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Equipe Publication

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Parmi les résultats majeurs du premier forum économique Chine-RDC, qui s’est tenu du 2 au 4 septembre 2024 à Pékin en marge de la 9e édition du forum Chine-Afrique, avec la participation de plus de 300 entreprises chinoises et congolaises, figure le projet de création d’une zone économique chinoise en RDC, selon un communiqué publié sur le compte X du ministre congolais du Commerce extérieur, Julien Paluku. Ce projet, dont les contours restent inconnus, vise, selon les autorités, à réduire les importations en favorisant la production locale pour répondre aux besoins du marché national et régional. L’initiative s’inscrit dans une stratégie de stimulation de l’industrialisation du pays, de renforcement des chaînes d’approvisionnement locales, tout en créant de nouvelles opportunités d’investissement et d’emplois.

Lors de ces échanges, axés sur le développement de projets d’investissements communs en RDC, la modernisation du secteur agricole congolais a été mise en avant pour réduire les importations dans le domaine agroalimentaire. L’objectif est de renforcer la souveraineté alimentaire du pays tout en développant un secteur agricole plus productif et compétitif. Pour y parvenir, les parties ont convenu d’introduire la recherche appliquée et de nouvelles technologies pour la production de semences.

Le forum a également permis de définir des modèles de financement innovants, mobilisant à la fois des ressources du Trésor public, des partenaires techniques et financiers (PTF), ainsi que des partenariats public-privé (PPP) et des conventions de collaboration. Cette approche mixte vise à financer les grands projets de développement économique tout en répartissant les risques entre les secteurs public et privé.

Lors de la même rencontre, un accord-cadre de partenariat économique a été signé entre les ministres du Commerce chinois, Wang Wentao, et congolais, Julien Paluku. Le contenu de cet accord n’est pas encore connu, mais le ministre Julien Paluku l’a décrit comme « une étape clé dans l’approfondissement des relations économiques bilatérales, ouvrant la voie à de nouvelles collaborations dans divers secteurs ». Il a également précisé que « d’autres protocoles d’entente ont été ou seront signés dans les domaines du transport, de l’électricité, de l’agriculture, du numérique, des infrastructures et des hydrocarbures », sans donner plus de détails.

Il est déjà connu qu’un protocole d’accord a été signé le 4 septembre entre le producteur chinois de cuivre et de cobalt, CMOC, et le ministère congolais des Ressources hydrauliques et de l’Électricité. Cet accord prévoit l’installation, en l’espace de deux ans, de centrales photovoltaïques et de parcs solaires dans plusieurs localités de la RDC, pour une capacité totale de 600 MW.

Débuté le 4 septembre, le forum Chine-Afrique 2024 s’achève demain. Au cours de cette rencontre, Pékin a annoncé un investissement de 50 milliards de dollars en Afrique sur trois ans. Il visera à stimuler le développement économique et à créer des emplois.

Moutiou Adjibi Nourou

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Le producteur chinois de cuivre et de cobalt, CMOC, s’est fixé un délai de 18 à 24 mois pour installer des centrales photovoltaïques et des parcs solaires en RDC, d’une capacité totale de 600 MW, soit environ un cinquième des capacités actuelles du pays. Cet engagement figure dans un protocole d’accord signé, le 4 septembre 2024, entre la compagnie et le ministère congolais des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, en marge du Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC) à Pékin.

La première phase du projet devrait se concentrer dans la province de Lualaba, connue pour sa production de cuivre et de cobalt. Les installations fourniront ainsi de l’électricité aux compagnies minières, ainsi qu’aux populations locales. Premier producteur mondial de cobalt, CMOC exploite déjà deux grandes mines de cuivre et de cobalt dans le pays : Tenke Fungurume et Kisanfu.

En RDC, seulement 21,5 % de la population avait accès à l’électricité en 2022, selon les données de la Banque mondiale. L’instabilité de l’approvisionnement électrique freine également les projets d’expansion des opérations minières et affecte la performance des mines. Au premier trimestre 2024, la société canadienne Ivanhoe Mines a signalé une baisse de 8 % de sa production de cuivre à Kamoa-Kakula, en partie en raison des problèmes liés à l’électricité.

Néanmoins, la RDC figure parmi les pays africains les mieux dotés en matière de capacité installée pour les énergies renouvelables. Selon l’Irena, à la fin de 2023, le pays disposait d’une capacité installée de 3 198 MW en énergies renouvelables, représentant plus de 5 % de la capacité totale installée en Afrique. En 2022, la RDC a produit 15 424 GWh d’électricité renouvelable, soit 7,5 % de la production africaine, selon la même source.

