A New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le vice-Premier ministre en charge du Plan, Guylain Nymbo, et le ministre des Finances, Doudou Fwamba, ont rencontré une équipe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dirigée par la directrice de l’institution pour la région Afrique, Ahunna Eziakonwa.
Les échanges ont principalement porté sur le Plan de développement local de 145 territoires (PDL 145T). « Le gouvernement congolais a exprimé son souhait d’accélérer les travaux restants avant la fin de l’année et de lancer la deuxième phase, axée sur les routes de desserte agricole. Le PNUD a réaffirmé son engagement à soutenir la RDC dans ce projet ambitieux visant à améliorer les conditions de vie des populations locales », rapporte le ministère du Plan sur son compte X. Cette deuxième doit débuter en début 2025.
Le PDL 145T, initié par le président Félix Tshisekedi, ambitionne d’apporter le développement dans 145 localités de la RDC identifiées comme enclavées, avec très peu d’infrastructures de base. Le PNUD supervise son exécution dans 54 territoires. La Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF) prend en charge 43 territoires, tandis que le Bureau central de coordination (BCeCO) gère 48 territoires.
Au-delà des indicateurs de performance et de résultats, les impacts du PDL 145T sont avant tout une série d’opportunités et de déclencheurs sur le plan économique. Au total, 631 infrastructures étaient en construction ou en phase de finition à la fin juin 2024. On y retrouve principalement des écoles, dont certaines sont équipées de kits solaires, ainsi que des centres de santé dans des localités parfois très reculées.
Le PNUD affirme également avoir permis à 20 organisations (18 entreprises et 2 ONG) d’être contractantes du projet pour un montant total de près de 168,2 millions de dollars. On note également la création de 35 000 emplois (dont 10 103 femmes bénéficiaires) grâce aux travaux réalisés dans les 9 provinces, impliquant 970 entreprises.
Une importante valeur ajoutée du PNUD dans sa participation à ce projet concerne la réalisation d’une étude de base, qui permet d’avoir une idée précise de la situation du développement dans 9 provinces du pays, y compris celles ayant les plus grands potentiels agricoles et miniers. Cette étude de référence avait été menée par une équipe d’experts dirigée par Samba Daniel Mukoko, aujourd’hui ministre de l’Économie.
GAB
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