Les détails techniques dévoilés indiquent que la route Kananga-Kalamba-Mbujimayi sera construite en 1×2 voies sur 230 km, avec ponts en béton d’une longueur totale de 140 m, et une largeur de bande de roulement de 7 m.
Le ministre des Infrastructures de la République démocratique du Congo, Alexis Gisaro, a récemment lancé la phase 2 des travaux du projet routier Kananga-Kalamba-Mbujimayi, dans le Centre-Est du pays. Cette phase constitue la poursuite des travaux lancés en septembre 2022 par le président Félix Tshisekedi.
A Nguba dans la province du Lualaba, le MinÉtat/#ITP Alexis #Gisaro lance les travaux de construction et modernisation de la RN1 sur son tronçon Mbuji Mayi-Nguba long de 843km, le mercredi 10.07.2024. [1/2]. pic.twitter.com/R7W7K2Wcdx
— Ministère des Infrastructures et Travaux Publics (@MinITP_RDC) July 11, 2024
Le tronçon à bitumer sur près de 230 km est une section de la route nationale N°1 qui rallie l’Angola, dont le port de Lobito tient une fonction de relais logistique stratégique pour l’approvisionnement et les exportations du Congo. Les travaux comprennent 6 lots et seront exécutés par la société SISC, un regroupement de 6 entreprises des groupes SINOHYDRO et CREC.
Sur financement du programme Sino-Congolais, ces travaux comprennent 6 lots et seront exécutés par la sté SISC, par le biais d 6 entreprises des groupes SINOHYDRO et CREC sur la sect° de manière à travailler simultanément et couvrir,endéans 36 mois,tout le linéaire attendu. [2/2] pic.twitter.com/p7tz2orPB0
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Ils dureront 36 mois et permettront une fois achevés, de réduire le trajet à 4 heures de route contre 72 heures actuellement, selon l’Agence congolaise des grands travaux. Le projet est inclus dans les travaux routiers à réaliser par le biais du financement chinois, conformément à la convention ‘’Mines contre Infrastructures’’, un fonds de 7 milliards USD à injecter dans la construction de près de 5 000 km de linéaire.
En plus de désenclaver la région, cette route contribuera à libérer son potentiel agricole en facilitant entre autres l’écoulement des productions de la zone, connue comme un pôle de production de maïs, de manioc, de riz, d’arachide, etc.