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Agriculture

Agriculture (32)

L’importation de bières et de boissons gazeuses est suspendue pendant 12 mois en RDC, selon un arrêté ministériel signé le 26 juin dernier. L’information a été révélée le 19 juillet par Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur. 

« En cas de nécessité d’approvisionnement dans les parties du territoire national où les consommateurs ont un accès difficile aux produits locaux, les opérateurs économiques peuvent bénéficier d’une dérogation d’importation par le ministre ayant le Commerce extérieur dans ses attributions », précise l’arrêté. 

D’après les médias locaux, cette décision a été prise de concert avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC), le ministère de l’Industrie et d’autres services spécialisés. Pour la FEC l’objectif principal de cette mesure est de protéger l’industrie locale face à la concurrence étrangère.

D’après l’organisation, la suspension temporaire des importations de boissons vise à stimuler la production locale et encourager la consommation des produits nationaux en vue de renforcer la compétitivité des entreprises locales.

En RDC, les importations de boissons se renforcent chaque année. D’après les données compilées par la banque centrale du pays, la valeur des importations de cette catégorie de produits a augmenté de 9,8% en moyenne par an entre 2018 et 2022, passant de 627 millions $ à plus de 1 milliard $.

Parmi les principaux fabricants locaux de boissons se trouvent entre autres African Foods & Beverages (AFB), les Brasseries du Congo (Bracongo) ou encore la Brasserie de Léopoldville (Bralima). L’industrie congolaise devrait bientôt être renforcée par des investissements étrangers. Selon le ministère du Commerce extérieur, la multinationale américaine Pepsico lancera une nouvelle usine de fabrication de boissons de sa marque phare « Pepsi » dans la zone économique de Makulu en 2024.

Stéphanas Assocle

Posted On lundi, 22 juillet 2024 14:12 Written by

En Afrique, le commerce régional permet d’équilibrer les flux de biens entre les zones excédentaires et celles déficitaires. Pour la RDC qui a 9 frontières avec ses voisins, ces échanges sont cruciaux pour l’approvisionnement en certaines denrées de base.

En République démocratique du Congo (RDC), les provinces du Haut-Katanga, du Lualaba et du Tanganyika pourraient être affectées dans les prochains mois par la situation du secteur agricole zambien. C’est ce qui ressort de la note de conjoncture hebdomadaire du 5 juillet 2024 publiée par la Banque Centrale du Congo (BCC).  

Depuis le début 2024, le pays d’Afrique australe fait en effet face aux conséquences du phénomène climatique El Niño qui a entraîné une vague de sécheresse dans 84 des 116 districts du pays. Cette situation a conduit à une baisse de 54 % de la production de maïs à seulement 1,5 million de tonnes en 2023/2024.

Alors que face à la réduction de l’offre, le gouvernement interdit actuellement les ventes de maïs et de farine de la céréale, la BCC indique que lesdites provinces géographiquement proches de la Zambie devraient pâtir d’une telle restriction.

En effet, l’institution souligne que 70 % de la farine de maïs consommée dans le Haut-Katanga, le Lualaba et le Tanganyika proviennent de Zambie. Dans un tel contexte, la disponibilité de ce produit de base devrait être réduite dans les prochains mois et entraîner une hausse des prix sur les marchés locaux.

Il faut noter toutefois que malgré l’interdiction officielle, le flux transfrontalier non enregistré de la céréale via la route pourrait encore continuer avec la Zambie en raison de l’importance des relations commerciales entre les acteurs de part et d’autre des frontières.  

Lire aussi :

08/07/2024 - RDC : Congo Motors signe un accord qui promeut la mécanisation agricole

Posted On vendredi, 12 juillet 2024 16:23 Written by

Ces ressources constituent une opportunité pour les banques de ce pays de travailler sur l’innovation des produits de placement financier, dans une économie qui bénéficie graduellement d’un contexte en amélioration constante

A fin mai 2024, les dépôts bancaires en République démocratique du Congo (RDC) ont atteint 12,87 milliards $, selon des données publiées le mardi 2 juillet 2024 par la Banque centrale du Congo (BCC). Ce chiffre représente une hausse de 5,45 % par rapport à celui du mois d’avril 2024. Cette progression marque également une accélération de la croissance, après une hausse de 4,0 % des dépôts en 2023, lorsque ceux-ci avaient atteint 12 milliards $.

