Sept entreprises de transport avec chauffeur (VTC) ont été interdites d'exercer leurs activités à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), selon un communiqué publié le 14 juillet 2025 par le ministre provincial des Transports et Mobilité urbaine, Amisso Yoka Lumbila Bob.
D’après ce communiqué, la décision fait suite à une mission de contrôle de conformité administrative menée par l’administration provinciale auprès des sociétés de VTC opérant dans la ville. À l’issue de cette opération, une seule plateforme, Yango, a été reconnue en règle et autorisée à poursuivre ses activités.
En revanche, Majaabu Caab, Car Nayo, Cars Express, Heetch RDC, Kin Tai, une société VTC non identifiée, ainsi qu’Africab, ont été déclarées non conformes à la réglementation en vigueur et se voient formellement interdites d’exercer à Kinshasa.
La mesure s’appuie sur l’arrêté du 26 mars 2013, qui fixe les taux des droits, taxes et redevances dans le secteur du transport, tout en imposant aux opérateurs de se conformer aux exigences administratives définies par le ministère provincial.
En mai 2025, ce même ministère avait déjà lancé une opération d’identification de tous les chauffeurs VTC, conformément à l’arrêté n°374 du 20 décembre 2020. L’objectif était double : renforcer la sécurité des passagers et assurer une meilleure fiscalisation du secteur. Cette initiative visait également à distinguer les chauffeurs certifiés des conducteurs non autorisés, réduisant ainsi les risques d’agressions, d’enlèvements ou d’absence de couverture d’assurance.
Ronsard Luabeya, stagiaire
Lire aussi :
Mobilité urbaine en RDC : 71 % des usagers se tournent vers la moto-taxi en 2025