Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) ont posé, le 11 juillet 2025 à Kinshasa, les bases d’un partenariat de deux ans visant à contribuer à une croissance économique inclusive et durable en République démocratique du Congo (RDC). Ce protocole d’accord établit un cadre de coopération autour de trois axes prioritaires : l’inclusion financière, le renforcement des capacités techniques, et l’appui à l’entrepreneuriat local, notamment dans le secteur agricole.
L’initiative prévoit un soutien direct aux petits cultivateurs et artisans, principalement situés dans les zones rurales et périurbaines. L’accord met l’accent sur l’amélioration de l’accès au financement pour les groupes vulnérables — femmes, jeunes et personnes en situation de précarité — dont les projets s’inscrivent dans la création de chaînes de valeur agricoles.
Par ailleurs, le partenariat inclut le renforcement des capacités des prestataires de services financiers (PSF), appelés à mieux accompagner les activités économiques locales. Il prévoit aussi leur implantation dans des zones encore non couvertes par les institutions de microfinance ou les coopératives d’épargne et de crédit. Un appui est également envisagé pour renforcer la gestion interne des incubateurs et améliorer les compétences managériales et organisationnelles des micros, petites et moyennes entreprises.
Les sommes qui seront engagées dans le cadre de ce partenariat n’ont pas été précisées. L’accord ne donne pas non plus d’informations sur les critères de sélection des bénéficiaires ni sur la répartition géographique des interventions prévues.
Ce partenariat s’inscrit dans la continuité des engagements antérieurs des deux institutions. En 2023, le Fonds de promotion de l’industrie a financé plus de 80 projets à travers le pays, pour un montant global de 115,6 millions de dollars, dont plusieurs ont concerné l’agro-industrie. De son côté, le PNUD avait lancé, depuis 2019, le programme ACTIF (Action, Changement et Transformation par l’Inclusion Financière), centré sur l’accès aux services financiers et le soutien aux chaînes de valeur agricoles. Les orientations de ce nouveau partenariat reprennent ainsi des axes déjà expérimentés par les deux institutions.
Boaz Kabeya, stagiaire