Emiliano Tossou

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Le ministre des Postes, Télécommunications et du Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a présenté les opportunités d’investissement dans le secteur numérique en République Démocratique du Congo à des investisseurs chinois. Il s’est exprimé le lundi 2 septembre 2024, lors du forum économique RDC-Chine qui s’est tenu à Beijing, en prélude au 9e Forum de coopération Chine-Afrique (Focac), organisé dans la capitale chinoise du 4 au 6 septembre.

Le ministre a identifié six projets numériques clés, considérés comme des catalyseurs du développement national, dans lesquels les investisseurs chinois pourraient soutenir l’État. Il s’agit de l’extension du réseau national de fibre optique à 50 000 km ; la construction d’un centre d’excellence ; l’extension de la couverture 3G et 4G dans les zones rurales (8 406 villages) ; la construction de centres de données nationaux ; le déploiement d’une infrastructure satellitaire ; et la création de télécentres communautaires à travers le pays.

Une fois mis en œuvre, ces différents projets auront la capacité de faciliter l’accès d’une plus grande partie de la population à des services Internet et numérique de qualité, d’accélérer la digitalisation de l’administration publique, gage de bonne gouvernance, de promouvoir la formation des jeunes aux compétences numériques, sources d’emplois, et d’encourager l’innovation numérique, créatrice de richesses.

Depuis 2019, le gouvernement de la RDC a entrepris des réformes visant à renforcer l’attractivité de son marché des télécommunications et du numérique. En 2020, le pays a adopté une nouvelle loi sur les télécommunications et les technologies de l’information et de la communication, remplaçant ainsi la loi-cadre n° 013/2002 du 16 octobre 2002, qui était principalement axée sur les télécoms. La loi relative à la promotion de l’entrepreneuriat et des startups a suivi en 2022. En mars 2023, le Code du numérique, définissant les projets stratégiques pour favoriser l’émergence de l’économie numérique, a été adopté.

Avec près de 100 millions d’habitants, la RDC affiche aujourd’hui un taux de pénétration d’Internet avoisinant les 40 %. Le dernier rapport du régulateur télécom montre que l’intérêt des Congolais pour les solutions numériques est en forte croissance, comme en témoigne l’augmentation de la consommation d’Internet mobile, qui est en passe de dépasser l’usage de la voix. Cependant, le faible niveau de préparation numérique du pays, classé 132e sur 134 selon le Network Readiness Index 2023, met en évidence les défis persistants en matière d’infrastructures stratégiques.

Pour inciter les investisseurs chinois à considérer la RDC comme un marché numérique riche en opportunités, le ministre a présenté certaines politiques mises en place par le gouvernement. Parmi celles-ci figurent des avantages fiscaux attractifs ainsi qu’une approche de partenariat public-privé (PPP).

Muriel Edjo

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Le complexe cuprifère Kamoa-Kakula, exploité en RDC par Ivanhoe Mines, a atteint un record de production de concentré de cuivre en août 2024. Selon la société, le projet, qui a vu la mise en service d’une troisième usine de traitement durant ce mois, a produit un total de 40 347 tonnes de concentré.

Si l’entrée en service du troisième concentrateur du complexe explique en partie cette performance, les deux autres usines ont également enregistré des résultats solides. « Le 31 août, les concentrateurs des phases 1, 2 et 3 ont produit un record quotidien combiné de 2 096 tonnes de cuivre. Cela inclut 1 760 tonnes de cuivre provenant des concentrateurs des phases 1 et 2, qui représentent également un record pour l’entreprise », déclare Ivanhoe Mines dans un communiqué publié ce 4 septembre 2024.

L’entreprise précise également que Kamoa-Kakula a produit environ 263 000 tonnes de cuivre depuis le début de l’année, dont 14 000 tonnes grâce à sa troisième usine.

Pour rappel, le projet Kamoa-Kakula a produit un total de 393 551 tonnes de concentré de cuivre en 2023, soit une augmentation de 18 % par rapport à l’année précédente. Pour 2024, les propriétaires du projet visent une production comprise entre 440 000 et 490 000 tonnes de concentré de cuivre.

Une fois la troisième usine du complexe pleinement opérationnelle, Ivanhoe et ses partenaires, Zijin Mining et l’État congolais, prévoient une production annuelle de 600 000 tonnes de concentré de cuivre. Cela ferait de Kamoa-Kakula la troisième plus grande mine de cuivre au monde.

LNK

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Indonesia aims to become a major production hub for electric vehicle (EV) components and is seeking to bolster cooperation with African mining countries, including the Democratic Republic of Congo (DRC). This ambition was unveiled at the Indonesia-Africa Forum, which concluded on September 3 in Bali.

"Indonesia is working to become a major production hub for materials for electric vehicles and their batteries," Indonesian Deputy Foreign Minister Pahala Mansury said at a press conference.

