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Maïs : la RDC peut devenir l’acheteur majeur de l’Afrique de l’Est

Maïs : la RDC peut devenir l’acheteur majeur de l’Afrique de l’Est

L’entrée de la République démocratique du Congo (RDC) dans la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) en juillet 2022 ouvre de nouvelles perspectives pour le commerce du maïs dans la région. Jusque-là la dynamique des importations y était portée par le Kenya. La RDC a le potentiel de devenir un nouveau relais de croissance pour les échanges transfrontaliers de cette céréale sur le marché commun.

La consommation de maïs y a doublé en vingt ans, passant de 1,1 million de tonnes en 2003 à 2,2 millions de tonnes en 2023, selon le Département américain de l’agriculture (USDA). Pour la FAO, les importations de maïs et de farine de maïs ont atteint environ 69 millions de dollars en 2022. La plateforme des statistiques sur le commerce mondial chiffre les importations de maïs à 38 millions $ pour 2022 et 2023.

Par ailleurs, les perspectives d’accroissement de la demande demeurent positives grâce à la croissance démographique anticipée pour les prochaines décennies et à l’importance continue du maïs dans les habitudes de consommation, tant en milieu rural qu’urbain, où il est utilisé sous forme d’épis grillés, de semoule ou de farine pour la fabrication du foufou.

Au regard de ces différentes tendances, le marché congolais peut devenir un débouché intéressant pour la Tanzanie et l’Ouganda, les principaux exportateurs de cette graminée dans la sous-région. Il peut contribuer à compenser les fréquentes perturbations commerciales liées aux disputes sur les normes phytosanitaires et procédures techniques avec le Kenya qui absorbe habituellement entre 80 et 90% de leurs ventes.

Déjà en Tanzanie, l’Agence nationale de réserves alimentaires (NFRA) a annoncé le 21 mai dernier, avoir conclu une entente commerciale pour expédier 500 000 tonnes de maïs vers la RDC à destination de la Quincy Company, une société installée dans la province du Katanga.

Si, globalement, la RDC peut jouer un rôle dans une possible reconfiguration des flux du maïs en Afrique de l’Est, certains experts estiment que son apport futur reste néanmoins tributaire des marges de croissance qui seront couvertes dans un contexte des échanges dominé par le secteur informel, la capacité des responsables institutionnels à mettre en place de textes et lois qu’impliquent l’entrée dans la communauté et la capacité à apporter des solutions à toutes les barrières non tarifaires, qui pèse sur les corridors commerciaux dans cette région du monde.

Espoir Olodo

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