Ivanhoe Mines a abaissé ses objectifs de production pour l’année 2024 à la mine de Kipushi, en République démocratique du Congo (RDC), où l’entreprise minière détient 62 % des parts, contre 38 % pour l’État, représenté par la Gécamines. Selon un communiqué publié le 7 octobre 2024, les prévisions de production de cette mine passent d’une fourchette initiale de 100 à 140 mille tonnes à une nouvelle estimation comprise entre 50 et 70 mille tonnes de concentrés de zinc, soit une réduction de 50 %.
« Le passage à un taux de production annuelle stable du concentrateur de Kipushi, dépassant les 250 000 tonnes de concentrés de zinc, a été plus lent que prévu, en raison de trois principaux facteurs : tout d’abord, le minerai extrait du sommet du gisement et stocké présente une teneur en fer élevée, ce qui a eu un impact négatif sur les récupérations du concentrateur avant les ajustements de réactifs. Ensuite, l’alimentation du circuit de séparation par densité (DMS) contient une proportion de matériaux fins plus élevée que prévu, limitant ainsi le débit. Enfin, l’augmentation des besoins en énergie, passant de 5 MW utilisés pendant la construction à 18 MW pour les opérations, a révélé des goulets d’étranglement dans l’infrastructure locale du réseau électrique », a expliqué l’entreprise basée au Canada.
Ivanhoe affirme qu’un programme est en cours pour résoudre ces problèmes, sans toutefois fournir de taux de réalisation ni de délais de mise en œuvre.
Malgré ces difficultés, Kipushi a produit 17 817 tonnes de zinc au troisième trimestre 2024, et les premières exportations ont commencé vers la fin du trimestre, informe l’entreprise. Cependant, le chemin reste encore long pour atteindre la production moyenne annuelle de plus de 250 000 tonnes de concentrés de zinc attendue de cette mine.
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