La République démocratique du Congo (RDC) devrait bénéficier d’une nouvelle découverte de réserves d’or par Barrick Gold Corporation. Selon Mark Bristow, PDG de l’entreprise canadienne, ces réserves se situent dans la région de Kibali, à environ 150 kilomètres d’Arua, près de la frontière avec l’Ouganda.
Cette découverte offre des opportunités aux sous-traitants miniers, ainsi qu’aux gouvernements locaux et central. Elle pourrait en effet leur permettre de générer davantage de revenus grâce aux impôts et aux contrats d’infrastructure avec Barrick, qui envisage d’augmenter sa production d’or en RDC.
En 15 ans, la compagnie minière revendique avoir effectué des paiements totalisant 2,87 milliards de dollars aux entrepreneurs et aux fournisseurs locaux. À cela s’ajoutent 1,66 milliard de dollars en redevances, impôts et taxes, ainsi qu’un soutien à l’infrastructure et à la communauté s’élevant à 216 millions de dollars.
Pour l’instant, les détails spécifiques concernant les réserves restent confidentiels. Toutefois, leur exploitation pourrait propulser la RDC parmi les principaux producteurs et exportateurs d’or au monde.
Mark Bristow a affirmé que ces nouvelles réserves vont considérablement augmenter la production à Kibali, qui est déjà la plus grande mine d’or au monde. « La nouvelle cible ARK, située à 4 kilomètres de l’usine de traitement, a le potentiel de fournir un gisement à haute teneur de plusieurs millions d’onces », a déclaré le PDG.
En 2023, la République démocratique du Congo (RDC) se classait au 17e rang mondial des producteurs d’or, avec une légère augmentation de sa production par rapport à 2022. La production devrait croître de 0,88 % entre 2023 et 2027, selon les prévisions de Global Data.
Barrick Gold, qui détient la mine de Kibali, est une coentreprise détenue par Randgold (45 %), AngloGold Ashanti (45 %) et Sokimo (10 %).
Emmanuel Tumanjong