Airtel remained DR Congo’s top mobile service provider, by sales, last year. It was ahead of Vodacom, Orange, and Africell. According to the country’s telecom regulator, the ARPTC, the subsidiary of the Indian group Bharti Airtel generated $741 million, or 35.5% of the sector's total revenues of $2.09 billion.
Compared to 2023, Airtel’s revenues grew by 7.5%. The Congolese watchdog is attributed to an aggressive sales strategy and ongoing investment in extending its network coverage. As in 2023, Airtel outperformed its rivals: Vodacom captured 32.6% of market revenues, Orange 28.1%, and Africell 3.8%.
Total sales (incl. VAT) (voice+SMS+data+mobile money+other VAS) in dollars

Airtel's momentum is largely based on growth in data and SMS consumption, despite stable revenues from voice, a segment in which Vodacom remains dominant. Airtel remains the leader in data revenues, with $365.5 million (37.7% market share), ahead of Orange (31.5%), Vodacom (27%), and Africell (3.8%). This performance is due to the competitiveness of its packages and the extent of its 4G network.
In the mobile money segment, Vodacom remains in the lead with revenues of $168.5 million (46% market share). Airtel comes second with $137.2 million (37.5%), followed by Orange ($58.5 million, 16%). Africell, despite a 168.3% increase in revenues to $1.7 million, represents just 0.5% of the market.
Number of active cell phone subscriptions

The DRC ended 2024 with 63.96 million active subscriptions (used at least once over 90 days), up 13.7% on 2023, corresponding to almost 7.7 million new subscribers. Vodacom dominates in terms of subscriber numbers, with a 36% market share. Orange and Airtel are neck-and-neck, with 29% each. Africell closes the ranking with 6%.
This article was initially published in French by Muriel Edjo
Edited in English by Ola Schad Akinocho
CRDB, a Tanzanian bank, closed its second year of activity in the Democratic Republic of Congo (DRC) on a negative note. According to the lender’s annual report, its Congolese subsidiary recorded a loss of 6.6 billion Tanzanian shillings or $2.5 million at the average yearly rate. Compared to 2023, the figure is 57% higher. Despite this, CRDB’s management is confident about the future.
According to the report, a sharp rise in operating expenses drove the losses. The expenses could not be offset by operating revenues, which jumped from $0.5 million to $5 million between 2023 and 2024.
The Congolese subsidiary's expansion strategy can explain this situation, as it seeks to gain a solid foothold in the local market. In Lubumbashi, the bank’s head office, a new branch was opened, and the workforce across the country doubled from 26 to 59 employees in one year.
Despite the losses, the bank's financial indicators are promising. The intermediation margin jumped from $643,000 to $2.9 million, mainly thanks to Congolese government bonds. Customer deposits rose to $8.4 million from $875,000 a year earlier, while total assets now stand at $70.2 million compared with $46 million in 2023.
"Although challenges remain, our long-term outlook for the Congolese market remains positive, underpinned by the country's economic potential and CRDB's commitment to strengthening its operational base," says group CEO Abdulmajid M. Nsekela.
CRDB Bank, one of Tanzania's leading banks, obtained authorization to operate in the DRC in May 2023. The bank made the strategic choice of Lubumbashi, in the Haut-Katanga region, as its headquarters, due to its geographical proximity and cross-border trade with Tanzania.
The bank is 55% owned by its parent company in Tanzania, while the Norwegian investment fund Norfund and the Danish IFU each hold a 22.5% stake.
This article was initially published in French by Timothée Manoke (intern)
Edited in English by Ola Schad Akinocho
En 2024, Airtel a conservé sa position de leader du marché de la téléphonie mobile en République démocratique du Congo (RDC) en termes de chiffre d’affaires, devant ses concurrents Vodacom, Orange et Africell. Selon les données publiées par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC), la filiale du groupe indien Bharti Airtel a généré 741 millions de dollars, soit 35,5 % des 2,09 milliards de dollars de revenus globaux du secteur.
Airtel a enregistré une progression de 7,5 % de ses revenus par rapport à 2023. Cette performance est attribuée à une stratégie commerciale offensive et à des investissements continus dans l’extension de sa couverture réseau. Comme en 2023, Airtel a surpassé ses concurrents : Vodacom a capté 32,6 % des revenus du marché, Orange 28,1 %, et Africell 3,8 %.
