Le ministère des Infrastructures et Travaux publics de la République démocratique du Congo a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec la China Harbour Engineering Company (CHEC) pour le développement du transport fluvial. Cette convention prévoit, dès octobre 2024, le lancement d’études approfondies visant à évaluer les travaux nécessaires à l’amélioration de la navigabilité du fleuve Congo.
Ce partenariat s’inscrit dans la dynamique du gouvernement congolais visant à moderniser le transport fluvial, l’un des moyens de transport les plus utilisés dans le pays. Dans le cadre des politiques de l’État pour ce sous-secteur, des investissements ont été annoncés afin de renforcer l’Office national des transports (Onatra, ex-SCTP, anciennement Otraco), qui met actuellement à jour ses dessertes ferroviaires et fluviales.
Les liaisons fluviale (Kinshasa-Kisangani) et ferroviaire (Matadi-Kinshasa) ont ainsi repris il y a quelques jours. Par ailleurs, la société a récemment reçu du gouvernement un financement de 21 millions USD, destiné notamment à moderniser ses infrastructures et équipements fluviaux et ferroviaires, ainsi qu’à régler les arriérés de salaires de ses employés.
Le recul de performance observé ces dernières années chez l’Onatra, en raison de contraintes opérationnelles et managériales, a favorisé l’émergence d’un écosystème croissant d’opérateurs informels dans le transport fluvial. Ces derniers exploitent des embarcations de fortune, mettant en danger la vie des passagers. Ces dernières années, une recrudescence des chavirements de bateaux a été observée, entraînant de nombreux décès.
HD, Agence Ecofin
Lire aussi :