envisagée par le gouvernement est la mise en place de quotas à l’exportation. Une option que les traders de Glencore se disent prêts à accepter.
En attendant, le marché a réagi positivement à l’embargo, avec une hausse de plus de 50 % du prix du cobalt depuis février. À la Bourse des métaux de Londres (LME), la tonne de cobalt dépasse actuellement 33 000 dollars, contre 21 000 dollars à la fin février.
Aurel Sèdjro Houenou, Agence Ecofin
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Ivanhoe Mines a annoncé, le 20 mai 2025, la suspension des opérations à la mine souterraine de Kakula, située sur son complexe cuprifère de Kamoa-Kakula, en République démocratique du Congo (RDC).
La décision, prise le 18 mai, fait suite à une activité sismique enregistrée dans la section orientale de la mine. Aucun blessé n’est à déplorer et l’ensemble du personnel a été évacué.
En attendant la reprise, les concentrateurs des phases 1 et 2 tournent à capacité réduite, en traitant du minerai issu des stocks de surface. Selon les données arrêtées au 30 avril, ces stocks s’élevaient à 3,8 millions de tonnes, à une teneur moyenne de 3,2 % en cuivre. Le concentrateur de la phase 3, ainsi que la mine souterraine de Kamoa, continuent de fonctionner normalement.
Des experts géotechniques procèdent actuellement à l’inspection de l’infrastructure souterraine. La zone ouest de Kakula a déjà été déclarée sûre, tandis que la zone est reste en évaluation. Aucune date de reprise des opérations n’a été communiquée à ce stade.
Ivanhoe n’a pas révisé ses objectifs de production pour l’année. L’impact de cette suspension dépendra toutefois de sa durée. Pour mémoire, la compagnie prévoit de produire entre 520 000 et 580 000 tonnes de cuivre en 2025 sur l’ensemble du complexe, considéré comme la plus grande mine de cuivre du pays avec une capacité de production de 600 000 tonnes.
Emiliano Tossou, Agence Ecofin
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Moyi Power a annoncé, le 20 mai 2025, le lancement officiel de sa levée de fonds pour financer la construction de ses infrastructures hybrides dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC). Le projet vise à fournir une électricité propre et fiable à plus d’un million de personnes dans les villes de Bumba, Gemena et Isiro.
Estimé à 340 millions de dollars, le projet repose sur la construction de centrales hybrides combinant énergie solaire et systèmes de stockage par batteries (BESS), avec un recours au diesel en solution de secours, ainsi que sur le déploiement de réseaux de distribution urbains. Selon les porteurs du projet, environ 80 % des fonds nécessaires à la première phase, chiffrée à 160 millions de dollars, ont déjà été identifiés. La levée en cours vise à sécuriser les 180 millions restants, notamment sous forme de dette et de Viability Gap Funding (VGF), un mécanisme de financement d’appoint destiné à assurer la viabilité économique et l’attractivité commerciale du projet.
« Beaucoup a été fait pour amener Moyi Power à ce stade, et nous sommes maintenant prêts à lancer la phase suivante pour lever les fonds nécessaires à la construction du projet. Avec la bonne combinaison de financements, Moyi sera en mesure de bâtir une infrastructure qui fournira une électricité abordable et fiable aux clients du nord de la RDC, et démontrera un modèle reproductible pour l’énergie distribuée dans toute l’Afrique », a déclaré Chris Flavin, directeur général par intérim de Gridworks.
Moyi Power est porté par un consortium composé de Gridworks, AEE Power et Eranove, avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD) et du Private Infrastructure Development Group (PIDG).
Le projet s’inscrit dans le Compact énergétique national, présenté en novembre 2024 par le gouvernement congolais. Ce plan prévoit plus de 36 milliards de dollars d’investissements, dont près de 20 milliards attendus du secteur privé, pour faire passer le taux d’électrification de 21 % à 62,5 % d’ici 2030. Sélectionné comme l’un des deux projets privés intégrés à ce pacte, Moyi Power pourrait servir de modèle pour l’électrification d’autres villes hors réseau en RDC, dans le cadre de l’initiative Mission 300.
Abdoullahi Diop
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La Banque centrale du Congo (BCC) durcit sa réglementation à l’encontre des opérateurs miniers et pétroliers en 2025. Selon une note du cabinet AKILI Consulting, qui compte dans son portefeuille client des grandes sociétés minières comme Kamoa Copper et Kibali Gold, les amendes pour non-déclaration des données bancaires des comptes à l’étranger ont augmenté de plus de 1000 %, passant de 5 000 000 de francs congolais (CDF) à 58 680 000 CDF, soit de 1 786 à 20 957 dollars.
Selon ce cabinet, qui se présente comme une société spécialisée dans la gestion des risques opérationnels liés au non-respect de la réglementation de change, la BCC a même introduit de nouvelles sanctions. La fausse déclaration de comptes est désormais sanctionnée par une amende de 234 720 000 CDF, et les transferts via des sociétés-écrans sont punis par une pénalité équivalente à 35 % du montant transféré.
Le cabinet dirigé par Arlette Mboyo, membre du conseil d’administration de la filiale de la Bank of Africa en RDC (BOA RDC), n’a pas dévoilé les raisons de ces décisions de la banque centrale. Mais il apparaît que ces mesures visent à renforcer la traçabilité des transactions et le rapatriement des recettes d’exportation sur le territoire national. Une stratégie qui s’inscrit dans le contexte plus large de stabilisation du marché des changes congolais, marqué par la dépréciation du franc congolais.