Les ménages représentent une part significative de ces dépôts, avec une contribution de 33,5 % à la structure totale des dépôts bancaires. Ce niveau de participation démontre une augmentation de leurs ressources disponibles, une tendance continue à épargner et une confiance dans le système financier. Les entreprises privées occupent le deuxième rang avec un total de 32,4 % des dépôts.

Cette épargne progressive des ménages implique des opportunités accrues pour un secteur financier qui peut répondre avec plus de flexibilité aux besoins de financement des entreprises, petites et grandes, ainsi que de l’Etat. Dans le sillage de l’augmentation des dépôts, la BCC note en effet que les crédits bruts accordés par les banques ont également progressé, atteignant 7,78 milliards $ à fin mai 2024, en hausse de 0,9 % par rapport au mois précédent.

Les banques ont également une opportunité de continuer d’innover pour trouver de nouveaux services de placement au profit de leurs clients. Avec une croissance de 28,9 % des crédits à l’économie en 2023, on observe en RDC une demande soutenue de financement pour l'expansion et l'investissement des entreprises et des particuliers. Cette demande est renforcée par une politique de gestion de la dette publique de nature à instaurer plus de sérénité pour les prêteurs.

En effet, le gouvernement, dans ses opérations financières, a déjà remboursé 448,3 milliards de francs congolais (156,6 millions $) de dettes entre janvier et juin 2024. C’est 82 % de plus que sur la même période en 2023. Financer le secteur privé d’une économie qui est dopée par une balance commerciale des biens estimée à +3,4 milliards $ pour la période allant de janvier à mai 2024 est désormais le contexte dans lequel évoluera le secteur bancaire congolais pour la deuxième moitié de l'année.

Posted On lundi, 08 juillet 2024 10:04 Written by

La RDC possède le second plus important potentiel agricole après le Brésil, mais reste un importateur net de denrées alimentaires. La mécanisation agricole est l’un des axes d’investissement ciblé par les autorités pour accroître l’exploitation des terres arables.  

En RDC, le concessionnaire automobile Congo Motors a signé le 4 juillet dernier un protocole d’accord avec Equity BCDC, filiale de la holding kényane de services financiers Equity Group Holdings, au profit du secteur agricole. L’annonce a été faite dans un communiqué publié par l’institution financière sur sa page LinkedIn. 

Cet accord porte sur la mise en place d’un mécanisme de financement d’actifs visant à accélérer la mécanisation de l’agriculture en facilitant l’accès des agriculteurs à une large gamme de machines agricoles, dont des tracteurs. 

D’après Célestin Mukeba, directeur général de Equity BCDC, la banque s’engage à préfinancer à hauteur de 80 % le coût d’achat des machines auprès de Congo Motors au profit des agriculteurs et coopératives agricoles dans le cadre de ce partenariat. « Les bénéficiaires n’auront pas besoin de fournir des garanties immobilières hypothécaires », précise le responsable.

« Cette collaboration porte également sur l’offre de services de maintenance des équipements par une équipe dédiée, des techniciens qualifiés ainsi qu’un programme d’assistance technique et de formation pour garantir une utilisation efficace des machines », ajoute pour sa part Mouadh Ben Ameur, directeur général de la compagnie Congo Motors Sarl.

En RDC, le secteur agricole contribue à hauteur de 17 % au PIB et emploie environ 56 % de la population active. Selon les données de la FAO, le pays dispose de près de 80 millions d’hectares de terres arables et 4 millions de terres irrigables, mais n’exploite que 1 % de ce potentiel agricole.

Stéphanas Assocle

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Posted On lundi, 08 juillet 2024 09:57 Written by
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