Chiffres d’affaires globaux TTC (voix+SMS+data+mobile money+autres SVA) en dollars

La dynamique d’Airtel repose en grande partie sur la croissance de la consommation de données et de SMS, malgré la stabilité des revenus issus de la voix, segment où Vodacom reste dominant. Airtel conserve sa place de leader dans les revenus data, avec 365,5 millions de dollars (37,7 % de parts de marché), devant Orange (31,5 %), Vodacom (27 %) et Africell (3,8 %). Cette performance s’explique par la compétitivité de ses forfaits et l’étendue de son réseau 4G.
Sur le segment du mobile money, Vodacom reste en tête avec 168,5 millions de dollars de revenus (46 % de parts de marché). Airtel se place en deuxième position avec 137,2 millions de dollars (37,5 %), suivi d’Orange (58,5 millions de dollars, soit 16 %). Africell, malgré une progression de 168,3 % de ses revenus à 1,7 million de dollars, ne représente que 0,5 % du marché.
Nombre d’abonnements actifs à la téléphonie mobile

La RDC a terminé l’année 2024 avec 63,96 millions d’abonnements actifs (utilisés au moins une fois sur 90 jours), soit une hausse de 13,7 % par rapport à 2023, correspondant à près de 7,7 millions de nouveaux abonnés. Vodacom domine en nombre d’abonnés avec 36 % de parts de marché. Orange et Airtel sont au coude-à-coude, avec respectivement 29 % chacun. Africell clôture le classement avec 6 %.
Muriel Edjo
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Le Togo poursuit ses efforts de médiation dans la résolution de la crise entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC), en vue du retour à la stabilité dans l’est du pays. Le 17 mai 2025, à Lomé, une réunion s’est tenue à cet effet entre le médiateur de l’Union africaine, Faure Essozimna Gnassingbé, et le panel des facilitateurs composé des anciens chefs d’État Olusegun Obasanjo (Nigeria), Uhuru Kenyatta (Kenya), Mokgweetsi Masisi (Botswana), Catherine Samba-Panza (Centrafrique) et Sahle-Work Zewde (Éthiopie).
L’objectif de cette rencontre était de mener un échange approfondi sur la médiation africaine, d’harmoniser les approches autour de la fusion des processus de Nairobi et de Luanda, et de poser les bases d’une coordination fluide et inclusive. Faure Gnassingbé a saisi l’occasion pour exposer au panel la contribution attendue des facilitateurs dans le cadre de la médiation conduite par l’Union africaine.
C’est avec optimisme et foi en l’avenir du continent que j’ai présidé ce jour à Lomé, en tant que médiateur de l’Union africaine pour la crise à l’Est de la #RDC, la première réunion du panel des cofacilitateurs.
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) May 17, 2025
Ces échanges avec les éminents cofacilitateurs, porteurs d’espoir… pic.twitter.com/bvBejya18P
Les participants se sont accordés sur la nécessité de mieux articuler les actions dans un cadre intégré, en insistant sur l’importance d’une collaboration renforcée avec les organisations régionales telles que la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ainsi qu’avec les partenaires internationaux comme le Qatar et les États-Unis, également engagés dans des efforts de médiation.
Pour rappel, la médiation togolaise repose sur une démarche dialectique : elle explore de nouvelles pistes de sortie de crise tout en capitalisant sur les avancées déjà obtenues et les acquis des différents processus en cours.
La désignation de Faure Gnassingbé comme médiateur de l’Union africaine, intervenue le 12 avril 2025, fait suite à la démission du président angolais João Lourenço de cette responsabilité. Le président togolais a désormais pour mission de relancer les pourparlers de paix entre Kinshasa et Kigali, sur fond d’un conflit impliquant le groupe armé M23, accusé par la RDC de collusion avec le Rwanda.
