Dans son Plan national d’adaptation (PNA), la République Démocratique du Congo (RDC) prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 21% d’ici 2030. Toutefois, selon le dernier rapport pays du Fonds monétaire international (FMI) sur la RDC, publié en juillet 2024, l’État ne peut financer que 2% des efforts de réduction des émissions, les 19% restants dépendent de financements extérieurs.
Cette situation représente une opportunité unique pour les entreprises actives dans la chaîne de valeur des solutions énergétiques, surtout que le pays est l’un des principaux producteurs de minerais nécessaires à ces technologies.
De plus, la RDC possède un potentiel hydroélectrique considérable dans la région. Le fleuve Congo seul offre un potentiel de production de 100 000 MW, représentant environ 37% du potentiel africain et près de 6% du potentiel mondial. Le projet Grand Inga, quant à lui, propose un potentiel d’exploitation de 39 000 MW, consolidant ainsi l’hydroélectricité comme une solution majeure pour répondre aux besoins énergétiques du pays et aux ambitions climatiques.
En parallèle de l’hydroélectricité, le FMI souligne les opportunités offertes par d’autres technologies énergétiques propres, toutes aussi prometteuses.
Les autorités reconnaissent l’importance des programmes soutenus par le Fonds pour mobiliser le soutien des partenaires au développement et des investisseurs privés, et pour offrir un cadre stable pour atteindre les objectifs de développement de la RDC. Le Fonds s’engage à accompagner les autorités dans l’optimisation de la réglementation afin d’attirer les investissements nécessaires pour atteindre ces objectifs.
Olivier de Souza
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