The DRC delegation at the forum was led by Deputy Prime Minister for Planning and Development Aid Coordination, Guylain Nyembo. He proposed several areas for future cooperation with Indonesia, focusing on boosting trade in goods and services and reinforcing cooperation in energy transition by encouraging major investments in renewables.

Indonesia, in turn, wants to cooperate more with countries that have vast reserves of minerals like cobalt, lithium, and graphite. According to Indonesian President Joko Widodo, $3.5 billion worth of deals should have been sealed during the recent forum, although the forecast is yet to be confirmed.

The first edition of the Indonesia-Africa Forum took place in 2018, where Indonesian investors signed $600 million worth of deals with various African countries.

OS

Le plan de modernisation du corridor de Lobito bénéficie d’un prêt de 200 millions USD de la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA), grâce à un montage financier impliquant l’US International Development Finance Corp dont l’engagement total est de 553 millions USD. « Le financement soutiendra la construction et la modernisation de l’infrastructure ferroviaire, y compris l’achat de 50 % des wagons nécessaires auprès d’une entreprise manufacturière sud-africaine ».

Ce projet soutenu par les États-Unis et l’Union européenne porte sur la remise aux normes de la ligne principale de 1 289 km entre Lobito, Negrao et la frontière de Luau, ainsi que d’un embranchement ferroviaire de 28 km entre Negrao et Bimbas. Il prend aussi en compte le développement d’installations portuaires pour l’évacuation de minerais de cuivre et de cobalt depuis la République démocratique du Congo et la Zambie, toutes deux enclavées, via l’Angola.

L’intérêt pour les USA et l’UE est selon certains observateurs, de sécuriser leurs approvisionnements en minéraux critiques dans le contexte actuel de transition énergétique pour laquelle ces ressources sont perçues comme des matières essentielles.

« Le corridor de Lobito devrait devenir la route la plus compétitive pour l’exportation de ces minéraux, ce qui permettra aux exportateurs de réaliser d’importantes économies de temps et d’argent. Il améliorera non seulement les perspectives économiques de l’Angola et de la RDC, mais favorisera également une plus grande connectivité et un meilleur commerce au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) », mentionne la DBSA dans son communiqué.

L’entreprise de négoce Trafigura a annoncé, le jeudi 22 août 2024, la première expédition de cuivre congolais vers le port de Baltimore aux États-Unis via le corridor de Lobito. Il a fallu six jours au train transportant cette première cargaison de cathodes de cuivre depuis Kolwezi pour arriver au port de Lobito, une durée présentée comme « démontrant l’efficacité du trajet ouest désormais disponible pour les minéraux et métaux produits dans la Copperbelt congolaise ».

Il faut noter que la Chine, qui exploite déjà des mines en RDC et en Zambie, porte également un grand intérêt à la mise en place d’infrastructures de soutien logistique vers les ports tanzaniens. L’empire du Milieu est en effet le principal bailleur de fonds du projet de modernisation des chemins de fer de la Tazara, proposés comme alternative au corridor de Lobito.

Henoc Dossa, Agence Ecofin

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Pour combler son déficit en matière de logement, la République Démocratique du Congo (RDC) a besoin d’un investissement total estimé à 132 milliards de dollars, selon la Société Financière internationale (SFI). Ce chiffre a été communiqué par le représentant de cette institution, membre du groupe de la Banque mondiale, dédiée au financement du secteur privé. Malick Fall a fait cette déclaration à l’issue du lancement de l’atelier de réflexion sur l’amélioration du climat des affaires dans le secteur du logement en RDC. Cette somme colossale représente huit fois le budget annuel du pays.

Les besoins en logement en RDC sont estimés à 4 millions d’unités. Selon Malick Fall, 250 000 logements supplémentaires sont nécessaires chaque année, dont 140 000 à Kinshasa, qui représente à elle seule 50 % du déficit en logement du pays. Cet effort nécessiterait un investissement d’environ 8,2 milliards de dollars par an. En conséquence, dans les quartiers huppés, les loyers atteignent 2 000 dollars par mois, un montant largement disproportionné par rapport aux revenus moyens des Congolais.

« Afin de répondre à ce défi, nous avons développé un projet pour améliorer l’environnement du climat des affaires dans le secteur tant du côté de l’offre que de la demande. Cet atelier avait pour but de faire une proposition des réformes et avoir l’engagement des parties prenantes afin d’en faciliter la mise en œuvre », a précisé le représentant pays de la SFI en RDC.

Pour l’instant, les réformes envisagées ne sont pas encore connues. Cependant, en RDC, le secteur du logement fait face à des défis à la fois structurels et conjoncturels. Parmi eux, on peut citer l’absence de titres de propriété clairs, la faiblesse du cadre juridique, ainsi que l’instabilité politique dans certaines régions.