Togo Officiel et Togo First
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D’après le rapport annuel de la banque tanzanienne CRDB, sa filiale en République démocratique du Congo (RDC) a clôturé 2024, sa deuxième année d’activité dans le pays, avec une perte de 6,6 milliards de shillings tanzaniens, soit 2,5 millions de dollars au taux moyen de l’année. Cela représente une augmentation de 57 % par rapport aux pertes enregistrées en 2023. Malgré ces résultats, les dirigeants de la banque restent confiants quant à la croissance future de l’établissement de crédit.
Selon le rapport, ces pertes sont principalement dues à une forte hausse des charges d'exploitation. Bien que la banque ait enregistré une croissance remarquable de ses revenus opérationnels — multipliés par dix pour atteindre 5 millions de dollars en 2024 contre 500 000 dollars en 2023 — cette progression n'a pas suffi à couvrir les dépenses.
Cette situation s’explique par la stratégie d’expansion de la filiale congolaise, qui cherche à s’implanter solidement sur le marché local. Dans cette optique, elle a ouvert une nouvelle agence à Lubumbashi, son siège social et a plus que doublé son effectif dans le pays de 26 à 59 employés en un an.
Malgré les pertes, la banque affiche des indicateurs financiers jugés prometteurs. La marge d’intermédiation a bondi, passant de 643 000 à 2,9 millions de dollars, principalement grâce aux obligations de l'État congolais. Les dépôts clients ont atteint 8,4 millions contre 875 000 dollars un an plus tôt, tandis que le total des actifs s’élève désormais à 70,2 millions contre 46 millions de dollars en 2023.
« Bien que des défis subsistent, nos perspectives à long terme pour le marché congolais restent positives, soutenues par le potentiel économique du pays et l'engagement de la CRDB à renforcer sa base opérationnelle », affirme le PDG du groupe, Abdulmajid M. Nsekela.
CRDB Bank, l’une des principales banques tanzaniennes, a obtenu en mai 2023 l’autorisation d’opérer en RDC. Pour son implantation, l’établissement a fait le choix stratégique d’établir son siège à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, en raison de la proximité géographique et des échanges transfrontaliers avec la Tanzanie.
La banque est détenue à 55 % par sa maison-mère en Tanzanie, tandis que les fonds d’investissement norvégien Norfund et danois IFU en détiennent chacun 22,5 %.
Timothée Manoke, stagiaire
Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku (photo), a annoncé, lors de son audition à l’Assemblée nationale le 14 mai 2025, avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) afin de solliciter des sanctions à l’encontre de certains pays frontaliers accusés de violer les principes de l’organisation. Il a cité notamment l’Ouganda, le Rwanda, l’Angola et le Kenya, sans toutefois fournir de détails sur la nature de la procédure engagée.
Ces pays sont accusés de faciliter le fractionnement des marchandises destinées à la République démocratique du Congo (RDC). Selon Julien Paluku, cette pratique consiste à diviser des cargaisons afin de les faire entrer sur le territoire national par des voies détournées, en contournant le paiement des droits de douane. Pour l’année 2024, les services de communication du ministère chiffrent les pertes liées à cette fraude douanière à 3,9 milliards de dollars, sans indiquer la méthodologie utilisée pour cette estimation.
Le ministre estime que cette pratique porte également atteinte à la compétitivité des opérateurs économiques respectueux des procédures, dont les produits se retrouvent désavantagés face à ceux introduits illégalement et vendus à moindre coût.
Pour lutter contre le phénomène, le ministère prévoit la construction d’un poste-frontière à arrêt unique à Kasumbalesa, dans la province du Haut-Katanga, à la frontière avec la Zambie. Ce dispositif permettra aux agents douaniers des deux pays de travailler dans un même bureau pour effectuer conjointement les opérations de dédouanement.
Cette approche vise à fluidifier le trafic transfrontalier, réduire les longues files d’attente et décongestionner le poste douanier de Kasumbalesa. Le ministre a également plaidé pour la mise en place d’un « visa spécial » destiné aux chauffeurs de camions, afin de faciliter leur accès aux pays de destination et d’éviter les retards liés aux formalités administratives.
En octobre 2024, la Direction générale des douanes et accises (DGDA) avait interdit l’entrée de marchandises transbordées via le poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, dans le Nord-Kivu. Cette décision visait à réduire les pratiques frauduleuses et à augmenter les recettes douanières dans les villes de Beni et Butembo.