Des mesures similaires avaient déjà été prises en 2017 pour forcer les opérateurs miniers à rapatrier leurs recettes d’exportation, comme le prescrit la loi, dans le but d’alimenter le système financier en devises.
L’article 269 du Code minier de la République démocratique du Congo (RDC) impose aux titulaires de titres miniers des règles strictes concernant le rapatriement des recettes d’exportation. Pendant la phase d’amortissement de leur investissement, les opérateurs peuvent conserver 40 % de leurs revenus d’exportation dans des comptes à l’étranger, mais doivent obligatoirement rapatrier les 60 % restant dans un compte ouvert en RDC dans un délai de quinze jours suivant l’encaissement. Une fois l’investissement amorti, l’intégralité des recettes doit être rapatriée en RDC. Cette loi peine à être respectée par les miniers.
Timothée Manoke, stagiaire
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Last February, the Democratic Republic of Congo (DRC) introduced a four-month ban on cobalt exports. The ban is currently being reviewed, according to the Congolese Minister of Mines, Kizito Pakabomba. The official made the statement on May 14, in Singapore, at the Cobalt Congress 2025.
When the ban was issued, the Autorité de Régulation et de Contrôle des Marchés des Substances Minérales Stratégiques (Arecoms) had indicated that an assessment would be conducted three months after the measure took effect. Depending on the results, the measure could be adapted or lifted.
While the ban is set to expire in a month, Kinshasa remains vague about its intentions. At the Council of Ministers meeting on March 14, Prime Minister Judith Suminwa Tuluka presented the introduction of quotas as the next step in a plan to “stabilize” the cobalt market.
However, the volumes involved and the terms of application have yet to be specified. There is also no update on the DRC’s progress on its cooperation project with Indonesia, the world’s second-largest cobalt producer with a 9.66% market share. “The officials concerned by these actions were called upon to implement them with celerity and efficiency,” minutes of the May 14 Council read.
A few weeks after the Council of Ministers, President Félix Tshisekedi mentioned the possibility of extending the ban. The leader also mentioned “new strategies to ensure market balance and lay the foundations for sustainable local industrialization,” without providing further details.
As the world’s leading producer, with over 70% of global supply, the DRC has a major influence on the market, both in terms of supply and prices. It banned exports amid falling prices, caused by overproduction in Congolese and Indonesian mines.
Since the ban was imposed, prices have soared by over 50%. Between the reduction in producers’ external stocks and uncertainties over Congolese decisions, the price of cobalt on the London Metal Exchange (LME) has risen from $21,000 per tonne at the end of February to over $33,000 in mid-May.
However, any indication of a massive return of Congolese cobalt to the market could cause prices to fall again, especially as the country’s two main producers, China’s CMOC and Switzerland’s Glencore, have not announced any suspension of production. Whether it is a matter of quotas, an extension of the embargo, or other measures, all eyes will remain on Kinshasa until June 22, when the current decision expires.
This article was initially published in French by Pierre Mukoko (Ecofin Agency)
Edited in English by Ola Schad Akinocho
Benjamin Katabuka is KoBold Metals’ new key figure in the complex contest over the Manono deposit in the Democratic Republic of Congo (DRC). At the end of March 2025, the lawyer was appointed Country Managing Director of the US mining junior, backed by billionaires Bill Gates and Jeff Bezos, despite the company having no active operations in the country to date.
KoBold plans to apply for copper and cobalt exploration permits but has been focused since January on bidding for rights to the Manono lithium deposit, regarded as having “the potential to become a large-scale, long-life lithium mine.” It appears this will be the arena where Benjamin Katabuka must first prove his mettle.
The Manono lithium deposit lies at the center of a dispute involving Australian company AVZ Minerals and the Congolese state-owned Cominière, partnered with Chinese firm Zijin Mining, currently before arbitration tribunals. AVZ claims it was unfairly excluded and maintains rights to the site.
KoBold’s offer proposes to resolve the dispute by providing AVZ “appropriate compensation” in exchange for relinquishing its claims to Manono. Both companies have announced a framework agreement for “AVZ to assign its business interests in the Manono lithium deposit to KoBold, at fair value.”
The remaining challenge is persuading Congolese authorities to endorse this arrangement, amid interest from major players like Rio Tinto. To navigate this, KoBold has placed its trust in Benjamin Katabuka, whose blend of international legal expertise and practical experience in the Congolese mining sector positions him well.
A lawyer by training, Katabuka holds degrees from the universities of Neuchâtel, Geneva, and Pennsylvania, and is a member of the New York Bar. His career spans North America, Europe, and Africa. After consulting in Geneva, he established himself as a leading figure in the Congolese extractive industry with over a decade of experience.
From 2022 until his appointment at KoBold, Katabuka served as Managing Director of C. Steinweg Bridge in the DRC, a South African subsidiary of the Dutch logistics group C. Steinweg Group provides import-export services in the DRC. Before that, Katabuka worked for Freeport-McMoRan in Kinshasa, the American group that operated the Tenke Fungurume copper-cobalt mine and developed the Kisanfu project before selling them to China’s CMOC.
This article was initially published in French by Boaz Kabeya (intern)
Edited in English by Ola Schad Akinocho