Le 29 novembre 2025, le pont Nizi, reliant l’axe Iga-Barrière–Mongwalu dans le territoire de Djugu (Ituri), s’est effondré. L’annonce a été faite par des acteurs de la société civile locale : le tablier aurait cédé sous le passage d’un camion. Le véhicule s’est renversé, mais les chauffeurs en sont sortis indemnes. Depuis, la circulation sur cet axe est totalement interrompue.
« La route coupée empêche désormais l’accès à une zone essentielle pour l’alimentation des villages environnants. Les habitants ne peuvent plus se ravitailler facilement en denrées de première nécessité », a déclaré le président de la société civile des Bahema Baguru, Dhino Gédéon, cité par la presse.
Les effets se font déjà sentir. Selon Jean-Pierre Bikilisende, député provincial, la rupture de l’axe Iga-Barrière–Mongbwalu provoque une flambée des prix de certains biens. Le riz, le carburant et d’autres denrées de base deviennent plus chers, tandis que certains produits se raréfient sur les marchés. Pour les populations riveraines, cela se traduit par un coût de la vie plus élevé et des difficultés d’accès aux biens essentiels.
La société civile alerte également sur les implications sécuritaires. Comme le rapporte Radio Okapi, la coupure de l’axe complique désormais la mobilité des FARDC et pourrait ralentir leurs interventions en cas d’incident dans cette zone déjà instable. Cette contrainte renforce l’urgence de rétablir la route afin d’assurer à la fois l’approvisionnement et la protection des populations.
Boaz Kabeya