Ronsard Luabeya, stagiaire
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L’homme politique et entrepreneur congolais Jean Bamanisa Saïdi a tiré une nouvelle sonnette d’alarme sur l’état des infrastructures de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). « Si Kinshasa ne refait pas ses voiries, elle va ressembler à ces villes du Moyen Âge qui ont disparu », a-t-il averti lors d’une interview accordée à B-One Télévision, quelques jours avant l’ouverture de la 9ᵉ édition d’Expobéton, tenue du 16 au 19 avril à Lubumbashi. Ce salon, qu’il promeut, est dédié au développement des villes, des corridors et des zones économiques spéciales.
Selon Jean Bamanisa, Kinshasa compterait aujourd’hui environ 3 500 km de voiries qu’il faudrait « complètement refaire », en repensant la ville autour de ces nouvelles infrastructures, à l’image des transformations entreprises par Napoléon III et Haussmann à Paris au XIXe siècle. À défaut, les problèmes actuels de la capitale — embouteillages, inondations, insalubrité, désordre urbain — risquent de s’aggraver au point de rendre la ville invivable.
Tribune – Kinshasa, capitale des travaux éternels : « On refait donc on avance ? »
— Jean Bamanisa (@JeanBamanisa) May 4, 2025
https://t.co/STM79ydKS8@PrimatureRDC @Presidence_RDC @TransportsRDC @MinITP_RDC @KinshasaHotel @apkinshasa243 @financesrdc @IgfRdc @senatrdc @AssembleeNatRDC @ExpobetonRDC…
Aujourd’hui, presque chaque pluie provoque des inondations meurtrières, et les embouteillages sont devenus quotidiens, pouvant durer jusqu’à quatre ou cinq heures sur certaines artères. En cause : des routes de déviation non réhabilitées, une occupation anarchique de l’espace public et une montée de l’incivisme, énumère le sénateur.
Pour l’ancien gouverneur de l’Ituri (2013–2015 et 2019–2022), une réhabilitation durable des voiries demandera beaucoup de temps et de ressources. Il évoque un horizon de 20 à 30 ans, avec un budget estimé à au moins 10 milliards de dollars. « Nous préconisons un budget spécifique, qui pourrait être alimenté par des contrats similaires à celui de Sicomines (Infrastructures contre ressources notamment minérales) », suggère-t-il.
Lors du forum Mining Indaba 2025, Jean Bamanisa a défendu une approche intégrée liant le développement urbain et le secteur minier, s’inspirant d’exemples comme Kolwezi ou Likasi, historiquement liées à l’exploitation minière.
Il y aura peut être moins d’embouteillage à #Kinshasa lorsque les citadins kinois décideront de ne plus sortir de chez eux ?
— Jean Bamanisa (@JeanBamanisa) October 28, 2024
Puisque :
- les routes existantes sont en mauvaises états
Lorsqu’elles sont refaites, il y’a des surfacturations ce qui fait que la qualité ne… pic.twitter.com/xlC39Xrvfo
Il insiste également sur la nécessité de véritables études urbanistiques pour assurer un développement cohérent et durable des villes. Il cite en exemple le projet de rocade à Kinshasa, censé intégrer des zones résidentielles et industrielles, mais aujourd’hui menacé par une occupation anarchique, faute de planification.
Par ailleurs, le patron du cimentier PPC Barnet RDC plaide pour l’adoption de techniques de construction innovantes et adaptées au contexte local. Il met en avant l’utilisation du béton pour la réalisation des routes, une solution durable et techniquement maîtrisable en RDC. Il encourage également l’exploitation des matériaux de construction disponibles localement : calcaire, sable, déchets miniers, roches volcaniques, chaux, entre autres.
Ronsard Luabeya et Timothée Manoke, stagiaires
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Valentin-Yves Mudimbe, one of Africa’s great minds and philosophers, recently passed. Born in 1941 in Likasi, in what is now the Democratic Republic of Congo (formerly Jadotville), Mudimbe initially pursued a monastic path before abandoning a clerical destiny to focus on higher education.