De plus, les prêts immobiliers sont rares et soumis à des conditions strictes, ce qui rend l’accès difficile pour une grande partie de la population. Par exemple, le marché hypothécaire congolais en est encore à ses débuts, avec un ratio crédits/PIB de seulement 7,5 %, bien en deçà de la moyenne mondiale de 147,6 %. Par ailleurs, la Banque centrale du Congo (BCC) a récemment relevé son taux directeur à 25 %, ce qui pourrait encore augmenter les taux d’intérêt, déjà élevés.

Moutiou Adjibi Nourou

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Lors du forum Indonésie-Afrique, qui s’est achevé le 3 septembre 2024 à Bali, la capitale de l’Indonésie, le pays hôte a exprimé un intérêt pour les minerais liés à la transition énergétique, dont la République Démocratique du Congo (RDC) possède d’importantes réserves. « L’Indonésie travaille à devenir un important pôle de production de matériaux pour les véhicules électriques et leurs batteries », a déclaré le vice-ministre indonésien des Affaires étrangères, Pahala Mansury, lors d’une conférence de presse.

Dans cette optique, l’Indonésie envisage de renforcer sa coopération avec les pays africains disposant de vastes ressources, telles que le cobalt, le lithium et le graphite, dans le cadre de partenariats mutuellement bénéfiques.

Dans cette perspective, le président indonésien Joko Widodo a annoncé que les partenaires indonésiens devraient conclure des accords commerciaux d’une valeur de 3,5 milliards de dollars au cours des deux jours d’échanges. Il n’est cependant pas encore certain que tous ces accords aient été finalisés. Lors de la première édition, en 2018, des accords de 600 millions de dollars avaient été signés avec plusieurs pays africains. Le président s’est dit satisfait du dynamisme observé depuis, et vise à élargir encore la coopération.

Lors de ce forum, la délégation de la RDC était conduite par le vice-Premier ministre en charge du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo. Le représentant congolais a proposé plusieurs pistes de coopération future avec l’Indonésie, articulées autour de deux axes principaux. D’une part, il s’agit d’augmenter le volume des échanges de biens et de services entre le marché indonésien et le marché intégré africain. D’autre part, la RDC souhaite renforcer la coopération dans le domaine de la transition énergétique, en encourageant des investissements majeurs dans la production d’énergies renouvelables.

OS

In the Democratic Republic of Congo, increasing access to clean energy could threaten the coal industry, which is significant in the country. Economist Al Kitenge made this point at a recent national energy forum organized by civil society.

Kitenge noted that the coal sector in the capital, alone, generates about $300 million a year, or $25 million a month. With over 20 million residents, many in Kinshasa rely on coal for cooking.

The demand for coal is high not just in Kinshasa but also in other provinces, particularly in the Eastern and Central Kongo regions. The DRC holds around 60% of the equatorial forest, which effectively captures greenhouse gases, making it an attractive option for green financing. The Congolese government estimates that $21.6 billion is needed to finance projects aimed at reducing climate risks.

Current projects include the Lake Kivu methane-to-electricity initiative and various off-grid mini-plants. However, Kitenge argues these projects are not enough to meet the growing energy demand in urban and semi-urban areas, forcing many to continue using charcoal.

Georges Auréole Bamba

Copper and cobalt producer Kamoa Copper SA signed 13 outsourcing contracts with Congolese small and medium-sized businesses two weeks ago. The deals were sealed on August 22. They are worth around $35,000 respectively, based on data from the DRC’s Outsourcing Agency, the ARSP. 2024.

"Kamoa Copper supports entrepreneurship by publishing its tenders on the PSRA website and creating or facilitating partnerships between local and international contractors," said Riaan Vermeulen, the company's managing director.

These contracts mainly involve supplying technical services. "The duration of the contracts has been increased from 12 months to 36 months to help these companies gain credibility with financial institutions, which is essential for their growth and job creation," the company stated on its X account.

Regarding the contracts’ value, the DRC’s law on outsourcing stipulates that for any contract of more than $35,000  a call for expressions of interest is compulsory. The same law allows companies with 51% local ownership to bid for the contract. 

The outsourcing market in the DRC raked in about $8.5 billion in 2022, according to the World Bank. This represented 13.5% of the country’s GDP that year.

In 2023, Kamoa Copper SA's operating expenses surpassed $1 billion, covering various purchases, transport, and external services. The company did not specify how much of this spending was related to compliance with the Subcontracting Act. Between 2022 and 2023, Kamoa Copper announced around $2 billion in similar expenditures.

Georges Auréole Bamba

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