After earning a degree in philosophy from the Catholic University of Louvain in 1970, he taught at the National University of Zaire. In 1979, he fled to the US due to political tensions. There, he established himself at Duke University, becoming a foundational figure in African and postcolonial studies.
Mudimbe is best known for his seminal work, The Invention of Africa (1988), a rigorous critique that dismantles Western constructions of African otherness. He exposed the biased narratives that continue to confine the continent within colonial frameworks and called for a radical rethinking of knowledge about Africa, free from external impositions. This book remains a cornerstone of the postcolonial movement and a call for Africa to reclaim its own narrative.
Mudimbe was a poet and novelist who explored the tensions between tradition and modernity, faith and reason, in works such as Entre les eaux (1973) and L'Odeur du père (1982). His dense, pedagogical style reflected his vocation as an educator, blending intimate storytelling with political commentary.
Mudimbe’s death comes as Africa ramps up efforts to reclaim its narratives. With the continent’s cultural industry projected by UNESCO to be worth several billion dollars by 2030, his intellectual legacy is more relevant than ever.
Yet, the passing of the man who sought to decolonize African imaginations and assert the continent’s future has gone largely unnoticed.
This article was initially published in French by Servan Ahougnon
Edited in English by Ola Schad Akinocho
Deputy Venance Mboyo recently proposed a law that could significantly reshape the real estate market in the Democratic Republic of Congo (DRC). The bill aims to regulate landlord-tenant relations and reduce the country’s reliance on the US dollar.
Presented to the National Assembly on May 12, the bill also seeks to amend and supplement the 31 December 2015 law on non-professional rental leases.
Eyanga Mboyo, a member of Actions audibles pour la bonne gouvernance (AABG), a party within the presidential majority, explained that the proposal aims to ensure rents and related fees are set and paid exclusively in Congolese francs. This aligns with Decree no. 004/2001 on the regime for operations in national and foreign currencies, as well as Article 8, paragraph 2 of the 2014 exchange regulations, amended in 2018. The goal is to strengthen monetary stability and advance the de-dollarization of the Congolese economy.
The move comes amid challenges in several cities, notably Kinshasa, where the real estate market is poorly regulated, characterized by high rents denominated in US dollars, abusive evictions, and limited access to housing. Eyanga Mboyo criticized the absence of a formal contractual framework, which exposes both landlords and tenants to legal insecurity.
Mboyo’s bill includes 12 major reforms, such as the creation of a housing police force, the introduction of a lease permit, a framework for rent adjustments, mandatory signing of lease contracts by relevant authorities, and the exclusive payment of rents in Congolese francs.
Additional provisions call for mandatory approval of real estate agencies, the establishment of a national real estate appraisal commission, centralization of security deposits in a dedicated state bank account, regulation of premises exchanges, clarification of responsibilities for major repairs, the creation of a digitized national lease register, and continuity of contracts in the event of a party’s death.
While the National Assembly has deemed the text admissible, it must still undergo the full parliamentary process, be adopted, and promulgated by the President of the Republic before taking effect.
This article was initially published in French by Ronsard Luabeya (intern)
Edited in English by Ola Schad Akinocho
The African Development Bank (AfDB) will fund works to modernize the Mbujimayi-Ngandajika road in the Democratic Republic of Congo (DRC). A delegation from the pan-African bank has been in Mbujimayi since May 12, 2025, to carry out preliminary studies.
The project, according to Bruno Zalizali, water and sanitation expert at the AfDB, could be submitted to the Bank’s Board of Directors for approval by November, with start-up scheduled for 2026.
The 89-kilometer Mbujimayi-Ngandajika road is a strategic axis for farmers. They use it to transport their produce to the Mbujimayi market. It leads directly to Ngandajika, where an agro-industrial park is being built. This park is also financed by the AfDB under the Programme d'appui au développement agro-industriel de Ngandajika (PRODAN). The road’s modernization should boost agricultural activities and strengthen connectivity between the towns and their respective provinces.
The AfDB delegation's visit is part of a wider mission to supervise AfDB-financed projects in the region. These include the second phase of the Socio-Economic Infrastructure Strengthening Project (PRISE) and phase II of the Priority Air Safety Project (PPSA II), which involves the construction of Bipemba International Airport.